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'''Antonio Ruiz Serrano''', dit '''El Sombrerero''', né le {{Date|24|mars|1792}} à [[Séville]], mort le {{Date|2|novembre|1860}} à [[Séville]], est un [[matador]] espagnol.


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La rivalité entre lui et Leoncillo était exacerbée par des questions politiques. El Sombrereo affichait ouvertement des opinions de "blanc", tandis que Leoncillo se rangeait résolument du côté des "noirs"<ref name="Lafront 240"/>. En dehors de cette rivalité dont il faisait une mise en scène, on ne peut pas dire que El Sombrerero était une grande vedette. On garde de lui le souvenir de belles [[estocade]]s, et d'un [[toreo]] honnête.
La rivalité entre lui et Leoncillo était exacerbée par des questions politiques. El Sombrereo affichait ouvertement des opinions de "blanc", tandis que Leoncillo se rangeait résolument du côté des "noirs"<ref name="Lafront 240"/>. En dehors de cette rivalité dont il faisait une mise en scène, on ne peut pas dire que El Sombrerero était une grande vedette. On garde de lui le souvenir de belles [[estocade]]s, et d'un [[toreo]] honnête.


A partir de 1823, lorsque la constitution fut abolie, comme El Sombrerero se rangeait au côtés du roi Ferdinand VII d'Espagne, les opposants à l'abolition lui menèrent la vie dure dans les arènes. Au point que le roi cessa de le protéger pour ne pas devenir impopulaire. En 1832, El Sombrerero était interdit aux arènes. Il se retira à Séville et eut une fin de vie difficile<ref name="Lafront 240"/>.
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==Bibliographie==
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== Notes et références ==
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*[[Liste de matadors]]
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[[Catégorie:Alternative à Madrid]]
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Dernière version du 5 décembre 2023 à 07:25

El Sombrerero
Présentation
Nom de naissance Antonio Ruiz Serrano
Apodo El Sombrerero
Naissance
Séville
Décès (à 68 ans)
Séville
Nationalité Espagnol
Carrière
Alternative Madrid
parrain Jerónimo José Candido
Fin de carrière 1832

Antonio Ruiz Serrano, dit El Sombrerero, né le à Séville, mort le à Séville, est un matador espagnol.

Présentation et carrière[modifier | modifier le code]

Il a commencé comme banderillero dans la cuadrilla de Curro Guillén en 1816. Il prend l'alternative à Madrid le avec Jerónimo José Candido pour parrain[1].

Le manque de figuras pendant une dizaine d'années lui permet d'accéder à une notabilité que son talent relatif ne lui aurait pas permis en d'autres temps. De 1820 à 1830, on retient surtout sa rivalité avec Leoncillo et ses prises de positions conservatrices dans une période agitée de l'histoire de l'Espagne où les « noirs » (libéraux), s'affrontaient avec le « blancs » (conservateurs).

La rivalité entre lui et Leoncillo était exacerbée par des questions politiques. El Sombrereo affichait ouvertement des opinions de "blanc", tandis que Leoncillo se rangeait résolument du côté des "noirs"[1]. En dehors de cette rivalité dont il faisait une mise en scène, on ne peut pas dire que El Sombrerero était une grande vedette. On garde de lui le souvenir de belles estocades, et d'un toreo honnête.

À partir de 1823, lorsque la constitution fut abolie, comme El Sombrerero se rangeait aux côtés du roi Ferdinand VII d'Espagne, les opposants à l'abolition lui menèrent la vie dure dans les arènes. Au point que le roi cessa de le protéger pour ne pas devenir impopulaire. En 1832, El Sombrerero était interdit aux arènes. Il se retira à Séville et eut une fin de vie difficile[1].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Auguste Lafront, Encyclopédie de la corrida, Paris, Prisma, .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Lafront 1950, p. 240

Voir aussi[modifier | modifier le code]