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« Charles Petitjean » : différence entre les versions

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'''Charles Petitjean''', né le {{date|2|juillet|1934}} à [[Luttre]], est un [[homme politique]] [[Belgique|belge]].
'''Charles Petitjean''', né le {{date|2|juillet|1934}} à [[Luttre]], est un [[homme politique]] [[Belgique|belge]] de langue française, membre de la Fédération des nationalistes wallons. Il est le fils de Raoul Petitjean, décédé au camp de concentration de Dora et de Julia Lecomte, résistante et Juste parmi les Justes tout comme son mari et sa mère. Il entre très vite en politique et à peine majeur il préside la régionale libérale de Luttre. Remarqué par le Président du Parti Libéral Roger Motz il est désigné comme secrétaire général des Jeunesses libérales de Belgique (1956). Par la suite il est élu président national des jeunesses PLP-PVV. En 1965 Il est élu conseiller provincial du Hainaut et désigné 1er Echevin de Luttre-Liberchies pour en prendre la mayorat en 1971. A la fusion des communes il devient Bourgmestre de Pont-à-Celles jusqu'en 1989. Aux élections communales de 1988 il en sort vainqueur et est proposé comme Bourgmestre au Roi. Une signataire de la proposition se désiste par la suite reniant sa signature. Après des appels au Conseil d'Etat la designation des échevins lors du premier conseil communal inverse la majorité 13/12 la dissidente libérale devant siéger comme indépendante. Charles Petitjean est élu comme députe fédéral en 1981 et en 1985 tandis qu'il est sénateur provincial de 1987 à 1981. Durant sa période libérale et surtout comme président national des jeunes libéraux il a créé de nouvelles associations comme Delipro-Jeunesse, la Confédération des Jeunesses Libérales, la Fédération des maisons de jeunes libérales, le Centre Social des Jeunesses Libérales.Il a été aussi été vice-président mondial de la WAY.


Il est le fondateur et le président du microparti politique Front Wallon.
Au congrès du PLP-PVV de 1962 il est appelé à la présidence du Centre d'Aide au Développement dans la Liberté et le Progrès qui réalisa de nombreux projets dans les pays en développement tant en Afrique, qu'en Amérique latine, qu'en Asie.u


== Biographie ==
Au plan communal il a construit de nouvelles écoles à Luttre et Pont-à-Celles, ouvert de nouvelles routes; Liberchies- Frasnes, Pont*à*Celles-Gouy,Luttre-Viesville,Obaix-Rosseignies les bordant toutes d'arbres. Un travail remarquable , innovant!
{{Section à sourcer|date=novembre 2022}}
=== Enfance et formation ===
Charles Petitjean est le fils d’un résistant et d’une mère reconnue « [[Juste parmi les nations]] » par l’Institut [[Yad Vashem]] pour avoir sauvé des Juifs durant la [[Seconde Guerre mondiale]]. Il est breveté en assurances de l’IHEC (1960), lorsqu’il entame sa carrière professionnelle comme inspecteur aux AG<ref name=connaitre>{{Lien web |titre=Charles Petitjean {{!}} Connaître la Wallonie |url=http://connaitrelawallonie.wallonie.be/fr/wallons-marquants/dictionnaire/petitjean-charles#.Y4g9sehArnE |site=connaitrelawallonie.wallonie.be |consulté le=2022-12-01}}.</ref>.


Au lendemain de son service militaire, il accède à la présidence de la régionale de [[Luttre]] du Parti Libéral. Remarqué par le président du parti [[Roger Motz]] il devient le secrétaire général des Jeunesses libérales de [[Belgique]]<ref name="connaitre" />.
En 1981 le Président tunisien Habib Bourguiba le nomme Consul Hre de Tunisie poste qu'il quittera en 2004 au bénéfice de Didier Reynders.


== Carrière ==
En 2000 on ne sait pas trop pourquoi Louis Michel l'écarte brutalement sans aucune séance du bureau du parti auquel il appartient depuis près de 40 ans.Il ne peut utiliser le sigle PRL lors des communales alors que les sondages le donnent vainqueur et à nouveau bourgmestre de Pont-à-CellEn 2004 à la suite d'entretiens avec Daniel Ferret qu'il a connu comme président de la Fédération PLP de Tournai-Ath Mouscron il accepte de conduire la liste FN aux élections régionales à la condition que le parti se démocratise , perde sa coloration facho pour être proche des citoyens. Il est élu Député Wallon de l'Arrondissement de Charleroi avec un score significatif battant même Olivier Chastel!.
En 1964, il devient [[bourgmestre]] de Luttre-Liberchies et Conseiller provincial. À la fusion des communes, il est élu bourgmestre de [[Pont-à-Celles]].


En 1967, il est élu président des [[Jeunes MR|Jeunesses Libérales de Belgique]].
Sa réélection en 2009 semble acquise quand à un mois des élections une plainte pour abus sexuel et moral est déposée contre lui. Le parti l'exclu de la première place qui lui était attribuée tant pour les régionales que pour les européennes. Ces accusations très rapidement s'avérèrent non fondées avec une lourde condamnation de la plaignante… mais le mal était fait!


Il est élu député fédéral de l'arrondissement de [[Charleroi]] et réélu en 1985. En 1985, le conseil national du [[Mouvement réformateur (Belgique)|PRL]] le désigne pour être secrétaire d’État à la coopération.
Depuis, lors Charles Petitjean s'occupe très activement pour venir en aide aux pays africains les plus pauvres


De 1981 à 2004, il est consul honoraire de [[Tunisie]] nommé par le président Bourguiba<ref>{{Lien web |langue=fr-BE |prénom=La rédaction du |nom=Vif |titre=Petitjean l'Africain |url=https://www.levif.be/magazine/petitjean-lafricain/ |site=Le Vif |date=2004-06-24 |consulté le=2022-12-01}}</ref>.


=== Adhésion au Front National ===
{{section à sourcer|date=février 2020}}
Il est élu député wallon de la circonscription de Charleroi en 2004, sur les listes du [[Front national (Belgique)|Front National]]. Il occupe jusque juin 2009 ce siège de [[député]] au [[Parlement de Wallonie|Parlement wallon]], et au [[Parlement de la Communauté française de Belgique|Parlement de la Communauté française]]. En juillet 2004, il préside l'installation de la nouvelle mandature tant au [[Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles]] qu'au Parlement Wallon.


En mai 2009, il n'est pas repris sur la liste du FN, tant comme tête de liste à la Chambre (arrondissement de Charleroi) que pour la liste européenne, à la suite d'une accusation de harcèlement sexuel et moral d'une attachée parlementaire, accusation qui se révélera fausse par la suite, avec une condamnation de l'accusatrice.
de 40 ans.


Il est réélu conseiller communal, comme candidat Front National, en 2006. Il siège comme conseiller communal depuis 1965. En septembre 2007, il a été appelé à la présidence de la Fédération des nationalistes wallons (FNW).
== Adhésion au Front National ==
{{section à sourcer|date=février 2020}}
Il est élu député wallon de la circonscription de Charleroi en 2004, sur les listes du [[Front national (Belgique)|Front National]]. Il occupe jusque juin 2009 ce siège de [[député]] au [[Parlement de Wallonie|Parlement wallon]], et au Parlement de la Communauté française. En juillet 2004 il a l'honneur de présider l'installation de la nouvelle mandature tant au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles qu'au Parlement Wallon. Une mission qu'il accomplit avec courage et discrétion. En mai 2009, il n'est pas repris sur la liste du FN tant comme tête de liste à la Chambre (arrondissement de Charleroi) ainsi que pour la liste européenne à la suite d'une accusation d'une attachée parlementaire de harcèlement sexuel et moral qui se révèlera par la suite fausse avec une condamnation de l'accusatrice.


Il est réélu conseiller communal, comme candidat Front National, en 2006. Il siège comme conseiller communal depuis 1965. En septembre 2007, il a été appelé à la présidence de la Fédération des nationalistes wallons(FNW à la suite de l'action de Marine Le Pen) qui interdit le sigle, la FNW devient FW (Front Wallon) la reprise du nom d'un mouvement de résistance et d'un parti politique qui a eu des élus et des ministres : Jean Gol, le professeur Perrin et Robert Moreau. {{refnec|{{quand|Aujourd'hui}} il préside le parti Front Wallon né de la fusion de Défi Libéral et de la FNW. Front Wallon sera présent aux élections de Mai 2014}}. Le Front Wallon se classe sur l'échiquier politique à droite.
À la suite de l'action de [[Marine Le Pen]], qui interdit l'utilisation du sigle, la FNW devient FW (Front Wallon). {{refnec|{{quand|Aujourd'hui}} il préside le parti Front Wallon né de la fusion de Défi Libéral et de la FNW. Front Wallon sera présent aux élections de Mai 2014}}. Le Front Wallon se situe à droite sur l'échiquier politique.


== Polémiques ==
== Soupçonné d'utilisation illégale de l'image du Parlement wallon ==
=== Soupçonné d'utilisation illégale de l'image du Parlement wallon ===
{{section à sourcer|date=février 2020}}
{{section à sourcer|date=février 2020}}
Durant l'été 2006, il a utilisé l'image du Parlement wallon, dont il était membre, dans le cadre de sa campagne électorale en vue des élections communales du mois d'octobre de la même année<ref>[http://www.dhnet.be/infos/belgique/article/156848/le-fn-utilise-illegalement-l-image-du-parlement-wallon.html Le FN utilise illégalement l'image du Parlement wallon], ''[[La Dernière Heure]]'', {{date-|27|septembre|2006}}.</ref>. Le bureau du Parlement wallon a estimé que le député Petitjean avait respecté les règles. Il n'a jamais été sanctionné. D'autres députés ont utilisé le même système.{{Référence souhaitée}}
Durant l'été 2006, il a utilisé l'image du Parlement wallon, dont il était membre, dans le cadre de sa campagne électorale en vue des élections communales du mois d'octobre de la même année<ref>[http://www.dhnet.be/infos/belgique/article/156848/le-fn-utilise-illegalement-l-image-du-parlement-wallon.html Le FN utilise illégalement l'image du Parlement wallon], ''[[La Dernière Heure]]'', {{date-|27|septembre|2006}}.</ref>. Le bureau du Parlement wallon a estimé que le député Petitjean avait respecté les règles. Il n'a jamais été sanctionné.{{Référence souhaitée}}


== Soupçonné de mariage blanc ==
=== Soupçonné de mariage blanc ===
{{section à sourcer|date=février 2020}}
{{section à sourcer|date=février 2020}}
Depuis août 2009, les autorités communales de [[Pont-à-Celles]] le soupçonnent de vouloir organiser un mariage blanc. Charles Petitjean tente en effet d'obtenir, auprès de l'office des étrangers de sa commune, qu'une citoyenne marocaine le rejoigne sur le territoire belge. L'affaire a été transmise par le bourgmestre de Pont-à-Celles au Parquet de Charleroi<ref>[http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/276096/mariage-blanc-pour-un-fn.html Mariage blanc pour un FN ?], ''La Dernière Heure'', {{date-|8|août|2009}}.</ref>. {{référence nécessaire|Il n'a jamais été inculpé car cette information ne repose sur aucun document probant et jamais aucune demande n'a été diligentée vers l'Office des étrangers.}} d'autant que cette dame avait un visa de trois ans car elle travaillait pour une firme belge soutenue par la Région Wallonne.
Depuis août 2009, les autorités communales de [[Pont-à-Celles]] le soupçonnent de vouloir organiser un mariage blanc. Charles Petitjean tente en effet d'obtenir, auprès de l'office des étrangers de sa commune, qu'une citoyenne marocaine le rejoigne sur le territoire belge. L'affaire a été transmise par le bourgmestre de Pont-à-Celles au Parquet de Charleroi<ref>[http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/276096/mariage-blanc-pour-un-fn.html Mariage blanc pour un FN ?], ''La Dernière Heure'', {{date-|8|août|2009}}.</ref>. {{référence nécessaire|Il n'a jamais été inculpé car cette information ne repose sur aucun document probant et jamais aucune demande n'a été diligentée vers l'Office des étrangers.}} d'autant que cette dame avait un visa de trois ans car elle travaillait pour une firme belge soutenue par la Région Wallonne.


== Poursuivi et acquitté en {{1re|instance}} et en appel pour harcèlement sexuel et infractions à la législation sur le travail ==
=== Poursuivi et acquitté en {{1re|instance}} et en appel pour harcèlement sexuel et infractions à la législation sur le travail ===
{{section à sourcer|date=février 2020}}
{{section à sourcer|date=février 2020}}
Fin octobre 2009, il avait été inculpé pour diverses infractions à la législation sur le travail (mises à disposition illégales de personnes, non-respect de la loi relative au bien-être des travailleurs et de la loi concernant la sécurité sociale des travailleurs), harcèlement moral et sexuel. L'auditorat du travail réclamait son renvoi devant le tribunal correctionnel<ref>[http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2009-11-02/sessler-petitjean-fn-inculpes-735836.shtml Deux dirigeants du FN inculpés], ''[[Le Soir]]'', {{date-|2|novembre|2009}}.</ref>{{,}}<ref>[http://www.resistances.be/fnharcelement.html Les pratiques douteuses de deux députés FN], RésistanceS, {{date-|6|mai|2009}}.</ref>.
Fin octobre 2009, il avait été inculpé pour diverses infractions à la législation sur le travail (mises à disposition illégales de personnes, non-respect de la loi relative au bien-être des travailleurs et de la loi concernant la sécurité sociale des travailleurs), [[Harcèlement moral en milieu professionnel aux États-Unis|harcèlement moral]] et sexuel. L'auditorat du travail réclamait son renvoi devant le tribunal correctionnel<ref>[http://www.lesoir.be/actualite/belgique/2009-11-02/sessler-petitjean-fn-inculpes-735836.shtml Deux dirigeants du FN inculpés], ''[[Le Soir]]'', {{date-|2|novembre|2009}}.</ref>{{,}}<ref>[http://www.resistances.be/fnharcelement.html Les pratiques douteuses de deux députés FN], RésistanceS, {{date-|6|mai|2009}}.</ref>.


Début octobre 2010, la chambre du conseil de Charleroi avait estimé qu'il y avait des charges suffisantes à l'encontre de Charles Petitjean et [[Patrick Sessler]] pour justifier leur renvoi devant le tribunal correctionnel. Tous deux avaient été inculpés pour infractions à la législation du travail et l’inculpation pour harcèlement moral et sexuel avait également été retenue à l’encontre de Charles Petitjean<ref>[http://archives.lesoir.be/justice-patrick-sessler-ex-secretaire-du-parti-et_t-20101007-0134WJ.html Deux anciens barons du FN seront jugés], ''Le Soir'', {{date-|7|octobre|2010}}.</ref>. Charles Petitjean a été blanchi de ces accusations le {{date-|22|mars|2011}} par la {{7e}} Chambre du Tribunal de {{1re|instance}} de Charleroi qui l'a acquitté, de même que Patrick Sessler<ref>[http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20110422_019 L'ex-député FN Charles Petitjean acquitté], ''[[L'Avenir (Belgique)|L'Avenir]]'', {{date-|22|avril|2011}}.</ref>{{,}}<ref>[https://www.rtbf.be/info/regions/detail_charles-petitjean-acquitte-dans-le-dossier-de-harcelement?id=5989993 Charles Petitjean acquitté dans le dossier de harcèlement], [[RTBF]], {{date-|22|avril|2011}}.</ref>.
Début octobre 2010, la chambre du conseil de Charleroi avait estimé qu'il y avait des charges suffisantes à l'encontre de Charles Petitjean et [[Patrick Sessler]] pour justifier leur renvoi devant le tribunal correctionnel. Tous deux avaient été inculpés pour infractions à la législation du travail et l’inculpation pour harcèlement moral et sexuel avait également été retenue à l’encontre de Charles Petitjean<ref>[http://archives.lesoir.be/justice-patrick-sessler-ex-secretaire-du-parti-et_t-20101007-0134WJ.html Deux anciens barons du FN seront jugés], ''Le Soir'', {{date-|7|octobre|2010}}.</ref>. Charles Petitjean a été blanchi de ces accusations le {{date-|22|mars|2011}} par la {{7e}} Chambre du Tribunal de {{1re|instance}} de Charleroi qui l'a acquitté, de même que [[Patrick Sessler]]<ref>[http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20110422_019 L'ex-député FN Charles Petitjean acquitté], ''[[L'Avenir (Belgique)|L'Avenir]]'', {{date-|22|avril|2011}}.</ref>{{,}}<ref>[https://www.rtbf.be/info/regions/detail_charles-petitjean-acquitte-dans-le-dossier-de-harcelement?id=5989993 Charles Petitjean acquitté dans le dossier de harcèlement], [[RTBF]], {{date-|22|avril|2011}}.</ref>.


L'auditorat du travail ayant néanmoins interjeté appel, ainsi que la partie civile, l'affaire a été ré-examinée cette fois par la Cour d'appel de Mons. Fin 2014, cette juridiction a confirmé le jugement du tribunal correctionnel de Charleroi. Charles Petitjean est totalement blanchi des accusations qui avaient été portées contre lui<ref>[http://www.dhnet.be/actu/faits/le-depute-pervers-totalement-blanchi-548b1f8d35707696bb1e716e Le "député pervers" totalement blanchi], ''La Dernière Heure'', {{date-|13|décembre|2014}}.</ref> {{refnec|et désormais est ouverte une plainte contre l'accusatrice pour dénonciation calomnieuse dans l'intention de nuire}}.
L'auditorat du travail ayant néanmoins interjeté appel, ainsi que la partie civile, l'affaire a été ré-examinée cette fois par la Cour d'appel de Mons. Fin 2014, cette juridiction a confirmé le jugement du tribunal correctionnel de Charleroi. Charles Petitjean est totalement blanchi des accusations qui avaient été portées contre lui<ref>[http://www.dhnet.be/actu/faits/le-depute-pervers-totalement-blanchi-548b1f8d35707696bb1e716e Le "député pervers" totalement blanchi], ''La Dernière Heure'', {{date-|13|décembre|2014}}.</ref> {{refnec|et désormais est ouverte une plainte contre l'accusatrice pour dénonciation calomnieuse dans l'intention de nuire}}.


=== Mis en cause à la suite d'une plainte de son épouse ===
{{refnec|Le 8 novembre 2016 la 10ème Chambre Correctionnelle du Tribunal de Charleroi a condamné son accusatrice Brigitte Beudot pour avoir mis en cause Charles Petitjean dans l'intention de lui nuire méchamment à lui verser 108.000 euros.}}
Il a été déféré au parquet le 26 décembre 2010 à la suite d'une plainte de son épouse, sur laquelle il aurait porté des coups ayant nécessité son hospitalisation, à leur domicile conjugal de Pont-à-Celles, durant la nuit de Noël 2010<ref>[http://www.dhnet.be/regions/charleroi-centre/article/336918/petitjean-defere-au-parquet.html Petitjean déféré au parquet], ''La Dernière Heure'', {{date-|27|décembre|2010}}.</ref>. {{référence nécessaire|Par arrêt de la Cour d'Appel de Mons du 2 octobre 2017, Charles Petitjean a été blanchi et la plaignante condamnée aux frais de justice.}}

== Mis en cause à la suite d'une plainte de son épouse, à laquelle il aurait porté des coups ==
Il a été déféré au parquet le 26 décembre 2010 à la suite d'une plainte de son épouse, sur laquelle il aurait porté des coups ayant nécessité son hospitalisation, à leur domicile conjugal de Pont-à-Celles, durant la nuit de Noël 2010<ref>[http://www.dhnet.be/regions/charleroi-centre/article/336918/petitjean-defere-au-parquet.html Petitjean déféré au parquet], ''La Dernière Heure'', {{date-|27|décembre|2010}}.</ref>. La Cour d'Appel de Mons par jugement du 2 octobre 2017 acquitte Charles Petitjean (DH 4 novembre 2017). {{référence nécessaire|Par arrêt de la Cour d'Appel de Mons du 2 octobre 2017, Charles Petitjean a été blanchi et la plaignante condamnée aux frais de justice.}}

== Conversion à l'Islam ? ==

Selon ''Nouvelle Gazette'' du 4 mai 2012 et la mise à jour de cet article en ligne le dimanche 6, Charles Petitjean (FN), ex-député et conseiller communal de Pont-à-Celles, aurait embrassé la religion islamique - empruntant au passage le prénom Houcine - en 2009 pour pouvoir épouser Fatima en 2010<ref>[http://www.lacapitale.be/409342/article/regions/charleroi/actualite/2012-05-06/pont-a-celles-charles-petitjean-fn-converti-a-l%E2%80%99islam-il-dement Pont-à-Celles: Charles Petitjean (FN) converti à l'Islam? Il dément], ''La Nouvelle Gazette'', {{date-|6|mai|2012}}.</ref>.

{{référence nécessaire|, l'intéressé dément insistant sur le caractère douteux du document diffusé en mai 2011 car sa signature ne figure pas sur l'acte tandis que son entourage parle de mariage gris. Les différents jugements déterminent qu'il n'a au grand jamais adhéré à l'Islam étant profondément catholique. Que cette fausse information a été diffusée pour le nuire au moment des élections communales de 2012.}}

== Parcours politique ==
* Bourgmestre de [[Luttre]] et de [[Pont-à-Celles]] (avec la fusion des communes, [[Luttre]] est devenue Pont-à-Celles)
* 1965-1981 : Conseiller provincial
* 1981-1987 : Député
* 1985-1987 : Secrétaire du [[Parlement de la Communauté française]]
* 1987-1991 : Sénateur
*2004-2009 : Député Wallon et communautaire

Conseiller communal réélu en octobre 2006.

Il siégea pendant la [[47e législature de la Chambre des représentants de Belgique|{{47e|législature}} de la Chambre des représentants]].


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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{{DEFAULTSORT:Petitjean, Charles}}
{{DEFAULTSORT:Petitjean, Charles}}
[[Catégorie:Bourgmestre de Pont-à-Celles]]
[[Catégorie:Bourgmestre de Pont-à-Celles]]
[[Catégorie:Personnalité libérale belge]]
[[Catégorie:Personnalité du Front national belge]]
[[Catégorie:Bourgmestre d'une ancienne commune dans la province de Hainaut]]
[[Catégorie:Bourgmestre d'une ancienne commune dans la province de Hainaut]]
[[Catégorie:Conseiller régional wallon]]
[[Catégorie:Conseiller régional wallon]]
[[Catégorie:Député wallon]]
[[Catégorie:Député wallon]]
[[Catégorie:Député belge]]
[[Catégorie:Député belge]]
[[Catégorie:Extrême droite en Belgique]]
[[Catégorie:Naissance en juillet 1934]]
[[Catégorie:Naissance en juillet 1934]]
[[Catégorie:Naissance à Pont-à-Celles]]
[[Catégorie:Naissance à Pont-à-Celles]]

Dernière version du 19 octobre 2023 à 12:10

Charles Petitjean, né le à Luttre, est un homme politique belge.

Il est le fondateur et le président du microparti politique Front Wallon.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et formation[modifier | modifier le code]

Charles Petitjean est le fils d’un résistant et d’une mère reconnue « Juste parmi les nations » par l’Institut Yad Vashem pour avoir sauvé des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Il est breveté en assurances de l’IHEC (1960), lorsqu’il entame sa carrière professionnelle comme inspecteur aux AG[1].

Au lendemain de son service militaire, il accède à la présidence de la régionale de Luttre du Parti Libéral. Remarqué par le président du parti Roger Motz il devient le secrétaire général des Jeunesses libérales de Belgique[1].

Carrière[modifier | modifier le code]

En 1964, il devient bourgmestre de Luttre-Liberchies et Conseiller provincial. À la fusion des communes, il est élu bourgmestre de Pont-à-Celles.

En 1967, il est élu président des Jeunesses Libérales de Belgique.

Il est élu député fédéral de l'arrondissement de Charleroi et réélu en 1985. En 1985, le conseil national du PRL le désigne pour être secrétaire d’État à la coopération.

De 1981 à 2004, il est consul honoraire de Tunisie nommé par le président Bourguiba[2].

Adhésion au Front National[modifier | modifier le code]

Il est élu député wallon de la circonscription de Charleroi en 2004, sur les listes du Front National. Il occupe jusque juin 2009 ce siège de député au Parlement wallon, et au Parlement de la Communauté française. En juillet 2004, il préside l'installation de la nouvelle mandature tant au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles qu'au Parlement Wallon.

En mai 2009, il n'est pas repris sur la liste du FN, tant comme tête de liste à la Chambre (arrondissement de Charleroi) que pour la liste européenne, à la suite d'une accusation de harcèlement sexuel et moral d'une attachée parlementaire, accusation qui se révélera fausse par la suite, avec une condamnation de l'accusatrice.

Il est réélu conseiller communal, comme candidat Front National, en 2006. Il siège comme conseiller communal depuis 1965. En septembre 2007, il a été appelé à la présidence de la Fédération des nationalistes wallons (FNW).

À la suite de l'action de Marine Le Pen, qui interdit l'utilisation du sigle, la FNW devient FW (Front Wallon). Aujourd'hui[Quand ?] il préside le parti Front Wallon né de la fusion de Défi Libéral et de la FNW. Front Wallon sera présent aux élections de Mai 2014[réf. nécessaire]. Le Front Wallon se situe à droite sur l'échiquier politique.

Polémiques[modifier | modifier le code]

Soupçonné d'utilisation illégale de l'image du Parlement wallon[modifier | modifier le code]

Durant l'été 2006, il a utilisé l'image du Parlement wallon, dont il était membre, dans le cadre de sa campagne électorale en vue des élections communales du mois d'octobre de la même année[3]. Le bureau du Parlement wallon a estimé que le député Petitjean avait respecté les règles. Il n'a jamais été sanctionné.[réf. souhaitée]

Soupçonné de mariage blanc[modifier | modifier le code]

Depuis août 2009, les autorités communales de Pont-à-Celles le soupçonnent de vouloir organiser un mariage blanc. Charles Petitjean tente en effet d'obtenir, auprès de l'office des étrangers de sa commune, qu'une citoyenne marocaine le rejoigne sur le territoire belge. L'affaire a été transmise par le bourgmestre de Pont-à-Celles au Parquet de Charleroi[4]. Il n'a jamais été inculpé car cette information ne repose sur aucun document probant et jamais aucune demande n'a été diligentée vers l'Office des étrangers.[réf. nécessaire] d'autant que cette dame avait un visa de trois ans car elle travaillait pour une firme belge soutenue par la Région Wallonne.

Poursuivi et acquitté en 1re instance et en appel pour harcèlement sexuel et infractions à la législation sur le travail[modifier | modifier le code]

Fin octobre 2009, il avait été inculpé pour diverses infractions à la législation sur le travail (mises à disposition illégales de personnes, non-respect de la loi relative au bien-être des travailleurs et de la loi concernant la sécurité sociale des travailleurs), harcèlement moral et sexuel. L'auditorat du travail réclamait son renvoi devant le tribunal correctionnel[5],[6].

Début octobre 2010, la chambre du conseil de Charleroi avait estimé qu'il y avait des charges suffisantes à l'encontre de Charles Petitjean et Patrick Sessler pour justifier leur renvoi devant le tribunal correctionnel. Tous deux avaient été inculpés pour infractions à la législation du travail et l’inculpation pour harcèlement moral et sexuel avait également été retenue à l’encontre de Charles Petitjean[7]. Charles Petitjean a été blanchi de ces accusations le par la 7e Chambre du Tribunal de 1re instance de Charleroi qui l'a acquitté, de même que Patrick Sessler[8],[9].

L'auditorat du travail ayant néanmoins interjeté appel, ainsi que la partie civile, l'affaire a été ré-examinée cette fois par la Cour d'appel de Mons. Fin 2014, cette juridiction a confirmé le jugement du tribunal correctionnel de Charleroi. Charles Petitjean est totalement blanchi des accusations qui avaient été portées contre lui[10] et désormais est ouverte une plainte contre l'accusatrice pour dénonciation calomnieuse dans l'intention de nuire[réf. nécessaire].

Mis en cause à la suite d'une plainte de son épouse[modifier | modifier le code]

Il a été déféré au parquet le 26 décembre 2010 à la suite d'une plainte de son épouse, sur laquelle il aurait porté des coups ayant nécessité son hospitalisation, à leur domicile conjugal de Pont-à-Celles, durant la nuit de Noël 2010[11]. Par arrêt de la Cour d'Appel de Mons du 2 octobre 2017, Charles Petitjean a été blanchi et la plaignante condamnée aux frais de justice.[réf. nécessaire]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Charles Petitjean | Connaître la Wallonie », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le ).
  2. La rédaction du Vif, « Petitjean l'Africain », sur Le Vif, (consulté le )
  3. Le FN utilise illégalement l'image du Parlement wallon, La Dernière Heure, .
  4. Mariage blanc pour un FN ?, La Dernière Heure, .
  5. Deux dirigeants du FN inculpés, Le Soir, .
  6. Les pratiques douteuses de deux députés FN, RésistanceS, .
  7. Deux anciens barons du FN seront jugés, Le Soir, .
  8. L'ex-député FN Charles Petitjean acquitté, L'Avenir, .
  9. Charles Petitjean acquitté dans le dossier de harcèlement, RTBF, .
  10. Le "député pervers" totalement blanchi, La Dernière Heure, .
  11. Petitjean déféré au parquet, La Dernière Heure, .