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== Contexte ==
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[[Biscaye]] est une des trois sous-régions qui forment le [[Pays basque (communauté autonome)|Pays Basque]], Euskadi, en Basque. Concrètement, Biscaya était la province qui concentrait la majeure partie de l'industrie du Pays Basque - mais aussi un des pôles industriels les plus importants de toute l'Espagne -, particulièrement aux abords de sa capitale, [[Bilbao]]. La ville avait été officiellement établie comme telle par le gouvernement de la [[Seconde République (Espagne)|Seconde République]] peu après le début de la [[Guerre civile Espagnole|Guerre Civile]] - même si cette décision avait déjà été ratifiée au début de l'année [[1936]]. Cette autonomie fut attribuée comme récompense pour le ralliement du [[Parti nationaliste basque|Parti Nationaliste Basque]] à la cause de la République. Toutefois, la primauté politique du nationalisme basque dans la région impliquait l'hégémonie d'un parti ouvertement conservateur et [[Église catholique|catholique]], qui par nécessité, dut s'allier, pendant la guerre, aux partis de gauche et aux groupes anarchistes : telles furent les bases du camp républicain.
[[Biscaye]] est une des trois sous-régions qui forment le [[Pays basque (communauté autonome)|Pays Basque]], Euskadi, en Basque. Concrètement, Biscaya était la province qui concentrait la majeure partie de l'industrie du Pays Basque - mais aussi un des pôles industriels les plus importants de toute l'[[Espagne]] -, particulièrement aux abords de sa capitale, [[Bilbao]]. La ville avait été officiellement établie comme telle par le gouvernement de la [[Seconde République (Espagne)|Seconde République]] peu après le début de la [[Guerre civile Espagnole|Guerre Civile]] - même si cette décision avait déjà été ratifiée au début de l'année [[1936]]. Cette autonomie fut attribuée comme récompense pour le ralliement du [[Parti nationaliste basque|Parti Nationaliste Basque]] à la cause de la République. Toutefois, la primauté politique du nationalisme basque dans la région impliquait l'hégémonie d'un parti ouvertement conservateur et [[Église catholique|catholique]], qui par nécessité, dut s'allier, pendant la guerre, aux partis de [[Gauche (politique)|gauche]] et aux groupes [[Anarchisme|anarchistes]] : telles furent les bases du [[Républicains espagnols|camp républicain]].


En septembre 1936, le ''Eusko Gudarostea'' (armée dirigée par le gouvernement basque fraîchement formé de José Antonio Aguirre, et constitué de plusieurs bataillons d'idéologies différentes, mais alliées à la cause républicaine) fit face aux troupe d'Emilio Mola, seul en Biscaye et dans la partie ouest de Guipuscoa. Ces zones étaient les plus densément peuplées du Pays Basque et dès lors, furent lancées des offensives locales pour tenter, sans succès, d'expulser les Nationalistes, dominants en Alava et en Navarre<ref>{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Gabriel Jackson|titre=La Segunda República española y la Guerra Civil, 1931-1939|année=1965|passage=384}}</ref>. Après le cuisant échec de celles-ci, le gouvernement basque et la direction du ''Eusko Gudarostea'' convinrent de la nécessité d'adopter une stratégie penchée vers la défense, au vu de l'incapacité des troupes basques de s'imposer face à la puissante infanterie de Mola.
En septembre 1936, le ''[[Eusko Gudarostea]]'' (armée dirigée par le [[gouvernement basque]] fraîchement formé de [[José Antonio Aguirre]], et constitué de plusieurs bataillons d'[[Idéologie|idéologies]] différentes, mais alliées à la cause républicaine) fit face aux troupe d'[[Emilio Mola]], seul en [[Biscaye]] et dans la partie ouest de [[Guipuscoa]]. Ces zones étaient les plus densément peuplées du [[Pays basque (communauté autonome)|Pays Basque]] et dès lors, furent lancées des offensives locales pour tenter, sans succès, d'expulser les [[Nationalistes espagnols|Nationalistes]], dominants en [[Alava]] et en [[Navarre]]<ref>{{Ouvrage|langue=espagnol|auteur1=Gabriel Jackson|titre=La Segunda República española y la Guerra Civil, 1931-1939|année=1965|passage=384}}</ref>. Après le cuisant échec de celles-ci, le gouvernement basque et la direction du ''Eusko Gudarostea'' convinrent de la nécessité d'adopter une stratégie penchée vers la défense, au vu de l'incapacité des troupes basques de s'imposer face à la puissante infanterie de Mola.


== Forces en présence ==
== Forces en présence ==


=== Forces Républicaines ===
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L'Armée Républicaine du Nord était sous les ordres de Francisco Llano de la Encomienda, mais ce titre était plus administratif qu'effectif.


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== Notes et références ==
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Version du 12 mai 2024 à 19:42

Campagne de Biscaye
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte du front du nord (mars-septembre 1937)
Informations générales
Date au
Lieu Province de Biscaye, nord-est d'Alava, ouest de Guipuscoa
Issue Victoire nationaliste décisive
Belligérants
République espagnole
Eusko Gudarostea
Camp nationaliste
Italie
Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Commandants
Francisco Llano de la Encomienda
Mariano Gamir
Francisco Ciutat de Miguel
Joaquín Vidal Munárriz
Joseph Putz
Nino Nanetti
Enrique Navarro
José Antonio Aguirre
Alberto de Montaud y Noguerol
Joaquín de Eguía y Unzueta
Emilio Mola
Fidel Dávila Arrondo
Juan Vigón
José Solchaga Zala
José López-Pinto
Rafael García Valiño
Juan Bautista Sánchez
Salvador Moreno
Sandro Piazzoni
Wolfram von Richthofen
Forces en présence
Ier Corps d'Armée d'Euskadi
• 50 000 hommes
• Plusieurs tanks T-26 et FT-17
• 140 pièces d'artillerie
• 55 pièces d'artillerie antiaérienne
Forces aériennes de la République Espagnole
• 70 avions
Marine de Guerre de la République Espagnole
• 2 destroyers
• 3 sous-marins
Marine de Guerre auxiliaire d'Euskadi (Euzko Itsas Gudarostea)
• 11 chalutiers armés
• 24 dragueurs de mines
Armée du Nord (nationaliste)
• 65 000 hommes
• Tanks Panzer I et CV-35
• 250 pièces d'artillerie
Légion Condor
• 80 avions
Aviazione Legionaria
• 70 avions
Armée franquiste
• 1 navire de guerre
• 2 croiseurs
• 1 destroyer
• Plusieurs chalutiers et croiseurs auxiliaires[1]
Pertes
• Environ 20 000 blessés et 10 000 morts
• Lourdes pertes matérielles
• Environ 25 500 blessés et 4 500 morts
• 1 croiseur
• Lourdes pertes matérielles

Guerre d'Espagne

Coordonnées 43° 15′ 00″ nord, 2° 55′ 00″ ouest

La campagne de Biscaye, également connue sous le nom d’offensive de Biscaye, a eu lieu dans la province du même nom ainsi qu'une partie de la province d'Alava et de Guipuscoa durant le printemps 1937, pendant la guerre civile espagnole.

Cette campagne regroupe une série de combats et de batailles qui ont eu pour théâtre la province de Biscaye, qui a vu républicains et nationalistes espagnols s'affronter afin de prendre le contrôle de la province basque, et plus particulièrement sa capitale, Bilbao. Son emplacement stratégique dans le front du Nord, mais aussi ses industries lourdes et les usines d'armement en faisaient un lieu hautement important aux yeux des deux camps.

Contexte

Biscaye est une des trois sous-régions qui forment le Pays Basque, Euskadi, en Basque. Concrètement, Biscaya était la province qui concentrait la majeure partie de l'industrie du Pays Basque - mais aussi un des pôles industriels les plus importants de toute l'Espagne -, particulièrement aux abords de sa capitale, Bilbao. La ville avait été officiellement établie comme telle par le gouvernement de la Seconde République peu après le début de la Guerre Civile - même si cette décision avait déjà été ratifiée au début de l'année 1936. Cette autonomie fut attribuée comme récompense pour le ralliement du Parti Nationaliste Basque à la cause de la République. Toutefois, la primauté politique du nationalisme basque dans la région impliquait l'hégémonie d'un parti ouvertement conservateur et catholique, qui par nécessité, dut s'allier, pendant la guerre, aux partis de gauche et aux groupes anarchistes : telles furent les bases du camp républicain.

En septembre 1936, le Eusko Gudarostea (armée dirigée par le gouvernement basque fraîchement formé de José Antonio Aguirre, et constitué de plusieurs bataillons d'idéologies différentes, mais alliées à la cause républicaine) fit face aux troupe d'Emilio Mola, seul en Biscaye et dans la partie ouest de Guipuscoa. Ces zones étaient les plus densément peuplées du Pays Basque et dès lors, furent lancées des offensives locales pour tenter, sans succès, d'expulser les Nationalistes, dominants en Alava et en Navarre[2]. Après le cuisant échec de celles-ci, le gouvernement basque et la direction du Eusko Gudarostea convinrent de la nécessité d'adopter une stratégie penchée vers la défense, au vu de l'incapacité des troupes basques de s'imposer face à la puissante infanterie de Mola.

Forces en présence

Forces Républicaines

L'Armée Républicaine du Nord était sous les ordres de Francisco Llano de la Encomienda, mais ce titre était plus administratif qu'effectif.

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Notes et références

(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Campaña de Vizcaya » (voir la liste des auteurs).
  1. Hugh Thomas, pág. 665.
  2. (es) Gabriel Jackson, La Segunda República española y la Guerra Civil, 1931-1939, , p. 384

Voir aussi

Articles connexes