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'''Rolland Plaisance''', né le [[31 juillet]] [[1925]] à [[Évreux]] ([[Eure (département)|Eure]]) et mort le {{date|{{1er}}|septembre|2017}}<ref>[https://actu.fr/normandie/evreux_27229/evreux-eure-deces-rolland-plaisance-ancien-maire-communiste-la-ville_11717886.html Evreux (Eure). Décès de Rolland Plaisance, ancien maire communiste de la ville], {{1er}} septembre 2017, ''https://actu.fr/la-depeche-evreux/''</ref>, est un [[homme politique]] [[français]], ancien [[député]]-[[maire]] d'[[Évreux]] et ancien [[Conseil général de l'Eure|conseiller général de l'Eure]].
'''Rolland Plaisance''', né le {{date de naissance-|31|juillet|1925}} à [[Évreux]] ([[Eure (département)|Eure]]) et mort le {{date de décès-|1er|septembre|2017}} dans cette même ville, est un [[homme politique]] [[france|français]] connu pour avoir été [[Liste des maires d'Évreux|maire d'Évreux]] de 1977 à 2001.


== Biographie ==
== Biographie ==
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=== Débuts en politique ===
=== Débuts en politique ===


Né le 31 juillet 1925 à Évreux, Rolland Plaisance est fils d’un ajusteur-mécanicien et d’une ménagère<ref>[https://www.humanite.fr/disparition-rolland-plaisance-leure-et-la-ville-devreux-en-deuil-641393 Disparition. Rolland Plaisance: l’Eure et la ville d’Évreux en deuil], Pierre Chaillan, 4 septembre 2017, ''humanite.fr''</ref>. À la Libération, il entre comme rédacteur à la Caisse primaire de sécurité sociale d'Évreux, puis devient contrôleur à l'[[URSSAF]]. Il rejoint à la même époque le [[Parti communiste français|Parti communiste]] dont il intègre au début des années 1950 le bureau fédéral. Après son élection comme conseiller général et {{3e}} maire-adjoint d'Évreux en 1953, il prend la fonction de secrétaire de l'Association départementale des élus communistes et républicains de l'Eure. Par ailleurs, il occupe le poste de secrétaire départemental du syndicat [[Confédération générale du travail|CGT]] des employés de la Sécurité sociale et celui de secrétaire adjoint de l'Union locale CGT d'Évreux.
Né le {{date de naissance-|31 juillet 1925}} à Évreux, Rolland Plaisance est fils d’un ajusteur-mécanicien et d’une ménagère<ref> [https://www.humanite.fr/disparition-rolland-plaisance-leure-et-la-ville-devreux-en-deuil-641393 Disparition. Rolland Plaisance: l’Eure et la ville d’Évreux en deuil], Pierre Chaillan, 4 septembre 2017, ''humanite.fr''</ref>. À la Libération, il entre comme rédacteur à la Caisse primaire de sécurité sociale d'Évreux, puis devient contrôleur à l'[[URSSAF]]. Adhérent des [[Mouvement jeunes communistes de France|Jeunesses communistes]] en 1944, il rejoint en 1947 le [[Parti communiste français|Parti communiste]] dont il intègre au début des années 1950 le bureau fédéral puis le secrétariat fédéral jusqu'en 1964, et ensuite le comité fédéral<ref>[http://maitron.univ-paris1.fr/spip.php?page=article_long&id_article=163086 Notice biographique], Julien Lucchini, ''[[Le Maitron]]'' en ligne</ref>. Après son élection comme conseiller général et {{3e}} maire-adjoint d'Évreux en 1953, il prend la fonction de secrétaire de l'Association départementale des élus communistes et républicains de l'Eure. Par ailleurs, il occupe le poste de secrétaire départemental du syndicat [[Confédération générale du travail|CGT]] des employés de la Sécurité sociale et celui de secrétaire adjoint de l'Union locale CGT d'Évreux.


=== Député de l'Eure (1956-1958) ===
=== Député de l'Eure (1956-1958) ===


Candidat aux [[Élections législatives françaises de 1956|élections législatives de 1956]], il recueille 32 360 des 161 073 suffrages exprimés, soit 19,5 % des voix, et offre ainsi au PCF l'un des quatre sièges à pourvoir dans l'Eure<ref>[http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=5964 Assemblée nationale - Base de données historique sur les anciens députés]</ref>, deux revenant à la liste conduite par [[Pierre Mendès France]] et le troisième à l'indépendant Jean Laine. Une fois son élection validée le 30 janvier 1956, Rolland Plaisance est nommé membre des commissions de la construction, des dommages de guerre et du logement, puis de la Justice et de la législation. Il se révèle durant cette dernière législature un parlementaire relativement actif et dépose six rapports et propositions de loi ou de résolution portant essentiellement sur les problèmes de logement et de loyer, notamment en faveur des plus modestes. Il intervient en séance, toujours au sujet des problèmes de construction de logements ou d'équipements collectifs, de répartition des [[Habitation à loyer modéré|HLM]] ou de cherté des loyers.
Candidat aux [[Élections législatives françaises de 1956|élections législatives de 1956]], il recueille {{formatnum:32360}} des {{formatnum:161073}} suffrages exprimés, soit 19,5 % des voix, et offre ainsi au PCF l'un des quatre sièges à pourvoir dans l'Eure<ref name="syc">[http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=5964 Assemblée nationale - Base de données historique sur les anciens députés]</ref>, deux revenant à la liste conduite par [[Pierre Mendès France]] et le troisième à l'indépendant Jean Laine. Une fois son élection validée le {{date-|30 janvier 1956}}, Rolland Plaisance est nommé membre des commissions de la construction, des dommages de guerre et du logement, puis de la Justice et de la législation. Il se révèle durant cette dernière législature un parlementaire relativement actif et dépose six rapports et propositions de loi ou de résolution portant essentiellement sur les problèmes de logement et de loyer, notamment en faveur des plus modestes. Il intervient en séance, toujours au sujet des problèmes de construction de logements ou d'équipements collectifs, de répartition des [[Habitation à loyer modéré|HLM]] ou de cherté des loyers.


Il vote les pouvoirs spéciaux mais contre le projet de loi sur les institutions en Algérie, contre la [[Communauté économique européenne|CEE]] et l'[[Communauté européenne de l'énergie atomique|Euratom]], pour la proclamation de l'[[État d'urgence en France#1958|état d'urgence en 1958]]. Il vote l'investiture mais également la chute de [[Guy Mollet]], contre [[Maurice Bourgès-Maunoury]] et [[Félix Gaillard]] et s'abstient lors de l'investiture de [[Pierre Pflimlin]]. Il se prononce contre celle du [[général de Gaulle]] le {{1er}} juin 1958, lui refuse [[Loi constitutionnelle du 3 juin 1958|les pleins pouvoirs]] le lendemain et vote le même jour contre le principe d'une révision constitutionnelle.
Il vote les pouvoirs spéciaux mais contre le projet de loi sur les institutions en Algérie, contre la [[Communauté économique européenne|CEE]] et l'[[Communauté européenne de l'énergie atomique|Euratom]], pour la proclamation de l'[[État d'urgence en France#1958|état d'urgence en 1958]]. Il vote l'investiture mais également la chute de [[Guy Mollet]], contre [[Maurice Bourgès-Maunoury]] et [[Félix Gaillard]] et s'abstient lors de l'investiture de [[Pierre Pflimlin]]. Il se prononce contre celle du [[général de Gaulle]] le {{date-|1 juin 1958}}, lui refuse [[Loi constitutionnelle du 3 juin 1958|les pleins pouvoirs]] le lendemain et vote le même jour contre le principe d'une révision constitutionnelle<ref name="syc" />.


=== Conseiller général puis maire d'Évreux (1977-2001) ===
=== Conseiller général puis maire d'Évreux (1977-2001) ===


Candidat à sa succession dans la [[Première circonscription de l'Eure|{{1ère}} circonscription de l'Eure]] en novembre 1958, il est battu comme il sera en novembre 1962, en juin 1968, mars 1973, mars 1978, juin 1981, mars 1986, date de sa dernière candidature aux [[Élections législatives en France|élections législatives]]. Il a en revanche été élu en mars 1976 [[Conseil général (France)|conseiller général]] du [[canton d'Évreux-Sud]] et maire de cette même ville en 1977. Il a par ailleurs été candidat en {{42e|position}} sur la liste communiste aux [[Élections européennes de 1989 en France|élections européennes de juin 1989]].
Candidat à sa succession dans la [[Première circonscription de l'Eure|{{1ère}} circonscription de l'Eure]] en {{date-|novembre 1958}}, il est battu. Il le sera de nouveau en {{date-|novembre 1962}}, et ce jusqu'en {{date-|mars 1986}}, date de sa dernière candidature aux [[Élections législatives en France|élections législatives]]. Il a en revanche été élu en {{date-|mars 1976}} [[Conseil général (France)|conseiller général]] du [[canton d'Évreux-Sud]] et maire de cette même ville en 1977. Il a par ailleurs été candidat en {{42e|position}} sur la liste communiste aux [[Élections européennes de 1989 en France|élections européennes de juin 1989]].


En 1971, il entre au conseil général de l'Eure. Présent la même année pour les municipales sur la liste du socialiste [[Augustin Azémia]], élu à la tête de la mairie d'Évreux, il présente sa propre liste en 1977, affrontant donc tout à la fois la droite et ses anciens partenaires socialistes dont il entend se démarquer et qu'il devance au premier tour. Les socialistes préférant éviter la division face à la droite ne restent pas en lice et appellent à voter pour la liste Plaisance. La droite axe alors sa campagne sur le risque de laisser les communistes s'emparer de la mairie, mais le candidat PCF est réélu.
En 1971, il entre au conseil général de l'Eure. Présent la même année pour les municipales sur la liste du socialiste [[Augustin Azémia]], élu à la tête de la mairie d'Évreux, il présente sa propre liste en 1977, affrontant donc tout à la fois la droite et ses anciens partenaires socialistes dont il entend se démarquer et qu'il devance au premier tour. Les socialistes préférant éviter la division face à la droite ne restent pas en lice et appellent à voter pour la liste Plaisance. La droite axe alors sa campagne sur le risque de laisser les communistes s'emparer de la mairie, mais le candidat PCF est réélu.


Évreux passe ainsi du parti socialiste au parti communiste, sans pour autant avoir jamais été un bastion de celui-ci. En effet, aucune élection nationale n'a été particulièrement favorable au parti communiste dans les bureaux de vote d'Évreux. Les listes qu'il mène après 1977 réintègrent des socialistes et des divers gauche.
Évreux passe ainsi du parti socialiste au parti communiste, sans pour autant avoir jamais été un bastion de celui-ci. En effet, aucune élection nationale n'a été particulièrement favorable au parti communiste dans les bureaux de vote d'Évreux. Les listes qu'il mène après 1977 réintègrent des socialistes et des divers gauche<ref>[http://www.paris-normandie.fr/actualites/politique/rencontre-avec-rolland-palaisance-ancien-maire-communiste-de-la-ville-d-evreux-AA3750200 Rencontre avec Rolland Palaisance, ancien maire communiste de la ville d’Évreux], 31 juillet 2015, ''paris-normandie.fr''</ref>.


=== Défaite aux municipales de 2001 et retrait de la vie politique ===
=== Défaite aux municipales de 2001 et retrait de la vie politique ===
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En 2001, il ne se représente pas aux cantonales mais brigue un cinquième mandat municipal. Il est défait assez largement face à la liste RPR de [[Jean-Louis Debré]].
En 2001, il ne se représente pas aux cantonales mais brigue un cinquième mandat municipal. Il est défait assez largement face à la liste RPR de [[Jean-Louis Debré]].


Aux [[élections municipales françaises de 2008|élections municipales de 2008]], il soutient le divers gauche [[Michel Champredon]], en congé du Parti socialiste, sur la liste duquel est présente son épouse.
Aux [[élections municipales françaises de 2008|élections municipales de 2008]], il soutient le divers gauche [[Michel Champredon]], en congé du Parti socialiste<ref>[https://www.lemonde.fr/import/article/2008/03/17/haute-normandie-eure_1023850_3544.html Haute-Normandie EURE], 17 mars 2008, ''Le Monde''</ref>, sur la liste duquel est présente son épouse.

Après avoir participé au baptême de la médiathèque d'Évreux à son nom en {{date-|juin 2017}}, il décède le {{1er}} septembre à l'âge de 92 ans. Il reçoit alors un hommage unanime de la part des différents responsables politiques ébroïciens<ref>[https://actu.fr/normandie/evreux_27229/evreux-eure-deces-rolland-plaisance-ancien-maire-communiste-la-ville_11717886.html Evreux (Eure). Décès de Rolland Plaisance, ancien maire communiste de la ville], {{1er}} septembre 2017, ''https://actu.fr/la-depeche-evreux/''</ref>{{,}}<ref>[http://www.paris-normandie.fr/evreux/evreux--les-reactions-affluent-apres-la-mort-de-rolland-plaisance-FB10776254 Évreux : les réactions affluent après la mort de Rolland Plaisance], 3 septembre 2017, ''paris-normandie.fr''</ref>.


== Hommages ==
== Hommages ==
* Depuis le {{date-|27 juin 2017}}, la médiathèque d'Évreux porte son nom<ref>[http://www.paris-normandie.fr/region/evreux--l-ancien-maire-rolland-plaisance-donne-son-nom-a-la-mediatheque-BG10160427 Évreux : l’ancien maire Rolland Plaisance donne son nom à la médiathèque], Catherine Rol, 28 juin 2017, ''paris-normandie.fr''</ref>.
* Depuis le 27 juin 2017, la médiathèque d'Évreux porte son nom.
* L'esplanade devant l'Hôtel de l'Agglomération [[Évreux Portes de Normandie]] porte son nom depuis {{date-|avril 2018}}<ref>[http://www.paris-normandie.fr/actualites/politique/un-peu-de-concorde-et-des-clivages-qui-resurgissent-au-conseil-municipal-d-evreux-FM12786650 Un peu de concorde et des clivages qui resurgissent au conseil municipal d'Évreux], Vincent Folliot, 17 avril 2018, ''paris-normandie.fr''</ref>.

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== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Liens externes ==
== Liens externes ==
* {{Autorité}}
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* [http://www.assembleenationale.fr/histoire/biographies/IVRepublique/plaisance-roland-31071925.asp Biographie] sur le site de l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]]


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Dernière version du 8 mars 2024 à 19:16

Rolland Plaisance
Illustration.
Fonctions
Député français

(2 ans, 10 mois et 16 jours)
Élection 2 janvier 1956
Circonscription Eure
Législature IIIe (Quatrième République)
Groupe politique COM
Conseiller général de l'Eure

(24 ans, 11 mois et 25 jours)
Circonscription Canton d'Évreux-Sud
Prédécesseur Augustin Azémia
Successeur Michel Champredon
Maire d'Évreux

(23 ans, 11 mois et 26 jours)
Prédécesseur Augustin Azémia
Successeur Jean-Louis Debré
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Évreux
Date de décès (à 92 ans)
Lieu de décès Évreux
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique PCF
Syndicat CGT
Profession Rédacteur à la Sécurité sociale puis contrôleur des employeurs à l'URSSAF
Résidence Eure

Rolland Plaisance, né le à Évreux (Eure) et mort le dans cette même ville, est un homme politique français connu pour avoir été maire d'Évreux de 1977 à 2001.

Biographie[modifier | modifier le code]

Débuts en politique[modifier | modifier le code]

Né le à Évreux, Rolland Plaisance est fils d’un ajusteur-mécanicien et d’une ménagère[1]. À la Libération, il entre comme rédacteur à la Caisse primaire de sécurité sociale d'Évreux, puis devient contrôleur à l'URSSAF. Adhérent des Jeunesses communistes en 1944, il rejoint en 1947 le Parti communiste dont il intègre au début des années 1950 le bureau fédéral puis le secrétariat fédéral jusqu'en 1964, et ensuite le comité fédéral[2]. Après son élection comme conseiller général et 3e maire-adjoint d'Évreux en 1953, il prend la fonction de secrétaire de l'Association départementale des élus communistes et républicains de l'Eure. Par ailleurs, il occupe le poste de secrétaire départemental du syndicat CGT des employés de la Sécurité sociale et celui de secrétaire adjoint de l'Union locale CGT d'Évreux.

Député de l'Eure (1956-1958)[modifier | modifier le code]

Candidat aux élections législatives de 1956, il recueille 32 360 des 161 073 suffrages exprimés, soit 19,5 % des voix, et offre ainsi au PCF l'un des quatre sièges à pourvoir dans l'Eure[3], deux revenant à la liste conduite par Pierre Mendès France et le troisième à l'indépendant Jean Laine. Une fois son élection validée le , Rolland Plaisance est nommé membre des commissions de la construction, des dommages de guerre et du logement, puis de la Justice et de la législation. Il se révèle durant cette dernière législature un parlementaire relativement actif et dépose six rapports et propositions de loi ou de résolution portant essentiellement sur les problèmes de logement et de loyer, notamment en faveur des plus modestes. Il intervient en séance, toujours au sujet des problèmes de construction de logements ou d'équipements collectifs, de répartition des HLM ou de cherté des loyers.

Il vote les pouvoirs spéciaux mais contre le projet de loi sur les institutions en Algérie, contre la CEE et l'Euratom, pour la proclamation de l'état d'urgence en 1958. Il vote l'investiture mais également la chute de Guy Mollet, contre Maurice Bourgès-Maunoury et Félix Gaillard et s'abstient lors de l'investiture de Pierre Pflimlin. Il se prononce contre celle du général de Gaulle le , lui refuse les pleins pouvoirs le lendemain et vote le même jour contre le principe d'une révision constitutionnelle[3].

Conseiller général puis maire d'Évreux (1977-2001)[modifier | modifier le code]

Candidat à sa succession dans la 1re circonscription de l'Eure en , il est battu. Il le sera de nouveau en , et ce jusqu'en , date de sa dernière candidature aux élections législatives. Il a en revanche été élu en conseiller général du canton d'Évreux-Sud et maire de cette même ville en 1977. Il a par ailleurs été candidat en 42e position sur la liste communiste aux élections européennes de juin 1989.

En 1971, il entre au conseil général de l'Eure. Présent la même année pour les municipales sur la liste du socialiste Augustin Azémia, élu à la tête de la mairie d'Évreux, il présente sa propre liste en 1977, affrontant donc tout à la fois la droite et ses anciens partenaires socialistes dont il entend se démarquer et qu'il devance au premier tour. Les socialistes préférant éviter la division face à la droite ne restent pas en lice et appellent à voter pour la liste Plaisance. La droite axe alors sa campagne sur le risque de laisser les communistes s'emparer de la mairie, mais le candidat PCF est réélu.

Évreux passe ainsi du parti socialiste au parti communiste, sans pour autant avoir jamais été un bastion de celui-ci. En effet, aucune élection nationale n'a été particulièrement favorable au parti communiste dans les bureaux de vote d'Évreux. Les listes qu'il mène après 1977 réintègrent des socialistes et des divers gauche[4].

Défaite aux municipales de 2001 et retrait de la vie politique[modifier | modifier le code]

En 2001, il ne se représente pas aux cantonales mais brigue un cinquième mandat municipal. Il est défait assez largement face à la liste RPR de Jean-Louis Debré.

Aux élections municipales de 2008, il soutient le divers gauche Michel Champredon, en congé du Parti socialiste[5], sur la liste duquel est présente son épouse.

Après avoir participé au baptême de la médiathèque d'Évreux à son nom en , il décède le 1er septembre à l'âge de 92 ans. Il reçoit alors un hommage unanime de la part des différents responsables politiques ébroïciens[6],[7].

Hommages[modifier | modifier le code]

  • Depuis le , la médiathèque d'Évreux porte son nom[8].
  • L'esplanade devant l'Hôtel de l'Agglomération Évreux Portes de Normandie porte son nom depuis [9].

Ouvrage[modifier | modifier le code]

  • Rolland Plaisance, Citoyen d'Évreux, Paris, Nolin, coll. « Histoire et traditions communales », , 366 p. (ISBN 2-910487-22-9), préface de Paul Chemetov.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]