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'''''Robinson Sucroë''''' est une [[série télévisée]] d'[[animation (audiovisuel)|animation]] [[France|franco]]-[[Québec|québécoise]] en {{nombre|26 épisodes}} de {{unité|25 minutes}}, créée par [[Christophe Izard]] à partir d'un concept illégalement plagié sur l'idée originale d'un dessinateur québécois, [[Claude Robinson]], que ce dernier avait titrée ''Robinson Curiosité''<ref name=LaPresse20090826/>.


Elle a été d'abord diffusée en [[France]] sur [[Canal+]] dans l'émission ''[[Canaille Peluche]]'' au début de l'année 1995, puis rediffusée sur [[France 2]] dans ''[[La Planète de Donkey Kong]]'', sur [[France 5]] dans l'émission ''[[Zouzous|Midi les Zouzous]]'' et sur [[Gulli]]. Au Québec, elle a été diffusée à partir du {{date|8 septembre 1995|à la télévision}} sur [[Canal Famille]] et rediffusée à partir du {{date|8 septembre 1997|à la télévision}} sur [[Télétoon (Canada)|Télétoon]]<ref>{{Lien archive |horodatage archive=19971224091759 |url=http://teletoon.com/FPre_Shw.htm |titre=Liste des séries préscolaires |site=Télétoon}}</ref>.
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Cette série, tirée de l'œuvre de Claude Robinson, est naturellement une parodie du célèbre roman ''[[Robinson Crusoé]]'' de [[Daniel Defoe]].
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== Synopsis ==
== Synopsis ==
En [[1787]], le jeune Robinson Sucroë, journaliste au ''New York Herald'', décide de devenir naufragé volontaire sur une île déserte et de faire partager ses aventures aux lecteurs du journal. Arrivé sur l'île, il découvre que cette dernière est occupée par la tribu des Touléjour originaires d'Europe et par des pirates.
En [[1787]], le jeune Robinson Sucroë, journaliste au quotidien ''[[New York Herald]]''<ref>Ce titre n'existe pas en 1787 : le journal réel avec ce titre n'a été créé qu'en 1835.</ref>, décide de devenir naufragé volontaire sur une île déserte et de faire partager ses aventures aux lecteurs du journal. Arrivé sur l'île, il découvre que cette dernière est occupée par la tribu des Touléjour originaires d'Europe et par deux équipage de pirates, l'un français et l'autre anglais.


Robinson fait alors la connaissance de Mercredi à qui il confie rapidement la rédaction de ses chroniques. Mais Julius Uglyston, un journaliste jaloux, découvre la supercherie et cherche par tous les moyens à démasquer Robinson...
Robinson fait alors la connaissance de Mercredi à qui il confie rapidement la rédaction de ses chroniques. Mais Julius Uglyston, un journaliste jaloux, découvre la supercherie et cherche par tous les moyens à démasquer Robinson…


== Épisodes ==
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# Voyage organisé
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# Coup double
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* [[Gérard Rinaldi]] : Mercredi
* [[Gérard Rinaldi]] : Mercredi
* [[Gérard Surugue]] : Uglyston
* [[Gérard Surugue]] : Uglyston
* [[Annabelle Roux]] : Petite vacance
* [[Jean-François Kopf]] : Capitaine Courtecuisse
* [[Jean-François Kopf]] : Capitaine Courtecuisse
* [[Jean-Claude Montalban]] : Capitaine Brisk / Dimanche Midi
* [[Jean-Claude Montalban]] : Capitaine Brisk / Dimanche Midi
* [[Michel Modo]] : M. Floyd
* [[Jane Val]] : Dure Soirée
* [[Michel Modo]] : {{M.|Floyd}}

== Anachronisme ==
Un des épisodes de la série met en scène Charles Darwin. Or cela est impossible, puisqu'il est stipulé dans le premier épisode intitulé l'île du Tourteau que l'action se passe en 1787 et que Charles Darwin est né en 1809.

== Saga juridique ==
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Les entreprises [[Cinar]], [[France Animation]] et [[Ravensburger]] ont à l'époque copié le concept de [[Claude Robinson]] et affirmé qu'il avait été créé par [[Christophe Izard]]<ref name=LeDevoir20090827>{{Lien web |url=https://www.ledevoir.com/societe/264321/cinar-et-ses-complices-sont-condamnes-a-verser-5-2-millions-au-createur-plagie |titre=Cinar et ses complices sont condamnés à verser 5,2 millions au créateur plagié|auteur=Alec Castonguay|site=[[Le Devoir]] |date=27 août 2009|consulté le= 27 août 2009}}.</ref>. Le {{Date|26|août|2009|au Québec}}, le juge québécois Claude Auclair a reconnu que la maison de production Cinar et ses ex-dirigeants Ronald Weinberg et sa femme, feue Micheline Charest, l'ont volé, physiquement et intellectuellement, en plagiant l'histoire, les personnages et les dessins de ''Robinson Curiosité'', la série pour enfants qu'il a imaginée au début des [[années 1980]] et qu'il leur avait présentée pour qu'ils l'aident à la vendre à des producteurs américains<ref name=LeDevoir20090827/>{{,}}<ref>{{Lien brisé |url= http://blogues.cyberpresse.ca/lortie/?p=1827|titre= Bravo à un homme courageux|auteur=Marie-Claude Lortie|périodique= [[Cyberpresse]]|date=27 août 2009|consulté le= 27 août 2009}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien brisé |url=http://tf1.lci.fr/infos/economie/medias/0,,4527374,00-le-pere-de-casimir-condamne-pour-plagiat-.html |titre=Le papa de Casimir condamné pour plagiat|date=27 août 2009|site=[[La Chaîne Info]]|éditeur=[[TF1]]|consulté le=1er novembre 2009}}.</ref>.

Les copies originales ont été détruites en 2009 par [[Claude Robinson]] à la suite de la réussite de son procès<ref>{{Lien archive |horodatage archive=20090831080341 |url=http://teleobs.nouvelobs.com/rubriques/a-noter/articles/robinson-sucroe-c-est-un-plagiat |titre=''Robinson Sucroë'': c'est un plagiat ! |site=Le Nouvel Obs}}</ref>. Il a détruit certaines des bobines de manière originale dans l'émission télévisée satirique ''[[Infoman]]''. Le jugement a été porté en appel par les sociétés jugées coupables<ref>{{lien web |langue=en |titre=Claude Robinson |url=http://clauderobinson.org/ |site=Claude Robinson |consulté le=15-04-2023}}.</ref>. Malheureusement pour elles, dans un jugement rendu le {{date-|20 juillet 2011}}, les trois juges de la [[Cour d'appel du Québec]] ont confirmé le verdict, leur donnant comme seule consolation une diminution majeure des dommages à payer à Claude Robinson<ref>{{Lien web |url=https://www.lapresse.ca/affaires/201107/20/01-4419434-claude-robinson-contre-cinar-les-dommages-reduits.php |titre=Claude Robinson contre Cinar: les dommages réduits |auteur=Caroline Touzin |site=[[La Presse (Montréal)|La Presse]] |date= 20 juillet 2011|consulté le= 20 juillet 2011}}.</ref>. La décision est portée en [[Cour Suprême du Canada]], où les juges ont encore une fois tranché en faveur de Claude Robinson<ref>{{Lien web |auteur=Joël-Denis Bellavance |titre=La Cour Suprême donne raison à Claude Robinson |périodique=[[La Presse (Montréal)|La Presse]] |date=23 décembre 2013 |url=http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/actualites-judiciaires/201312/23/01-4723507-la-cour-supreme-donne-raison-a-claude-robinson.php}}</ref>.


== Notes et références ==
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Dernière version du 28 juillet 2023 à 18:40

Robinson Sucroë

Type de série Série d'animation
Titre original Robinson Sucroë
Genre Aventure
Création Christophe Izard, d'après une œuvre de Claude Robinson[1]
Production Cinar[2]
Pays d'origine Drapeau de la France France
Drapeau du Canada Canada
Chaîne d'origine Canal+
Nb. de saisons 1
Nb. d'épisodes 26
Durée 25 minutes
Diff. originale

Robinson Sucroë est une série télévisée d'animation franco-québécoise en 26 épisodes de 25 minutes, créée par Christophe Izard à partir d'un concept illégalement plagié sur l'idée originale d'un dessinateur québécois, Claude Robinson, que ce dernier avait titrée Robinson Curiosité[1].

Elle a été d'abord diffusée en France sur Canal+ dans l'émission Canaille Peluche au début de l'année 1995, puis rediffusée sur France 2 dans La Planète de Donkey Kong, sur France 5 dans l'émission Midi les Zouzous et sur Gulli. Au Québec, elle a été diffusée à partir du sur Canal Famille et rediffusée à partir du sur Télétoon[3].

Cette série, tirée de l'œuvre de Claude Robinson, est naturellement une parodie du célèbre roman Robinson Crusoé de Daniel Defoe.

Synopsis[modifier | modifier le code]

En 1787, le jeune Robinson Sucroë, journaliste au quotidien New York Herald[4], décide de devenir naufragé volontaire sur une île déserte et de faire partager ses aventures aux lecteurs du journal. Arrivé sur l'île, il découvre que cette dernière est occupée par la tribu des Touléjour originaires d'Europe et par deux équipage de pirates, l'un français et l'autre anglais.

Robinson fait alors la connaissance de Mercredi à qui il confie rapidement la rédaction de ses chroniques. Mais Julius Uglyston, un journaliste jaloux, découvre la supercherie et cherche par tous les moyens à démasquer Robinson…

Épisodes[modifier | modifier le code]

  1. L'Île du Tourteau
  2. L'Île flottante
  3. Courtecuisse 1er
  4. Mission impossible
  5. Le concours de sieste
  6. La belle captive
  7. Diva des îles
  8. Le manuscrit volé
  9. Embrouille et ratatouille
  10. Coup de foudre
  11. Le perroquet d'Uglyston
  12. Bienvenue monsieur Floydd
  13. L'épave du « Touslesjours »
  14. Robinson Beach
  15. Adieu Robinson
  16. La guerre des Robinson
  17. Un monstre dans l'île
  18. L'île en folie
  19. L'apprenti journaliste
  20. La vie de pirate
  21. Drôles de bêtes
  22. L'élixir d'amour
  23. Maman a raison
  24. Toute la vérité
  25. Voyage organisé
  26. Coup double

Distribution[modifier | modifier le code]

Anachronisme[modifier | modifier le code]

Un des épisodes de la série met en scène Charles Darwin. Or cela est impossible, puisqu'il est stipulé dans le premier épisode intitulé l'île du Tourteau que l'action se passe en 1787 et que Charles Darwin est né en 1809.

Saga juridique[modifier | modifier le code]

Les entreprises Cinar, France Animation et Ravensburger ont à l'époque copié le concept de Claude Robinson et affirmé qu'il avait été créé par Christophe Izard[5]. Le , le juge québécois Claude Auclair a reconnu que la maison de production Cinar et ses ex-dirigeants Ronald Weinberg et sa femme, feue Micheline Charest, l'ont volé, physiquement et intellectuellement, en plagiant l'histoire, les personnages et les dessins de Robinson Curiosité, la série pour enfants qu'il a imaginée au début des années 1980 et qu'il leur avait présentée pour qu'ils l'aident à la vendre à des producteurs américains[5],[6],[7].

Les copies originales ont été détruites en 2009 par Claude Robinson à la suite de la réussite de son procès[8]. Il a détruit certaines des bobines de manière originale dans l'émission télévisée satirique Infoman. Le jugement a été porté en appel par les sociétés jugées coupables[9]. Malheureusement pour elles, dans un jugement rendu le , les trois juges de la Cour d'appel du Québec ont confirmé le verdict, leur donnant comme seule consolation une diminution majeure des dommages à payer à Claude Robinson[10]. La décision est portée en Cour Suprême du Canada, où les juges ont encore une fois tranché en faveur de Claude Robinson[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Francis Vailles, « Claude Robinson: «c'était une partie de moi-même» », sur La Presse, (consulté le ).
  2. « Fiche de la production », sur Cinar (version du sur Internet Archive)
  3. « Liste des séries préscolaires », sur Télétoon (version du sur Internet Archive)
  4. Ce titre n'existe pas en 1787 : le journal réel avec ce titre n'a été créé qu'en 1835.
  5. a et b Alec Castonguay, « Cinar et ses complices sont condamnés à verser 5,2 millions au créateur plagié », sur Le Devoir, (consulté le ).
  6. Marie-Claude Lortie, « Bravo à un homme courageux »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Cyberpresse, (consulté le ).
  7. « Le papa de Casimir condamné pour plagiat »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur La Chaîne Info, TF1, (consulté le ).
  8. « Robinson Sucroë: c'est un plagiat ! », sur Le Nouvel Obs (version du sur Internet Archive)
  9. (en) « Claude Robinson », sur Claude Robinson (consulté le ).
  10. Caroline Touzin, « Claude Robinson contre Cinar: les dommages réduits », sur La Presse, (consulté le ).
  11. Joël-Denis Bellavance, « La Cour Suprême donne raison à Claude Robinson », La Presse,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]