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[[File:kailao.jpg|thumb|right|redresse=1.5|Des étudiants du ''Tonga College'' dansant un kailao pour le {{70e}} anniversaire du Roi (1988).]]
Le '''Kailao''' est une danse de guerre importé en [[Tonga]] de les voisines îles [[Wallis et Futuna]].<ref> {{Ouvrage|auteur1=Adrienne L Kaeppler |titre=Poetry in motion: Studies of Tongan dance|éditeur=Vava'u Press|année=1993|ISBN=982-213-003-1}} </ref>
Le '''''kailao''''' est une danse guerrière tribale des [[Tonga]] et des îles voisines [[Wallis (île)|Wallis]] et [[Futuna]]. Historiquement, les kailao sont seulement dansés et non chantés. Toutefois, certaines danses chantées ont été importées de Wallis-et-Futuna durant le {{s-|XIX|e}}.
==Histoire==
Le Kailao est souventment exécutée en céremonies publiques et privées. Les hommes, qui portent des bâtons stylisés appelés "pate kailao", dansent en une manièere féroce qui émule le combat, avec lìaccompagnement d'un tambour ou d'une percussion métallique qui établit le tempo. Différentment d'autres danses tongiennes, le Kailao est exécutée sans chanter. La séquence de mouvements que douvent être exécutée par le group est dictée par le meneur de la danse, qui donnera le nom de la séquence et alors rapportera quand commencer. Les séquences peuvent regarder un combat simulé entre danseurs, changements dans la formation, et habilités qui regardent l'emploi du même "pate kailao". La danse montre la discipline des danseurs, l'obéissance et l'habilité avec la leur arme. Une danse de Rotuma similaire, derivée aussi de la originale de l'île de Wallis, est similairement appellé "ka'loa".


Le ''sipi tau'', un kailao chanté tongien créé en 1994, est réalisé par les [[Équipe des Tonga de rugby à XV|équipes nationales de rugby]] avant le début des rencontres.
==Sipi Tau==
Le Sipi Tau exécutée par l'Sipi tau est une danse exécutée par l'[[équipe des Tonga de rugby à XV]] et de [[équipe des Tonga de rugby à XIII|rugby à XIII]] avant chaque match est une forme de Kailao. Le chant fut écrit par le roi [[Taufa'ahau Tupou IV|Tama Tui Taufa'ahau Tupou IV]] en 1994, mais ses origines sont plus rémotes. Dans les Tonga avant le XIX-siècle, il n'y avait pas une danse de guerre. En fait, le seul parler était consideré un signe de faiblesse en bataille avant la guerre. Toutefois, dans le XIX siècle, une danse de guerre fut introduite en Tonga des voisines îles Wallis et Futuna, qui étaient anexées rapidement par Tonga. Il y a eu différents Sipi tau exécutées par l'équipe tongienne dans les années, mais on ne sait pas quand étaient utilisées pour la première fois dans le rugby. La dernière version a été composée en honneur d'un bref tour en Nouvelle Zélande réussi en 1994.<ref>http://www.irishtimes.com/sport/artistic-merit-tonga-war-dance-1.234614</ref>


==Chant==
== Histoire ==
{{Section à sourcer|date=septembre 2023}}
Paroles en [[tongien]] :
Le kailao est un type de danse guerrière tribale, originare des îles [[Tonga]], [[Wallis (île)|Wallis]] et [[Futuna]]<ref> {{Ouvrage|auteur1=Adrienne L Kaeppler|titre=Poetry in motion: Studies of Tongan dance|éditeur=Vava'u Press|année=1993|ISBN=982-213-003-1}} </ref>{{,}}<ref name=":0">{{Article|langue=fr|auteur1=Ludovic Séré|titre=Rituels - Fidji, Tonga, Samoa… Ces autres versions du «haka» des All Blacks à la Coupe du monde de rugby|périodique=Libération|date=08.09.2023|lire en ligne=https://www.liberation.fr/sports/rugby/fidji-tonga-samoa-ces-autres-versions-du-haka-des-all-blacks-a-la-coupe-du-monde-de-rugby-20230908_PQVML7UDFRC2NEQRHKYMTLVV2I/|accès url=libre}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Rédaction du Dauphiné Libéré|titre=Mondial-2019 : Haka, Cibi, Siva tau... les danses des nations du Pacifique|périodique=Le Dauphine Libéré|date=22.09.2019|lire en ligne=https://www.ledauphine.com/sport/2019/09/22/mondial-2019-haka-cibi-siva-tau-les-danses-des-nations-du-pacifique|accès url=libre}}</ref>.


Le ''kailao'' est habituellement exécuté lors de cérémonies publiques et privées. Les hommes, qui portent des bâtons stylisés appelés ''pate kailao'', dansent d'une manière féroce qui émule le combat, accompagnés d'un tambour ou d'une percussion métallique qui établit le tempo.
:''ʻEi e!, ʻEi ē!
:''Teu lea pea tala ki mamani katoa
:''Ko e ʻIkale Tahi kuo halofia.
:''Ke ʻilo ʻe he sola mo e taka
:''Ko e ʻaho ni te u tamate tangata,
:''ʻA e haafe mo e tautuaʻa
:''Kuo huʻi hoku anga tangata.


À la différence d'autres danses tongiennes, le ''kailao'' est exécuté sans chanter. Aux îles Tonga avant le {{s-|XIX|e}}, il n'y avait pas de chants de guerre : parler était considéré un signe de faiblesse lors d'une bataille. Toutefois, au {{s-|XIX|e}}, une danse de guerre chantée fut introduite aux Tonga depuis les îles voisines [[Wallis (île)|Wallis]] et [[Futuna]] (annexées par les Tonga)<ref>{{Article|langue=en|auteur1=John O'Sullivan|titre=Artistic merit: Tonga war dance|périodique=[[The Irish Times]]|date=04-10-1999|lire en ligne=http://www.irishtimes.com/sport/artistic-merit-tonga-war-dance-1.234614|consulté le=19-09-2020}}.</ref>.
:''He! he! ʻEi ē! Tū.
:''Te u peluki e molo mo e foueti taka,
:''Pea ngungu mo ha loto fitaʻa
:''Te u inu e ʻoseni, pea kana mo e afi
:''Keu mate ai he ko hoku loto.
:''Ko Tonga pe mate ki he moto
:''Ko Tonga pe mate ki he moto.


La séquence de mouvements qui doivent être exécutés par le groupe est dictée par le meneur de la danse, qui donne le nom de la séquence et dit quand commencer. La danse montre la discipline des danseurs, l'obéissance et leur habileté avec leur arme.
==Voir aussi==

*[[Haka]] des [[Équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XV|All Blacks]]
Une danse similaire de [[Rotuma]], également dérivée de celle de Wallis, est similairement appelé ''ka'loa''.
*[[XV Fidji|Cibi]]

*[[Siva tau]]
== ''Sipi tau'' ==
Le ''sipi tau'' est une danse (de type ''kailao)'' exécutée par l'[[équipe des Tonga de rugby à XV]] et de [[équipe des Tonga de rugby à XIII|rugby à XIII]] avant chaque match''<ref name=":0" />''.

Le ''sipi tau'' a été créé en 1994, en l'honneur de l'équipe de rugby à XV après une tournée victorieuse en [[Nouvelle-Zélande]]''<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":4">{{Article|langue=en|auteur1=Sam Street|titre=war you want? What is the Tonga ‘Haka’ called, what are the words, and what Rugby World Cup teams have a pre-match dance?|périodique=The Sun|date=16.09.2023|lire en ligne=https://www.thesun.co.uk/sport/9960608/tonga-haka-sipi-tau-rugby-world-cup-dance-samoa-ireland-fiji-new-zealand/|accès url=libre}}</ref>''. Le chant original a été écrit par le roi [[Taufaʻahau Tupou IV]]. Toutefois, les origines du ''sipi tau'' sont plus anciennes que cette date et remontent aux périodes tribales, notamment guerrières<ref name=":5">{{Article|langue=en|auteur1=Tahlea Aualiitia|titre=Rugby World Cup: They're not all called 'haka' — the differences between Pacific war dances|périodique=ABC|date=01.09.2019|lire en ligne=https://www.abc.net.au/news/2019-09-01/rugby-world-cup-haka-pacific-war-dances-dwayne-the-rock-johnson/11456828|accès url=libre}}</ref>.

La forme du ''sipi tau'' est variable<ref name=":2">{{Article|langue=en|auteur1=AFP|titre=From Ka Mate to Siva Tau, the hakas of the Rugby World Cup|périodique=France 24|date=20.09.2019|lire en ligne=https://www.france24.com/en/20190920-from-ka-mate-to-siva-tau-the-hakas-of-the-rugby-world-cup|accès url=libre}}</ref>{{,}}<ref name=":5" />. La version originale dure environ deux minutes et reprend le chant composé par le roi. Toutefois, d'autres versions existent, adaptées aux différents contextes de l'exécution du ''sipi tau''. Ainsi, les paroles peuvent être modifiées ou la durée de la danse réduite à une trentaine de secondes (pour être réalisé en ouverture des mtachs de rugby).

Le ''sipi tau'' est considéré par plusieurs observateurs comme proche des [[haka]] néo-zélandais<ref name=":2" />.

Le ''sipi tau'' est proche du ''[[siva tau]]'' [[Samoa|samoan]]<ref name=":5" />. Il s'agit d'une danse d'avertissement destinée aux adversaires. Elle évoque la fierté de l'identité tongienne<ref name=":32">{{Article|langue=en|auteur1=Nick Campton|titre=The meaning and power behind Polynesian war dances|périodique=The Daily Telegraph|date=07.05.2016|lire en ligne=https://www.dailytelegraph.com.au/sport/nrl/the-meaning-and-power-behind-polynesian-war-dances/news-story/1f0d18571dec6fc711798b1041d5a06c}}</ref>.

== Chant ==
Paroles en [[tongien]] et traduction française ''<ref name=":4" />{{,}}<ref name=":0" />'':

{{Citation bilingue bloc|
:(Meneur): Teu ke tau !
:Tonga!

:Teu lea pea tala ki mamani katoa
:Ko e {{Okina}}Ikale Tahi kuo halofia.
:Ke {{Okina}}ilo {{Okina}}e he sola mo e taka
:Ko e {{Okina}}aho ni te u tamate tangata,
:'A e haafe mo e tautua{{Okina}}a
:Kuo hu{{Okina}}i hoku anga tangata.

:(Meneur):Ei!
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:(Meneur):Ei!
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:Te u peluki e molo mo e foueti taka,
:Pea ngungu mo ha loto fita{{Okina}}a
:(Meneur):Ngungu!
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:(Meneur):Ngungu!
:{{Okina}}Io!

:(Meneur):Ko Tonga pe mate ki he moto
:Otua mo Tonga ko hoku tofi'a
:(Meneur):Ei e!
:Tonga!
|:Prêts au combat !
:Tonga !

:Je vais parler au monde entier.
:L’aigle de mer est mort de faim.
:Que l’étranger et le visiteur soient avertis.
:Aujourd’hui, partout, je suis le démolisseur d’âmes.
:Des demis jusqu’aux arrières,
:je ne suis plus un être humain.

:Hé ! hé !
:Hé !
:Hé ! hé !
:Hé !

: Je faucherai les mauls et les en-avants
: Et croquerai tous les cœurs féroces que vous connaissez

: Écraser !
:Oui !
:Écraser !
:Oui !

:C'est ainsi que les Tonga meurent pour leur devise
:Dieu et Tonga sont mon héritage
:Hé, hé !
:Tonga !
|langue=to}}

== Notes et références ==
{{Traduction/Référence|en|Kailao|747981192|type=note}}
{{Références}}

== Articles connexes ==
*[[Haka]] de la Nouvelle-Zélande
*[[Cibi]] des Fidji
*[[Siva tau]] des Samoa


{{Palette|Cultures indigènes d'Océanie}}
{{Palette|Cultures indigènes d'Océanie}}
{{Portail|rugby à XV|danse|musiques du monde|Tonga|rugby à XIII}}
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[[Catégorie:Danse traditionnelle]]
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[[Catégorie:Culture du rugby à XV]]
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[[Catégorie:Danse martiale]]
[[Catégorie:Danse aux Tonga]]
[[Catégorie:Genre de danse]]

Dernière version du 25 décembre 2023 à 16:44

Des étudiants du Tonga College dansant un kailao pour le 70e anniversaire du Roi (1988).

Le kailao est une danse guerrière tribale des Tonga et des îles voisines Wallis et Futuna. Historiquement, les kailao sont seulement dansés et non chantés. Toutefois, certaines danses chantées ont été importées de Wallis-et-Futuna durant le XIXe siècle.

Le sipi tau, un kailao chanté tongien créé en 1994, est réalisé par les équipes nationales de rugby avant le début des rencontres.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le kailao est un type de danse guerrière tribale, originare des îles Tonga, Wallis et Futuna[1],[2],[3].

Le kailao est habituellement exécuté lors de cérémonies publiques et privées. Les hommes, qui portent des bâtons stylisés appelés pate kailao, dansent d'une manière féroce qui émule le combat, accompagnés d'un tambour ou d'une percussion métallique qui établit le tempo.

À la différence d'autres danses tongiennes, le kailao est exécuté sans chanter. Aux îles Tonga avant le XIXe siècle, il n'y avait pas de chants de guerre : parler était considéré un signe de faiblesse lors d'une bataille. Toutefois, au XIXe siècle, une danse de guerre chantée fut introduite aux Tonga depuis les îles voisines Wallis et Futuna (annexées par les Tonga)[4].

La séquence de mouvements qui doivent être exécutés par le groupe est dictée par le meneur de la danse, qui donne le nom de la séquence et dit quand commencer. La danse montre la discipline des danseurs, l'obéissance et leur habileté avec leur arme.

Une danse similaire de Rotuma, également dérivée de celle de Wallis, est similairement appelé ka'loa.

Sipi tau[modifier | modifier le code]

Le sipi tau est une danse (de type kailao) exécutée par l'équipe des Tonga de rugby à XV et de rugby à XIII avant chaque match[2].

Le sipi tau a été créé en 1994, en l'honneur de l'équipe de rugby à XV après une tournée victorieuse en Nouvelle-Zélande[2],[5]. Le chant original a été écrit par le roi Taufaʻahau Tupou IV. Toutefois, les origines du sipi tau sont plus anciennes que cette date et remontent aux périodes tribales, notamment guerrières[6].

La forme du sipi tau est variable[7],[6]. La version originale dure environ deux minutes et reprend le chant composé par le roi. Toutefois, d'autres versions existent, adaptées aux différents contextes de l'exécution du sipi tau. Ainsi, les paroles peuvent être modifiées ou la durée de la danse réduite à une trentaine de secondes (pour être réalisé en ouverture des mtachs de rugby).

Le sipi tau est considéré par plusieurs observateurs comme proche des haka néo-zélandais[7].

Le sipi tau est proche du siva tau samoan[6]. Il s'agit d'une danse d'avertissement destinée aux adversaires. Elle évoque la fierté de l'identité tongienne[8].

Chant[modifier | modifier le code]

Paroles en tongien et traduction française [5],[2]:

« 

(Meneur): Teu ke tau !
Tonga!
Teu lea pea tala ki mamani katoa
Ko e ʻIkale Tahi kuo halofia.
Ke ʻilo ʻe he sola mo e taka
Ko e ʻaho ni te u tamate tangata,
'A e haafe mo e tautuaʻa
Kuo huʻi hoku anga tangata.
(Meneur):Ei!
E!
(Meneur):Ei!
E!
Te u peluki e molo mo e foueti taka,
Pea ngungu mo ha loto fitaʻa
(Meneur):Ngungu!
ʻIo!
(Meneur):Ngungu!
ʻIo!
(Meneur):Ko Tonga pe mate ki he moto
Otua mo Tonga ko hoku tofi'a
(Meneur):Ei e!
Tonga! »

« 

Prêts au combat !
Tonga !
Je vais parler au monde entier.
L’aigle de mer est mort de faim.
Que l’étranger et le visiteur soient avertis.
Aujourd’hui, partout, je suis le démolisseur d’âmes.
Des demis jusqu’aux arrières,
je ne suis plus un être humain.
Hé ! hé !
Hé !
Hé ! hé !
Hé !
Je faucherai les mauls et les en-avants
Et croquerai tous les cœurs féroces que vous connaissez
Écraser !
Oui !
Écraser !
Oui !
C'est ainsi que les Tonga meurent pour leur devise
Dieu et Tonga sont mon héritage
Hé, hé !
Tonga ! »

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kailao » (voir la liste des auteurs).
  1. Adrienne L Kaeppler, Poetry in motion: Studies of Tongan dance, Vava'u Press, (ISBN 982-213-003-1)
  2. a b c et d Ludovic Séré, « Rituels - Fidji, Tonga, Samoa… Ces autres versions du «haka» des All Blacks à la Coupe du monde de rugby », Libération,‎ (lire en ligne Accès libre)
  3. Rédaction du Dauphiné Libéré, « Mondial-2019 : Haka, Cibi, Siva tau... les danses des nations du Pacifique », Le Dauphine Libéré,‎ (lire en ligne Accès libre)
  4. (en) John O'Sullivan, « Artistic merit: Tonga war dance », The Irish Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. a et b (en) Sam Street, « war you want? What is the Tonga ‘Haka’ called, what are the words, and what Rugby World Cup teams have a pre-match dance? », The Sun,‎ (lire en ligne Accès libre)
  6. a b et c (en) Tahlea Aualiitia, « Rugby World Cup: They're not all called 'haka' — the differences between Pacific war dances », ABC,‎ (lire en ligne Accès libre)
  7. a et b (en) AFP, « From Ka Mate to Siva Tau, the hakas of the Rugby World Cup », France 24,‎ (lire en ligne Accès libre)
  8. (en) Nick Campton, « The meaning and power behind Polynesian war dances », The Daily Telegraph,‎ (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]