« Tony Robert-Fleury » : différence entre les versions

Fonction
Président; Fondation Taylor
1908-1911
Albert Maignan Victor Laloux
Naissance	1er septembre 1837; Paris
Décès	8 décembre 1911 (à 74 ans); Paris 9e
Nationalité	française
Formation	École des beaux-arts de Paris
Activité	peintre
Père	Joseph-Nicolas Robert-Fleury
A travaillé pour	Palais du Luxembourg; Hôtel de ville de Paris
Chaire	Académie Julian
Membre de	Société des artistes français
Maître	Léon Cogniet, Paul Delaroche
Genres artistiques	Peinture d'histoire, portrait
Distinctions	Officier de la Légion d'honneur‎ (1884); Commandeur de la Légion d'honneur‎ (1907)
	Anxiété (d), Douce rêverie (d), Le Dernier Jour de Corinthe (d)

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Tony Robert-Fleury, né le 1^er septembre 1837 à Paris et mort le 8 décembre 1911 à Paris 9^e^[1], est un peintre français.

Robert-Fleury doit sa réputation à ses compositions historiques ainsi qu’à ses portraits et ses scènes de genre.

Biographie[modifier | modifier le code]

Le peintre[modifier | modifier le code]

Après avoir commencé à étudier avec son père Joseph-Nicolas Robert-Fleury (1797-1890), Tony Robert-Fleury est entré dans les ateliers de Léon Cogniet et de Paul Delaroche à l'École des beaux-arts de Paris, où il s’est lié avec des condisciples comme Gustave Boulanger, Louis Gallet et Ernest Hébert.

Son premier tableau envoyé au salon de Paris de 1866 est une grande composition historique intitulé Varsovie, scène de l’insurrection polonaise, que lui avait inspiré un épisode de la dernière guerre polonaise, le massacre de 4 000 manifestants polonais sur la place du château de la ville par les troupes russes, le 8 avril 1861^[2]. L’année suivante, l'État français achète son Vieilles Femmes sur la place Navone, Rome ainsi que le Dernier jour de Corinthe en 1870^[3], d’après un sujet de Tite-Live, vaste toile qui sera exposée à Paris au palais du Luxembourg, pour lequel il peindra, en 1880, un plafond représentant La Glorification de la sculpture française. Il a, tour à tour, exposé : Deux portraits en 1868 ; Le Dernier jour de Corinthe en 1870 ; les Danaïdes en 1873 ; Charlotte Corday à Caen en 1874^[4] ; Pinel, médecin en chef de la Salpêtrière délivrant les aliénés de leurs chaînes en 1876^[5]^,^[6] ; des portraits en 1877 ; Vauban donnant le plan des fortifications du château de la ville de Belfort ; Mazarin et ses nièces en 1883 ; Portrait de M. Robert-Fleury en 1886 ; Léda et Le Général Lelerme en 1885 ; M. Bixio en 1886 ; Ophélie en 1887 ; Madeleine en 1889 ; Le Billet doux en 1891 ; L’Architecture en 1892 pour l’hôtel de ville de Paris ; Le Lever de l'ouvrière en 1905^[7] ; Marie-Antoinette le matin de son exécution en 1906.

L'enseignant[modifier | modifier le code]

Professeur en titre de dessin et de peinture à l’Académie Julian à Paris^[8], Tony Robert-Fleury, avant de remplacer William Bouguereau au siège de président de la Société des artistes français, y est notamment le secrétaire-rapporteur du comité qui, dans sa séance du 30 novembre 1894, définit et lance le concours de projet d'architecture et d'urbanisme de l'Exposition universelle de 1900, lequel, sur 112 ha, prévoit le Grand Palais, le Petit Palais, le pont Alexandre-III et la perspective reliant l'avenue des Champs-Élysées à l'esplanade des Invalides^[9]. Il est professeur aux Beaux-Arts de Paris à partir de 1905. Il a eu un très grand nombre d’élèves^[10], au nombre desquels figurent, pour les deux écoles confondues :

Jules Adler, Malvina d'Albufera, Eugène Alluaud, Cuno Amiet^[11], Étienne Azambre, Louis Eugène Baille, Marcel Bain, Georges-Henri Ballot, Eugène de Barberiis, William Barbotin, Gustave Barrier, Marie Bashkirtseff^[12], Amélie Beaury-Saurel, Cecilia Beaux^[13], Salomon Bernstein, Lucien Blumer, Corrie Boellaard (nl), Edgard Bouillette, Louise Catherine Breslau, Gustave Brisgand, Mattéo Brondy, Alfred-Jean Broquelet, George Elmer Browne, Franklin Brownell, William Blair Bruce, Clément Brun, Amédée Buffet, Berthe Burgkan, Édouard Cabane, Lilla Cabot Perry, Rosine Cahen (1857-1933), Florence Carlyle, Ellen Maria Carpenter^[14], Maurice Chabas, Paul Chabas, Emma Chadwick, Alexandre-Jacques Chantron, Minerva Josephine Chapman, Charles Chivot, Paul Chocarne-Moreau, René Maxime Choquet, Dmitri Chtcherbinovski, Lovis Corinth, Eanger Irving Couse, Édouard Crémieux, Jean-Joseph Crotti, Édouard Darviot (1859-1921), Eugène Decisy, Henry-Eugène Delacroix, Paul Deltombe, Louise-Cécile Descamps-Sabouret (née en 1855), Camille Deschamps (née Peltier, 1826-1901), Louis-Marie Désiré-Lucas, Émilie Desjeux, Victor Despagnat, George Desvallières, André Dignimont, Étienne Dinet, Édouard Doigneau, Jean-Gabriel Domergue, Gaines Ruger Donoho (en), Carl Dørnberger (en), Mattie Dubé, François Énault, Rodolphe d'Erlanger, Alex Federley (en), Léon Pierre Félix, Henri Foreau, Rodolphe Fornerod (de), John Wycliffe Lowes Forster (en), Jean de Francqueville, Robert Freiher von Doblhoff (1880-1960), Roger de la Fresnaye, Eugène Fyot (1866-1937), Orazio Gaigher (de), Maria Gazycz, Edouard Gelhay, Gustave Greux (1838-1919), Edmund Wyly Grier, Henry Grosjean (1864-1948), Maurice Grün, Maximilienne Guyon, Otto Hamel (de), Robert Henri^[14], Paul Jobert, Émile Jourdan, Thomas Kennington (en), Anna Klumpke, Louis Aston Knight, Michel Korochansky (1866-1925), Marie Laforge (1865-1920), John Saint-Hélier Lander, William Laparra, Jean Laronze, John Lavery, Joseph-Fortuné-Séraphin Layraud, Jean Lefeuvre, Charles Amable Lenoir, Louis Le Poittevin, Henri Le Riche, Pierre Lissac, Eugène Lomont, Robert Lotiron, Ștefan Luchian, Amélie Helga Lundahl, Arnold Lyongrün (de), William Brown Macdougall, Mary MacMonnies, Charles Maillard, Louis Marc, Ernest Marché^[15] ,Jean Alfred Marioton, Karl Mediz (de), Maurice-Théodore Mitrecey, Édouard Monchablon, Berthe Mouchel, François Nardi, Phoebe Davis Natt (1847-1899), Anna Nordgren (de), Jules Eugene Pages, Georges Pavec (1875-1963), Paul-Élie Ranson, Magdeleine Real del Sarte, Roger Reboussin, Edward Redfield, Émile Renard (1850-1930), Julius Rolshoven^[14], Jules Ronsin, Ker-Xavier Roussel, Paul Émile Sautai, Frédéric Sauvignier, Ferdinand Schultz-Wettel (1872-1957), Guillaume Seignac, Lucien Simon (de 1880 à 1883), Ernest Slingeneyer, Raymond Thibesart (1874-1968), Raoul André Ulmann, Henri Valensi, Pauline Vallayer-Moutet, Émile Vaucanu, Édouard Vuillard (élève à l'Académie Julian à partir de 1886), Herbert Ward, Maria Wiik, Carl Wilhelmson, Thérèse Yemeniz, Viktor Zarubin, Jenny Zillhardt, Jeanne Langevin-Godeby, Ellen Day Hale (en), Lawton S. Parker, Eurilda Loomis France, Louis Paul Dessar et Louise Lavrut^[16].

Marie Bashkirtseff évoque le professeur dans son Journal le 26 octobre 1878 : « Tony est un peintre tranquille, sage. Il dessine admirablement, compose bien, colore mal, peint pas mal, reçoit des médailles, chevalier de la Légion d'honneur, vend ses tableaux à l'État. Peu de brio mais des connaissances solides, une réputation considérable, et il enseigne parfaitement. Que voulez-vous de plus ? En outre, âgé de quarante-deux ans, n'en paraissant que trente-cinq, pâle, brun, barbe, yeux bleus. Des traits grands et fermes, épais même. Un peu poitrinaire, ce qui me dégoûte. Excellent caractère, manières douces et un peu railleuses, mais cela tient à des femmes dont beaucoup seraient furieuses d'être traitées comme des garçons. Mais il est très sévère pour le travail en général et il se croit obligé d'atténuer cette sévérité par des plaisanteries onctueuses et des sourires paternels »^[12].

Élu président de la fondation Taylor en 1908, il occupera cette fonction jusqu’à la fin de ses jours. Il a obtenu trois médailles en 1866, 1867 et 1868. La médaille d’or lui fut décernée en 1870 ; une médaille de 1^re classe à l’Exposition universelle de 1878 ; une médaille d’or à celle de 1889. Nommé chevalier de la Légion d'honneur le 1^er novembre 1873, il en fut promu officier le 13 juillet 1884.

Le musée d'Orsay, à Paris, conserve un portrait en médaillon en bronze de Tony Robert-Fleury sculpté par Henri Chapu^[17].

Il emménage avec son épouse, née Antoinette Podtecher, au 69 rue de Douai (Paris 9^e) en 1880, alors qu'il est domicilié à Viroflay, il y meurt le 8 décembre 1911^[1] .

Distinctions[modifier | modifier le code]

Commandeur de la Légion d'honneur (1907)^[18]

Galerie[modifier | modifier le code]

Œuvres de Tony Robert-Fleury
Varsovie, scène de l’insurrection polonaise (1866), Montrésor, château de Montrésor.
Le Dernier Jour de Corinthe (1870), Paris, musée d'Orsay.
Les Danaïdes (1873), musée de Cahors Henri-Martin.
Charlotte Corday à Caen en 1793 (1874), Bayonne, musée Bonnat-Helleu.
Pinel délivrant les aliénés à la Salpêtrière en 1795 (1876), Paris, hôpital de la Salpêtrière.
Douce rêverie (vers 1894), Paris, musée d'Orsay
Le bain (1903), musée de Grenoble

Collections publiques[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

Bayonne, musée Bonnat-Helleu :
- Charlotte Corday à Caen en 1793, 1874, huile sur toile^[4] ;
- L'Arrestation de Charlotte Corday, aquarelle^[19].
Belfort, musée des beaux-arts : Vauban et Louvois visitant les travaux de fortifications de Belfort en 1679, 1881, huile sur toile^[20] ;
Biarritz, château Boulard : Diane endormie, Diane au repos, Pâtre jouant de la flûte, Le chasseur Actéon surpris par Diane, quatre cartouches du plafond du grand salon.
Cahors, musée de Cahors Henri-Martin : Les Danaïdes, 1873, huile sur toile^[21].
Grenoble, musée : Le bain, 1903, huile sur toile.
La Fère, musée Jeanne-d'Aboville : Marie-Madeleine repentante, huile sur toile.
La Roche-sur-Yon, musée municipal : Roméo et Juliette, huile sur toile.
Le Mans, musée de Tessé : L’Anxiété, huile sur toile.
Montrésor, château de Montrésor : Varsovie le 8 avril 1861, 1866, huile sur toile^[22] : « Une foule d'environ quatre mille personnes, dans laquelle se trouvaient beaucoup d'enfants prosternés à genoux, entourait la colonne Sigismond sur la place du château. L'infanterie fit feu »^[2].
Nemours, château-musée de Nemours :
- Au coin du feu, rêverie, XIX^e siècle, huile sur toile^[23].
Paris :
- hôpital de la Salpêtrière : Pinel délivrant les aliénés à la Salpêtrière en 1795, huile sur toile^[5]^,^[6]. Pour Michel Caire, il est hautement probable que le personnage que Tony Robert-Fleury représente affairé à ôter les chaînes de la folle devant Pinel soit Jean-Baptiste Pussin^[24].
- hôtel de ville : Allégorie de l'Architecture.
- musée d'Orsay :
  - Le Dernier Jour de Corinthe (prise de Corinthe par Lucius Mummius Achaicus en 146 av. J.-C.), 1870, huile sur toile, 400 × 600 cm^[25] ;
  - La Glorification de la Peinture française, 1880, huile sur toile ;
  - Douce rêverie, vers 1894, huile sur toile, 27 × 35 cm^[26].
- Petit Palais : L'Architecture, esquisse pour le salon des arts de l'hôtel de ville de Paris, vers 1890, huile sur toile^[27].
Rennes, musée des beaux-arts : La Polonaise, étude pour Ophélie, huile sur toile.
Tours, musée des beaux-arts : Les Vieilles femmes de la place Navone à Santa-Maria della Pace (Rome), vers 1867, huile sur toile, 72 × 102 cm^[28].
Versailles, château de Versailles :
- Joseph-Nicolas Robert-Fleury (1797-1890), huile sur toile ;
- Autoportrait, huile sur toile.

Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

Barnard Castle, Bowes Museum : Lesbia et le moineau^[29].
Wellcome Collection : Pinel délivrant les aliénés de la Salpêtrière en 1795, tableau préparatoire^[29] ;
Saint-Pierre-Port, Bailliage de Guernesey, musée Victor-Hugo : Alix apparaissant au masque^[30].

Interprétation en gravure[modifier | modifier le code]

Augustin Mongin (1843-1911), Sous la révolution, gravure d'après Tony Robert-Fleury, Digne-les-Bains, musée Gassendi^[31].

Expositions[modifier | modifier le code]

Exposition universelle de 1878, Paris.
Exposition universelle de 1900, Paris.
Exposition universelle de Liège de 1905.
Vauban, le second système fortifié, l'exemplarité de Belfort, musée d'art et d'histoire de Belfort, avril-juin 2007^[20].
Au féminin - Chefs-d'œuvre des collections du château-musée (1850-1914), château de Nemours, de mai 2016 à février 2017.
Fenêtres sur cour. Peintures du XVI^e au XX^e siècle, Toulouse, musée des Augustins, de décembre 2016 à avril 2017^[32].
Shakespeare romantique, Namur, musée Félicien Rops, d'octobre 2017 à février 2018^[33].

Réception critique[modifier | modifier le code]

« À l'heure qu'il est, il n'y a guère, parmi nos artistes, que Tony Robert-Fleury qui maintienne la tradition du genre historique. On se souvient du succès qu'obtint au Salon de 1866 son tableau intitulé Varsovie, le 8 avril 1861. L'inspiration de cet ouvrage avait précisément ce degré d'actualité qui arrête nécessairement le grand public devant certaines œuvres. Le jeune peintre, qui porte un nom déjà célèbre dans l'école moderne, a jugé, non sans raison, que la vie contemporaine ne contenait pas moins d'émotions tragique que le passé ; ce motif si dramatique a été traité par lui avec passion, il en a compris toutes les douleurs et, ce qui n'est pas un moindre mérite, il a apporté dans l'exécution de cette page, qui prêtait volontiers à une certaine emphase mélodramatique, une sobriété, une simplicité d'ordonnance qui prouve sa finesse de goût. Bien que Tony Robert-Fleury ait cherché visiblement l'accent de vérité par la justesse des types, l'exécution par elle-même annonce plus d'adresse et de procédés acquis que d'originalité et de procédés trouvés. On retrouve dans cette œuvre des réminiscences de la peinture de Louis Gallait et l'influence des leçons de Paul Delaroche. Je définirais le mérite particulier de l'œuvre de Tony Robert-Fleury en disant qu'il a écrit en excellente prose une belle page d'histoire. » - Ernest Chesneau^[34]
« Tony Robert-Fleury expose une grande toile (au Salon de Paris de 1870), une des plus grandes du Salon, et la nomme Le dernier jour de Corinthe. Tony Robert-Fleury n'a pas le sens de l'histoire tout en ayant l'énergie nécessaire pour la peindre. Je suppose qu'il a voulu grouper dans une scène mouvementée des torses de femmes nues et qu'il a pris le sujet qui lui en offrait le plus commodément l'occasion. Tony Robert-Fleury a au plus haut point du style, mais il n'a pas le style. Le style est quelque chose d'indéfinissable et de très positif comme ce qu'on nomme la distinction dans le monde. Le style est une manière de voir juste et de faire vrai, qui fait qu'on dit: "c'est ça !". Chaque chose a son style et chaque homme l'a aussi, sans que les académies y soient pour rien ; c'est précisément l'empreinte du style des choses qui font à leur tour le style dans l'œuvre d'art. Tony Robert-Fleury a vu des femmes et n'a pas vu son sujet. » - Camille Lemonnier^[3]
Sonnet à Tony Robert-Fleury

Oui, le suprême arbitre en peinture, c'est l'œil :
Nulle inspiration, si l'artiste le blesse,
Ne saurait du pinceau racheter la faiblesse ;
L'œil réclame un plaisir même aux couleurs de deuil.

Mais, tu le sais aussi, l'âme humaine est l'orgueil
Et l'honneur de la terre, et le peintre qui laisse
Une œuvre où l'âme imprime à la chair sa noblesse,
Des plus nobles regards s'est assuré l'accueil.

Cher Tony, tant qu'au ciel Varsovie et Corinthe
Montrereont dans les cœurs et les marbres empreinte
La souillure des viols par la force commis,

Que le Juste et le Beau se vengeront des armes
Par les pleurs indignés de leurs derniers amis,
Tu charmeras les yeux en arrachant les larmes.

— Sully Prudhomme^[35]

« Ce nom revient sans cesse dans l'histoire de la peinture du XIXe siècle. Il a éduqué, pour le meilleur et pour le pire, des milliers d'artistes dans son atelier de l'Académie Julian. Le goût de la mise en scène façon Renaissance vénitienne, dans ses toiles du genre troubadour, n'étouffe pas les ressources d'une technique dont il possède, cela va de soi, toutes les ficelles. » - Gérald Schurr^[36]
« Dans le tableau de Tony Robert Fleury Pinel à la Salpêtrière, la dimension de thaumaturgie rappelle irrésistiblement les miracles de l'Évangile. Ce tableau est inspiré explicitement du tableau du baron Gros Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa où le jeune général se tient au centre et en avant du groupe d'officiers qui l'accompagne. Comme Saint Louis touchant les écrouelles, il avance le bras gauche vers le sein d'un pestiféré à moitié nu soutenu de toutes parts. Pinel et Bonaparte illustrent le même combat messianique et révolutionnaire, leur présence promet la guérison, la fin de l'abomination et l'entrée dans un nouveau monde, celui de la liberté et de la guérison. Au-delà de la fabrication du mythe et sans doute malgré lui, Robert-Fleury a saisi le Pinel identifié au faiseur de miracles, à Jésus-Christ.
André Brouillet
Pinel a abdiqué sa foi, mais il ne peut empêcher qu'elle crie, au point que c'est peut-être elle la vraie force constructive du mythe, l'engagement religieux renoncé de son enfance exprimé par les images religieuses fondatrices de son univers psychique, jalons de sa jeunesse, images qu'il ne cesse de porter en lui-même, ne serait-ce qu'inconsciemment. C'est ce qu'a intuitivement compris le peintre chargé d'immortaliser son œuvre et de consacrer sa vie. » - Thierry Gineste^[37]
« Elaine Showalter, dans The Female malady, fait œuvre d'historienne^[38]. Elle s'interroge sur la représentation de la femme comme folle, et de la folie comme femme. De façon plus significative, elle se penche sur le tableau de Tony Robert-Fleury Pinel délivrant les aliénés de la Salpêtrière^[5]^,^[6] et fait remarquer que Les aliénés sont...une femme représentée comme soumise à une omniprésence masculine, et surtout quasi-nue, offerte et victime. Ce tableau semble d'ailleurs être le déclencheur de nombre d'analyses féministes car, quelques années plus tard, Martine Delvaux y revient et le compare à celui d'André Brouillet Une leçon clinique à la Salpêtrière chez Charcot^[39]. Elle observe quant à elle que dans les deux tableaux les femmes sont des créatures langoureuses, passives, des actrices qui posent ou des êtres manipulés par leur Svengali. Ces deux tableaux montrent ce que les chiffres disent par ailleurs : que la femme semble être l'objet, le fétiche de la psychiatrie de l'âge moderne. » - Corinne François Denève^[40]

Élèves[modifier | modifier le code]

Jules Adler (1865-1952)
Fernand Auguste Besnier
Édouard Cabane (1857-1942), deuxième Grand prix de Rome en 1884
Maurice Chabas (1862-1947)
Jean-Joseph Crotti (1878-1958)
Benjamin Damman (1835-1921)
Florence Esté (1859-1926), peintre et graveuse américaine
Édouard Gelhay (1856-1939), son exécuteur testamentaire, comme indiqué sur l'inventaire du Château-Musée de Nemours.
Augustus Koopman (1869-1914)
Marie Laforge (1865-1920), miniaturiste
Louise Lavrut (1874-1956)
Luc Leguey
Ernest Marché (1864-1932)

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ ^{a et b} Décès Paris 9e, 3 novembre 1911 (acte n° 1223)-24 décembre 1911 (acte n° 1437), cote 9D115, page 18/31 acte N°1352
↑ ^{a et b} « Varsovie, le 8 avril 1861 », Le Moniteur, 12 avril 1861.
↑ ^{a et b} Camille Lemonnier, Salon de Paris, 1870, Veuve A. Morel et Compagnie, Paris, 1870.
↑ ^{a et b} Charlotte Denoël, « Charlotte Corday », L'histoire par l'image, décembre 2008.
↑ ^{a b et c} Alain Galoin, « Approche historique de la folie », L'histoire par l'image, septembre 2008.
↑ ^{a b et c} Elizabeth Fee et Theodore M. Brown, « Freeing the insane », Images of Health, n°10, vol.16, 2006, page 1743
↑ Alexandre Sumpf, « L'ouvrière au début du XX^e siècle », L'histoire par l'image, mars 2016.
↑ Académie Julian, Professeurs et élèves.
↑ Société des artistes français, Le Grand Palais.
↑ La classe de Tony Robert-Fleury à l'Académie Julian, photographie conservée au château de Nemours.
↑ Fahrenheit Magazine, Cuno Amiet, un génie suisse pratiquement inconnu
↑ ^{a et b} Marie Bashkirtseff, Journal - Édition intégrale, 26 septembre 1877 - 21 décembre 1879, L'Âge d'Homme, Lausanne, 1999 (voir notamment 26 octobre 1878).
↑ Cecilia Beaux, Background with figures, autobiographie, Houghton Miffin Company, 1930.
↑ ^{a b et c} Wolfs Gallery, Tony Robert-Fleury
↑ « Page 6 de la publication consacrée à Ernest Marché éditée en 2013 par le Château-Musée de Nemours : »
↑ Charles Bilas, « La Bonne Étoile du baron d’Erlanger », Qantara, n^o 79,‎ printemps 2011, p. 12-26.
↑ Musée d'Orsay, Portrait de Tony Robert-Fleury, médaillon de Henri Chapu.
↑ Journal de Rouen, 7 août 1907, p. 1.
↑ Musée Bonnat-Helleu, « L'arrestation de Charlotte Corday » dans les collections.
↑ ^{a et b} Musée d'art et d'histoire de Belfort, Vauban, le second système fortifié, l'exemplarité de Belfort, présentation de l'exposition, 2007
↑ Musée de Cahors Henri Martin, Tony Robert-Fleury dans les collections.
↑ (en) Oliver Bernier, « Through the Valley of Chateaus », The New York Times,‎ 30 septembre 1984 (lire en ligne, consulté le 23 novembre 2017).
↑ photo.rmn.fr.
↑ Michel Caire, Histoire de la psychiatrie : Jean-Baptiste Pussin
↑ Musée d'Orsay, « Le dernier jour de Corinthe » dans les collections.
↑ Musée d'Orsay, « Douce rêverie » dans les collections.
↑ Petit Palais, Tony Robert-Fleury dans les collections.
↑ Musée des beaux-arts de Tours, Tony Robert-Fleury dans les collections.
↑ ^{a et b} Art U.K., Tony Robert-Fleury dans les collections du Royaume-Uni.
↑ Maison de Victor Hugo, Tony Robert-Fleury dans les collections.
↑ Musée Gassendi, collection d'estampes.
↑ Gilles Kraemer, « Une cour peut en cacher une autre - Fenêtres sur cour à Toulouse », Le curieux des arts, 30 janvier 2017.
↑ Musée Félicien-Rops, Shakespeare romantique, présentation de l'exposition, 2017.
↑ Ernest Chesneau, Les nations rivales dans l'art, Didier éditeur, Paris, 1868.
↑ Sully Prudhomme, Poésies, 1865-1888, Alphonse Lemerre éditeur, Paris, 1900.
↑ Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996, page 795.
↑ Thierry Gineste, Le Lion de Florence - Sur l'imaginaire des fondateurs de la psychatrie, Pinel (1745-1826) et Itard (1774-1838), Albin Michel, 2004.
↑ Elaine Showalter, The female malady : women, madness and English culture, 1830-1980, Pantheon Books, New York, 1985.
↑ Martine Delvaux, Femmes psychiatrisées, femmes rebelles - De l'étude de cas à la narration autobiographique, Les Empêcheurs de penser en rond, 1998, page 22.
↑ Corinne François-Denève, « Au bonheur des dames », revue internationale Droit et cultures, n^o 60, février 2010.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Tony Robert-Fleury, sur Wikimedia Commons

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ernest Chesneau, Les nations rivales dans l'art, Didier éditeur, Paris, 1868.
Camille Lemonnier, Salon de Paris, 1879, Veuve A. Morel et Compagnie, Paris, 1870.
Tony Robert-Fleury, Société des artistes français - Projet soumis par M. Tony Robert-Fleury à la commission d'étude - Création d'une agence générale destinée à protéger et à défendre la propriété artistique, Imprimerie Louis Boyer, Paris, Palais de l'Industrie, 1884.
Carbonel, « Tony Robert-Fleury », La Gazette du dimanche, n^o 315, 27 février 1887.
C. de Beaulieu, « Tony Robert-Fleury », La Gazette du dimanche, n^o 600, 14 août 1892.
Hugh Chisholm, Encyclopædia Britannica, Presse de l'Université de Cambridge, 1911 (lire en ligne).
Ulrich Thieme et Felix Becker, Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, E.A. Seemann, 1926.
Cecilia Beaux (élève de Tony Robert-Fleury), Background with figures, autobiographie, Houghton Miffin Company, 1930.
Gérald Schurr, Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain, vol.1, Les Éditions de l'Amateur, 1975.
« Women at the Académie Julian in Paris », The Burlington Magazine, n^o 1100, 1994, p. 752-757.
Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996.
Marie Bashkirtseff (élève de Tony Robert-Fleury), Journal - Édition intégrale, 1877-1879, L'Âge d'Homme, Lausanne, 1999.
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Deutsche Biographie
« Tony Robert-Fleury » dans la base Joconde.

[Décès-1] {a et b} Décès Paris 9e, 3 novembre 1911 (acte n° 1223)-24 décembre 1911 (acte n° 1437), cote 9D115, page 18/31 acte N°1352

[MON-2] {a et b} « Varsovie, le 8 avril 1861 », Le Moniteur, 12 avril 1861.

[LEM-3] {a et b} Camille Lemonnier, Salon de Paris, 1870, Veuve A. Morel et Compagnie, Paris, 1870.

[COR-4] {a et b} Charlotte Denoël, « Charlotte Corday », L'histoire par l'image, décembre 2008.

[PIN-5] {a b et c} Alain Galoin, « Approche historique de la folie », L'histoire par l'image, septembre 2008.

[IOH-6] {a b et c} Elizabeth Fee et Theodore M. Brown, « Freeing the insane », Images of Health, n°10, vol.16, 2006, page 1743

[7] Alexandre Sumpf, « L'ouvrière au début du XX^e siècle », L'histoire par l'image, mars 2016.

[8] Académie Julian, Professeurs et élèves.

[9] Société des artistes français, Le Grand Palais.

[10] La classe de Tony Robert-Fleury à l'Académie Julian, photographie conservée au château de Nemours.

[11] Fahrenheit Magazine, Cuno Amiet, un génie suisse pratiquement inconnu

[MBJ-12] {a et b} Marie Bashkirtseff, Journal - Édition intégrale, 26 septembre 1877 - 21 décembre 1879, L'Âge d'Homme, Lausanne, 1999 (voir notamment 26 octobre 1878).

[13] Cecilia Beaux, Background with figures, autobiographie, Houghton Miffin Company, 1930.

[WOL-14] {a b et c} Wolfs Gallery, Tony Robert-Fleury

[15] « Page 6 de la publication consacrée à Ernest Marché éditée en 2013 par le Château-Musée de Nemours : »

[16] Charles Bilas, « La Bonne Étoile du baron d’Erlanger », Qantara, n^o 79,‎ printemps 2011, p. 12-26.

[17] Musée d'Orsay, Portrait de Tony Robert-Fleury, médaillon de Henri Chapu.

[18] Journal de Rouen, 7 août 1907, p. 1.

[19] Musée Bonnat-Helleu, « L'arrestation de Charlotte Corday » dans les collections.

[VAU-20] {a et b} Musée d'art et d'histoire de Belfort, Vauban, le second système fortifié, l'exemplarité de Belfort, présentation de l'exposition, 2007

[21] Musée de Cahors Henri Martin, Tony Robert-Fleury dans les collections.

[22] (en) Oliver Bernier, « Through the Valley of Chateaus », The New York Times,‎ 30 septembre 1984 (lire en ligne, consulté le 23 novembre 2017).

[23] to.rmn.fr.

[24] Michel Caire, Histoire de la psychiatrie : Jean-Baptiste Pussin

[25] Musée d'Orsay, « Le dernier jour de Corinthe » dans les collections.

[26] Musée d'Orsay, « Douce rêverie » dans les collections.

[27] Petit Palais, Tony Robert-Fleury dans les collections.

[28] Musée des beaux-arts de Tours, Tony Robert-Fleury dans les collections.

[AUK-29] {a et b} Art U.K., Tony Robert-Fleury dans les collections du Royaume-Uni.

[30] Maison de Victor Hugo, Tony Robert-Fleury dans les collections.

[31] Musée Gassendi, collection d'estampes.

[32] Gilles Kraemer, « Une cour peut en cacher une autre - Fenêtres sur cour à Toulouse », Le curieux des arts, 30 janvier 2017.

[33] Musée Félicien-Rops, Shakespeare romantique, présentation de l'exposition, 2017.

[34] Ernest Chesneau, Les nations rivales dans l'art, Didier éditeur, Paris, 1868.

[35] Sully Prudhomme, Poésies, 1865-1888, Alphonse Lemerre éditeur, Paris, 1900.

[36] Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996, page 795.

[37] Thierry Gineste, Le Lion de Florence - Sur l'imaginaire des fondateurs de la psychatrie, Pinel (1745-1826) et Itard (1774-1838), Albin Michel, 2004.

[38] Elaine Showalter, The female malady : women, madness and English culture, 1830-1980, Pantheon Books, New York, 1985.

[39] Martine Delvaux, Femmes psychiatrisées, femmes rebelles - De l'étude de cas à la narration autobiographique, Les Empêcheurs de penser en rond, 1998, page 22.

[40] Corinne François-Denève, « Au bonheur des dames », revue internationale Droit et cultures, n^o 60, février 2010.

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-{{Voir homonymes| Fleury}}
+{{Voir homonymes|Robert|Fleury}}
 {{Infobox Biographie2
  | charte             = artiste
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  | lieu de naissance  = [[Paris]]
  | date de décès      = 8 décembre 1911
- | lieu de décès      = [[Paris]]
+ | lieu de décès      = {{Arrondissement|9|Paris}}
  | nationalité        = [[France|française]]
  | activités          = [[Artiste peintre|peintre]]
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  | compléments        =
 }}
+'''Tony Robert-Fleury''', né le {{Date|1er|septembre|1837}} à [[Paris]] et mort le {{Date|8|12|1911}} à {{Arrondissement|9|Paris}}<ref name="Décès"/>, est un [[Artiste peintre|peintre]] [[France|français]].
-'''Tony Robert-Fleury''', né le {{Date|1er|septembre|1837}} à [[Paris]] et mort le {{Date|8/12/1911|décembre|1912}} dans la même ville (il vécut au 69, [[rue de Douai]] Paris 9ème ), est un [[Artiste peintre|peintre]] [[France|français]].
 Robert-Fleury doit sa réputation à ses compositions historiques ainsi qu’à ses portraits et ses scènes de genre.
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 Après avoir commencé à étudier avec son père [[Joseph-Nicolas Robert-Fleury]] (1797-1890), Tony Robert-Fleury est entré dans les ateliers de [[Léon Cogniet]] et de [[Paul Delaroche]] à l'[[École des beaux-arts de Paris]], où il s’est lié avec des condisciples comme [[Gustave Boulanger]], [[Louis Gallet]] et [[Ernest Hébert]].
-Son premier tableau envoyé au [[salon de Paris]] de 1866 est une grande composition historique intitulé ''Varsovie, scène de l’insurrection polonaise'', que lui avait inspiré un épisode de la dernière [[Insurrection de Janvier|guerre polonaise]], le massacre de {{formatnum:4000}} manifestants polonais sur la [[Place du château (Varsovie)|place du château de la ville]] par les troupes russes, le {{Date-|8|avril|1861}}<ref name="MON"/>. L’année suivante, l'État français achète son ''Vieilles Femmes sur la place Navone, Rome'' ainsi que ''le Dernier jour de Corinthe'' en 1870<ref name="LEM"/>, d’après un sujet de [[Tite-Live]], vaste toile qui sera exposée à [[Paris]] au [[palais du Luxembourg]], pour lequel il peindra, en 1880, un plafond représentant ''La Glorification de la sculpture française''. Il a, tour à tour, exposé : ''Deux portraits'' en 1868 ; ''Le Dernier jour de Corinthe'' en 1870 ; ''les Danaïdes'' en 1873 ; ''[[Charlotte Corday]] à Caen'' en 1874<ref name="COR">[https://www.histoire-image.org/fr/etudes/charlotte-corday Charlotte Denoël, « Charlotte Corday », ''L'histoire par l'image'', décembre 2008].</ref> ; ''[[Philippe Pinel|Pinel]], médecin en chef de la Salpêtrière délivrant les aliénés de leurs chaînes'' en 1876<ref name="PIN">[https://www.histoire-image.org/fr/etudes/approche-historique-folie Alain Galoin, « Approche historique de la folie », ''L'histoire par l'image'', septembre 2008].</ref>{{,}}<ref name="IOH"/> ; des portraits en 1877 ; ''Vauban donnant le plan des fortifications du château de la ville de Belfort'' ; ''Mazarin et ses nièces'' en 1883 ; ''Portrait de {{M.}} Robert-Fleury'' en 1886 ; ''Léda'' et ''Le Général Lelerme'' en 1885 ; ''{{M.}} Bixio'' en 1886 ; ''Ophélie'' en 1887 ; ''Madeleine'' en 1889 ; ''Le Billet doux'' en 1891 ; ''L’Architecture'' en 1892 pour l’[[hôtel de ville de Paris]] ; ''Le Lever de l'ouvrière'' en 1905<ref>[https://www.histoire-image.org/fr/etudes/ouvriere-debut-xxe-siecle Alexandre Sumpf, « L'ouvrière au début du {{s-|XX}} », ''L'histoire par l'image'', mars 2016].</ref>, ''Marie-Antoinette le matin de son exécution'' en 1906.
+Son premier tableau envoyé au [[salon de Paris]] de 1866 est une grande composition historique intitulé ''Varsovie, scène de l’insurrection polonaise'', que lui avait inspiré un épisode de la dernière [[Insurrection de Janvier 1863|guerre polonaise]], le massacre de {{formatnum:4000}} manifestants polonais sur la [[Place du château (Varsovie)|place du château de la ville]] par les troupes russes, le {{Date-|8|avril|1861}}<ref name="MON"/>. L’année suivante, l'État français achète son ''Vieilles Femmes sur la place Navone, Rome'' ainsi que ''le Dernier jour de Corinthe'' en 1870<ref name="LEM"/>, d’après un sujet de [[Tite-Live]], vaste toile qui sera exposée à [[Paris]] au [[palais du Luxembourg]], pour lequel il peindra, en 1880, un plafond représentant ''La Glorification de la sculpture française''. Il a, tour à tour, exposé : ''Deux portraits'' en 1868 ; ''Le Dernier jour de Corinthe'' en 1870 ; ''les Danaïdes'' en 1873 ; ''[[Charlotte Corday]] à Caen'' en 1874<ref name="COR">[https://www.histoire-image.org/fr/etudes/charlotte-corday Charlotte Denoël, « Charlotte Corday », ''L'histoire par l'image'', décembre 2008].</ref> ; ''[[Philippe Pinel|Pinel]], médecin en chef de la Salpêtrière délivrant les aliénés de leurs chaînes'' en 1876<ref name="PIN">[https://www.histoire-image.org/fr/etudes/approche-historique-folie Alain Galoin, « Approche historique de la folie », ''L'histoire par l'image'', septembre 2008].</ref>{{,}}<ref name="IOH"/> ; des portraits en 1877 ; ''Vauban donnant le plan des fortifications du château de la ville de Belfort'' ; ''Mazarin et ses nièces'' en 1883 ; ''Portrait de {{M.}} Robert-Fleury'' en 1886 ; ''Léda'' et ''Le Général Lelerme'' en 1885 ; ''{{M.}} Bixio'' en 1886 ; ''Ophélie'' en 1887 ; ''Madeleine'' en 1889 ; ''Le Billet doux'' en 1891 ; ''L’Architecture'' en 1892 pour l’[[hôtel de ville de Paris]] ; ''Le Lever de l'ouvrière'' en 1905<ref>[https://www.histoire-image.org/fr/etudes/ouvriere-debut-xxe-siecle Alexandre Sumpf, « L'ouvrière au début du {{s-|XX}} », ''L'histoire par l'image'', mars 2016].</ref> ; ''Marie-Antoinette le matin de son exécution'' en 1906.
 === L'enseignant ===
 Professeur en titre de dessin et de peinture à l’[[Académie Julian]] à [[Paris]]<ref>[https://sites.google.com/site/academiejulian/r/robert-fleury Académie Julian, ''Professeurs et élèves''].</ref>, Tony Robert-Fleury, avant de remplacer [[William Bouguereau]] au siège de président de la [[Société des artistes français]], y est notamment le secrétaire-rapporteur du comité qui, dans sa séance du {{date-|30 novembre 1894}}, définit et lance le concours de projet d'architecture et d'urbanisme de l'[[Exposition universelle de 1900]], lequel, sur {{unité|112|ha}}, prévoit le [[Grand Palais (Paris)|Grand Palais]], le [[Petit Palais]], le [[pont Alexandre-III]] et la perspective reliant l'[[avenue des Champs-Élysées]] à l'[[esplanade des Invalides]]<ref>[https://www.artistes-francais.com/historique/le-grand-palais/ Société des artistes français, ''Le Grand Palais''].</ref>. Il est professeur aux [[École nationale supérieure des beaux-arts|Beaux-Arts de Paris]] à partir de 1905. Il a eu un très grand nombre d’élèves<ref>''[https://www.photo.rmn.fr/archive/96-003159-2C6NU0SP1RI5.html La classe de Tony Robert-Fleury à l'Académie Julian]'', photographie conservée au [[château de Nemours]].</ref>, au nombre desquels figurent, pour les deux écoles confondues :
-[[Jules Adler]], [[Malvina d'Albufera]], [[Eugène Alluaud]], [[Cuno Amiet]], [[Étienne Azambre]], [[Louis Eugène Baille]], [[Marcel Bain]], [[Georges-Henri Ballot]], [[Eugène de Barberiis]], [[William Barbotin]], [[Gustave Barrier (religieux)|Gustave Barrier]], [[Marie Bashkirtseff]]<ref name="MBJ"> Marie Bashkirtseff, ''Journal - Édition intégrale, 26 septembre 1877 - 21 décembre 1879'', L'Âge d'Homme, Lausanne, 1999 (voir notamment ''26 octobre 1878'').</ref>, [[Amélie Beaury-Saurel]], [[Cecilia Beaux]]<ref> Cecilia Beaux, ''Background with figures'', autobiographie, Houghton Miffin Company, 1930.</ref>, [[Salomon Bernstein]], [[Lucien Blumer]], {{Lien|langue=nl|fr=Corrie Boellaard|texte=Corrie Boellaard}}, [[Edgard Bouillette]], [[Louise Catherine Breslau]], [[Gustave Brisgand]], [[Mattéo Brondy]], [[Alfred-Jean Broquelet]], [[George Elmer Browne]], [[Franklin Brownell]], [[William Blair Bruce]], [[Clément Brun (peintre)|Clément Brun]], [[Amédée Buffet]], [[Berthe Burgkan]], [[Édouard Cabane]], [[Lilla Cabot Perry]], Rosine Cahen (1857-1933), [[Florence Carlyle]], [[Ellen Maria Carpenter]]<ref name="WOL"/>, [[Maurice Chabas]], [[Paul Chabas]], [[Alexandre-Jacques Chantron]], [[Minerva Josephine Chapman]], [[Charles Chivot]], [[Paul Chocarne-Moreau]], [[René Maxime Choquet]], [[Dmitri Chtcherbinovski]], [[Lovis Corinth]], [[Eanger Irving Couse]], [[Édouard Crémieux]], [[Jean-Joseph Crotti]], Édouard Darviot (1859-1921), [[Eugène Decisy]], [[Henry-Eugène Delacroix]], [[Paul Deltombe]], [[Louise-Cécile Descamps-Sabouret]] (née en 1855), [[Camille Deschamps]] (née Peltier, 1826-1901), [[Louis-Marie Désiré-Lucas]], [[Émilie Desjeux]], [[Victor Despagnat]], [[George Desvallières]], [[André Dignimont]], [[Étienne Dinet]], [[Édouard Doigneau]], [[Jean-Gabriel Domergue]], {{Lien|langue=en|fr=Gaines Ruger Donoho|texte=Gaines Ruger Donoho}}, {{Lien|langue=en|fr=Carl Dørnberger|texte=Carl Dørnberger}}, [[Mattie Dubé]], [[François Énault]], [[Rodolphe d'Erlanger]], {{Lien|langue=en|fr=Alex Federley|texte=Alex Federley}}, [[Léon Pierre Félix]], [[Henri Foreau]], {{Lien|langue=de|fr=Rodolphe Fornerod|texte=Rodolphe Fornerod}}, {{Lien|langue=en|fr=John Wycliffe Lowes Forster|texte=John Wycliffe Lowes Forster}}, [[Jean de Francqueville]], [[Robert Freiher von Doblhoff]] (1880-1960), [[Roger de la Fresnaye]], [[Eugène Fyot]] (1866-1937), {{Lien|langue=de|fr=Orazio Gaigher|texte=Orazio Gaigher}}, [[Maria Gazycz]], [[Édouard Gelhay|Edouard Gelhay]], [[Gustave Greux]] (1838-1919), [[Edmund Wyly Grier]], [[Henry Grosjean]] (1864-1948), [[Maurice Grün]], [[Maximilienne Guyon]], {{Lien|langue=de|fr=Otto Hamel|texte=Otto Hamel}}, [[Robert Henri]]<ref name="WOL">[http://wolfsgallery.com/artists/tony-robert-fleury Wolfs Gallery, ''Tony Robert-Fleury'']</ref>, [[Paul Jobert]], [[Émile Jourdan (peintre)|Émile Jourdan]], {{Lien|langue=en|fr=Thomas Benjamin Kennington|texte=Thomas Kennington}}, [[Anna Klumpke]], [[Louis Aston Knight]], [[Michel Korochansky]] (1866-1925), [[Marie Laforge]] (1865-1920), [[John Saint-Hélier Lander]], [[William Laparra]], [[Jean Laronze]], [[John Lavery]], [[Joseph-Fortuné-Séraphin Layraud]], [[Jean Lefeuvre]], [[Charles Amable Lenoir]], [[Louis Le Poittevin]], [[Henri Le Riche]], [[Pierre Lissac]], [[Eugène Lomont]], [[Robert Lotiron]], [[Ștefan Luchian]], [[Amélie Helga Lundahl]], {{Lien|langue=de|fr=Arnold Lyongrün|texte=Arnold Lyongrün}}, [[William Brown Macdougall]], [[Mary Fairchild|Mary MacMonnies]], [[Charles Maillard (1887-1973)|Charles Maillard]], [[Louis Marc (peintre)|Louis Marc]], [[Ernest Marché]]<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Page 6 de la publication consacrée à Ernest Marché éditée en 2013 par le Château-Musée de Nemours :|url=0061982826fdf3b75d498|site=|périodique=|date=|consulté le=}}</ref> [[Ernest Marché|,Jean Alfred Marioton]], {{Lien|langue=de|fr=Karl Mediz|texte=Karl Mediz}}, [[Maurice-Théodore Mitrecey]], [[Édouard Monchablon]], [[Berthe Mouchel]], [[François Nardi]], Phoebe Davis Natt (1847-1899), {{Lien|langue=de|fr=Anna Nordgren|texte=Anna Nordgren}}, [[Jules Eugene Pages]], [[Georges Pavec]] (1883-1960), [[Paul-Élie Ranson]], [[Magdeleine Real del Sarte]], [[Roger Reboussin]], [[Edward Redfield]], Émile Renard (1850-1930), [[Julius Rolshoven]]<ref name="WOL"/>, [[Jules Ronsin]], [[Ker-Xavier Roussel]], [[Paul Émile Sautai]], [[Frédéric Sauvignier]], Ferdinand Schultz-Wettel (1872-1957), [[Guillaume Seignac]], [[Lucien Simon]] (de 1880 à 1883), [[Ernest Slingeneyer]], Raymond Thibesart (1874-1968), [[Raoul André Ulmann]], [[Henri Valensi]], [[Pauline Vallayer-Moutet]], [[Émile Vaucanu]], [[Édouard Vuillard]] (élève à l'Académie Julian à partir de 1886), [[Herbert Ward]], [[Maria Wiik]], [[Carl Wilhelmson]], [[Thérèse Yemeniz]], [[Viktor Zarubin]], [[Jenny Zillhardt]], [[Jeanne Langevin-Godeby]], {{Lien|langue=en|trad=Ellen Day Hale|fr=Ellen Day Hale}}, [[Lawton S. Parker]], [[Eurilda Loomis France]], [[Louis Paul Dessar]] et [[Louise Lavrut]]<ref>{{Article|langue=Français|auteur1=Charles Bilas|titre=La Bonne Étoile du baron d’Erlanger|périodique=Qantara|date=printemps 2011|numéro=79|issn=|lire en ligne=|pages=12-26}}.</ref>.
+[[Jules Adler]], [[Malvina d'Albufera]], [[Eugène Alluaud]], [[Cuno Amiet]]<ref>[https://fahrenheitmagazine.com/fr/art/en-plastique/cuno-amiet-un-génie-suisse-pratiquement-inconnu#.Yv3RZq_P2po Fahrenheit Magazine, ''Cuno Amiet, un génie suisse pratiquement inconnu'']</ref>, [[Étienne Azambre]], [[Louis Eugène Baille]], [[Marcel Bain]], [[Georges-Henri Ballot]], [[Eugène de Barberiis]], [[William Barbotin]], [[Gustave Barrier (religieux)|Gustave Barrier]], [[Marie Bashkirtseff]]<ref name="MBJ"> Marie Bashkirtseff, ''Journal - Édition intégrale, 26 septembre 1877 - 21 décembre 1879'', L'Âge d'Homme, Lausanne, 1999 (voir notamment ''26 octobre 1878'').</ref>, [[Amélie Beaury-Saurel]], [[Cecilia Beaux]]<ref> Cecilia Beaux, ''Background with figures'', autobiographie, Houghton Miffin Company, 1930.</ref>, [[Salomon Bernstein]], [[Lucien Blumer]], {{Lien|langue=nl|fr=Corrie Boellaard|texte=Corrie Boellaard}}, [[Edgard Bouillette]], [[Louise Catherine Breslau]], [[Gustave Brisgand]], [[Mattéo Brondy]], [[Alfred-Jean Broquelet]], [[George Elmer Browne]], [[Franklin Brownell]], [[William Blair Bruce]], [[Clément Brun (peintre)|Clément Brun]], [[Amédée Buffet]], [[Berthe Burgkan]], [[Édouard Cabane]], [[Lilla Cabot Perry]], Rosine Cahen (1857-1933), [[Florence Carlyle]], [[Ellen Maria Carpenter]]<ref name="WOL"/>, [[Maurice Chabas]], [[Paul Chabas]], [[Emma Chadwick]], [[Alexandre-Jacques Chantron]], [[Minerva Josephine Chapman]], [[Charles Chivot]], [[Paul Chocarne-Moreau]], [[René Maxime Choquet]], [[Dmitri Chtcherbinovski]], [[Lovis Corinth]], [[Eanger Irving Couse]], [[Édouard Crémieux]], [[Jean-Joseph Crotti]], Édouard Darviot (1859-1921), [[Eugène Decisy]], [[Henry-Eugène Delacroix]], [[Paul Deltombe]], [[Louise-Cécile Descamps-Sabouret]] (née en 1855), [[Camille Deschamps]] (née Peltier, 1826-1901), [[Louis-Marie Désiré-Lucas]], [[Émilie Desjeux]], [[Victor Despagnat]], [[George Desvallières]], [[André Dignimont]], [[Étienne Dinet]], [[Édouard Doigneau]], [[Jean-Gabriel Domergue]], {{Lien|langue=en|fr=Gaines Ruger Donoho|texte=Gaines Ruger Donoho}}, {{Lien|langue=en|fr=Carl Dørnberger|texte=Carl Dørnberger}}, [[Mattie Dubé]], [[François Énault]], [[Rodolphe d'Erlanger]], {{Lien|langue=en|fr=Alex Federley|texte=Alex Federley}}, [[Léon Pierre Félix]], [[Henri Foreau]], {{Lien|langue=de|fr=Rodolphe Fornerod|texte=Rodolphe Fornerod}}, {{Lien|langue=en|fr=John Wycliffe Lowes Forster|texte=John Wycliffe Lowes Forster}}, [[Jean de Francqueville]], [[Robert Freiher von Doblhoff]] (1880-1960), [[Roger de la Fresnaye]], [[Eugène Fyot]] (1866-1937), {{Lien|langue=de|fr=Orazio Gaigher|texte=Orazio Gaigher}}, [[Maria Gazycz]], [[Édouard Gelhay|Edouard Gelhay]], [[Gustave Greux]] (1838-1919), [[Edmund Wyly Grier]], [[Henry Grosjean]] (1864-1948), [[Maurice Grün]], [[Maximilienne Guyon]], {{Lien|langue=de|fr=Otto Hamel|texte=Otto Hamel}}, [[Robert Henri]]<ref name="WOL">[http://wolfsgallery.com/artists/tony-robert-fleury Wolfs Gallery, ''Tony Robert-Fleury'']</ref>, [[Paul Jobert]], [[Émile Jourdan (peintre)|Émile Jourdan]], {{Lien|langue=en|fr=Thomas Benjamin Kennington|texte=Thomas Kennington}}, [[Anna Klumpke]], [[Louis Aston Knight]], [[Michel Korochansky]] (1866-1925), [[Marie Laforge]] (1865-1920), [[John Saint-Hélier Lander]], [[William Laparra]], [[Jean Laronze]], [[John Lavery]], [[Joseph-Fortuné-Séraphin Layraud]], [[Jean Lefeuvre]], [[Charles Amable Lenoir]], [[Louis Le Poittevin]], [[Henri Le Riche]], [[Pierre Lissac]], [[Eugène Lomont]], [[Robert Lotiron]], [[Ștefan Luchian]], [[Amélie Helga Lundahl]], {{Lien|langue=de|fr=Arnold Lyongrün|texte=Arnold Lyongrün}}, [[William Brown Macdougall]], [[Mary Fairchild|Mary MacMonnies]], [[Charles Maillard (1887-1973)|Charles Maillard]], [[Louis Marc (peintre)|Louis Marc]], [[Ernest Marché]]<ref>{{Lien web|titre=Page 6 de la publication consacrée à Ernest Marché éditée en 2013 par le Château-Musée de Nemours :|url=0061982826fdf3b75d498|date=}}</ref> [[Ernest Marché|,Jean Alfred Marioton]], {{Lien|langue=de|fr=Karl Mediz|texte=Karl Mediz}}, [[Maurice-Théodore Mitrecey]], [[Édouard Monchablon]], [[Berthe Mouchel]], [[François Nardi]], Phoebe Davis Natt (1847-1899), {{Lien|langue=de|fr=Anna Nordgren|texte=Anna Nordgren}}, [[Jules Eugene Pages]], [[Georges Pavec]] (1875-1963), [[Paul-Élie Ranson]], [[Magdeleine Real del Sarte]], [[Roger Reboussin]], [[Edward Redfield]], Émile Renard (1850-1930), [[Julius Rolshoven]]<ref name="WOL"/>, [[Jules Ronsin]], [[Ker-Xavier Roussel]], [[Paul Émile Sautai]], [[Frédéric Sauvignier]], Ferdinand Schultz-Wettel (1872-1957), [[Guillaume Seignac]], [[Lucien Simon]] (de 1880 à 1883), [[Ernest Slingeneyer]], Raymond Thibesart (1874-1968), [[Raoul André Ulmann]], [[Henri Valensi]], [[Pauline Vallayer-Moutet]], [[Émile Vaucanu]], [[Édouard Vuillard]] (élève à l'Académie Julian à partir de 1886), [[Herbert Ward]], [[Maria Wiik]], [[Carl Wilhelmson]], [[Thérèse Yemeniz]], [[Viktor Zarubin]], [[Jenny Zillhardt]], [[Jeanne Langevin-Godeby]], {{Lien|langue=en|trad=Ellen Day Hale|fr=Ellen Day Hale}}, [[Lawton S. 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-<gallery mode="packed" heights="150" caption="Quelques élèves de Tony Robert-Fleury"><!-- parmi les plus connus -->
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+Fichier:Roger de La Fresnaye, 1905-07, oil on canvas, 25 x 19.5 cm, Musée National d'Art Moderne.jpg|[[Roger de La Fresnaye]]
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+Fichier:Lucien Simon, 1883c - Autoportrait jeune.jpg|[[Lucien Simon]]
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+Fichier:Édouard Vuillard 001.jpg|[[Édouard Vuillard]]
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 Le [[musée d'Orsay]], à Paris, conserve un portrait en médaillon en bronze de Tony Robert-Fleury sculpté par [[Henri Chapu]]<ref>[https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/henri-michel-antoine-chapu_tony-robert-fleury Musée d'Orsay, ''Portrait de Tony Robert-Fleury'', médaillon de Henri Chapu].</ref>.
+Il emménage avec son épouse, née Antoinette Podtecher, au 69 [[rue de Douai]] ({{Arrondissement|9|Paris}}) en 1880, alors qu'il est domicilié à [[Viroflay]], il y meurt le 8 décembre 1911<ref name="Décès">[https://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjMtMTEtMDMiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6MjYwMzM4O3M6MTY6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWwiO2I6MTtzOjIxOiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sX21vZGUiO3M6NDoicHJvZCI7fQ==#uielem_move=-759%2C-257&uielem_rotate=F&uielem_islocked=1&uielem_zoom=137  Décès Paris 9e, 3 novembre 1911 (acte n° 1223)-24 décembre 1911 (acte n° 1437), cote 9D115, page 18/31 acte N°1352]</ref> .
-Il habite avec son épouse Antoinette Podtecher  au 69 rue de Douai en 1880 et y décède le 8 décembre 1911 alors qu'il avait une autre demeure à Vyroflay. .
+== Distinctions ==
+* {{déco|CdrLH|1907}}<ref>''[[Journal de Rouen]]'', 7 août 1907, {{p.|1}}.</ref>
 == Galerie ==
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 Fichier:Tony Robert-Fleury- Le Bain.jpg|''Le bain'' (1903), [[musée de Grenoble]]
 </gallery>
-{{message galerie}}
 == Collections publiques ==
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 * [[La Roche-sur-Yon]], [[Musée municipal de La Roche-sur-Yon|musée municipal]] : ''Roméo et Juliette'', huile sur toile.
 * [[Le Mans]], [[musée de Tessé]] : ''L’Anxiété'', huile sur toile.
-* [[Montrésor]], [[château de Montrésor]] : ''[[Varsovie]] le 8 avril 1861'', 1866, huile sur toile<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Oliver Bernier|titre=Through the Valley of Chateaus|périodique=The New York Times|volume=|numéro=|date=30 septembre 1984|pages=|issn=|lire en ligne=https://www.nytimes.com/1984/09/30/travel/through-the-valley-of-chateaus.html|consulté le=23 novembre 2017|id=}}.</ref> : {{citation|Une foule d'environ quatre mille personnes, dans laquelle se trouvaient beaucoup d'enfants prosternés à genoux, entourait la colonne Sigismond sur la place du château. L'infanterie fit feu}}<ref name="MON"> « Varsovie, le 8 avril 1861 », ''[[Le Moniteur]]'', 12 avril 1861.</ref>.
+* [[Montrésor]], [[château de Montrésor]] : ''[[Varsovie]] le 8 avril 1861'', 1866, huile sur toile<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Oliver Bernier|titre=Through the Valley of Chateaus|périodique=The New York Times|date=30 septembre 1984|pages=|lire en ligne=https://www.nytimes.com/1984/09/30/travel/through-the-valley-of-chateaus.html|consulté le=23 novembre 2017}}.</ref> : {{citation|Une foule d'environ quatre mille personnes, dans laquelle se trouvaient beaucoup d'enfants prosternés à genoux, entourait la colonne Sigismond sur la place du château. L'infanterie fit feu}}<ref name="MON"> « Varsovie, le 8 avril 1861 », ''[[Le Moniteur universel|Le Moniteur]]'', 12 avril 1861.</ref>.
 * [[Nemours]], [[château-musée de Nemours]] :
 ** ''Au coin du feu, rêverie'', {{s-|XIX}}, huile sur toile<ref>[https://www.photo.rmn.fr/archive/16-547822-2C6NU0A6S0NME.html photo.rmn.fr].</ref>.
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 * ''Au féminin - Chefs-d'œuvre des collections du château-musée (1850-1914)'', château de Nemours, de mai 2016 à février 2017.
 * ''Fenêtres sur cour. Peintures du {{sp-|XVI|e|au|XX|e}}'', [[Toulouse]], [[musée des Augustins de Toulouse|musée des Augustins]], de décembre 2016 à avril 2017<ref>[http://www.lecurieuxdesarts.fr/2017/01/une-cour-peut-en-cacher-une-autre-vues-sur-cours-a-toulouse.html Gilles Kraemer, « Une cour peut en cacher une autre - Fenêtres sur cour à Toulouse », ''Le curieux des arts'', 30 janvier 2017].</ref>.
-* ''[[William Shakespeare|Shakespeare]] romantique'', [[Namur]], [[musée Félicien-Rops]], d'octobre 2017 à février 2018<ref>[https://www.360images.be/panorama/shakespeare-romantique/ Musée Félicien-Rops, ''Shakespeare romantique'', présentation de l'exposition, 2017].</ref>.
+* ''[[William Shakespeare|Shakespeare]] romantique'', [[Namur]], [[musée Félicien Rops]], d'octobre 2017 à février 2018<ref>[https://www.360images.be/panorama/shakespeare-romantique/ Musée Félicien-Rops, ''Shakespeare romantique'', présentation de l'exposition, 2017].</ref>.
 [[Fichier:Portrait d'Ernest Chesneau.jpg|vignette|redresse|[[René Joseph Gilbert]], ''Portrait d'[[Ernest Chesneau]]'', vers 1882, [[Paris]], [[musée d'Orsay]].]]
 [[Fichier:Emile Claus 010.JPG|vignette|redresse|{{douteux|[[Émile Claus]], ''Portrait de [[Camille Lemonnier]]'', 1867.}}]]
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 * [[Jules Adler]] (1865-1952)
+* [[Fernand Auguste Besnier]]
-* [[Édouard Cabane]] (1857-1942)
+* [[Édouard Cabane]] (1857-1942), deuxième Grand [[prix de Rome]] en 1884
+* [[Maurice Chabas]] (1862-1947)
 * [[Jean-Joseph Crotti]] (1878-1958)
+* [[Benjamin Damman]] (1835-1921)
 * [[Florence Esté]] (1859-1926), peintre et graveuse américaine
+* [[Édouard Gelhay]] (1856-1939), son exécuteur testamentaire, comme indiqué sur l'inventaire du Château-Musée de [[Nemours]].
 * [[Augustus Koopman]] (1869-1914)
 * [[Marie Laforge]] (1865-1920), miniaturiste
 * [[Louise Lavrut]] (1874-1956)
-* [[Ernest Marché]] (1864-1932)
+* [[Luc Leguey]]
+* [[Ernest Marché]] (1864-1932)
-* [[Édouard Gelhay]] (1856-1939), qui est son exécuteur testamentaire, comme indiqué sur l'inventaire du Château-Musée de [[Nemours]].
 == Notes et références ==
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 * Carbonel, « Tony Robert-Fleury », ''La Gazette du dimanche'', {{n°|315}}, 27 février 1887.
 * C. de Beaulieu, « Tony Robert-Fleury », ''La Gazette du dimanche'', {{n°|600}}, 14 août 1892.
-* {{Lien|langue=en|fr=Hugh Chisholm|texte=Hugh Chisholm}}, ''[[Encyclopædia Britannica]]'', Presse de l'Université de Cambridge, 1911 [http://www.hellenicaworld.com/Art/Paintings/en/TonyRobertFleury.html (lire en ligne)].
+* [[Hugh Chisholm]], ''[[Encyclopædia Britannica]]'', Presse de l'Université de Cambridge, 1911 [http://www.hellenicaworld.com/Art/Paintings/en/TonyRobertFleury.html (lire en ligne)].
 * [[Ulrich Thieme]] et [[Felix Becker (historien de l'art)|Felix Becker]], ''{{Langue|de|[[Thieme-Becker|Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart]]}}'', E.A. Seemann, 1926.
 * Cecilia Beaux (élève de Tony Robert-Fleury), ''Background with figures'', autobiographie, Houghton Miffin Company, 1930.
 * [[Gérald Schurr]], ''Les petits maîtres de la peinture, valeur de demain'', vol.1, Les [[Éditions de l'Amateur]], 1975.
-* « Women at the Académie Julian in Paris », ''The Burlington Magazine'', {{n°|1100}}, 1994, {{p.|752-757}}.
+* « Women at the Académie Julian in Paris », ''The Burlington Magazine'', {{n°|1100}}, 1994, {{p.|752-757}}.
 * Gérald Schurr, ''Le guidargus de la peinture'', Les [[Éditions de l'Amateur]], 1996.
 * Marie Bashkirtseff (élève de Tony Robert-Fleury), ''Journal - Édition intégrale, 1877-1879'', L'Âge d'Homme, Lausanne, 1999.
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 === Liens externes ===
 * {{Autorité}}
-* {{Bases art}}
+* {{Bases}}
+* {{Dictionnaires}}
-* [http://www.culture.gouv.fr/LH/LH074/PG/FRDAFAN83_OL0984045v001.htm Dossier de Légion d'honneur de Tony Robert-Fleury] sur la [[base Léonore]].
-* [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_2=AUTR&VALUE_2=ROBERT-FLEURY%20TONY « Tony Robert-Fleury »] dans la [[base Joconde]].
+* [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_2=AUTR&VALUE_2=ROBERT-FLEURY%20TONY « Tony Robert-Fleury »] dans la [[base Joconde]].
 {{Portail|Peinture|histoire de l'art|Paris}}
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 [[Catégorie:Enseignant à l'Académie Julian]]
 [[Catégorie:Enseignant à l'École nationale supérieure des beaux-arts]]
-[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur]]
+[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur promu en 1907]]
 [[Catégorie:Naissance en septembre 1837]]
 [[Catégorie:Naissance à Paris]]