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''' Manuel Mejías y Rapela''' dit '''« Bienvenida »''', né à [[Bienvenida (Ville)|Bienvenida]], dans la [[Province de Badajoz]] le {{Date|1|septembre|1884}}, mort le {{Date|14|octobre|1964}} à [[Madrid]] était un [[matador]] espagnol, fondateur de la « dynastie » Bienvenida qui comprenait ses quatre fils, tous matadors :
*Manuel Mejías y Jiménez [[Manolo Bienvenida]] (Bienvenida IV),
*José Mejías y Jiménez [[Pepe Bienvenida]] (Bienvenida V),
*Raphael Mejías y Jiménez, (Bienvenida VI),
*Antonio Mejías y Jiménez [[Antonio Bienvenida]] (Bienvenida VII)


''' Manuel Mejías y Rapela''' dit '''« Bienvenida »''', né à [[Bienvenida (Ville)|Bienvenida]], dans la [[Province de Badajoz]] le {{Date|1|septembre|1884}}, mort le {{Date|14|octobre|1964}} à [[Madrid]] était un [[matador]] espagnol, fondateur de la « dynastie » Bienvenida qui comprenait ses cinq fils, tous matadors :
==Présentation==
* Manuel Mejías y Jiménez [[Manolo Bienvenida]] (Bienvenida IV),
Fils du [[banderillero]] Manuel Mejías y Lujan, déjà surnommé « Bienvenida » d'après le nom de son lieu de naissance, il prit le même [[apodo]]. Son frère José, après un courte carrière de subalterne, a épousé une française et s’est retiré à [[Châteaurenard]] ([[Bouches-du-Rhône]]). Il appartenait donc à Manuel de rendre célèbre l'apodo familial « Bienvenida » <ref name="Popelin">Claude Popelin, « La Tauromachie», préface de Jean Lacouture et François Zumbiehl, édition augmentée par Yves Harté, Le Seuil, Paris, 1970-1994, {{p.}} 42 {{ISBN|2020214334}}</ref>.
* [[Pepe Bienvenida (José Mejías Jiménez)|Pepe Bienvenida]] (Bienvenida V),
Pour cela il commence à se faire remarquer par un organisateur de [[becerro|becerrada]]s. Il débute à neuf ans, avec son frère aîné José, dans une « cuadrilla juvenil », il vient même toréer en France<ref name="Casanova-Dupuy">Paul Casanova et Pierre Dupuy, « Toreros pour l’Histoire », La Manufacture, Besançon 1991, {{p.}} 105 {{ISBN|2737702690}}</ref>.
* Raphael Mejías y Jiménez, (Bienvenida VI),
* Antonio Mejías y Jiménez [[Antonio Bienvenida]] (Bienvenida VII)
* [[Ángel Luis Bienvenida]] (Bienvenida VIII)


== Présentation ==
En 1902 il se présente à [[Madrid]] comme [[Novillada|Novillero]] face à des taureaux de Villamarta. Et il reçoit l’alternative à [[Saragosse]] le {{Date|14|octobre|1905 }} face à des taureaux de Benjumea, avec pour parrain [[El Algabeño|Algabeño]] qui lui cède le taureau « Huidor », et pour témoin [[Lagartijo]] <ref name="Lafront">Auguste Lafront - Paco Tolosa : « Encyclopédie de la corrida », éditions Prisma, 1950, {{p.}}47</ref>. Sa confirmation d’alternative a lieu le {{Date|14|mars|1906}}, face à un taureau de Miura. Excellent banderillero, il est aussi doué pour les fioritures inventives qui lui valent l’intérêt du public bien que son toreo soit de qualité irrégulière. Il est surtout excellent à l’estocade aussi bien [[a recibir]] qu’ [[a Volapié]] selon certains biographes<ref name="Lafront"/>. Pas toujours au mieux de sa forme au moment de l’estocade finale selon d’autres<ref name="Popelin"/> .
Fils du [[banderillero]] Manuel Mejías y Lujan, déjà surnommé « Bienvenida » d'après le nom de son lieu de naissance, il prit le même [[apodo]]. Son frère José, après un courte carrière de subalterne, a épousé une Française et s’est retiré à [[Châteaurenard]] ([[Bouches-du-Rhône]]). Il appartenait donc à Manuel de rendre célèbre l'apodo familial « Bienvenida » <ref name="Popelin">Claude Popelin, « La Tauromachie», préface de Jean Lacouture et François Zumbiehl, édition augmentée par Yves Harté, Le Seuil, Paris, 1970-1994, {{p.}} 42 {{ISBN|2020214334}}</ref>.
Pour cela il commence à se faire remarquer par un organisateur de [[becerro (corrida)|becerradas]]. Il débute à neuf ans, avec son frère aîné José, dans une « cuadrilla juvenil », il vient même toréer en France<ref name="Casanova-Dupuy">Paul Casanova et Pierre Dupuy, « Toreros pour l’Histoire », La Manufacture, Besançon 1991, {{p.}} 105 {{ISBN|2737702690}}</ref>.

En 1902 il se présente à [[Madrid]] comme [[Novillada|Novillero]] face à des taureaux de [[Villamarta]]. Et il reçoit l’alternative à [[Saragosse]] le {{Date|14|octobre|1905 }} face à des taureaux de Benjumea, avec pour parrain [[El Algabeño|Algabeño]] qui lui cède le taureau « Huidor », et pour témoin [[Lagartijo]]<ref name="Lafront">Auguste Lafront - Paco Tolosa : « Encyclopédie de la corrida », éditions Prisma, 1950, {{p.}}47</ref>. Sa confirmation d’alternative a lieu le {{Date|14|mars|1906}}, face à un taureau de Miura. Excellent banderillero, il est aussi doué pour les fioritures inventives qui lui valent l’intérêt du public bien que son toreo soit de qualité irrégulière. Il est surtout excellent à l’estocade aussi bien [[a recibir]] qu’[[al volapié]] selon certains biographes<ref name="Lafront"/>. Pas toujours au mieux de sa forme au moment de l’estocade finale selon d’autres<ref name="Popelin"/> .


== Le grand tournant ==
== Le grand tournant ==


En 1910, « Bienvenida » a atteint des sommets, le grand revistero Don Modesto l’a surnommé « El Papa negro » (« le Pape noir »), par référence au Pape de Rome, le « Pape blanc »<ref name="Casanova-Dupuy"/>. Malheureusement, le 10 juillet de cette même année, « Bienvenida » décide d’affronter seul six taureaux de Trespalacios dans les arènes de [[Madrid]]. Voulant sans doute anticiper sur le toreo moderne, il tente de donner une passe haute au moment du passage du taureau qui l’accroche et lui déchire la cuisse très profondément<ref name="Popelin"/>. « Bienvenida » reste définitivement handicapé. Très diminué physiquement, il reçoit d’autres graves blessures dans les quelques corridas qu’il tente à nouveau<ref name="Casanova-Dupuy"/>. En 1917, il décide alors de s’exiler en [[Amérique du Sud]] où il accepte de participer à des spectacles mineurs pour gagner sa vie et élever ses enfants qu’il espère lancer très loin dans la profession. L’écrivain péruvien [[Felipe Sassone]] a raconté cet épisode de la vie de « Bienvenida » dans le livre ''Casta de toreros''
En 1910, « Bienvenida » a atteint des sommets, le grand revistero Don Modesto l’a surnommé « El Papa negro » (« le Pape noir »)<ref name="Casanova-Dupuy"/>, par allusion au [[Supérieur général de la Compagnie de Jésus|général des Jésuites]]<ref>François Zumbiehl, « Des taureaux dans la tête », éditions Autrement, Paris, 2004, t.2, {{p.}}23 (entrevue avec Àngel Luis Bienvenida), {{ISBN|2746705168}} </ref>. Malheureusement, le 10 juillet de cette même année, « Bienvenida » décide d’affronter seul six taureaux de Trespalacios dans les arènes de [[Madrid]]. Voulant sans doute anticiper sur le toreo moderne, il tente de donner une passe haute au moment du passage du taureau qui l’accroche et lui déchire la cuisse très profondément<ref name="Popelin"/>. « Bienvenida » reste définitivement handicapé. Très diminué physiquement, il reçoit d’autres graves blessures dans les quelques corridas qu’il tente à nouveau<ref name="Casanova-Dupuy"/>. En 1917, il décide alors de s’exiler en [[Amérique du Sud]] où il accepte de participer à des spectacles mineurs pour gagner sa vie et élever ses enfants qu’il espère lancer très loin dans la profession. L’écrivain péruvien [[Felipe Sassone]] a raconté cet épisode de la vie de « Bienvenida » dans le livre ''Casta de toreros''


== Papa apoderado==
== Papa apoderado ==


En 1924, « Bienvenida » met fin à sa carrière et il revient en Espagne pour lancer ses deux fils aînés<ref name=Popelin/>. Il va dès lors gérer la carrière José et de [[Manolo Bienvenida|Manolo]] en homme d’affaire avisé. Les deux aînés ont déjà toréé en Amérique du Sud, le [[ganaderia|ganadero]] José Atanasio Martín organise un festival à [[Coria del Rio]] pour les deux garçons qui obtiennent un tel succès que le syndicat des matadors fait promulguer par le gouvernement de [[Primo de Rivera]] une loi interdisant au jeunes de moins de quinze ans de toréer. Bienvenida emmène aussitôt ses fils toréer en France<ref name="Casanova-Dupuy"/>. En 1927, dans une mise en scène très «  show business », Manolo (« Manolito Bienvenida ») coupe la [[glossaire de la corrida|coleta]] de son père le [[20 mars]] [[1927]] dans les arènes de [[Mexico]] en délire. Les biographes s’accordent à décrire « Bienvenida » comme un apoderado « à poigne » dont la sévérité affectueuse a fait de grands toreros d’au moins deux de ses enfants.
En 1924, « Bienvenida » met fin à sa carrière et il revient en Espagne pour lancer ses deux fils aînés<ref name=Popelin/>. Il va dès lors gérer la carrière José et de [[Manolo Bienvenida|Manolo]] en homme d’affaires avisé. Les deux aînés ont déjà toréé en Amérique du Sud, le [[ganaderia|ganadero]] José Atanasio Martín organise un festival à [[Coria del Rio]] pour les deux garçons qui obtiennent un tel succès que le syndicat des matadors fait promulguer par le gouvernement de [[Miguel Primo de Rivera|Primo de Rivera]] une loi interdisant aux jeunes de moins de quinze ans de toréer. Bienvenida emmène aussitôt ses fils toréer en France<ref name="Casanova-Dupuy"/>. En 1927, dans une mise en scène très «  show business », Manolo (« Manolito Bienvenida ») coupe la [[coleta]] de son père le {{date|20|mars|1927}} dans les arènes de [[Mexico]] en délire. Les biographes s’accordent à décrire « Bienvenida » comme un apoderado « à poigne » dont la sévérité affectueuse a fait de grands toreros d’au moins deux de ses enfants.


==Carrière==
== Carrière ==
* Débuts en [[novillada]] [[picador|piquée]] en [[1902]] à [[Madrid]] (Espagne, [[province de Cáceres]]).
* Débuts en [[novillada]] [[picador|piquée]] en [[1902]] à [[Madrid]] (Espagne, [[province de Cáceres]]).
* Débuts en novillada avec picadors à [[Lerma (Espagne)|Lerma]] (Espagne, [[province de Burgos]]) le [[8 septembre]] [[1983]] ; novillos de Don Salustiano Galache.
* Débuts en novillada avec picadors à [[Lerma (Espagne)|Lerma]] (Espagne, [[province de Burgos]]) le [[8 septembre]] [[1983]] ; novillos de Don Salustiano Galache.
* [[Alternative (corrida)|Alternative]] à [[Saragosse]] le [[14 octobre]] [[1905 ]] ; parrain [[El Algabeño]], témoin [[Lagartijo]] ; [[Toro de lidia|taureaux]] de Benjumea.
* [[Alternative (corrida)|Alternative]] à [[Saragosse]] le [[14 octobre]] [[1905 ]] ; parrain [[El Algabeño]], témoin [[Lagartijo]] ; [[Toro de lidia|taureaux]] de Benjumea.
* Confirmation d’alternative à Madrid le [[14 mars]] [[1906]] ; parrain [[Lagartijo]], [[Toro de lidia|taureaux]] de [[Miura]].
* Confirmation d’alternative à Madrid le {{date|14|mars|1906}} ; parrain [[Lagartijo]], [[Toro de lidia|taureaux]] de [[Miura]].


== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références}}
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==Voir aussi==
== Voir aussi ==
[[Liste de matadors]]
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{{Portail|Tauromachie}}
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[[Catégorie:Torero andalou]]
[[Catégorie:Torero andalou]]
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[[Catégorie:Apodo]]
[[Catégorie:Naissance en septembre 1884]]

[[Catégorie:Naissance dans la province de Badajoz]]
[[es:Manuel Mejías Rapela Bienvenida]]
[[Catégorie:Décès en octobre 1964]]
[[Catégorie:Décès à Madrid]]
[[Catégorie:Décès à 80 ans]]
[[Catégorie:Alternative à Saragosse]]

Dernière version du 25 juin 2023 à 09:15

Bienvenida (le pape noir)
Présentation
Nom de naissance Manuel Mejías y Rapela
Apodo Bienvenida
Naissance
Bienvenida
Décès (à 80 ans)
Nationalité Espagnol
Carrière
Alternative 14 octobre 1905 à Saragosse
Parrain El Algabeño
Confirmation d'alternative Madrid : 14 mars 1906
Parrain Lagartijo
Fin de carrière 1924
Entourage familial
Famille père de Manolo Bienvenida
Antonio Bienvenida
Pepe Bienvenida
Ángel Luis Bienvenida

Manuel Mejías y Rapela dit « Bienvenida », né à Bienvenida, dans la Province de Badajoz le , mort le à Madrid était un matador espagnol, fondateur de la « dynastie » Bienvenida qui comprenait ses cinq fils, tous matadors :

Présentation[modifier | modifier le code]

Fils du banderillero Manuel Mejías y Lujan, déjà surnommé « Bienvenida » d'après le nom de son lieu de naissance, il prit le même apodo. Son frère José, après un courte carrière de subalterne, a épousé une Française et s’est retiré à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône). Il appartenait donc à Manuel de rendre célèbre l'apodo familial « Bienvenida » [1]. Pour cela il commence à se faire remarquer par un organisateur de becerradas. Il débute à neuf ans, avec son frère aîné José, dans une « cuadrilla juvenil », il vient même toréer en France[2].

En 1902 il se présente à Madrid comme Novillero face à des taureaux de Villamarta. Et il reçoit l’alternative à Saragosse le face à des taureaux de Benjumea, avec pour parrain Algabeño qui lui cède le taureau « Huidor », et pour témoin Lagartijo[3]. Sa confirmation d’alternative a lieu le , face à un taureau de Miura. Excellent banderillero, il est aussi doué pour les fioritures inventives qui lui valent l’intérêt du public bien que son toreo soit de qualité irrégulière. Il est surtout excellent à l’estocade aussi bien a recibir qu’al volapié selon certains biographes[3]. Pas toujours au mieux de sa forme au moment de l’estocade finale selon d’autres[1] .

Le grand tournant[modifier | modifier le code]

En 1910, « Bienvenida » a atteint des sommets, le grand revistero Don Modesto l’a surnommé « El Papa negro » (« le Pape noir »)[2], par allusion au général des Jésuites[4]. Malheureusement, le 10 juillet de cette même année, « Bienvenida » décide d’affronter seul six taureaux de Trespalacios dans les arènes de Madrid. Voulant sans doute anticiper sur le toreo moderne, il tente de donner une passe haute au moment du passage du taureau qui l’accroche et lui déchire la cuisse très profondément[1]. « Bienvenida » reste définitivement handicapé. Très diminué physiquement, il reçoit d’autres graves blessures dans les quelques corridas qu’il tente à nouveau[2]. En 1917, il décide alors de s’exiler en Amérique du Sud où il accepte de participer à des spectacles mineurs pour gagner sa vie et élever ses enfants qu’il espère lancer très loin dans la profession. L’écrivain péruvien Felipe Sassone a raconté cet épisode de la vie de « Bienvenida » dans le livre Casta de toreros

Papa apoderado[modifier | modifier le code]

En 1924, « Bienvenida » met fin à sa carrière et il revient en Espagne pour lancer ses deux fils aînés[1]. Il va dès lors gérer la carrière José et de Manolo en homme d’affaires avisé. Les deux aînés ont déjà toréé en Amérique du Sud, le ganadero José Atanasio Martín organise un festival à Coria del Rio pour les deux garçons qui obtiennent un tel succès que le syndicat des matadors fait promulguer par le gouvernement de Primo de Rivera une loi interdisant aux jeunes de moins de quinze ans de toréer. Bienvenida emmène aussitôt ses fils toréer en France[2]. En 1927, dans une mise en scène très «  show business », Manolo (« Manolito Bienvenida ») coupe la coleta de son père le dans les arènes de Mexico en délire. Les biographes s’accordent à décrire « Bienvenida » comme un apoderado « à poigne » dont la sévérité affectueuse a fait de grands toreros d’au moins deux de ses enfants.

Carrière[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Claude Popelin, « La Tauromachie», préface de Jean Lacouture et François Zumbiehl, édition augmentée par Yves Harté, Le Seuil, Paris, 1970-1994, p.  42 (ISBN 2020214334)
  2. a b c et d Paul Casanova et Pierre Dupuy, « Toreros pour l’Histoire », La Manufacture, Besançon 1991, p.  105 (ISBN 2737702690)
  3. a et b Auguste Lafront - Paco Tolosa : « Encyclopédie de la corrida », éditions Prisma, 1950, p. 47
  4. François Zumbiehl, « Des taureaux dans la tête », éditions Autrement, Paris, 2004, t.2, p. 23 (entrevue avec Àngel Luis Bienvenida), (ISBN 2746705168)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liste de matadors