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'''Étienne Broch d'Hotelans''' ([[Chénas]], Rhône, [[6 juin]] 1879 - [[mort pour la France]]<ref>{{Lien web |titre=Faire une recherche - Mémoire des hommes |url=https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/arkotheque/client/mdh/base_morts_pour_la_france_premiere_guerre/index.php |site=www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr |consulté le=2021-01-02}}.</ref>, 1er septembre 1914), est un capitaine d'infanterie. Porté disparu le [[1er septembre|{{1er}} septembre]] 1914, son corps est retrouvé et identifié en 2020<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |titre=Cinq poilus identifiés dans les Ardennes, un siècle après la Grande Guerre |url=https://www.lefigaro.fr/culture/cinq-poilus-identifies-dans-les-ardennes-un-siecle-apres-la-grande-guerre-20201230 |site=LEFIGARO |consulté le=2021-01-02}}.</ref>.
'''Étienne Broch d'Hotelans''', né à [[Chénas]] ([[Rhône (département)|Rhône]]) le [[6 juin]] 1879 et [[mort pour la France]]<ref name=":2">{{Lien web |auteur=Base Mémoire des Hommes |titre=Fiche Marie Jean Fernand Étienne Broch d'Hotelans - Mort pour la France. |url=https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m005239dc06721f0 |consulté le=4 juin 2023}}</ref> à [[Le Châtelet-sur-Retourne|Châtelet-sur-Retourne]] ([[Ardennes (département)|Ardennes]]) le {{1er}} septembre 1914, est un capitaine d'[[infanterie coloniale]].
Porté disparu le [[1er septembre|{{1er}} septembre]] 1914, son corps est retrouvé et identifié en 2020<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |titre=Cinq poilus identifiés dans les Ardennes, un siècle après la Grande Guerre |url=https://www.lefigaro.fr/culture/cinq-poilus-identifies-dans-les-ardennes-un-siecle-apres-la-grande-guerre-20201230 |site=LeFigaro|consulté le=2021-01-02}}.</ref>.


== Biographie ==
== Biographie ==


=== Famille ===
=== Famille ===
Marie Jean Fernand Étienne Broch d'Hotelans est le fils cadet de Marie Arthur Octave Broch d'Hotelans (1850-1927) et de Claire-Virginie Delahante (ou de La Hante, 1851-1910).
Marie Jean Fernand Étienne Broch d'Hotelans est le fils cadet de Marie Arthur Octave Broch d'Hotelans (1849-1927) et de Claire-Virginie Delahante (ou de La Hante, 1850-1910)<ref name=":4">{{Ouvrage|auteur1=Octave d'Hotelans (1849-1927)|titre=Généalogie des Broch d'Hotelans, suivie de la filiation des Broch, de Vesoul et de Dole|passage=Biographie d'Etienne d'Hotelans : pp.95-101,|lieu=Besançon|date=1935|pages totales=122|lire en ligne=https://memoirevive.besancon.fr/ark:/48565/d29vnp87rgzl/fa2f193f-93ff-4174-803e-b2ad2a9bdef1|consulté le=4 juin 2023}}</ref>.


Il a un frère aîné, Marie Hilaire Philippe Henry (1877-1937).
Il a un frère aîné, Marie Hilaire Philippe Henry (1877-1937)<ref name=":4" />.


Il est issu d'une famille de l'ancienne noblesse.
Il est issu d'une famille de l'ancienne noblesse, originaire de [[Franche-Comté]]<ref name=":4" />.


=== Carrière militaire ===
=== Carrière militaire ===
[[Saint-cyrien|Saint-Cyrien]] de la promotion du [[Tchad]] (1900-1902)<ref>Il y a notamment pour condisciples : [[Henri Dentz]], [[Aubert Frère]] et [[Félix Fontan]] (gendarme, c'est lui qui, à la tête de ses hommes, mit fin aux coupables actions de Jean Bonnot et de sa bande, le 28 avril 1912).</ref>, il choisit de servir dans l'[[infanterie coloniale]].
[[Saint-cyrien|Saint-Cyrien]] de la promotion du [[Tchad]] (1900-1902)<ref>Il y a notamment pour condisciples : [[Henri Dentz]], [[Aubert Frère]] et [[Félix Fontan]] (gendarme, c'est lui qui, à la tête de ses hommes, mit fin aux coupables actions de Jean Bonnot et de sa bande, le 28 avril 1912).</ref>, Étienne d'Hotelans choisit de servir dans l'infanterie coloniale.


Promu sous-lieutenant en 1902, puis lieutenant en 1904, il participe à plusieurs campagnes coloniales<ref name=":1">{{Lien web |auteur=Archives départementales du Doubs |titre=Registre matricule militaire - Besançon (1R761) - fiche N°617 - Marie Jean Fernand Étienne BROCH d'HOTELANS : vue 222/958 |url=https://portail-archives.doubs.fr/ark:/25993/46gdkbq9m2nc/f1d53358-7faf-4433-9f07-8f0bff68fc26 |consulté le=4 juin 2023}}</ref>.
Promu sous-lieutenant en 1902, puis lieutenant en 1904, il participe à plusieurs campagnes coloniales<ref name=":1">{{Lien web |auteur=Archives départementales du Doubs |titre=Registre matricule militaire - Besançon (1R761) - fiche N°617 - Marie Jean Fernand Étienne Broch d'Hotelans : vue 222/958 |url=https://portail-archives.doubs.fr/ark:/25993/46gdkbq9m2nc/f1d53358-7faf-4433-9f07-8f0bff68fc26 |consulté le=4 juin 2023}}</ref>.


Ainsi, il prend part aux campagnes du [[Tonkin]] de mai 1904 à août 1906 et du [[Maroc]] de février 1909 à mars 1911 puis de février 1913 à août 1914<ref name=":1" />.
Ainsi, il prend part aux campagnes du [[Tonkin]] de mai 1904 à août 1906 et du [[Maroc]] de février 1909 à mars 1911 puis de février 1913 à août 1914<ref name=":1" />.


Il est blessé d'un coup de feu à l'épaule gauche le 25 mars 1914 à l'attaque du camp de [[Zrarda|Zrarka]] (Maroc), et est promu capitaine le 23 juin 1914<ref name=":1" />.
Il est blessé d'un coup de feu à l'épaule gauche le 25 mars 1914 à l'attaque du camp de [[Zrarda]] (Maroc), et est promu capitaine le 23 juin 1914<ref name=":1" />.


Lorsqu'éclate la [[Première Guerre mondiale]], il est affecté au [[Régiment d'infanterie Coloniale du Maroc|régiment d'infanterie coloniale du Maroc]] le 9 août 1914, et plus particulièrement au 9ème bataillon colonial du Maroc<ref name=":1" />.
Lorsqu'éclate la [[Première Guerre mondiale]], il est affecté au [[Régiment d'infanterie Coloniale du Maroc|régiment d'infanterie coloniale du Maroc]] le 9 août 1914, et plus particulièrement au 9ème bataillon colonial du Maroc<ref name=":1" /> comme [[adjudant-major]]<ref name=":3">{{Lien web |auteur=Base Léonore des dossiers de Légion d'honneur |titre=Cote L0369100 - Dossier de Marie Jean Fernand Étienne Broch d'Hotelans |url=https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/56717 |consulté le=4 juin 2023}}</ref>.


Il débarque à [[Sète]] le 17 août 1914 avec son unité pour combattre sur le front français.
Il débarque à [[Sète]] le 17 août 1914 avec son unité pour combattre sur le front français.


Le capitaine d'Hotelans prend part aux combats de [[Le Châtelet-sur-Retourne|Châtelet-sur-Retourne]] (Ardennes), le {{1er}} septembre 1914.
Le capitaine d'Hotelans prend part aux combats de Châtelet-sur-Retourne (Ardennes), le {{1er}} septembre 1914.


Pris sous un important bombardement, il est porté disparu et est déclaré "[[Tué à l'ennemi|Tué à l’ennemi]]" ainsi que "[[Mort pour la France]]".
Pris sous un important bombardement, il est porté disparu et est déclaré {{citation|[[Tué à l'ennemi]]}}<ref name=":1" /> ainsi que {{citation|[[Mort pour la France]]}}<ref name=":2" />.


=== Découverte de son corps 106 ans après sa disparition ===
=== Découverte de son corps 106 ans après sa disparition ===
En 2020, lors d'un chantier archéologique préventif à Châtelet-sur-Retourne, dans une tranchée les corps de 14 poilus de la [[Grande guerre|Grande Guerre]] sont retrouvés, dont 5 sont identifiés et, parmi eux, celui du capitaine Étienne d'Hotelans<ref name=":0" />.
En 2020, lors d'un chantier archéologique préventif à Châtelet-sur-Retourne, dans une tranchée les corps de 14 poilus de la [[Grande guerre]] sont retrouvés, dont 5 sont identifiés et, parmi eux, celui du capitaine Étienne d'Hotelans<ref name=":0" />.


Il est ré-inhumé dans le caveau familial à Chénas, son village natal, en 2021 après un hommage public<ref>{{Article|auteur1=Yves Cabot|titre=Le capitaine d’Hotelans repose enfin sur sa terre natale|périodique=Le Progrès|date=03/11/2021|lire en ligne=https://www.leprogres.fr/societe/2021/11/03/le-capitaine-d-hotelans-repose-enfin-sur-sa-terre-natale}}</ref>.
Il est ré-inhumé dans le caveau familial à Chénas, son village maternel, en 2021 après un hommage public<ref>{{Article|auteur1=Yves Cabot|titre=Le capitaine d’Hotelans repose enfin sur sa terre natale|périodique=Le Progrès|date=03/11/2021|lire en ligne=https://www.leprogres.fr/societe/2021/11/03/le-capitaine-d-hotelans-repose-enfin-sur-sa-terre-natale}}</ref>.

== Vie privée ==
Étienne d'Hotelans était célibataire, sans enfant<ref name=":0" />.


== Hommages ==
== Hommages ==
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== Décorations ==
== Décorations ==
Étienne Broch d'Hotelans est récipiendaire des décorations suivantes<ref name=":1" /> :
Étienne d'Hotelans est récipiendaire des décorations suivantes<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":4" /> :
* {{Déco Chevalier de la Légion d'honneur}} à titre posthume<ref>http://leg.hon.beaujolais.free.fr/doc/marie_broch.pdf</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=www2.culture.gouv.fr|url=http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=NOM&VALUE_1=BROCH&NUMBER=7&GRP=0&REQ=((BROCH)%20:NOM%20)&USRNAME=nobody&USRPWD=4$%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=100&DOM=All |site=www2.culture.gouv.fr |consulté le=2021-01-02}}.</ref> (20 novembre 1914) ;
* {{Déco Chevalier de la Légion d'honneur}} à titre posthume (arrêté du 20 novembre 1914)<ref>http://leg.hon.beaujolais.free.fr/doc/marie_broch.pdf</ref>{{,}}<ref name=":3" /> ;
* {{Déco Croix de guerre 1914-1918, palme de bronze}} (citation posthume à l'ordre de l'armée du 29 octobre 1914) ;
* {{Déco Croix de guerre 1914-1918, palme de bronze}} (citation posthume à l'ordre de l'armée du 29 octobre 1914) ;
* {{Déco Médaille coloniale}} avec agrafe "Maroc" ;
* {{Déco Médaille coloniale}} avec agrafe ''Maroc'' ({{1er}} décembre 1913) ;
* {{Déco Médaille commémorative du Maroc}} avec agrafe "Casablanca" ;
* {{Déco Médaille commémorative du Maroc}} avec agrafes ''Casablanca'' et ''Maroc'' ({{1er}} décembre 1913) ;
* Médaille des épidémies ;
* [[File:Medaille d'honneur (universel-1) ribbon.svg|50px]] [[Médaille d'honneur des épidémies]] (17 mai 1910) ;
* {{Déco Officier du Ouissam alaouite}} (Maroc).
* {{Déco Officier du Ouissam alaouite}} (Maroc) (8 juillet 1914).

== Bibliographie ==

* Octave d'Hotelans (1849-1927), ''Généalogie des Broch d'Hotelans, suivie de la filiation des Broch, de Vesoul et de Dole'', Jacques et Demontrond, 1935, 122 pages, pp.95-101, [https://memoirevive.besancon.fr/ark:/48565/d29vnp87rgzl/fa2f193f-93ff-4174-803e-b2ad2a9bdef1 (en ligne)].

== Voir aussi ==

=== Articles connexes ===
* [[Campagne du Maroc]]
* [[Régiment d'infanterie Coloniale du Maroc|Régiment d'infanterie coloniale du Maroc]]


== Références ==
== Notes et références ==
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[[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur décoré en 1914]]
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[[Catégorie:Titulaire de la croix de guerre 1914-1918]]
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[[Catégorie:Officier de l'ordre du Ouissam alaouite]]
[[Catégorie:Médaille coloniale]]
[[Catégorie:Titulaire de la médaille coloniale]]
[[Catégorie:Mort pour la France]]
[[Catégorie:Mort pour la France]]

Dernière version du 15 décembre 2023 à 12:50

Étienne d'Hotelans
Capitaine Étienne d'Hotelans
Biographie
Naissance
Disparition
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Décès
Nationalité
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Conflit
Grade

Étienne Broch d'Hotelans, né à Chénas (Rhône) le 6 juin 1879 et mort pour la France[1] à Châtelet-sur-Retourne (Ardennes) le 1er septembre 1914, est un capitaine d'infanterie coloniale.

Porté disparu le 1er septembre 1914, son corps est retrouvé et identifié en 2020[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Marie Jean Fernand Étienne Broch d'Hotelans est le fils cadet de Marie Arthur Octave Broch d'Hotelans (1849-1927) et de Claire-Virginie Delahante (ou de La Hante, 1850-1910)[3].

Il a un frère aîné, Marie Hilaire Philippe Henry (1877-1937)[3].

Il est issu d'une famille de l'ancienne noblesse, originaire de Franche-Comté[3].

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Saint-Cyrien de la promotion du Tchad (1900-1902)[4], Étienne d'Hotelans choisit de servir dans l'infanterie coloniale.

Promu sous-lieutenant en 1902, puis lieutenant en 1904, il participe à plusieurs campagnes coloniales[5].

Ainsi, il prend part aux campagnes du Tonkin de mai 1904 à août 1906 et du Maroc de février 1909 à mars 1911 puis de février 1913 à août 1914[5].

Il est blessé d'un coup de feu à l'épaule gauche le 25 mars 1914 à l'attaque du camp de Zrarda (Maroc), et est promu capitaine le 23 juin 1914[5].

Lorsqu'éclate la Première Guerre mondiale, il est affecté au régiment d'infanterie coloniale du Maroc le 9 août 1914, et plus particulièrement au 9ème bataillon colonial du Maroc[5] comme adjudant-major[6].

Il débarque à Sète le 17 août 1914 avec son unité pour combattre sur le front français.

Le capitaine d'Hotelans prend part aux combats de Châtelet-sur-Retourne (Ardennes), le 1er septembre 1914.

Pris sous un important bombardement, il est porté disparu et est déclaré « Tué à l'ennemi »[5] ainsi que « Mort pour la France »[1].

Découverte de son corps 106 ans après sa disparition[modifier | modifier le code]

En 2020, lors d'un chantier archéologique préventif à Châtelet-sur-Retourne, dans une tranchée les corps de 14 poilus de la Grande guerre sont retrouvés, dont 5 sont identifiés et, parmi eux, celui du capitaine Étienne d'Hotelans[2].

Il est ré-inhumé dans le caveau familial à Chénas, son village maternel, en 2021 après un hommage public[7].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Étienne d'Hotelans était célibataire, sans enfant[2].

Hommages[modifier | modifier le code]

  • à Besançon - Monument aux morts
  • à Besançon - Le manuscrit du monument aux morts 1914-1918
  • à Besançon - Livre d'Or des habitants de Besançon, Morts pour la France
  • à Besançon - Plaque église Sacré Cœur
  • à Besançon - Livre d'Or du ministère des pensions
  • à Chénas - Monument aux morts[8]

Tableaux d'honneur de la Grande Guerre

Décorations[modifier | modifier le code]

Étienne d'Hotelans est récipiendaire des décorations suivantes[5],[3] :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Octave d'Hotelans (1849-1927), Généalogie des Broch d'Hotelans, suivie de la filiation des Broch, de Vesoul et de Dole, Jacques et Demontrond, 1935, 122 pages, pp.95-101, (en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Base Mémoire des Hommes, « Fiche Marie Jean Fernand Étienne Broch d'Hotelans - Mort pour la France. » (consulté le )
  2. a b et c « Cinq poilus identifiés dans les Ardennes, un siècle après la Grande Guerre », sur LeFigaro (consulté le ).
  3. a b c et d Octave d'Hotelans (1849-1927), Généalogie des Broch d'Hotelans, suivie de la filiation des Broch, de Vesoul et de Dole, Besançon, , 122 p. (lire en ligne), Biographie d'Etienne d'Hotelans : pp.95-101,
  4. Il y a notamment pour condisciples : Henri Dentz, Aubert Frère et Félix Fontan (gendarme, c'est lui qui, à la tête de ses hommes, mit fin aux coupables actions de Jean Bonnot et de sa bande, le 28 avril 1912).
  5. a b c d e et f Archives départementales du Doubs, « Registre matricule militaire - Besançon (1R761) - fiche N°617 - Marie Jean Fernand Étienne Broch d'Hotelans : vue 222/958 » (consulté le )
  6. a et b Base Léonore des dossiers de Légion d'honneur, « Cote L0369100 - Dossier de Marie Jean Fernand Étienne Broch d'Hotelans » (consulté le )
  7. Yves Cabot, « Le capitaine d’Hotelans repose enfin sur sa terre natale », Le Progrès,‎ (lire en ligne)
  8. « MémorialGenWeb Fiche individuelle », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
  9. http://leg.hon.beaujolais.free.fr/doc/marie_broch.pdf