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Géographie
Pays	Canada
Province	Québec
Municipalité régionale de comté	Maskinongé
Coordonnées	46° 18′ 01″ N, 73° 05′ 43″ O
Ville proche	Louiseville
Superficie	35 ha
Type	Parc régional
Catégorie UICN	III
WDPA	307067
Création	1971
Site web	www.chutes-ste-ursule.com

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Le parc des Chutes-de-Sainte-Ursule est un parc régional situé à Sainte-Ursule (Québec), sur la rivière Maskinongé en Mauricie.

Le site[modifier | modifier le code]

La rivière se dérobe pour former sept chutes d'eau sur une distance de quelques mètres. Se suivent donc: fosse, cascade, gorge et paysage géologique impressionnant dû à l'érosion. Elle a été jadis le lieu d'une activité forestière importante pour la municipalité. Ces sept chutes ont une dénivellation totale de 72 mètres, et la chute la plus importante possède une inclinaison de 45 degrés et a une hauteur de 30 mètres.

Pont suspendu au-dessus des chutes.
Vue des chutes le long d'un sentier.

Historique[modifier | modifier le code]

En 1811 s'établissaient à cet endroit un moulin à scie et une pulperie qui y a été en opération de 1882 à 1907. On y voit maintenant encore les vestiges sur une île située près de l'ancien lit de la rivière. Il y avait de plus des moulins à scie et à pâtes de bois qui furent en activité de 1850 à 1898.

En juillet 2011, le conseil municipal de Sainte-Ursule dévoile son projet de construction d'une centrale hydroélectrique de 1,8 MW sur les chutes^[2]. Ce projet a reçu une certaine opposition, dont Julien Mineau, le chanteur de Malajube, qui est résident de la municipalité^[3]. Le président du Cercle des mycologues de Montréal, Raymond McNeil, affirme que le site des chutes contient plusieurs espèces rares de champignons et que l'assèchement partiel des chutes pourrait leur nuire^[4]. Le conseil abandonne finalement le projet à la suite d'un registre empêchant à la municipalité l'emprunt du 10 millions $CA. Le registre contenait 383 signatures soit environ 29 % de la population de la municipalité^[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ « Parc des Chutes-de-Sainte-Ursule », Banque de noms de lieux du Québec, sur Commission de toponymie (consulté le 2 octobre 2011)
↑ Guillaume Jacob, « Emprunt de 10 millions $ pour une centrale hydroélectrique », Le Nouvelliste,‎ 2 août 2011 (lire en ligne)
↑ Vincent Gauthier, « Le chanteur de Malajube veut sauver les chutes de Sainte-Ursule », Le Nouvelliste,‎ 25 août 2011 (lire en ligne)
↑ Louis-Gilles Francoeur, « Un projet de mini-centrale hydroélectrique menace un rare site mycologique », Le Devoir,‎ 30 août 2011 (lire en ligne)
↑ Martin Lafrenière, « Pas de centrale à Sainte-Ursule », Le Nouvelliste,‎ 7 septembre 2011 (lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Parc des Chutes-de-Sainte-Ursule, sur Wikimedia Commons

[1] « Parc des Chutes-de-Sainte-Ursule », Banque de noms de lieux du Québec, sur Commission de toponymie (consulté le 2 octobre 2011)

[2] Guillaume Jacob, « Emprunt de 10 millions $ pour une centrale hydroélectrique », Le Nouvelliste,‎ 2 août 2011 (lire en ligne)

[3] Vincent Gauthier, « Le chanteur de Malajube veut sauver les chutes de Sainte-Ursule », Le Nouvelliste,‎ 25 août 2011 (lire en ligne)

[4] Louis-Gilles Francoeur, « Un projet de mini-centrale hydroélectrique menace un rare site mycologique », Le Devoir,‎ 30 août 2011 (lire en ligne)

[5] Martin Lafrenière, « Pas de centrale à Sainte-Ursule », Le Nouvelliste,‎ 7 septembre 2011 (lire en ligne)

[2]

[3]

[4]

[5]

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  | nom = Parc des Chutes-de-Sainte-Ursule
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-Le '''parc des Chutes-de-Sainte-Ursule''' est un site de randonnée pédestre aménagé situé sur la [[rivière Maskinongé]].
+Le '''parc des Chutes-de-Sainte-Ursule''' est un [[parc régional (Québec)|parc régional]] situé à [[Sainte-Ursule (Québec)|Sainte-Ursule]] ([[Québec]]), sur la [[rivière Maskinongé]] en [[Mauricie]].
-== Historique ==
-En 1811 s'établissaient à cet endroit un moulin à scie et une pulperie qui y a été en opération de 1882 à 1907. On y voit maintenant encore les vestiges sur une île située près de l'ancien lit de la rivière. Il y avait de plus des moulins à scie et à pâtes de bois qui furent en activité de 1850 à 1898.
 == Le site ==
-La rivière se dérobe pour former sept chutes sur une distance de quelques mètres. Se suivent donc: fosse, cascade, gorge et paysage géologique impressionnant dû à l'érosion. Elle a été jadis le lieu d'une activité forestière importante pour la municipalité. Ces sept chutes ont une dénivellation totale de 72 mètres, et la chute la plus importante possède une inclinaison de 45° et a une hauteur de 30 mètres. Le parc est reconnu pour la diversité des champignons qu'on y trouve.
+La [[rivière Maskinongé|rivière]] se dérobe pour former sept [[chute d'eau|chutes d'eau]] sur une distance de quelques mètres. Se suivent donc: [[Mouille (hydrologie)|fosse]], [[chute d'eau|cascade]], [[Gorge (géographie)|gorge]] et paysage géologique impressionnant dû à l'érosion. Elle a été jadis le lieu d'une activité forestière importante pour la municipalité. Ces sept chutes ont une dénivellation totale de 72 mètres, et la chute la plus importante possède une inclinaison de 45 degrés et a une hauteur de 30 mètres.
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+Fichier:Parc chutes Sainte-Ursule 8.jpg|[[Pont suspendu]] au-dessus des chutes.
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+Fichier:Parc chutes Sainte-Ursule 5.jpg|Vue des chutes le long d'un [[Sentier de randonnée|sentier]].
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+== Historique ==
+En [[1811]] s'établissaient à cet endroit un [[moulin à scie]] et une [[pulperie]] qui y a été en opération de [[1882]] à [[1907]]. On y voit maintenant encore les vestiges sur une île située près de l'ancien lit de la rivière. Il y avait de plus des moulins à scie et à pâtes de bois qui furent en activité de [[1850]] à [[1898]].
+En [[juillet 2011]], le conseil municipal de [[Sainte-Ursule (Québec)|Sainte-Ursule]] dévoile son projet de construction d'une [[centrale hydroélectrique]] de {{unité|1.8|[[mégawatt|MW]]}} sur les chutes<ref>{{Article  |prénom1=Guillaume  |nom1=Jacob |titre=Emprunt de 10 millions $ pour une centrale hydroélectrique |périodique=Le Nouvelliste |jour=2 |mois=août |année=2011 |url texte=http://www.cyberpresse.ca/le-nouvelliste/environnement/201108/02/01-4422758-emprunt-de-10-millions-pour-une-centrale-hydroelectrique.php }}</ref>. Ce projet a reçu une certaine opposition, dont Julien Mineau, le chanteur de [[Malajube]], qui est résident de la municipalité<ref>{{Article |prénom1=Vincent  |nom1=Gauthier |titre=Le chanteur de Malajube veut sauver les chutes de Sainte-Ursule |périodique=Le Nouvelliste |jour=25 |mois=août |année=2011 |url texte=http://www.cyberpresse.ca/le-nouvelliste/environnement/201108/25/01-4428716-le-chanteur-de-malajube-veut-sauver-les-chutes-de-sainte-ursule.php }}</ref>. Le président du [[Cercle des mycologues de Montréal]], Raymond McNeil, affirme que le site des chutes contient plusieurs espèces rares de [[champignons]] et que l'assèchement partiel des chutes pourrait leur nuire<ref>{{Article |prénom1=Louis-Gilles  |nom1=Francoeur  |titre=Un projet de mini-centrale hydroélectrique menace un rare site mycologique |périodique=Le Devoir |jour=30  |mois=août  |année=2011 |url texte=https://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/330351/un-projet-de-mini-centrale-hydroelectrique-menace-un-rare-site-mycologique }}</ref>. Le conseil abandonne finalement le projet à la suite d'un registre empêchant à la municipalité l'emprunt du {{unité|10|millions [[dollar canadien|$CA]]}}. Le registre contenait {{unité|383|signatures}} soit environ 29 % de la population de la municipalité<ref>{{Article |prénom1=Martin  |nom1=Lafrenière |lien auteur1= |titre=Pas de centrale à Sainte-Ursule |périodique=Le Nouvelliste |jour=7 |mois=septembre |année=2011 |url texte=http://www.cyberpresse.ca/le-nouvelliste/vie-regionale/maskinonge/201109/06/01-4432059-pas-de-centrale-a-sainte-ursule.php }}</ref>.
 == Notes et références ==
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