« Lucio Sandín Sayago » : différence entre les versions
syntaxe lien (détection P:CS), correction |
Correction des paramètres de l'infobox. |
||
(9 versions intermédiaires par 8 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 5 : | Ligne 5 : | ||
| légende = |
| légende = |
||
| nom de naissance = Lucio Sandín Sayago |
| nom de naissance = Lucio Sandín Sayago |
||
| apodo = Lucio Sandín Sayago |
| apodo = Lucio Sandín Sayago |
||
| date de naissance = |
| date de naissance = 3/10/1963 |
||
| lieu de naissance = [[Madrid]] |
| lieu de naissance = [[Madrid]] |
||
| date de décès = |
| date de décès = |
||
| âge au décès = |
|||
| lieu de décès = |
| lieu de décès = |
||
| nationalité = Espagnol |
| nationalité = Espagnol |
||
| alternative = [[7 avril]] [[1985]] à [[Séville]], Parrain [[Curro Romero]], témoin, [[Rafael de Paula]] |
| alternative = [[7 avril]] [[1985]] à [[Séville]], Parrain [[Curro Romero]], témoin, [[Rafael de Paula]] |
||
| confirmation alt = |
| confirmation alt = [[23 mai]] [[1986]] à [[Madrid]]<br />Parrain [[José Antonio Campuzano]] témoin [[Victor Mendes]] |
||
| invention = |
| invention = |
||
| fin carrière = |
| fin carrière = |
||
Ligne 23 : | Ligne 22 : | ||
| mère = |
| mère = |
||
| famille = |
| famille = |
||
| complément = diplômé d'ophtalmologie |
| complément = diplômé d'ophtalmologie |
||
}} |
}} |
||
'''Lucio Sandín Sayago''' {{Date de naissance|3|10|1963 |
'''Lucio Sandín Sayago''', né le {{Date de naissance|3|10|1963}} à [[Madrid]], est un [[matador]] espagnol<ref name="Bérard 861">{{harvsp|Bérard|2003|p=861}}</ref>. |
||
==Présentation et carrière== |
==Présentation et carrière== |
||
Il s'inscrit à l'[[école taurine]] de Madrid en même temps qu'il poursuit ses études d'ophtalmologie, et dès la saison 1979, il participe à de nombreuses [[novillada]]s. Sa première |
Il s'inscrit à l'[[école taurine]] de Madrid en même temps qu'il poursuit ses études d'[[ophtalmologie]], et dès la saison [[1979]], il participe à de nombreuses [[novillada]]s. Sa première novillada [[picador|piquée]] a lieu le {{date|2 mars 1980}} dans les arènes de [[Ciempozuelos]] (Madrid). Deux mois plus tard, il se présente à [[Las Ventas]] face à du bétail de García Romero. En 1983, gravement blessé à [[Séville]] par un taureau de [[Baltasar Ibán]], il perd son œil droit, ce qui ne l'empêche pas de se présenter pour son [[alternative (corrida)|alternative]] dans les [[Arènes de la Real Maestranza de Caballería de Séville]] avec pour parrain [[Curro Romero]], et pour témoin, [[Rafael de Paula]]<ref name="Bérard 861"/> face à la [[ganadería]] [[Torrestrella]]. |
||
Lors de sa confirmation d'alternative, le 23 mai 1986 à Madrid, avec pour parrain [[José Antonio Campuzano]] |
Lors de sa confirmation d'alternative, le {{date-|23 mai 1986}} à Madrid, avec pour parrain [[José Antonio Campuzano]] et pour témoin [[Victor Mendes]], il affronte du bétail de [[Murteira Grave]], il triomphe et l'année suivante, le {{date-|20 avril}}, on le retrouve à [[Arles]] aux côtés des plus grands : [[Joselito (José Miguel Arroyo Delgado)|Joselito]], [[José Ortega Cano]]. Les [[naturelle (passe)|naturelles]] de Lucio et son [[Temple (corrida)|temple]] sont exceptionnels. Il sort de l'[[Arènes d'Arles|amphithéâtre romain]] [[a hombros]] avec deux oreilles<ref name="Bérard 861"/>. |
||
Mais l'année 1990 est celle des blessures graves. Un taureau de Murteira Grave le cueille |
Mais l'année [[1990]] est celle des blessures graves. Un taureau de Murteira Grave le cueille à Madrid le {{date-|4 mars 1990}} à la sortie d'une [[demi-véronique]] et lui inflige une sévère blessure (vingt cinq centimètres) à la cuisse droite et Lucio, qui n'est plus apte à toréer, se retire du [[ruedo]] pour poursuivre ses études d'ophtalmologie. Il devient spécialiste et dirige une affaire de produits pharmaceutiques. |
||
Après une carrière honnête, il ressentira toujours le besoin d'affronter les taureaux qui ont fait de lui un handicapé, mais cela se révèle impossible. Homme d'honneur, très apprécié du milieu taurin, il laisse le souvenir d'un torero classique, puriste et profond, dont le courage fait encore référence aujourd'hui<ref name="Bérard 862">{{harvsp|Bérard|2003|p=862}}</ref>. |
Après une carrière honnête, il ressentira toujours le besoin d'affronter les taureaux qui ont fait de lui un handicapé, mais cela se révèle impossible. Homme d'honneur, très apprécié du milieu taurin, il laisse le souvenir d'un torero classique, puriste et profond, dont le courage fait encore référence aujourd'hui<ref name="Bérard 862">{{harvsp|Bérard|2003|p=862}}</ref>. |
||
== Bibliographie== |
== Bibliographie== |
||
* {{ |
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Robert |nom1=Bérard |directeur1=oui |titre=Histoire et dictionnaire de la Tauromachie |lieu=Paris |éditeur=Bouquins Laffont |année=2003 |pages totales=1056 |isbn=2-221-09246-5}} |
||
== Notes et références == |
== Notes et références == |
||
{{Références}} |
{{Références}} |
||
Ligne 49 : | Ligne 48 : | ||
{{DEFAULTSORT:Sandin Sayago, Lucio}} |
{{DEFAULTSORT:Sandin Sayago, Lucio}} |
||
[[Catégorie:Torero madrilène]] |
[[Catégorie:Torero madrilène]] |
||
[[Catégorie:Naissance en 1963]] |
[[Catégorie:Naissance en octobre 1963]] |
||
[[Catégorie:Naissance à Madrid]] |
[[Catégorie:Naissance à Madrid]] |
||
[[Catégorie:Alternative à Séville]] |
|||
[[Catégorie:Borgne]] |
Dernière version du 1 mars 2024 à 08:43
Présentation | |
---|---|
Nom de naissance | Lucio Sandín Sayago |
Apodo | Lucio Sandín Sayago |
Naissance | Madrid |
Nationalité | Espagnol |
Carrière | |
Alternative | 7 avril 1985 à Séville, Parrain Curro Romero, témoin, Rafael de Paula |
Confirmation d'alternative | 23 mai 1986 à Madrid Parrain José Antonio Campuzano témoin Victor Mendes |
Compléments | |
diplômé d'ophtalmologie | |
modifier |
Lucio Sandín Sayago, né le à Madrid, est un matador espagnol[1].
Présentation et carrière[modifier | modifier le code]
Il s'inscrit à l'école taurine de Madrid en même temps qu'il poursuit ses études d'ophtalmologie, et dès la saison 1979, il participe à de nombreuses novilladas. Sa première novillada piquée a lieu le dans les arènes de Ciempozuelos (Madrid). Deux mois plus tard, il se présente à Las Ventas face à du bétail de García Romero. En 1983, gravement blessé à Séville par un taureau de Baltasar Ibán, il perd son œil droit, ce qui ne l'empêche pas de se présenter pour son alternative dans les Arènes de la Real Maestranza de Caballería de Séville avec pour parrain Curro Romero, et pour témoin, Rafael de Paula[1] face à la ganadería Torrestrella.
Lors de sa confirmation d'alternative, le à Madrid, avec pour parrain José Antonio Campuzano et pour témoin Victor Mendes, il affronte du bétail de Murteira Grave, il triomphe et l'année suivante, le , on le retrouve à Arles aux côtés des plus grands : Joselito, José Ortega Cano. Les naturelles de Lucio et son temple sont exceptionnels. Il sort de l'amphithéâtre romain a hombros avec deux oreilles[1].
Mais l'année 1990 est celle des blessures graves. Un taureau de Murteira Grave le cueille à Madrid le à la sortie d'une demi-véronique et lui inflige une sévère blessure (vingt cinq centimètres) à la cuisse droite et Lucio, qui n'est plus apte à toréer, se retire du ruedo pour poursuivre ses études d'ophtalmologie. Il devient spécialiste et dirige une affaire de produits pharmaceutiques.
Après une carrière honnête, il ressentira toujours le besoin d'affronter les taureaux qui ont fait de lui un handicapé, mais cela se révèle impossible. Homme d'honneur, très apprécié du milieu taurin, il laisse le souvenir d'un torero classique, puriste et profond, dont le courage fait encore référence aujourd'hui[2].
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Bérard 2003, p. 861
- Bérard 2003, p. 862