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'''Marie-Séraphine du Sacré-Cœur''' ([[Trente (Italie)|Trente]], {{date|11|septembre|1849}} - [[Faicchio]], {{date|24|mars|1911}}) est une [[Religieuse (personne)|religieuse]] et [[mystique]] catholique italienne, fondatrice des [[sœurs des Anges]]. Elle est béatifiée le {{date|28|mai|2011}} par le pape [[Benoît XVI]].
'''Marie-Séraphine du Sacré-Cœur''' ([[Trente (Italie)|Trente]], {{date|11|septembre|1849}} - [[Faicchio]], {{date|24|mars|1911}}) est une [[Religieuse (personne)|religieuse]] et [[mystique]] catholique italienne, fondatrice des [[sœurs des Anges]]. Elle est béatifiée le {{date|28|mai|2011}} par le pape [[Benoît XVI]]. Elle est fêtée le [[24 mars]].


== Biographie ==
== Biographie ==
=== Jeunesse et difficultés ===
=== Jeunesse et difficultés ===
Née en 1849, Clotilde Micheli reçoit la [[confirmation]] dès l'âge de trois ans des mains l'évêque de Trente, {{Mgr}} {{Lien|lang=en|trad=Johann Nepomuk von Tschiderer zu Gleifheim}}. Lors de sa [[première communion]] en 1858, alors qu'elle est âgée de neuf ans, elle ressent une forte attraction pour la [[Monachisme chrétien|vie religieuse]] et commence à passer ses nuits en [[adoration eucharistique]]. Dans la nuit du {{date|2|août|1867}}, dans l'église paroissiale de sa ville natale, la Vierge lui apparaît entourée d'anges et lui demande de fonder une congrégation religieuse qui aurait pour but l'adoration de Dieu.
Née en 1849, Clotilde Micheli reçoit la [[confirmation]] dès l'âge de trois ans des mains l'évêque de Trente, {{Mgr}} [[Jean Nepomucène de Tschiderer]]. Lors de sa [[première communion]] en 1858, alors qu'elle est âgée de neuf ans, elle ressent une forte attraction pour la [[Monachisme chrétien|vie religieuse]] et commence à passer ses nuits en [[adoration eucharistique]]. Dans la nuit du {{date|2|août|1867}}, dans l'église paroissiale de sa ville natale, la [[Vierge Marie|Vierge]] lui apparaît entourée d'[[Ange|anges]] et lui demande de fonder une congrégation religieuse qui aurait pour but l'[[Adoration eucharistique|adoration]] de Dieu.


Accompagné d'un ami, elle part pour [[Venise]], où elle devient la fille spirituelle du futur patriarche [[Domenico Agostini]], qui lui conseille de rédiger une [[Règle monastique|règle]]. Mais, effrayée par cette idée, elle retourne dans sa ville natale sans rien écrire. En 1867, elle est transférée à [[Padoue]] aux côtés du père Angelo Piacentini qui devient son [[Direction spirituelle|directeur spirituel]] jusqu'à sa mort en 1876. En 1878, elle découvre que ses parents souhaitent la marier à son insu. Elle fuit alors vers [[Epfendorf]], dans le [[royaume de Germanie]], et y travaille comme infirmière dans une clinique tenue par les [[Sœurs de Sainte Élisabeth|sœurs élisabéthaines]]. Elle y reste jusqu'à la mort de ses parents en 1885. L'année suivante, elle se décide enfin à fonder sa congrégation.
Accompagné d'un ami, elle part pour [[Venise]], où elle devient la fille spirituelle du futur patriarche [[Domenico Agostini]], qui lui conseille de rédiger une [[Règle monastique|règle]]. Mais, effrayée par cette idée, elle retourne dans sa ville natale sans rien écrire. En 1867, elle est transférée à [[Padoue]] aux côtés du père Angelo Piacentini qui devient son [[Direction spirituelle|directeur spirituel]] jusqu'à sa mort en 1876. En 1878, elle découvre que ses parents souhaitent la marier à son insu. Elle fuit alors vers [[Epfendorf]], dans le [[royaume de Wurtemberg|royaume de Württemberg]], et y travaille comme infirmière dans une clinique tenue par les [[Sœurs de Sainte Élisabeth|sœurs élisabéthaines]]. Elle y reste jusqu'à la mort de ses parents en 1885. L'année suivante, elle se décide enfin à fonder sa congrégation.


=== Les Sœurs des Anges ===
=== Les Sœurs des Anges ===
En {{date-|mai 1887}}, avec l'aide de sa nièce Giuditta, elle fonde un [[pèlerinage marial]] à [[Rome]]. En août, elle rejoint l'ordre des Sœurs Immaculées, où elle reçoit le nom de Marie-Assomption. Elle reste au sein de cet ordre jusqu'en 1891, puis sert comme mère supérieure du couvent de [[Sgurgola]], dans le diocèse d'Anagni. Elle quitte ensuite le couvent sur les conseils du père Francesco Fusco, puis de rend à [[Piedimonte Matese|Piedimonte d'Alife]] et à [[Caserte]], où elle fonde l'Institut des Sœurs des Anges, reconnu le {{date|28 juin 1891}} par l'[[Liste des évêques de Caserte|évêque de Caserte]], {{Mgr}} [[Enrico de' Rossi]]. Elle prend alors le nom de Marie-Séraphine du Sacré-Cœur. Au cours de sa vie, son ordre prospère : quinze maisons sont créées de l'[[Italie]] à l'[[Indonésie]] en passant par le [[Bénin]].
En {{date-|mai 1887}}, avec l'aide de sa nièce Giuditta, elle fonde un [[pèlerinage marial]] à [[Rome]]. En août, elle rejoint l'ordre des Sœurs Immaculées, où elle reçoit le nom de Marie-Assomption. Elle reste au sein de cet ordre jusqu'en 1891, puis sert comme mère supérieure du couvent de [[Sgurgola]], dans le diocèse d'Anagni. Elle quitte ensuite le couvent sur les conseils du père Francesco Fusco, puis de rend à [[Piedimonte Matese|Piedimonte d'Alife]] et à [[Caserte]], où elle fonde l'Institut des Sœurs des Anges, reconnu le {{date|28 juin 1891}} par l'[[Liste des évêques de Caserte|évêque de Caserte]], {{Mgr}} [[Enrico de' Rossi]]. Elle prend alors le nom de Marie-Séraphine du Sacré-Cœur. Au cours de sa vie, son ordre prospère : quinze maisons sont créées de l'[[Italie]] à l'[[Indonésie]] en passant par le [[Bénin]].


Tombée malade en 1895, elle meurt finalement le {{date|24 mars 1911}}, à l'âge de 61 ans.
Tombée malade en 1895, elle meurt finalement le {{date|24 mars 1911}}, à l'âge de 61 ans.


== Luther et l'Enfer ==
== Luther et l'Enfer ==
Dans la soirée du {{date|10|novembre|1883}}, jour du quatrième centenaire de la naissance de [[Martin Luther]], la ville d'Epfendorf est en fête. Peu intéressée par ces cérémonies, Clotilde souhaite comme à son habitude se rendre à l'église pour prier et rendre hommage au [[Eucharistie|Saint-Sacrement]]. Mais son [[Église (édifice)|église]] étant fermée, elle se rend dans l'église la plus proche sans voir que celle-ci est en fait un [[Temple protestant|édifice protestant]]. Alors qu'elle prie, son [[ange gardien]] lui apparaît et lui demande de se lever : {{citation|je veux que vous voyez l’endroit où Martin Luther a été condamné et la peine qu'il subit en punition pour sa fierté}}. Après ces paroles, elle vit un terrible [[Enfer|abîme de feu]], où étaient cruellement tourmentées d'innombrables âmes. Dans le fond de ce trou, il y avait un homme, Martin Luther, qui se distinguait des autres : {{citation|il était entouré par des [[Démons dans le christianisme|démon]]s qui l'ont forcé à s'agenouiller et tous, armés de marteaux, ont essayé, mais en vain, de lui enfoncer un gros clou dans la tête}}. Pour la religieuse, {{citation|Martin Luther a surtout été puni pour son orgueil, qui est un [[péché capital]] et qui l'a amené à la rébellion ouverte contre l'[[Église catholique]]}}<ref>{{Article |langue= |auteur1= |titre=Luther est en Enfer |périodique=Gloria |volume= |numéro= |date=2016 |pages=1-4 |issn= |lire en ligne= |consulté le=20 octobre 2016 |id= }}.</ref>.
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== Vénération ==
== Vénération ==
Son procès en béatification est ouvert le {{date-|9 juillet 1990}} par la [[Congrégation pour les causes des saints]], sous le pontificat du pape Jean-Paul II. Le procès diocésain est ouvert du {{date|1|octobre|1990}} au {{date|15|mars|1992}}. La phase romaine est ensuite ouverte le {{date-|2 juillet 1993}}.
Son procès en béatification est ouvert le {{date-|9 juillet 1990}} par la [[Congrégation pour les causes des saints]], sous le pontificat du pape [[Jean-Paul II]]. Le procès diocésain est ouvert du {{date|1|octobre|1990}} au {{date|15|mars|1992}}. La phase romaine est ensuite ouverte le {{date-|2 juillet 1993}}.


Le {{date-|3 juillet 2009}}, le pape [[Benoît XVI]] la déclare vénérable. Elle est ensuite béatifiée le {{date|28|mai|2011}} lors d'une cérémonie à [[Bénévent]], présidée par le cardinal [[Angelo Amato]], représentant du Saint-Père<ref>{{Article |langue= |auteur1=Anita S. Bourdin |titre=Béatification de sœur Serafina, message de Benoît XVI |périodique=[[ZENIT]] |volume= |numéro= |date=2 juin 2011 |pages= |issn= |lire en ligne=https://fr.zenit.org/articles/beatification-de-soeur-serafina-message-de-benoit-xvi/ |consulté le=20 octobre 2016 |id= }}.</ref>.
Le {{date-|3 juillet 2009}}, le pape [[Benoît XVI]] la déclare vénérable. Elle est ensuite béatifiée le {{date|28|mai|2011}} lors d'une cérémonie à [[Bénévent]], présidée par le cardinal [[Angelo Amato]], représentant du Saint-Père<ref>{{Article |auteur1=Anita S. Bourdin |titre=Béatification de sœur Serafina, message de Benoît XVI |périodique=[[ZENIT]] |date=2 juin 2011 |pages= |lire en ligne=https://fr.zenit.org/articles/beatification-de-soeur-serafina-message-de-benoit-xvi/ |consulté le=20 octobre 2016 }}.</ref>.

Elle est [[Calendrier des saints|commémorée]] le [[24 mars]] selon le [[Martyrologe romain]]<ref>{{Lien web |titre=Bienheureuse Marie-Séraphine du Sacré Coeur |url=https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12565/Bienheureuse-Marie-Seraphine-du-Sacre-Coeur.html |site=nominis.cef.fr |consulté le=2021-03-24}}</ref>.


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Dernière version du 23 mars 2024 à 08:48

Marie-Séraphine du Sacré-Cœur
Image illustrative de l’article Marie-Séraphine du Sacré-Cœur
Bienheureuse
Naissance
Trente
Décès (à 61 ans) 
Faicchio
Nom de naissance Clotilde Micheli
Béatification  à Bénévent
par Benoît XVI
Vénérée par Église catholique romaine
Fête 24 mars

Marie-Séraphine du Sacré-Cœur (Trente, - Faicchio, ) est une religieuse et mystique catholique italienne, fondatrice des sœurs des Anges. Elle est béatifiée le par le pape Benoît XVI. Elle est fêtée le 24 mars.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et difficultés[modifier | modifier le code]

Née en 1849, Clotilde Micheli reçoit la confirmation dès l'âge de trois ans des mains l'évêque de Trente, Mgr Jean Nepomucène de Tschiderer. Lors de sa première communion en 1858, alors qu'elle est âgée de neuf ans, elle ressent une forte attraction pour la vie religieuse et commence à passer ses nuits en adoration eucharistique. Dans la nuit du , dans l'église paroissiale de sa ville natale, la Vierge lui apparaît entourée d'anges et lui demande de fonder une congrégation religieuse qui aurait pour but l'adoration de Dieu.

Accompagné d'un ami, elle part pour Venise, où elle devient la fille spirituelle du futur patriarche Domenico Agostini, qui lui conseille de rédiger une règle. Mais, effrayée par cette idée, elle retourne dans sa ville natale sans rien écrire. En 1867, elle est transférée à Padoue aux côtés du père Angelo Piacentini qui devient son directeur spirituel jusqu'à sa mort en 1876. En 1878, elle découvre que ses parents souhaitent la marier à son insu. Elle fuit alors vers Epfendorf, dans le royaume de Württemberg, et y travaille comme infirmière dans une clinique tenue par les sœurs élisabéthaines. Elle y reste jusqu'à la mort de ses parents en 1885. L'année suivante, elle se décide enfin à fonder sa congrégation.

Les Sœurs des Anges[modifier | modifier le code]

En , avec l'aide de sa nièce Giuditta, elle fonde un pèlerinage marial à Rome. En août, elle rejoint l'ordre des Sœurs Immaculées, où elle reçoit le nom de Marie-Assomption. Elle reste au sein de cet ordre jusqu'en 1891, puis sert comme mère supérieure du couvent de Sgurgola, dans le diocèse d'Anagni. Elle quitte ensuite le couvent sur les conseils du père Francesco Fusco, puis de rend à Piedimonte d'Alife et à Caserte, où elle fonde l'Institut des Sœurs des Anges, reconnu le par l'évêque de Caserte, Mgr Enrico de' Rossi. Elle prend alors le nom de Marie-Séraphine du Sacré-Cœur. Au cours de sa vie, son ordre prospère : quinze maisons sont créées de l'Italie à l'Indonésie en passant par le Bénin.

Tombée malade en 1895, elle meurt finalement le , à l'âge de 61 ans.

Luther et l'Enfer[modifier | modifier le code]

Dans la soirée du , jour du quatrième centenaire de la naissance de Martin Luther, la ville d'Epfendorf est en fête. Peu intéressée par ces cérémonies, Clotilde souhaite comme à son habitude se rendre à l'église pour prier et rendre hommage au Saint-Sacrement. Mais son église étant fermée, elle se rend dans l'église la plus proche sans voir que celle-ci est en fait un édifice protestant. Alors qu'elle prie, son ange gardien lui apparaît et lui dit : « Lève-toi et quitte ce lieu parce que c'est une église protestante. Je veux que vous voyez l’endroit où Martin Luther a été condamné et la peine qu'il subit en punition pour sa fierté ». Après ces paroles, elle vit un terrible abîme de feu, où étaient cruellement tourmentées d'innombrables âmes. Dans le fond de ce trou, il y avait un homme, Martin Luther, qui se distinguait des autres : « il était entouré par des démons qui l'ont forcé à s'agenouiller et tous, armés de marteaux, ont essayé, mais en vain, de lui enfoncer un gros clou dans la tête ». Pour la religieuse, « Martin Luther a surtout été puni pour son orgueil, qui est un péché capital et qui l'a amené à la rébellion ouverte contre l'Église catholique »[1].

Vénération[modifier | modifier le code]

Son procès en béatification est ouvert le par la Congrégation pour les causes des saints, sous le pontificat du pape Jean-Paul II. Le procès diocésain est ouvert du au . La phase romaine est ensuite ouverte le .

Le , le pape Benoît XVI la déclare vénérable. Elle est ensuite béatifiée le lors d'une cérémonie à Bénévent, présidée par le cardinal Angelo Amato, représentant du Saint-Père[2].

Elle est commémorée le 24 mars selon le Martyrologe romain[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Luther est en Enfer », Gloria,‎ , p. 1-4.
  2. Anita S. Bourdin, « Béatification de sœur Serafina, message de Benoît XVI », ZENIT,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Bienheureuse Marie-Séraphine du Sacré Coeur », sur nominis.cef.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]