« Armée d'Italie » : différence entre les versions

	Armée d'Italie
	; Napoléon Bonaparte, général en chef de l'armée d'Italie, au pont d'Arcole.
Création	1792
Dissolution	1801
Pays	République française
Fait partie de	Armée révolutionnaire
Guerres	Guerres révolutionnaires :; 1re Campagne d'Italie; 2e Campagne d'Italie
Batailles	§ Batailles.
Commandant	§ Généraux.
Commandant historique	Napoléon Bonaparte
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L'armée d'Italie est une armée de la Révolution française.

Son théâtre d'opérations se cantonna sur le littoral et l'arrière-pays des Alpes-Maritimes, jusqu'à ce que Napoléon Bonaparte en prenne la tête et triomphe en Italie durant deux campagnes mémorables.

Formation et évolution[modifier | modifier le code]

Créée par arrêté du Conseil exécutif du 1^er novembre 1792 à partir de l'aile droite de l’armée des Alpes, appelée indûment armée du Var depuis un mois par le général d'Anselme. Cet arrêté, qui rend le général d'Anselme indépendant du général de Montesquiou-Fézensac n'est mis à exécution que le 7 novembre.
Par arrêté du 4 septembre 1793, une nouvelle armée, dite armée devant Toulon, est créée dans son arrondissement par les représentants, et formée de deux forts détachements venant l'un de l'armée des Alpes, l'autre de celle d'Italie.
Par arrêté des 25 et 28 décembre 1793 (5 et 8 nivôse an II), à la fin du siège de Toulon, l'armée devant Toulon est dissoute et divisée entre les garnisons du Midi, de la Corse, l'armée d'Italie et celle des Pyrénées orientales
En septembre 1795, elle reçoit 4 divisions (16 000 hommes) de renfort, en provenance de l’armée des Pyrénées orientales, victorieuse. Avec ces renforts, l’armée est composée en très forte majorité de bataillons de volontaires du Midi
Par arrêté en date du 3 février 1798 (15 pluviôse an VI), elle se divise en armée d'Italie et en armée de Rome
Par arrêté du 5 juillet 1799 (17 messidor an VII), mis à exécution le 21 juillet, elle est divisée en armée des Alpes et armée d'Italie.
Par arrêté du 29 août 1799 (12 fructidor an VII), mis à exécution le 1^er septembre, l'armée des Alpes est supprimée et réunie à l'armée d'Italie.
Par arrêté du 23 juin 1800 (4 messidor an VIII), les armées de Réserve et d'Italie sont réunies en une seule sous la dénomination d'armée d'Italie
Par arrêté du 1^er juin 1801 (12 prairial an IX), exécutoire à partir du 20 juin, l'armée d'Italie est dissoute. Elle prend alors avec une nouvelle organisation la dénomination de corps de troupes françaises dans la Cisalpine.
Le 14 février 1802, elle prend la dénomination de troupes françaises dans la République italienne
Par arrêté du 27 février 1802 (8 ventôse an X), exécutoire le 22 mars, elle est mise sur le pied de paix et réduite à 25 000 hommes.

Généraux[modifier | modifier le code]

du 7 novembre au 25 décembre 1792 : général d'Anselme, qui n'eut ni le titre, ni les prérogatives de général d'armée
du 26 décembre 1792 au 9 février 1793, par intérim : maréchal de camp Brunet
du 10 février au 4 mai 1793 : général Biron
du 5 mai au 8 août 1793 : général Brunet ; à partir du 2 juin subordonnément au général Kellermann
du 9 août 1793 au 20 novembre 1794 : général du Merbion
Armée devant Toulon :
- du 5 septembre au 6 novembre 1793 : général Carteaux
- du 7 au 12 novembre, par intérim : général La Poype
- du 13 au 15 novembre, provisoirement en attendant l'arrivée du général Dugommier : général Doppet
- du 16 novembre au 28 décembre : général Dugommier avec le titre de général en chef de l'armée d'Italie
du 21 novembre 1794 au 5 mai 1795 : général Schérer
du 6 mai au 28 septembre 1795 : général Kellermann (*), commandant les deux armées des Alpes et d'Italie réunies, immédiatement celle d'Italie
du 29 septembre 1795 au 26 mars 1796 : général Schérer, démissionnaire
du 27 mars 1796 au 16 novembre 1797 : général Bonaparte (**)
du 17 novembre au 21 décembre 1797, par intérim : général Kilmaine
du 22 décembre 1797 au 3 avril 1798 : général Berthier
du 4 avril au 27 juillet 1798 : général Brune
du 28 juillet au 18 août 1798, par intérim : général Gaultier
du 19 août au 31 octobre 1798 : général Brune
du 1^er novembre 1798 au 31 janvier 1799 : général Joubert, avec le commandement supérieur sur l'armée de Rome. Du 11 au 25 décembre, le général Moreau commande de fait l'armée.
du 1^er février au 6 mars : général Delmas
du 7 au 11 mars 1799, provisoirement : général Bruneteau Sainte-Suzanne
du 12 mars au 26 avril 1799 : général Schérer, avec le commandement supérieur sur l'armée de Naples
du 27 avril au 4 août 1799 : général Moreau, avec le commandement supérieur sur l'armée de Naples
du 5 au 15 août 1799 : général Joubert, les armées d'Italie et des Alpes, tué à la bataille de Novi
du 15 août au 20 septembre 1799 : général Moreau
du 21 septembre au 30 décembre 1799 : général Championnet
du 31 décembre 1799 au 5 janvier 1800 : général Suchet (*)
du 6 au 15 janvier 1800, par intérim : général Marbot
du 16 janvier au 16 juin 1800 : général Masséna (*)
du 17 au 24 juin 1800, par intérim : général Suchet
du 25 juin au 21 août 1800, général Masséna
du 22 août 1800 au 7 mars 1801 : général Brune (*)
du 8 mars au 27 août 1801, par intérim : général Moncey (*)

Les généraux en chef dont le nom est suivi d'une étoile (*) sont ou ont été par la suite maréchal d'Empire

Le général en chef dont le nom est suivi de deux étoiles (**) a été par la suite Empereur des Français

L'armée de Réserve formée à Dijon en 1800[modifier | modifier le code]

C’est cette armée qui bat les Autrichiens dans la bataille de Marengo le 14 juin 1800 (25 prairial de l'an VIII)^[1].

Formation et évolution :

Elle est créée par arrêté du 8 mars 1800 (17 ventôse de l'an VIII).
Par arrêté du 23 juin 1800 (4 messidor de l'an VIII), l’armée de Réserve et le reste de l’armée d'Italie sont réunies en une seule sous la dénomination d'armée d'Italie et celle-ci est désormais commandée par Masséna.

Commandement:

Napoléon Bonaparte, Premier consul et commandant en personne
du 2 avril au 23 juin 1800 : général Berthier, général en chef^[2]

L'arrêté du 23 juin 1800 (4 messidor de l'an VIII) stipule :

Article 1er : L'armée d'Italie sera composée des demi-brigades d'infanterie de ligne ci-après, savoir^[3] :

Liste des campagnes, batailles[modifier | modifier le code]

21 septembre 1794 : bataille de Dego (1794) (victoire emportée grâce au chef de l’artillerie, Bonaparte)
24 novembre 1795 : bataille de Loano (victoire non exploitée)
Campagne d'Italie (1796-1797)

Montenotte — Millesimo — Dego — Mondovi — Cherasco — Fombio — Pont de Lodi — Mantoue — Lonato — Castiglione — Peschiera — Rovereto — Bassano — Pont d'Arcole — Rivoli — Faenza —Valvasone— Tyrol — Pâques véronaises

Campagne d'Italie (1799-1800)

Magnano — Cassano — Trebbia — Mantoue — Novi — Montebello — Gênes — Marengo — Pozzolo

Effectifs[modifier | modifier le code]

199^e demi-brigade de première formation

Article détaillé : Composition de l'armée d'Italie.

Reprise en main de l’armée par le général Bonaparte[modifier | modifier le code]

Mal ravitaillée, la solde arrivant irrégulièrement, l’armée d’Italie en est souvent réduite à la maraude pour survivre. Les uniformes comme les souliers sont rares. À l’arrivée de Bonaparte (il prend ses fonctions le 27 mars), l’indiscipline s’est installée. Des chansons chouanes sont reprises par la troupe, une compagnie du Dauphin est constituée. Tout en améliorant, dans la mesure du possible, le ravitaillement, il rétablit la discipline. Il fait juger des officiers ayant crié Vive le roi !, licencie le 13^e régiment de hussards pour indiscipline. Un régiment entier, mutiné fin mars, est dissout. Ainsi épurée, l’armée d’Italie est la plus jacobine de toutes les armées françaises.

Les premières victoires, apportant meilleur ravitaillement et permettant de payer la solde grâce aux contributions de guerre levées sur le pays conquis, améliorent la situation, mais jusqu'à 1797, des « défaillances » individuelles ou collectives sont signalées dans des mémoires (mais tues dans les communications officielles).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Léonce Krebs : Campagnes dans les Alpes pendant la Révolution, d'après les archives des états-majors français et austro-sarde

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Alexandre Berthier, Relation de la bataille de Marengo …, Paris 1805 et le Capitaine de Cugnac, Campagne de l’armée de Réserve en 1800, Paris 1900.
↑ « La magistrature consulaire étant essentiellement civile, le principe de la division des pouvoirs et de la responsabilité des ministres ne voulait pas que le premier magistrat de la République commandât immédiatement en chef une armée; mais aucune disposition, comme aucun principe, ne s'opposait à ce qu'il y fût présent. … Dans le fait, le Premier Consul commanda l'armée de réserve, et Berthier, son major général, eut le titre de général en chef. » : Mémoires de Napoléon, tome VI, page 196.
↑ Campagne de l'Armée de Réserve en 1800, Paris, Chapelot, 1900, t.2, p. 521

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Composition de l'armée d'Italie en avril 1796.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Abel Gance : Napoléon (1927). Final du film en triple écran.

Source[modifier | modifier le code]

Charles Clerget, Tableaux des armées françaises pendant les guerres de la Révolution (Librairie militaire 1905) ;

[1] Alexandre Berthier, Relation de la bataille de Marengo …, Paris 1805 et le Capitaine de Cugnac, Campagne de l’armée de Réserve en 1800, Paris 1900.

[2] « La magistrature consulaire étant essentiellement civile, le principe de la division des pouvoirs et de la responsabilité des ministres ne voulait pas que le premier magistrat de la République commandât immédiatement en chef une armée; mais aucune disposition, comme aucun principe, ne s'opposait à ce qu'il y fût présent. … Dans le fait, le Premier Consul commanda l'armée de réserve, et Berthier, son major général, eut le titre de général en chef. » : Mémoires de Napoléon, tome VI, page 196.

[3] Campagne de l'Armée de Réserve en 1800, Paris, Chapelot, 1900, t.2, p. 521

[4] Joseph Pellot : Mémoire sur la campagne de l'armée française dite des Pyrénées en 1813 et 1814.

[1]

[2]

[3]

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 == Formation et évolution ==
-* Créée par arrêté du [[Conseil exécutif (Révolution française)|Conseil exécutif]] du {{Date|1er|novembre|1792}} à partir de l'aile droite de l’[[armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]], appelée indûment [[armée du Var]] depuis un mois par le [[Jacques Bernard d'Anselme|général d'Anselme]]. Cet arrêté, qui rend le [[Jacques Bernard d'Anselme|général d'Anselme]] indépendant du [[Anne-Pierre de Montesquiou-Fézensac|général de Montesquiou-Fézensac]] n'est mis à exécution que le [[7 novembre]].
+* Créée par arrêté du [[Conseil exécutif (Révolution française)|Conseil exécutif]] du {{Date|1er|novembre|1792}} à partir de l'aile droite de l’[[armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]], appelée indûment [[armée du Var]] depuis un mois par le [[Jacques Bernard d'Anselme|général d'Anselme]]. Cet arrêté, qui rend le [[Jacques Bernard d'Anselme|général d'Anselme]] indépendant du [[Anne-Pierre de Montesquiou-Fézensac|général de Montesquiou-Fézensac]] n'est mis à exécution que le {{date|7 novembre}}.
 * Par arrêté du {{Date|4 septembre 1793}}, une nouvelle armée, dite ''armée devant Toulon'', est créée dans son arrondissement par les [[représentant en mission|représentants]], et formée de deux forts détachements venant l'un de l'[[armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]], l'autre de celle d'Italie.
-* Par arrêté des [[25 décembre|25]] et {{Date|28 décembre 1793}} (5 et 8 [[nivôse]] an II), à la fin du [[Siège de Toulon (1793)|siège de Toulon]], l'''armée devant Toulon'' est dissoute et divisée entre les garnisons du [[Midi de la France|Midi]], de la [[Corse]], l'armée d'Italie et celle des [[armée des Pyrénées orientales|Pyrénées orientales]]
+* Par arrêté des 25 et {{Date|28 décembre 1793}} (5 et 8 [[nivôse]] an II), à la fin du [[Siège de Toulon (1793)|siège de Toulon]], l'''armée devant Toulon'' est dissoute et divisée entre les garnisons du [[Midi de la France|Midi]], de la [[Corse]], l'armée d'Italie et celle des [[armée des Pyrénées orientales|Pyrénées orientales]]
 * En septembre [[1795]], elle reçoit 4 divisions ({{nombre|16000|hommes}}) de renfort, en provenance de l’[[armée des Pyrénées orientales]], victorieuse. Avec ces renforts, l’armée est composée en très forte majorité de bataillons de volontaires du Midi
 * Par arrêté en date du {{Date|3 février 1798}} (15 [[pluviôse]] an VI), elle se divise en armée d'Italie et en [[armée de Rome]]
-* Par arrêté du {{Date|5 juillet 1799}} (17 [[messidor]] an VII), mis à exécution le [[21 juillet]], elle est divisée en [[armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]] et armée d'Italie.
+* Par arrêté du {{Date|5 juillet 1799}} (17 [[messidor]] an VII), mis à exécution le {{date|21 juillet}}, elle est divisée en [[armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]] et armée d'Italie.
 * Par arrêté du {{Date|29 août 1799}} (12 [[fructidor]] an VII), mis à exécution le [[1er septembre|{{1er}} septembre]], l'[[armée des Alpes (Révolution française)|armée des Alpes]] est supprimée et réunie à l'armée d'Italie.
 * Par arrêté du {{Date|23 juin 1800}} (4 messidor an VIII), les armées de Réserve et d'Italie sont réunies en une seule sous la dénomination d'armée d'Italie
-* Par arrêté du {{Date|1er juin 1801}} (12 [[prairial]] an IX), exécutoire à partir du [[20 juin]], l'armée d'Italie est dissoute. Elle prend alors avec une nouvelle organisation la dénomination de ''corps de troupes françaises dans la Cisalpine''.
+* Par arrêté du {{Date|1er juin 1801}} (12 [[prairial]] an IX), exécutoire à partir du {{date|20 juin}}, l'armée d'Italie est dissoute. Elle prend alors avec une nouvelle organisation la dénomination de ''corps de troupes françaises dans la Cisalpine''.
 * Le {{Date|14 février 1802}}, elle prend la dénomination de ''troupes françaises dans la République italienne''
-* Par arrêté du {{Date|27 février 1802}} (8 [[ventôse]] an X), exécutoire le [[22 mars]], elle est mise sur le pied de paix et réduite à {{nombre|25000|hommes}}.
+* Par arrêté du {{Date|27 février 1802}} (8 [[ventôse]] an X), exécutoire le {{date|22 mars}}, elle est mise sur le pied de paix et réduite à {{nombre|25000|hommes}}.
 == Généraux ==
-* du [[7 novembre]] au {{Date|25 décembre 1792}} : [[Jacques Bernard d'Anselme|général d'Anselme]], qui n'eut ni le titre, ni les prérogatives de général d'armée
+* du {{date|7 novembre}} au {{Date|25 décembre 1792}} : [[Jacques Bernard d'Anselme|général d'Anselme]], qui n'eut ni le titre, ni les prérogatives de général d'armée
 * du {{Date|26 décembre 1792}} au {{Date|9 février 1793}}, par intérim : [[Gaspard Jean-Baptiste Brunet|maréchal de camp Brunet]]
-* du [[10 février]] au {{Date|4 mai 1793}} : [[Armand Louis de Gontaut-Biron|général Biron]]
+* du {{date|10 février}} au {{Date|4 mai 1793}} : [[Armand Louis de Gontaut-Biron|général Biron]]
-* du [[5 mai]] au {{Date|8 août 1793}} : [[Gaspard Jean-Baptiste Brunet|général Brunet]] ; à partir du [[2 juin]] subordonnément au [[François Christophe Kellermann|général Kellermann]]
+* du {{date|5 mai}} au {{Date|8 août 1793}} : [[Gaspard Jean-Baptiste Brunet|général Brunet]] ; à partir du {{date|2 juin}} subordonnément au [[François Christophe Kellermann|général Kellermann]]
 * du {{Date|9 août 1793}} au {{Date|20 novembre 1794}} : [[Pierre Jadart du Merbion|général du Merbion]]
 * '''Armée devant Toulon''' :
-** du [[5 septembre]] au {{Date|6 novembre 1793}} : [[Jean-François Carteaux|général Carteaux]]
+** du {{date|5 septembre}} au {{Date|6 novembre 1793}} : [[Jean-François Carteaux|général Carteaux]]
-** du [[7 novembre|7]] au [[12 novembre]], par intérim : [[Jean François Cornu de La Poype|général La Poype]]
+** du 7 au {{date|12 novembre}}, par intérim : [[Jean François Cornu de La Poype|général La Poype]]
-** du [[13 novembre|13]] au [[15 novembre]], provisoirement en attendant l'arrivée du [[Jacques François Dugommier|général Dugommier]] : [[François Amédée Doppet|général Doppet]]
+** du 13 au {{date|15 novembre}}, provisoirement en attendant l'arrivée du [[Jacques François Dugommier|général Dugommier]] : [[François Amédée Doppet|général Doppet]]
-** du [[16 novembre]] au [[28 décembre]] : [[Jacques François Dugommier|général Dugommier]] avec le titre de général en chef de l'armée d'Italie
+** du {{date|16 novembre}} au [[28 décembre]] : [[Jacques François Dugommier|général Dugommier]] avec le titre de général en chef de l'armée d'Italie
 * du {{Date|21 novembre 1794}} au {{Date|5 mai 1795}} : [[Barthélemy Louis Joseph Schérer|général Schérer]]
-* du [[6 mai]] au {{Date|28 septembre 1795}} : [[François Christophe Kellermann|général Kellermann]] (*), commandant les deux armées des Alpes et d'Italie réunies, immédiatement celle d'Italie
+* du {{date|6 mai}} au {{Date|28 septembre 1795}} : [[François Christophe Kellermann|général Kellermann]] (*), commandant les deux armées des Alpes et d'Italie réunies, immédiatement celle d'Italie
 * du {{Date|29 septembre 1795}} au {{Date|26 mars 1796}} : [[Barthélemy Louis Joseph Schérer|général Schérer]], démissionnaire
 * du {{Date|27 mars 1796}} au {{Date|16 novembre 1797}} : [[Napoléon Bonaparte|général Bonaparte]] (**)
-* du [[17 novembre]] au {{Date|21 décembre 1797}}, par intérim : [[Charles Édouard Jennings de Kilmaine|général Kilmaine]]
+* du {{date|17 novembre}} au {{Date|21 décembre 1797}}, par intérim : [[Charles Édouard Jennings de Kilmaine|général Kilmaine]]
 * du {{Date|22 décembre 1797}} au {{Date|3 avril 1798}} : [[Louis-Alexandre Berthier|général Berthier]]
-* du [[4 avril]] au {{Date|27 juillet 1798}} : [[Guillaume Marie-Anne Brune|général Brune]]
+* du {{date|4 avril}} au {{Date|27 juillet 1798}} : [[Guillaume Marie-Anne Brune|général Brune]]
-* du [[28 juillet]] au {{Date|18 août 1798}}, par intérim : [[Paul Louis Gaultier de Kerveguen|général Gaultier]]
+* du {{date|28 juillet}} au {{Date|18 août 1798}}, par intérim : [[Paul Louis Gaultier de Kerveguen|général Gaultier]]
-* du [[19 août]] au {{Date|31 octobre 1798}} : [[Guillaume Marie-Anne Brune|général Brune]]
+* du {{date|19 août}} au {{Date|31 octobre 1798}} : [[Guillaume Marie-Anne Brune|général Brune]]
-* du {{Date|1er novembre 1798}} au {{Date|31 janvier 1799}} : [[Barthélemy Catherine Joubert|général Joubert]], avec le commandement supérieur sur l'[[armée de Rome]]. Du [[11 décembre|11]] au [[25 décembre]], le [[Jean Victor Marie Moreau|général Moreau]] commande de fait l'armée.
+* du {{Date|1er novembre 1798}} au {{Date|31 janvier 1799}} : [[Barthélemy Catherine Joubert|général Joubert]], avec le commandement supérieur sur l'[[armée de Rome]]. Du 11 au [[25 décembre]], le [[Jean Victor Marie Moreau|général Moreau]] commande de fait l'armée.
-* du [[1er février|{{1er}} février]] au [[6 mars]] : [[Antoine Guillaume Maurailhac d'Elmas de La Coste, dit Delmas|général Delmas]]
+* du [[1er février|{{1er}} février]] au {{date|6 mars}} : [[Antoine Guillaume Maurailhac d'Elmas de La Coste, dit Delmas|général Delmas]]
-* du [[7 mars|7]] au {{Date|11 mars 1799}}, provisoirement : [[Gilbert Joseph Martin Bruneteau|général Bruneteau Sainte-Suzanne]]
+* du 7 au {{Date|11 mars 1799}}, provisoirement : [[Gilbert Joseph Martin Bruneteau|général Bruneteau Sainte-Suzanne]]
-* du [[12 mars]] au {{Date|26 avril 1799}} : [[Barthélemy Louis Joseph Schérer|général Schérer]], avec le commandement supérieur sur l'[[armée de Naples]]
+* du {{date|12 mars}} au {{Date|26 avril 1799}} : [[Barthélemy Louis Joseph Schérer|général Schérer]], avec le commandement supérieur sur l'[[armée de Naples]]
-* du [[27 avril]] au {{Date|4 août 1799}} : [[Jean Victor Marie Moreau|général Moreau]], avec le commandement supérieur sur l'[[armée de Naples]]
+* du {{date|27 avril}} au {{Date|4 août 1799}} : [[Jean Victor Marie Moreau|général Moreau]], avec le commandement supérieur sur l'[[armée de Naples]]
-* du [[5 août|5]] au {{Date|15 août 1799}} : [[Barthélemy Catherine Joubert|général Joubert]], les armées d'Italie et des Alpes, tué à la [[bataille de Novi]]
+* du 5 au {{Date|15 août 1799}} : [[Barthélemy Catherine Joubert|général Joubert]], les armées d'Italie et des Alpes, tué à la [[bataille de Novi]]
-* du [[15 août]] au {{Date|20 septembre 1799}} : [[Jean Victor Marie Moreau|général Moreau]]
+* du {{date|15 août}} au {{Date|20 septembre 1799}} : [[Jean Victor Marie Moreau|général Moreau]]
-* du [[21 septembre]] au {{Date|30 décembre 1799}} : [[Jean Étienne Vachier Championnet|général Championnet]]
+* du {{date|21 septembre}} au {{Date|30 décembre 1799}} : [[Jean Étienne Vachier Championnet|général Championnet]]
 * du {{Date|31 décembre 1799}} au {{Date|5 janvier 1800}} : [[Louis Gabriel Suchet|général Suchet]] (*)
-* du [[6 janvier|6]] au {{Date|15 janvier 1800}}, par intérim : [[Antoine de Marbot|général Marbot]]
+* du 6 au {{Date|15 janvier 1800}}, par intérim : [[Antoine de Marbot|général Marbot]]
-* du [[16 janvier]] au {{Date|16 juin 1800}} : [[André Masséna|général Masséna]] (*)
+* du {{date|16 janvier}} au {{Date|16 juin 1800}} : [[André Masséna|général Masséna]] (*)
-* du [[17 juin|17]] au {{Date|24 juin 1800}}, par intérim : [[Louis Gabriel Suchet|général Suchet]]
+* du 17 au {{Date|24 juin 1800}}, par intérim : [[Louis Gabriel Suchet|général Suchet]]
-* du [[25 juin]] au {{date|21 août 1800}}, [[André Masséna|général Masséna]]
+* du {{date|25 juin}} au {{date|21 août 1800}}, [[André Masséna|général Masséna]]
 * du {{Date|22 août 1800}} au {{Date|7 mars 1801}} : [[Guillaume Marie-Anne Brune|général Brune]] (*)
-* du [[8 mars]] au {{Date|27 août 1801}}, par intérim : [[Bon Adrien Jeannot de Moncey|général Moncey]] (*)
+* du {{date|8 mars}} au {{Date|27 août 1801}}, par intérim : [[Bon Adrien Jeannot de Moncey|général Moncey]] (*)
 <small>Les généraux en chef dont le nom est suivi d'une étoile (*) sont ou ont été par la suite [[maréchal d'Empire]]</small>
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 Commandement:
 *[[Napoléon Ier|Napoléon Bonaparte]], [[Premier Consul (1800)|Premier consul]] et commandant en personne
-*du [[2 avril]] au {{Date|23 juin 1800}} : [[Louis-Alexandre Berthier|général Berthier]], général en chef<ref>« La magistrature consulaire étant essentiellement civile, le principe de la division des pouvoirs et de la responsabilité des ministres ne voulait pas que le premier magistrat de la République commandât immédiatement en chef une armée; mais aucune disposition, comme aucun principe, ne s'opposait à ce qu'il y fût présent. … Dans le fait, le Premier Consul commanda l'armée de réserve, et Berthier, son major général, eut le titre de général en chef. » : Mémoires de Napoléon, tome VI, page 196.</ref>
+*du {{date|2 avril}} au {{Date|23 juin 1800}} : [[Louis-Alexandre Berthier|général Berthier]], général en chef<ref>« La magistrature consulaire étant essentiellement civile, le principe de la division des pouvoirs et de la responsabilité des ministres ne voulait pas que le premier magistrat de la République commandât immédiatement en chef une armée; mais aucune disposition, comme aucun principe, ne s'opposait à ce qu'il y fût présent. … Dans le fait, le Premier Consul commanda l'armée de réserve, et Berthier, son major général, eut le titre de général en chef. » : Mémoires de Napoléon, tome VI, page 196.</ref>
 L'arrêté du {{Date|23 juin 1800|républicain=oui}} stipule :
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 == Reprise en main de l’armée par le général Bonaparte ==
-Mal ravitaillée, la solde arrivant irrégulièrement, l’armée d’Italie en est souvent réduite à la maraude pour survivre. Les uniformes comme les souliers sont rares. À l’arrivée de Bonaparte (il prend ses fonctions le [[27 mars]]), l’indiscipline s’est installée. Des chansons [[Chouans|chouanes]] sont reprises par la troupe, une compagnie du [[Dauphin (titre)|Dauphin]] est constituée. Tout en améliorant, dans la mesure du possible, le ravitaillement, il rétablit la discipline. Il fait juger des officiers ayant crié ''Vive le roi !'', licencie le [[13e régiment de hussards (France)|{{13e|régiment}} de hussards]] pour indiscipline. Un régiment entier, mutiné fin mars, est dissout. Ainsi épurée, l’armée d’Italie est la plus [[Club des Jacobins|jacobine]] de toutes les armées françaises.
+Mal ravitaillée, la solde arrivant irrégulièrement, l’armée d’Italie en est souvent réduite à la maraude pour survivre. Les uniformes comme les souliers sont rares. À l’arrivée de Bonaparte (il prend ses fonctions le {{date|27 mars}}), l’indiscipline s’est installée. Des chansons [[Chouans|chouanes]] sont reprises par la troupe, une compagnie du [[Dauphin (titre)|Dauphin]] est constituée. Tout en améliorant, dans la mesure du possible, le ravitaillement, il rétablit la discipline. Il fait juger des officiers ayant crié ''Vive le roi !'', licencie le [[13e régiment de hussards (France)|{{13e|régiment}} de hussards]] pour indiscipline. Un régiment entier, mutiné fin mars, est dissout. Ainsi épurée, l’armée d’Italie est la plus [[Club des Jacobins|jacobine]] de toutes les armées françaises.
 Les premières victoires, apportant meilleur ravitaillement et permettant de payer la solde grâce aux ''contributions de guerre'' levées sur le pays conquis, améliorent la situation, mais jusqu'à [[1797]], des « défaillances » individuelles ou collectives sont signalées dans des mémoires (mais tues dans les communications officielles).

v · m Armées françaises
Révolution française	Armée des Alpes composition Armée d'Allemagne Armée d'Angleterre Armée des Ardennes Armée de Belgique Armée du Centre Armée des côtes de Brest Armée des côtes de Cherbourg Armée des côtes de La Rochelle Armée du Danube Armée de Hollande Armée de l'Intérieur Armée d'Italie composition Armée de Mayence Armée du Midi Armée de la Moselle composition Armée de Naples Armée du Nord composition Armée d’Orient Armée de l'Ouest Armée des Pyrénées Armée des Pyrénées occidentales Armée des Pyrénées orientales Armée du Rhin Armée de Rhin-et-Moselle composition Armée de Sambre-et-Meuse Armée de Savoie Armée de Syrie Armée du Var Armée des Vosges
Consulat et Premier Empire	Armée d'Aragon Armée de Catalogne Armée du Centre Armée des côtes d'Angleterre Armée des côtes de l'Océan Armée de Dalmatie Armée d'Espagne Armée du Frioul Armée gallo-batave Armée d'Illyrie Grande Armée Armée des Grisons Armée de Lyon Armée de Naples Armée du Nord (1806) Armée du Nord (1809) Armée du Nord (Guerre d'indépendance espagnole) Armée du Nord (Cent-Jours) Armée du Portugal composition Armée de Réserve Armée des Pyrénées (1813-1814)^[1]
Restauration (1815-1830) Monarchie de Juillet (1830-1848)	Armée d'Afrique (Régiments de l'armée d'Afrique ayant participé à la conquête de l'Algérie) Armée des Alpes Armée d'Espagne Armée du Nord
Deuxième République (1848-1852) Second Empire (1852-1869)	Armée d'Afrique Armée d'Italie Armée de Lyon Armée du Nord Armée de Paris Corps expéditionnaire de la Méditerranée
Guerre franco-allemande de 1870-1871	Armée de Bretagne Armée de Châlons Armée de l'Est Armée de la Loire Armée du Nord Armée du Rhin Armée des Vosges
Première Guerre mondiale et entre-deux-guerres	1^re 2^e 3^e 4^e 5^e 6^e 7^e 8^e 9^e 10^e Armée des Alpes Armée d'Alsace Armée de Lorraine Armée française d'Orient Armée du Levant Armée du Rhin
Seconde Guerre mondiale	1^re 2^e 3^e 4^e 5^e 6^e 7^e 8^e 9^e 10^e Armée des Alpes 1^re (1944-1945)
↑ Joseph Pellot : Mémoire sur la campagne de l'armée française dite des Pyrénées en 1813 et 1814.

v · m Ordre de bataille durant les guerres de la Révolution et de l'Empire
Composition des armées	Armée des Alpes (1792) Armée du Midi (1792) Armée d'Italie (1792) Armée de Belgique (1792-1793) Armée du Nord (1792-1794) Armée du Rhin (1794) Armée de Rhin-et-Moselle (1796) Armée d'Orient (1798) Armée de Portugal (1808) Campagne de Russie Maison de l'empereur état-major général Garde impériale 1^er corps de la Grande Armée réserve de cavalerie Armée française (1814) Armée du Nord (1815)
Guerres de la Révolution française (1792-1801)	Quiévrain (29-04-1792) Thionville (24-08-1792) La Croix-aux-Bois (14-09-1792) Valmy (20-09-1792) Lille (29-09-1792) Jemappes (06-11-1792) Valenciennes (25-05-1793) Peyrestortes (17-09-1793) Savenay (23-12-1793) Wissembourg (26-12-1793) Montenotte (12-04-1796) Mondovi (21-04-1796) Arcole (15-11-1796) Les Pyramides (21-07-1798)
Guerres napoléoniennes (1802-1815)	Saint-Domingue (1802) Wertingen (08-10-1805) Trafalgar (21-10-1805) Caldiero (30-10-1805) Campagne de Prusse et de Pologne (01-06-1806) Maida (04-06-1806) Schleiz (09-10-1806) Saalfeld (10-10-1806) Iéna (14-10-1806) Austerliz (02-12-1805) unités françaises armées russes et autrichiennes Eylau (08-02-1807) Heilsberg (10-06-1807) Vimeiro (20-08-1808) Sacile (16-04-1809) Raab (14-06-1809) Wagram (05-07-1809) Talavera (27-07-1809) San Millan-Osma (18-06-1813) Leipzig (16-10-1813) unités françaises unités de la coalition Montmirail (11-02-1814) Vauchamps (14-02-1814) Orthez (27-02-1814) Claye (28-03-1814) Paris (30-03-1814) Quatre-Bras (16-06-1815)