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== Un journal issu de la Résistance ==
== Un journal issu de la Résistance ==
''[[La France Continue]]'' est un [[Journaux clandestins de la Résistance|journal clandestin de la Résistance]] dont treize numéros paraissent entre juin [[1941]] et février [[1942]]. Il est notamment animé par [[Raymond Burgard]], [[Émile Coornaert]], [[Suzanne Feingold]], [[Marietta Martin]], [[Henri de Montfort]] et [[Paul Petit (écrivain)|Paul Petit]] qui en a été l’inspirateur.
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== Publication populaire ==
== Publication populaire ==
Entre 1946 et 1950, c'est Suzanne Feingold (l'épouse d'Henri de Montfort) qui en fait un journal populaire et dépaysant, d'abord centré sur des jeux et l'humour mais sans pour autant lâcher l'actualité, puis le journal se veut « le plus parisien des grands hebdomadaires de Paris », slogan qui restera celui du journal pendant près de vingt ans. La Une s'ouvre sur une ou deux accroches puis une série de dessins humoristiques et de caricatures parfois encadrés de liserés rouges ou noirs. Les dessinateurs sont [[Albert Dubout]], [[Jean Bellus]], [[Jacques Faizant]], [[Raymond Peynet]], [[Roger Testu|Tetsu]], [[Kiraz (dessinateur)|Kiraz]], etc. Le cahier passe de 10 à 16 pages, avant d'atteindre 24 pages en 1958.
Entre 1946 et 1950, c'est Suzanne Feingold (l'épouse d'Henri de Montfort) qui en fait un journal populaire et dépaysant, d'abord centré sur des jeux et l'humour mais sans pour autant lâcher l'actualité, puis le journal se veut « le plus parisien des grands hebdomadaires de Paris », slogan qui restera celui du journal pendant près de vingt ans. La Une s'ouvre sur une ou deux accroches puis une série de dessins humoristiques et de caricatures parfois encadrés de liserés rouges ou noirs. [[Aldo Ferrini]] est premier [[secrétaire de rédaction]] de 1948 à 1950. Les dessinateurs sont [[Albert Dubout]], [[Jean Bellus]], [[Jacques Faizant]], [[Raymond Peynet]], [[Roger Testu|Tetsu]], [[Kiraz (dessinateur)|Kiraz]], etc. Le cahier passe de 10 à 16 pages, avant d'atteindre 24 pages en 1958.


En 1959, la Une change : les dessins sont remplacés par une série de photographies en noir et blanc, déclinant une célébrité de l'époque prise dans un moment de sa « vie privée ».
En 1959, la Une change : les dessins sont remplacés par une série de photographies en noir et blanc, déclinant une célébrité de l'époque prise dans un moment de sa « vie privée ».
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En 1970, la Une passe en couleurs.
En 1970, la Une passe en couleurs.


Le journal est un temps la propriété de Pierre Castel, l'actuel patron du [[Groupe Castel]].
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En 2003 à l'occasion d'un événement de grève d'[[intermittent du spectacle|intermittents du spectacle]] (lors de [[Saison 3 de Star Academy#Faits marquants|Star Academy]] saison 3), [[Acrimed]] commente avec ironie comment Ici Paris l'a relaté, et comparé les grévistes à des preneurs d'otages<ref>{{lien web |titre=Intermittents : Ici Paris contre les preneurs d'otage |url=http://www.acrimed.org/Intermittents-Ici-Paris-contre-les-preneurs-d-otage |site=Acrimed / Action Critique Médias |consulté le=18-04-2023}}.</ref>, mettant ainsi en doute l'[[apolitisme]] qu'affiche Ici Paris.


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La rédaction est dirigée par [[Gianni Lorenzon]], qui a remplacé [[Thierry Moreau (journaliste)|Thierry Moreau]] en [[2006]], à la suite du départ de ce dernier vers la direction de la rédaction de ''[[Télé 7 jours]]''.

Dernière version du 18 avril 2023 à 20:19

Ici Paris
Image illustrative de l’article Ici Paris

Pays France
Zone de diffusion France
Langue Français
Périodicité Hebdomadaire
Genre people
Prix au numéro 1,30 
Diffusion 248 993 ex. (2018 payée)
Date de fondation 1945
Ville d’édition Levallois-Perret

Propriétaire CMI France (depuis 2019)
Groupe Lagardère (jusqu'en 2019)
Directeur de publication Bruno Lesouëf
Directeur de la rédaction Stéphanie Lohr
ISSN 0249-6054

Ici Paris est un magazine créé en 1945. Il s'agit de l'un des plus anciens hebdomadaires people français du groupe CMI France.

Un journal issu de la Résistance[modifier | modifier le code]

La France continue est un journal clandestin de la Résistance dont treize numéros paraissent entre juin 1941 et février 1942. Il est notamment animé par Raymond Burgard, Émile Coornaert, Suzanne Feingold, Marietta Martin, Henri de Montfort et Paul Petit qui en a été l’inspirateur.

Henri de Montfort et Suzanne Feingold font paraître Ici Paris, dans la continuité de La France continue le [1].

Publication populaire[modifier | modifier le code]

Entre 1946 et 1950, c'est Suzanne Feingold (l'épouse d'Henri de Montfort) qui en fait un journal populaire et dépaysant, d'abord centré sur des jeux et l'humour mais sans pour autant lâcher l'actualité, puis le journal se veut « le plus parisien des grands hebdomadaires de Paris », slogan qui restera celui du journal pendant près de vingt ans. La Une s'ouvre sur une ou deux accroches puis une série de dessins humoristiques et de caricatures parfois encadrés de liserés rouges ou noirs. Aldo Ferrini est premier secrétaire de rédaction de 1948 à 1950. Les dessinateurs sont Albert Dubout, Jean Bellus, Jacques Faizant, Raymond Peynet, Tetsu, Kiraz, etc. Le cahier passe de 10 à 16 pages, avant d'atteindre 24 pages en 1958.

En 1959, la Une change : les dessins sont remplacés par une série de photographies en noir et blanc, déclinant une célébrité de l'époque prise dans un moment de sa « vie privée ».

En 1970, la Une passe en couleurs.

Le journal est un temps (1974[2]) la propriété de Pierre Castel, l'actuel patron du Groupe Castel.

En 2003 à l'occasion d'un événement de grève d'intermittents du spectacle (lors de Star Academy saison 3), Acrimed commente avec ironie comment Ici Paris l'a relaté, et comparé les grévistes à des preneurs d'otages[3], mettant ainsi en doute l'apolitisme qu'affiche Ici Paris.

Titre du Groupe Lagardère[modifier | modifier le code]

Devenu ensuite la propriété du Groupe Lagardère, sa diffusion totale en France en 2006 est de 405 000 exemplaires[4].

La rédaction est dirigée par Gianni Lorenzon, qui a remplacé Thierry Moreau en 2006, à la suite du départ de ce dernier vers la direction de la rédaction de Télé 7 jours.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Claude Bellanger, Histoire générale de la presse française, Presses universitaires de France, Paris, 1969
  2. Septembre 1974 (Lien Inathèque)
  3. « Intermittents : Ici Paris contre les preneurs d'otage », sur Acrimed / Action Critique Médias (consulté le ).
  4. (en) Hutchinson Encyclopedia, 8e édition, , p. 745
  5. Communiqué du Greffier, ARRÊT DE CHAMBRE, HACHETTE FILIPACCHI ASSOCIES (« ICI PARIS ») c. FRANCE, 23 juillet 2009
  6. CEDH: Johnny perd contre Ici Paris, Le Journal du dimanche, 23 juillet 2009