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[[File:Casse-tête, Musée du quai Branly.jpg|thumb|upright|Casse-tête, Musée du quai Branly]]
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Le '''casse-tête (Iroquois)''' aussi appelé [[Marteau d'armes|club de guerre]] ou massue iroquoise, est une arme que les [[Iroquois]] utilisaient pour écraser les os ou le crâne et, ainsi causé une mort quasi instantanée ou très lente et douloureuse. Elle était crainte par les ennemis des Iroquois à cause de la souffrance qu’elle pouvait causer sans tuer et la facilité de capturer des ennemies en brisant les jambes<ref>HERALD, Justin (2010 septembre 26), Weapon of the Iroquois http://www.examiner.com/article/weapons-of-the-iroquois (consulté le 11-11-2012)</ref>.
Le '''casse-tête''' aussi appelé, en anglais, ''[[Marteau d'armes|war club]]'' ou [[Gourdin|massue]] iroquoise, est une arme que les [[Iroquois]] utilisaient pour écraser les os ou le crâne. cette arme, était redoutée par les ennemis des Iroquois à cause de la souffrance qu’elle pouvait causer sans tuer et la facilité de capturer des ennemis en brisant les jambes<ref name="juju">{{Lien web |auteur=Justin Herald |titre=Weapon of the Iroquois |url=http://archive.today/kH4RI |site=examiner.com |date=2010 septembre 26 |consulté le=le 11-11-2012}}</ref>.


==Fabrication==
==Fabrication==
[[File:Casse-Tête (Fort Niagara).jpg|thumb|Casse-tête de bois et pierre, en montre au centre des visiteurs de [[Fort Niagara]], NY.]]
Le casse-tête pouvait être fait en corne de [[cerf]], en racine d’arbre ou en bois solide et long comme l’[[érable]]. Cette arme est une massue, mais beaucoup plus primitive. Il avait plusieurs variantes dans sa forme. Il existait en forme de [[crosse]], en bâton de bois avec une boule en bois, un pic ou une pierre ronde au bout. Il fait d’une longueur de deux pieds à deux pieds et demi et d’une largeur d’approximativement dix-sept centimètres. C’est le seul outil que les Iroquois ont créé qui ne servait que pour des événements reliés à la [[Guerre Iroquoise (1609)|guerre]]<ref>HERALD, Justin (2010 septembre 26), Weapon of the Iroquois, http://www.examiner.com/article/weapons-of-the-iroquois (consulté le 11-11-2012).</ref>{{,}}<ref>[[Roland Viau|VIAU, Roland]] (1997) enfants du néant et mangeurs d'âmes. Guerre, culture et société en Iroquoisie ancienne, Québec, Édition du Boréal, page 74</ref>.
Le casse-tête pouvait être fait en corne de [[cerf élaphe|cerf]], en racine d’arbre ou en bois solide et long comme l’[[érable]]<ref name = "sallmann7">{{Ouvrage|langue = français|auteur = [[Jean-Michel Sallmann]]|titre = L'Amérique du Nord|sous-titre = de Bluefish à Sitting Bull|année = 2022|mois = novembre|éditeur = [[Éditions Belin|Belin]]|collection = Mondes anciens|isbn = 2410015867|titre chapitre = Les Indiens de la façade Atlantique et les Européens|numéro chapitre = 7|passage =150}}.</ref>. Il existait plusieurs variantes dans sa forme : forme de {{page h'|Crosse|crosse}}, en bâton de bois avec une boule en bois, un pic ou une pierre ronde au bout. Il fait d’une longueur de {{unité|60|à=75|cm}} et d’une largeur d’approximativement dix-sept centimètres. C’est le seul outil que les Iroquois ont créé qui ne servait que pour des événements reliés à la guerre<ref name="juju" />{{,}}<ref>{{harvsp|Viau|1997|p=74}}</ref>.


==Utilisation==
==Utilisation==
Le casse-tête était utilisé dans la danse de la guerre qui consistait à donner des coups comme s’il était en plein combat. L’autre utilité du casse-tête, quand le chef de guerre avait un rêve ou une vision il prenait le casse-tête et frappait le poteau de guerre qui symbolisait l’ennemie ou la personne qui méprisait. Quand ce geste était fait, le clan choisissait déjà les personnes qui devaient partir pour une expédition plus connue sous le nom de [[Raid militaire|raid]]. Bien entendu, le casse-tête était aussi une arme de guerre utiliser dans les combats<ref>[[Roland Viau|VIAU, Roland]] (1997) enfants du néant et mangeurs d'âmes. Guerre, culture et société en Iroquoisie ancienne, Québec, Édition du Boréal, page 217</ref>.
Le casse-tête pouvait avoir une utilisation cérémonielle<ref name = "sallmann7"/>. Il était utilisé dans la danse de la guerre qui consistait à donner des coups comme si on était en plein combat. Autre utilité du casse-tête : quand le chef de guerre avait un rêve ou une vision, il prenait le casse-tête et frappait le poteau de guerre qui symbolisait l’ennemi ou la personne qu'il méprisait. Quand ce geste était fait, le clan choisissait déjà les personnes qui devaient partir pour un [[Raid militaire|raid]]. Le casse-tête était aussi une arme de guerre utilisée dans les combats<ref>{{harvsp|Viau|1997|p=217}}</ref>.


==Origine==
==Origine==
Le nom de casse-tête a été attribué à cette arme pour la raison évidente qu’elle a comme but de casser la tête de ses victimes. L’origine de sa création ainsi que la date reste incertaine. Il a été créé avant l’[[Decouverte de l'Amerique|arrivée des Européens]], car il était déjà utilisé à leurs arrivées. L’emplacement ou l’ont pouvais retrouver le casse-tête est principalement sur les territoires des Iroquois situés au sud et à l’est du [[lac Ontario]] d’aujourd’hui<ref>[[Roland Viau|VIAU, Roland]] (1997) enfants du néant et mangeurs d'âmes. Guerre, culture et société en Iroquoisie ancienne, Québec, Édition du Boréal, page 98</ref>.
Le nom de « casse-tête » a été attribué à cette arme pour le type de lésions qu'elle cause. L’origine et la date de sa création restent incertaines<ref name = "sallmann7"/>. Il était déjà utilisé à l'[[Découverte et exploration de l'Amérique|arrivée des Européens]]<ref name = "sallmann7"/>. Le casse-tête s'utilisait principalement sur les territoires des Iroquois situés au sud et à l’est du [[lac Ontario]] d’aujourd’hui<ref>{{harvsp|Viau|1997|p=98}}.</ref>.

==Notes et références==
{{références}}

== Voir aussi ==

=== Articles connexes ===
* [[Arme contondante]]

== Bibliographie ==
*{{Ouvrage |auteur1=[[Roland Viau]] |titre=Enfants du néant et mangeurs d'âmes. Guerre, culture et société en Iroquoisie ancienne |lieu=Québec |éditeur=édition du Boréal |année=1997}}


==Bibliographie==
<references/>
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Dernière version du 9 novembre 2023 à 18:27

Casse-tête, Musée du quai Branly

Le casse-tête aussi appelé, en anglais, war club ou massue iroquoise, est une arme que les Iroquois utilisaient pour écraser les os ou le crâne. cette arme, était redoutée par les ennemis des Iroquois à cause de la souffrance qu’elle pouvait causer sans tuer et la facilité de capturer des ennemis en brisant les jambes[1].

Fabrication[modifier | modifier le code]

Casse-tête de bois et pierre, en montre au centre des visiteurs de Fort Niagara, NY.

Le casse-tête pouvait être fait en corne de cerf, en racine d’arbre ou en bois solide et long comme l’érable[2]. Il existait plusieurs variantes dans sa forme : forme de crosse, en bâton de bois avec une boule en bois, un pic ou une pierre ronde au bout. Il fait d’une longueur de 60 à 75 cm et d’une largeur d’approximativement dix-sept centimètres. C’est le seul outil que les Iroquois ont créé qui ne servait que pour des événements reliés à la guerre[1],[3].

Utilisation[modifier | modifier le code]

Le casse-tête pouvait avoir une utilisation cérémonielle[2]. Il était utilisé dans la danse de la guerre qui consistait à donner des coups comme si on était en plein combat. Autre utilité du casse-tête : quand le chef de guerre avait un rêve ou une vision, il prenait le casse-tête et frappait le poteau de guerre qui symbolisait l’ennemi ou la personne qu'il méprisait. Quand ce geste était fait, le clan choisissait déjà les personnes qui devaient partir pour un raid. Le casse-tête était aussi une arme de guerre utilisée dans les combats[4].

Origine[modifier | modifier le code]

Le nom de « casse-tête » a été attribué à cette arme pour le type de lésions qu'elle cause. L’origine et la date de sa création restent incertaines[2]. Il était déjà utilisé à l'arrivée des Européens[2]. Le casse-tête s'utilisait principalement sur les territoires des Iroquois situés au sud et à l’est du lac Ontario d’aujourd’hui[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Justin Herald, « Weapon of the Iroquois », sur examiner.com, 2010 septembre 26 (consulté le )
  2. a b c et d Jean-Michel Sallmann, L'Amérique du Nord : de Bluefish à Sitting Bull, Belin, coll. « Mondes anciens », (ISBN 2410015867), chap. 7 (« Les Indiens de la façade Atlantique et les Européens »), p. 150.
  3. Viau 1997, p. 74
  4. Viau 1997, p. 217
  5. Viau 1997, p. 98.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Roland Viau, Enfants du néant et mangeurs d'âmes. Guerre, culture et société en Iroquoisie ancienne, Québec, édition du Boréal,