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	Ordre de Sainte-Ursule
	; Ursulines. Congrégation de religieuses fondée en 1606 par le cardinal Sourdis, archevêque de Bordeaux et par la Mère Françoise de Cazères ; spécialement dévouée à l'instruction de la jeunesse du Seace. Supprimées par loi du 5 frimaire an 6 de la République française, ou 5 novembre 1797.
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale	1539; par Paul III
Institut	ordre monastique
Règle	Règle de saint Augustin
But	éducation des filles, soins aux malades et aux nécessiteux
Structure et histoire
Fondation	novembre 1535; Brescia (Italie)
Fondateur	Angèle Mérici
Patron	sainte Ursule
	Liste des ordres religieux

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L'ordre de Sainte-Ursule est un ordre religieux catholique fondé en novembre 1535 à Brescia en Lombardie (Italie) par sainte Angèle Mérici (1474-1540). Il se consacre principalement à l'éducation des filles ainsi qu'aux soins des malades et des nécessiteux dans de nombreuses maisons qui en vinrent à être appelées couvents des Ursulines.

Histoire[modifier | modifier le code]

Sainte Ursule, par Benozzo Gozzoli, v. 1455-1460.

Fondation[modifier | modifier le code]

Contrairement aux congrégations catholiques de cette époque, la compagnie de Sainte-Ursule fondée par Angèle Merici est une nouvelle famille de religieuses non cloîtrées et n'ayant pas prononcé de vœu public. Ces sœurs sont donc, en fait, des laïques qui se rencontrent souvent pour des congrès et des actes de dévotion, mais ne vivent pas en communauté. Dans ses écrits, Angèle Merici ne donne aucune consigne concernant leur apostolat. Quatre ans après sa mort, la compagnie est reconnue par le pape Paul III. À la suite du concile de Trente (1545) entre autres, les Ursulines commencent à vivre en communautés retirées à Milan (1572) et à Avignon (1596). En 1572, le cardinal archevêque de Milan, saint Charles Borromée en modifie les institutions en soumettant les sœurs à la règle de saint Augustin. Les sœurs prononcent désormais des vœux et se voient imposer la vie commune. Elles se soumettent à l'autorité épiscopale. Le nouvel ordre ainsi créé est officiellement reconnu par Grégoire XIII. Seules les sœurs de Brescia conservent les institutions originales d'Angèle Merici. Le rayonnement des ursulines se répand en Amérique du Nord au XVII^e siècle, puis rapidement au monde entier.

Les différentes congrégations ursulines[modifier | modifier le code]

Au XXI^e siècle, 43 familles religieuses reconnaissent Angèle Mérici pour fondatrice : ordre religieux, congrégations, fédérations, maisons autonomes, institut séculier… parmi lesquelles :

Les Ursulines missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus (1578) ;
Les Ursulines de Marie Immaculée (1649)
Les Ursulines de Tildonk (1822) ;
Les Sœurs ursulines de Calvarienberg (1838) ;
Les Ursulines filles de Marie Immaculée (1856) ;
Les Ursulines de Saint-Jérôme (1857) ;
Les Ursulines de l'union romaine (1900) ;
Les Ursulines du Sacré-Cœur de Marie (1907) ;
Les Sœurs ursulines de la Sainte Famille (1908) ;
Les Ursulines du Cœur de Jésus Agonisant (1920) ;
Les Ursulines de l'union canadienne (1953) ;
Les Ursulines de Cincinnati, fondé en 1910 à Cincinnati, État de l'Ohio, par Fedele Coleman et Battista Freaner ;
L'Union Sainte Angèle Merici en France ;
Les Ursulines de Jésus, Institution Françoise d'Amboise, en France.

Apostolat[modifier | modifier le code]

Les Ursulines perpétuent l'œuvre d'éducation de leur fondatrice de manières diverses : accueil, établissements scolaires, accompagnement spirituel, dispensaires et aide aux plus pauvres.

Belgique[modifier | modifier le code]

C'est un évêque suffragant qui établit les Ursulines à Liège en 1614, en provenance de Bordeaux, souhaitant renforcer l'enseignement catholique aux frontières de la Réforme. Elles se fixent au Pont-de-Torrent derrière Saint-Denis. En 1619, elles demeurent en Souverain-Pont à Lombard et enfin, en 1642, dans la rue Hors-Château où elles vont rester jusqu'à l'époque du royaume uni des Pays-Bas en 1817. La dernière Ursuline de Liège, Marie-Madeleine Lovinfosse, est décédée à l'âge de 84 ans à cette date^[1]. La chapelle est construite en 1660.

Couvents de Belgique[modifier | modifier le code]

Couvent des Ursulines de Liège ;
Couvent des Ursulines de Mons, fondé en 1648^[2] (première tentative de fondation en 1633)^[3] ;
Couvent des Ursulines de Huy, fondé par le Couvent des Ursulines de Liège ;
Couvent des Ursulines d'Herselt ;
Couvent des Ursulines de Dinant^[4] ;
Couvent des Ursulines de Givet, fondé par le suffragant fondateur du couvent de Liège: En 1623, Étienne Strecheus, qui était chanoine de l'église cathédrale de Liège et prévôt de Saint-Jean, érigea à Givet un couvent d'Ursulines soumis à la règle de la congrégation de Bordeaux^[5] ;
Couvent des Ursulines de Blaugies ;
Couvent des Ursulines de Stavelot, fondé par des Ursulines d'Aix-la Chapelle^[6] ;
Couvent des Ursulines de Tournai, fondé en 1667^[2].

Pays-Bas[modifier | modifier le code]

Plusieurs couvents ont été fondés dans ce pays mais la Réforme puis les armées françaises apportant les idées révolutionnaires ont contribué à la disparition de ces institutions. Le monastère des Ursulines (nl) à Ruremonde en est un exemple.

Allemagne[modifier | modifier le code]

Les couvents belges vont ensuite s'installer en Allemagne.

Couvent des Ursulines de Bonn, fondé par le couvent d'Herselt
Couvent des Ursulines de Cologne, fondé par le couvent des Ursulines de Liège
Couvent des Ursulines d'Aix-la-Chapelle^[7], fondé par le couvent de Dinant

Canada[modifier | modifier le code]

Marie de l'Incarnation, ursuline de Tours, et deux consœurs arrivent en Nouvelle-France en 1639 pour fonder une maison à Québec, dont le but est d'instruire et de convertir au christianisme les petites Amérindiennes. Des monastères seront par la suite créés, principalement au Canada francophone, dans les villes et villages suivants (date de fondation entre parenthèses) :

Québec (1639) ;
Trois-Rivières (1697) ;
Roberval (1882) ;
Stanstead (1884) ;
Waterville (1888) ;
Grand-Mère (1900) ;
Mérici (1902) ;
Rimouski(1906) ;
Shawinigan (1908) ;
Bruno (Saskatchewan) (1919);
Gaspé (1924) ;
Chambord (1945) ;
Jacquet River, Nouveau-Brunswick (1945) ;
Amqui (1946) ;
St-Eugène (1946) ;
Saint-Léonard (Nouveau-Brunswick) (1947) ;
Sainte-Croix (1949) ;
Anse-aux-Gascons (1950) ;
Matane (1950) ;
Saint-Siméon (1951) ;
Saint-Léon-le-Grand (1952) ;
Maillardville, Colombie-Britannique (1952).

France[modifier | modifier le code]

Madeleine L'Huillier, veuve de Claude le Roux, sieur de Sainte-Beuve établit l'ordre des Ursulines dans le faubourg Saint-Jacques de Paris en 1608. Les Ursulines deviennent alors un ordre cloîtré et ajoutent les trois vœux ordinaires à celui de se livrer à l'éducation des jeunes filles. L'ordre se propage rapidement en France : en 1668, on compte déjà 310 maisons en France lui appartenant. Au cours des décennies suivantes l'ordre se développe à travers le royaume. Par exemple, les Ursulines s'installent à Laval en 1616, Quimper en 1621, en 1633 à Crémieu, en 1638 à Lignières et à Valenciennes en 1654.

À Valenciennes, la Révolution française n'a initialement qu'une faible incidence sur leur vie quotidienne. L'arrêté de 1792 signifiant la fermeture de tous les couvents dans le Nord-Pas-de-Calais commence à les inquiéter.

En mars 1793, l'armée de la République est sous la menace des coalisés. Valenciennes est occupé par les troupes autrichiennes et anglaises. Après quelques moments de calme, les Français remportent la bataille de Fleurus en juin 1794 et reviennent à Valenciennes.

Un révolutionnaire nommé Lacoste entre à Valenciennes et procède à de nombreuses arrestations. En octobre 1794, les personnes arrêtées pour « crime d'émigration » et exercice d'une fonction interdite sous la protection de l'ennemi sont conduites à l'échafaud. Le nombre d'exécutions doit se situer autour de 60 à 70 personnes dont trente-sept prêtres, onze Ursulines, Brigittines et Urbanistes.

Dès 1792, réfugiées au couvent de Mons, six Ursulines rejoindront ensuite le couvent des Ursulines de Liège. Les onze Ursulines martyrisées furent béatifiées en 1920 par le pape Benoît XV.

En 1900, un nombre important de monastères français (installés en France ou à l'étranger) sont regroupés en un ordre international voué à l'apostolat : les Ursulines de l'Union romaine.

Couvents en France[modifier | modifier le code]

Auvergne-Rhône-Alpes[modifier | modifier le code]

Ain :
- Couvent des Ursulines de Thoissey ;
- Couvent des Ursulines de Trévoux, fondé en 1851 et fermé en 1947.

Ardèche :
- Couvent des Ursulines d'Annonay.
- Couvent des Ursulines de Boulieu-lès-Annonay

Drôme : Couvent des Ursulines Buis-les-Baronnies
Isère :
- Couvent des Ursulines de Crémieu, fondé en 1633 par six religieuses originaires du couvent de Bourg-en-Bresse, supprimé à la Révolution et rétabli en 1819 ;
- Couvent des Ursulines de Pont-de-Beauvoisin ;
- Couvent des Ursulines de Saint-Jean-de-Bournay ;
- Couvent des Ursulines de Tullins, également dénommé Couvent Notre Dame des Grâces ;
- Couvent des Ursulines de Vif, fondé en 1662, supprimé à la Révolution et désormais hôtel de ville de Vif.

Loire :
- Couvent des Ursulines de Bourg-Argental, fondé en 1638 ;
- Couvent des Ursulines de Charlieu, fondé en 1632 ;
- Couvent des Ursulines de Rive-de-Gier ;
- Couvent des Ursulines de Saint-Chamond, fondé en 1618.

Haute-Loire : Couvent des Ursulines de Monistrol-sur-Loire, fondé en 1635.

Puy-de-Dôme :
- Couvent des Ursulines d'Ambert ;
- Monastère des Ursulines de Clermont-Ferrand^{[Note 1]}, fondé en 1615^{[Note 2]} ;
- Couvent des Ursulines de Thiers, fondé en 1633 et fermé en 1792.

Rhône :
- Couvent des Ursulines de L'Arbresle, fondé en 1630 ;
- Couvent des Ursulines de Beaujeu, fondé en 1819 ;
- Couvent des Ursulines de Lyon ;
- Couvent des Ursulines de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or.

Bourgogne-Franche-Comté[modifier | modifier le code]

Côte-d'Or :
- Couvent des Ursulines de Châtillon-sur-Seine ;
- Couvent des Ursulines de Flavigny-sur-Ozerain, fondé en 1632 ;
- Couvent des Ursulines de Montbard ;
- Couvent des Ursulines de Montigny-sur-Vingeanne, fondé par en 1815 par Julie Quillot et fermé en 1931.

Doubs :
- Couvent des Ursulines de Maîche, fondé en 1613 ;
- Couvent des Ursulines de Montmartin ;
- Couvent des Ursulines d'Orchamps-Vennes ;
- Couvent des Ursulines de Saint-Hippolyte.

Jura :
- Couvent des Ursulines de Poligny ;
- Compagnie de Sainte-Ursule d'Anne de Xainctonge, fondé en 1606 à Dole.

Nièvre :
- Couvent des Ursulines de Corbigny, fondé en 1645 ;
- Couvent des Ursulines de Nevers.

Haute-Saône : Couvent des Ursulines de Vesoul.

Saône-et-Loire :

Yonne :
- Couvent des Ursulines d'Auxerre ;
- Couvent des Ursulines d'Avallon ;
- Couvent des Ursulines de Tonnerre.

Bretagne[modifier | modifier le code]

Côtes-d'Armor :
- Couvent des Ursulines de Dinan, fondé en 1620 et supprimé en 1792 ;
- Couvent des Ursulines de Lamballe, fondé en 1636, supprimé en 1792 et rétabli en 1826 ;
- Couvent des Ursulines de Quintin ;
- Couvent des Ursulines de Tréguier, fondé en 1625.
- Couvent des Ursulines de Lannion, fondé 1659.

Finistère :
- Couvent des Ursulines de Carhaix-Plouguer, fondé en 1644 par Marie Olyment de Kerneguez ;
- Couvent des Ursulines de Morlaix, fondé en 1640 par la famille Thépault de Tréfalégan ;
- Couvent des Ursulines de Pont-Croix, transformé en 1823 en petit séminaire ;
- Couvent des Ursulines de Quimper ;
- Couvent des Ursulines de Quimperlé ;
- Couvent des Ursulines de Saint-Pol-de-Léon, fondé en 1629.

Ille-et-Vilaine :
- Couvent des Ursulines de Châteaugiron, fondé en 1803 et supprimé en 1904 ;
- Couvent des Ursulines de Fougères, fondé en 1609 ;
- Couvent des Ursulines de Montfort-sur-Meu, fondé en 1639 et supprimé à la Révolution^{[Note 3]} ;
- Couvent des Ursulines de Redon ;
- Couvent des Ursulines de Vitré.

Morbihan :
- Couvent des Ursulines du Faouët ;
- Couvent des Ursulines d'Hennebont, fondé en 1641 par les religieuses de Ploërmel ;
- Couvent des Ursulines de Ploërmel ;
- Couvent des Ursulines de Vannes.

Centre-Val de Loire[modifier | modifier le code]

Cher: couvent des Ursulines de Lignières ^[8]
Cher : Couvent des Ursulines de Bourges.
Indre-et-Loire : Couvent des Ursulines de Tours, communauté en activité et affiliée aux Ursulines de l'Union Romaine.
Loir-et-Cher : Couvent des Ursulines de Blois.

Loiret :
- Couvent des Ursulines de Beaugency, communauté en activité et affiliée aux Ursulines de l'Union Romaine ;
- Couvent des Ursulines d'Orléans, fondé en 1622.

Grand-Est[modifier | modifier le code]

Ardennes : Couvent des Ursulines de Givet, fondé par le suffragant fondateur du couvent de Liège.
Marne : Couvent des Ursulines de Reims, fondé en 1660 et supprimé à la Révolution.
Haute-Marne : Couvent des Ursulines de Langres, entre Troyes et Dijon.

Hauts-de-France[modifier | modifier le code]

Nord :
- Couvent des Ursulines de Gravelines, supprimé et détruit en 1905 ;
- Couvent des Ursulines de Saint-Saulve^[9], communauté en activité et affiliée aux Ursulines de l'Union Romaine ;
- Couvent des Ursulines de Tourcoing ;
- Couvent des Ursulines de Valenciennes^[10].

Oise : Couvent des Ursulines de Crépy-en-Valois.

Pas-de-Calais :
- Couvent des Ursulines d'Aire-sur-la-Lys ;
- Couvent des Ursulines d'Arras^[11], fondé en 1676 et fermé en 2006 ;
- Couvent des Ursulines de Boulogne-sur-Mer, fondé en 1623 et supprimé en 1792 ;
- Couvent des Ursulines de Saint-Omer^[12], supprimé en 1910.

Somme :
- Couvent des Ursulines d'Abbeville ;
- Couvent des Ursulines d'Amiens.

Île-de-France[modifier | modifier le code]

Paris : Couvent des Ursulines du faubourg Saint-Jacques, voir rue des Ursulines.
Seine-Saint-Denis : Couvent des Ursulines de Saint-Denis.
Val-d'Oise : Couvent des Ursulines de Pontoise, fondé en 1611 et supprimé en 1792.

Normandie[modifier | modifier le code]

Calvados :
- Couvent des Ursulines de Bayeux ;
- Couvent des Ursulines de Caen, en activité et affilié aux Ursulines de l'Union Romaine.

Eure : Couvent des Ursulines d'Évreux.

Manche :
- Couvent des Ursulines d'Avranches ;
- Couvent des Ursulines de Mortain.

Seine-Maritime :
- Couvent des Ursulines du Havre ;
- Couvent des Ursulines de Rouen, premier couvent fondé en 1619 ;
- Second Couvent des Ursulines de Rouen^{[Note 4]}, initialement établi à Elbeuf en 1645 et reconstitué à Rouen en 1810.

Nouvelle-Aquitaine[modifier | modifier le code]

Corrèze :
- Couvent des Ursulines de Beaulieu-sur-Dordogne ;
- Couvent des Ursulines de Brive-la-Gaillarde, fondé en 1607 ;
- Couvent des Ursulines de Tulle, fondé en 1628.

Gironde :
- Couvent des Ursulines de Bazas, fondé en 1632 ;
- Couvent des Ursulines de Bordeaux ;
- Couvent des Ursulines de Langon, fondé en 1607 et supprimé à la Révolution^{[Note 5]}.

Landes :
- Couvent des Ursulines d'Aire-sur-l'Adour ;
- Couvent des Ursulines de Saint-Sever, supprimé à la Révolution et rétabli au XIX^e siècle ;
- Couvent des Ursulines de Tartas, fondé en 1780, supprimé en 1792, rétabli en 1808 et fermé en 1964.

Lot-et-Garonne : Couvent des Ursulines à Sainte-Livrade-sur-Lot, fondé en 1654 et supprimé à la Révolution.

Pyrénées-Atlantiques :
- Couvent des Ursulines de Bayonne, fondé en 1920, en activité et affilié aux Ursulines de l'Union Romaine ;
- Couvent des Ursulines de Pau, situé dans le quartier de Trespoey.

Haute-Vienne : Couvent des Ursulines d'Eymoutiers, près de Limoges.

Occitanie[modifier | modifier le code]

Aveyron : Couvent des Ursulines de Malet (Saint-Côme-d'Olt). La congrégation a été dissoute en janvier 2021^[13].
Gard : Couvent des Ursulines de Sommières, fondé en 1660, dans la Rue Taillade à l'origine (aujourd'hui « Espace Lawrence Durell ») puis dans le Couvent des Cordeliers (Maison de retraite « La Coustourelle » actuellement), celui-ci, à la suite d'un échange au début des années 1800, s'installera au Couvent des Recollets, situé dans la rue Abbé Fabre (emplacement actuel).
Haute-Garonne : Couvent des Ursulines de Grenade, fondé en 1624.

Gers :
- Couvent des Ursulines d'Auch ;
- Couvent des Ursulines de Condom, fondé en 1808, supprimé en 1905^{[Note 6]}.

Hérault :
- Couvent des Ursulines de Montpellier, fondé en 1641 et construit en 1657^[14] ;
- Couvent des Ursulines de Pézenas, fondé en 1665 par des religieuses originaires du couvent de Marseille.

Lot : Couvent des Ursulines de Sousceyrac.

Lozère :
- Couvent des Ursulines de Chirac, fondé en 1818, en activité et affilié aux Ursulines de l'Union Romaine ;
- Couvent des Ursulines d'Ispagnac ;
- Couvent des Ursulines du Malzieu-Ville ;
- Couvent des Ursulines de Quézac ;
- Couvent des Ursulines de Serverette, fondé en 1835 dans le château de Serverette du XIII^e siècle.

Tarn-et-Garonne :
- Couvent des Ursulines d'Auvillar, fondé en 1648 (AD82-CC21) ;
- Couvent des Ursulines de Montpezat-de-Quercy, fondé en 1631 par Suzane d'Aster de Gramont, marquise de Montpezat, veuve d'Henri des Prés. Le couvent devient Maison Royale d’Éducation, par lettres patentes du roi Louis XIV en 1776. Rétabli en 1827 et fermé en 1925.

Pays de la Loire[modifier | modifier le code]

Loire-Atlantique :
- Couvent des Ursulines d'Ancenis ;
- Couvent des Ursulines de Guérande ;
- Couvent des Ursulines de Nantes, fondé en 1627 par des religieuses originaires du Couvent de Saumur. Communauté active et affiliée aux Ursulines de l'Union Romaine.

Maine-et-Loire : Couvent des Ursulines d'Angers, en activité et affilié aux Ursulines de l'Union Romaine.

Mayenne :
- Couvent des Ursulines de Château-Gontier, situé dans l'ancienne Mayenne angevine ;
- Monastère des Ursulines de Laval.

Vendée : Couvent des Ursulines de Luçon.

Provence-Alpes-Côte d'Azur[modifier | modifier le code]

Alpes-de-Haute-Provence : Couvent des Ursulines de Digne, fondé en 1642, supprimé en 1792 et rétabli en 1829. La communauté est fermée en 2013.
Hautes-Alpes : Couvent des Ursulines de Briançon.
Alpes-Maritimes : Couvent des Ursulines de Nice.

Bouches-du-Rhône :
- Couvent des Ursulines d'Aix-en-Provence ;
- Couvent des Ursulines de La Ciotat, fondé en 1618 ;
- Couvent des Ursulines de Marseille.

Var :
- Couvent des Ursulines d'Aups^[15] ;
- Couvent des Ursulines de Brignoles.

Vaucluse :
- Couvent des Ursulines royales d'Avignon, fondé en 1573 et supprimé en 1792 ;
- Couvent des Ursulines de Carpentras ;
- Couvent des Ursulines de Cavaillon.

Suisse[modifier | modifier le code]

La présence des Ursulines en Suisse se rattache à deux traditions bien distinctes^[16].

Des groupes s'installent dès le XVII^e siècle dans des localités de Suisse italienne afin de s'y consacrer à l'éducation de jeunes filles. Se rattachant directement à la tradition d'Angèle Merici, elles ne forment que rarement des communautés, enseignant par petits groupes dans leurs églises paroissiales respectives. L’enseignement des ursulines est consacré à la doctrine chrétienne et est donné les jours de fête^[17]. Cette activité d’enseignement gratuite aux jeunes filles est d’une qualité inégalée dans les cantons protestants^[16]. Le but de ces enseignements est de préparer les femmes dans tous les rôles de la société civile^[18]. Le calcul, la lecture, le dessin, l’écriture, la broderie et le tissage y sont enseignés, de même que « comment diriger une famille dans la vertu »^[17]. Dans les régions où exercent les ursulines, le taux d’alphabétisation des femmes est élevé^[17]. Durant la semaine, les ursulines offre un enseignement gratuit aux familles des classes moyennes et populaires^[19]. Dès 1867, les ursulines répondent aux demandes de l’État en diversifiant leurs écoles supérieures (gymnases, écoles sociales, de langues, de commerce, d’arts ménagers)^[18].

En Suisse occidentale, les Ursulines se rattachent à la tradition d'Anne de Xaintonge. Elles s'y installent usuellement à proximité de collèges jésuites.

Couvents de Suisse[modifier | modifier le code]

Bellinzone, fondé en 1730 et supprimé en 1848 ;
Brigue, fondé en 1661 ;
Delémont, fondé en 1698 et supprimé en 1793 ;
Fribourg, fondé en 1634 ;
Lucerne, fondé en 1659 et supprimé en 1847 ;
Mendrisio, fondé en 1637 et supprimé en 1848 ;
Porrentruy, fondé en 1619 et réunifié avec Fribourg en 1947 ;
Poschiavo, fondé en 1629 et supprimé en 1684 ;
Sion, fondé en 1884.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

↑ Le monastère de Clermont-Ferrand est associé aux Ursulines de l'Union romaine depuis le 13 mai 1968.
↑ Après la Révolution, les Ursulines revinrent en 1808.
↑ Le site abrite désormais la mairie de Monfort-sur-Meu.
↑ La communauté comprend en 1880, un pensionnat et une école gratuite pour les pauvres.
↑ Le Musée Maurice Poignant occupe actuellement l'ancien couvent.
↑ Les lieux abritent actuellement le Lycée Bossuet.

Références[modifier | modifier le code]

↑ Th. Gobert, Liège à Travers le âges, Les rues de Liège, t. 11, Bruxelles, Culture et Civilisation, 1975, Édition augmentée de 1924-1929, p. 37
↑ ^{a et b} René Robaye, Les acteurs de la justice : magistrats, ministère public, avocats, huissiers et greffiers du XII^e au XIX^e siècle, Presse universitaire de Namur, 2002, 245 p..
↑ « Extension au 17 et 18 I^er siècle Ursulines de l'Union romaine », sur site des Ursulines de l'union romaine en France, Belgique, Espagne (consulté le 10 décembre 2014).
↑ Jean-Baptiste Christyn, Les délices des Pays-Bas : L'évêché et la principauté de Liège, t. 4, Liège, Ed. Bassonpierre, 1769, p. 73 et ss., 157.
↑ J. Lartigue et A. Le Catte, Givet. Recherches historiques, , 1868, p. 108, 12 pp.
↑ Jean-Baptiste Christyn, Les délices des Pays-Bas, t. 4, Anvers, 1786, p. 170 : un couvent de Capucins et un d'Ursulines qui y sont venues depuis peu d'Aix la Chapelle.
↑ Christyn 1786, t. 4, p. 186
↑ Patrice Beaussier, La communauté des Ursulines de Lignières (1638-1790), Cahiers archéologiques et Histoire du Berry, mars 2002 (ISSN 0007-9693), p. 3
↑ Couvent des Ursulines de Saint-Saulve
↑ Jules Loridan, Les bienheureuses Ursulines de Valenciennes, Paris, V. Lecoffre : J. Gabalda, 1920, 208 p. (lire en ligne)
↑ Couvent des Ursulines d'Arras
↑ Couvent des Ursulines de Saint-Omer
↑ « Décret du 12 janvier 2021 portant abrogation du titre d'existence légale d'une congrégation », sur Journal officiel (consulté le 10 mai 2021).
↑ « Notice descriptive : Ursulines de Montpellier, maison de Sainte-Ursule (1495-1791) », sur Archives départementales de l'Hérault (consulté le 23 juin 2021).
↑ « Mairie d'Aups », sur aups-tourisme.com (consulté le 17 septembre 2016).
↑ ^{a et b} « Ursulines », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le 6 septembre 2020).
↑ ^{a b et c} Miriam Nicoli, « Le rôle éducatif des Ursulines », dans Adélaïde Zeyer, Jasmina Cornut, Le sexe faible. Femmes et pouvoir en Suisse et en Europe., Morges, Département de l'Environnement et de la Sécurité, Service de la Sécurité civile et militaire, 2021
↑ ^{a et b} « Ursulines » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du 4 mars 2014.
↑ Miriam Nicoli, « Les religieuses et leur rôle éducatif au Tessin à l’aune des écrits conventuels (Ancien Régime- début du XIX^e siècle) », Études de lettres,‎ 2016, p. 135-156 (DOI 10.4000/edl.873)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ginette Guillorit, L'ordre de Sainte-Ursule et le monastère des ursulines de Crest : dans cahier consacré aux monastères de la Montagne et leur impact sur la vie sociale, économique, politique et culturelle (actes d'un colloque de septembre 2012 à Notre-Dame des Neiges), Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, 2013

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Notices d'autorité :
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- Israël
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Congrégation des Ursulines du Cœur de Jésus agonisant (C.J.A.)
Union Romaine des Ursulines, France, Belgique, Espagne
Union Romaine des Ursulines, communauté globale
Lettre de Jean-Paul II à l'occasion du centenaire de l'Union romaine de l'ordre de sainte Ursule, (10/11/2000), site du Vatican

[8] Le monastère de Clermont-Ferrand est associé aux Ursulines de l'Union romaine depuis le 13 mai 1968.

[9] Après la Révolution, les Ursulines revinrent en 1808.

[10] Le site abrite désormais la mairie de Monfort-sur-Meu.

[16] La communauté comprend en 1880, un pensionnat et une école gratuite pour les pauvres.

[17] Le Musée Maurice Poignant occupe actuellement l'ancien couvent.

[19] Les lieux abritent actuellement le Lycée Bossuet.

[1] Th. Gobert, Liège à Travers le âges, Les rues de Liège, t. 11, Bruxelles, Culture et Civilisation, 1975, Édition augmentée de 1924-1929, p. 37

[2002_René_ROBAYE-2] {a et b} René Robaye, Les acteurs de la justice : magistrats, ministère public, avocats, huissiers et greffiers du XII^e au XIX^e siècle, Presse universitaire de Namur, 2002, 245 p..

[3] « Extension au 17 et 18 I^er siècle Ursulines de l'Union romaine », sur site des Ursulines de l'union romaine en France, Belgique, Espagne (consulté le 10 décembre 2014).

[4] Jean-Baptiste Christyn, Les délices des Pays-Bas : L'évêché et la principauté de Liège, t. 4, Liège, Ed. Bassonpierre, 1769, p. 73 et ss., 157.

[5] J. Lartigue et A. Le Catte, Givet. Recherches historiques, , 1868, p. 108, 12 pp.

[6] Jean-Baptiste Christyn, Les délices des Pays-Bas, t. 4, Anvers, 1786, p. 170 : un couvent de Capucins et un d'Ursulines qui y sont venues depuis peu d'Aix la Chapelle.

[7] Christyn 1786, t. 4, p. 186

[11] Patrice Beaussier, La communauté des Ursulines de Lignières (1638-1790), Cahiers archéologiques et Histoire du Berry, mars 2002 (ISSN 0007-9693), p. 3

[12] Couvent des Ursulines de Saint-Saulve

[13] Jules Loridan, Les bienheureuses Ursulines de Valenciennes, Paris, V. Lecoffre : J. Gabalda, 1920, 208 p. (lire en ligne)

[14] Couvent des Ursulines d'Arras

[15] Couvent des Ursulines de Saint-Omer

[18] « Décret du 12 janvier 2021 portant abrogation du titre d'existence légale d'une congrégation », sur Journal officiel (consulté le 10 mai 2021).

[20] « Notice descriptive : Ursulines de Montpellier, maison de Sainte-Ursule (1495-1791) », sur Archives départementales de l'Hérault (consulté le 23 juin 2021).

[21] « Mairie d'Aups », sur aups-tourisme.com (consulté le 17 septembre 2016).

[hls-dhs-dss.ch-22] {a et b} « Ursulines », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le 6 septembre 2020).

[:LsF-23] {a b et c} Miriam Nicoli, « Le rôle éducatif des Ursulines », dans Adélaïde Zeyer, Jasmina Cornut, Le sexe faible. Femmes et pouvoir en Suisse et en Europe., Morges, Département de l'Environnement et de la Sécurité, Service de la Sécurité civile et militaire, 2021

[hdd_011730-24] {a et b} « Ursulines » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du 4 mars 2014.

[25] Miriam Nicoli, « Les religieuses et leur rôle éducatif au Tessin à l’aune des écrits conventuels (Ancien Régime- début du XIX^e siècle) », Études de lettres,‎ 2016, p. 135-156 (DOI 10.4000/edl.873)

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 |image                   = Coustumes - Ursulines.png
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-| légende                = URSULINES.
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-Congrégation de Religieuses fondée en 1606 par le Cardinal [[François d'Escoubleau de Sourdis|Sourdis]], Archevêque de [[Bordeaux]] et par la Mère Françoise de [[Cazères]]; Elle est spécialement dévouée à l'instruction de la jeunesse du Seace. Supprimées par loi du [[Calendrier républicain|5 Frimaire an 6]] de la République Française, ou [[Novembre 1797|5 Novembre 1797]]
+Congrégation de religieuses fondée en 1606 par le cardinal [[François d'Escoubleau de Sourdis|Sourdis]], archevêque de [[Bordeaux]] et par la Mère Françoise de [[Cazères]] ; spécialement dévouée à l'instruction de la jeunesse du Seace. Supprimées par loi du [[Calendrier républicain|5 frimaire an 6]] de la République française, ou [[Novembre 1797|5 novembre 1797]].
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-L{{'}}'''ordre de Sainte-Ursule''' est un [[liste d'ordres religieux catholiques|ordre religieux catholique]] fondé en {{date|novembre 1535}} à [[Brescia]] en [[Lombardie]] ([[Italie]]) par sainte [[Angèle Mérici]] (1474-1540). Il se consacre principalement à l'éducation des filles ainsi qu'aux soins des malades et des nécessiteux dans de nombreuses maisons qui en vinrent à être appelées ''couvents des Ursulines''.
+L{{'}}'''ordre de Sainte-Ursule''' est un [[liste d'ordres religieux catholiques|ordre religieux catholique]] fondé en {{date|novembre 1535}} à [[Brescia]] en [[Lombardie]] ([[Italie]]) par sainte [[Angèle Mérici]] (1474-1540). Il se consacre principalement à l'[[éducation des filles]] ainsi qu'aux soins des malades et des nécessiteux dans de nombreuses maisons qui en vinrent à être appelées ''couvents des Ursulines''.
 == Histoire ==
 [[Fichier:Sant'Orsola.jpg|vignette|190px|[[Sainte Ursule]], par [[Benozzo Gozzoli]], v. 1455-1460.]]
 === Fondation ===
-Contrairement aux congrégations catholiques de cette époque, la ''compagnie de [[sainte Ursule|Sainte-Ursule]]'' fondée par Angèle Merici est une nouvelle famille de religieuses non cloîtrées et n'ayant pas prononcé de vœu public. Ces sœurs sont donc, en fait, des laïques qui se rencontrent souvent pour des congrès et des actes de dévotion, mais ne vivent pas en communauté. Dans ses écrits, Angèle Merici ne donne aucune consigne concernant leur [[apostolat]]. Quatre ans après sa mort, la compagnie est reconnue par le [[pape]] [[Paul III]]. À la suite du [[concile de Trente]] (1545) entre autres, les Ursulines commencent à vivre en communautés retirées à Milan (1572) et à Avignon (1596). En [[1572]], le [[Cardinal (religion)|cardinal]] [[Liste des évêques puis archevêques de Milan|archevêque de Milan]], saint [[Charles Borromée]] en modifie les institutions en soumettant les sœurs à la [[règle de saint Augustin]]. Les sœurs prononcent désormais des vœux et se voient imposer la vie commune. Elles se soumettent à l'autorité épiscopale. Le nouvel [[Liste d'ordres religieux catholiques|ordre]] ainsi créé est officiellement reconnu par [[Grégoire XIII]]. Seules les sœurs de Brescia conservent les institutions originales d'Angèle Merici. Le rayonnement des ursulines se répand en Amérique du Nord au {{s|XVII}}, puis rapidement au monde entier.
+Contrairement aux congrégations catholiques de cette époque, la ''compagnie de [[sainte Ursule|Sainte-Ursule]]'' fondée par Angèle Merici est une nouvelle famille de religieuses non cloîtrées et n'ayant pas prononcé de vœu public. Ces sœurs sont donc, en fait, des laïques qui se rencontrent souvent pour des congrès et des actes de dévotion, mais ne vivent pas en communauté. Dans ses écrits, Angèle Merici ne donne aucune consigne concernant leur [[apostolat]]. Quatre ans après sa mort, la compagnie est reconnue par le [[pape]] [[Paul III]]. À la suite du [[concile de Trente]] (1545) entre autres, les Ursulines commencent à vivre en communautés retirées à Milan (1572) et à Avignon (1596). En [[1572]], le [[Cardinal (religion)|cardinal]] [[Liste des évêques puis archevêques de Milan|archevêque de Milan]], saint [[Charles Borromée]] en modifie les institutions en soumettant les sœurs à la [[règle de saint Augustin]]. Les sœurs prononcent désormais des vœux et se voient imposer la vie commune. Elles se soumettent à l'autorité épiscopale. Le nouvel [[Liste d'ordres religieux catholiques|ordre]] ainsi créé est officiellement reconnu par [[Grégoire XIII]]. Seules les sœurs de Brescia conservent les institutions originales d'Angèle Merici. Le rayonnement des ursulines se répand en [[Amérique du Nord]] au {{s|XVII}}, puis rapidement au monde entier.
 === Les différentes congrégations ursulines ===
 Au {{s-|XXI}}, {{unité|43|familles}} religieuses reconnaissent Angèle Mérici pour fondatrice : ordre religieux, congrégations, fédérations, maisons autonomes, institut séculier… parmi lesquelles :
 {{colonnes|taille=35|
-* Les [[ursulines missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus]] (1578) ;
+* Les [[Ursulines missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus]] (1578) ;
 * Les [[Ursulines de Marie Immaculée]] (1649)
-* Les [[ursulines de Tildonk]] (1822) ;
+* Les [[Ursulines de Tildonk]] (1822) ;
-* Les [[sœurs ursulines de Calvarienberg]] (1838) ;
+* Les [[Sœurs ursulines de Calvarienberg]] (1838) ;
-* Les [[ursulines filles de Marie Immaculée]] (1856) ;
+* Les [[Ursulines filles de Marie Immaculée]] (1856) ;
-* Les [[ursulines de Saint-Jérôme]] (1857) ;
+* Les [[Ursulines de Saint-Jérôme]] (1857) ;
-* Les [[ursulines de l'union romaine]] (1900) ;
+* Les [[Ursulines de l'union romaine]] (1900) ;
-* Les [[ursulines du Sacré-Cœur de Marie]] (1907) ;
+* Les [[Ursulines du Sacré-Cœur de Marie]] (1907) ;
-* Les [[sœurs ursulines de la Sainte Famille]] (1908) ;
+* Les [[Sœurs ursulines de la Sainte Famille]] (1908) ;
-* Les [[ursulines du Cœur de Jésus Agonisant]] (1920) ;
+* Les [[Ursulines du Cœur de Jésus Agonisant]] (1920) ;
-* Les [[ursulines de l'union canadienne]] (1953) ;
+* Les [[Ursulines de l'union canadienne]] (1953) ;
 * Les Ursulines de Cincinnati, fondé en 1910 à [[Cincinnati]], [[État de l'Ohio]], par Fedele Coleman et Battista Freaner ;
 * L'Union Sainte Angèle Merici en France ;
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 == Belgique ==
-C'est un évêque suffragant qui établit les Ursulines à [[Liège]] en [[1614]], en provenance de Bordeaux, souhaitant renforcer l'enseignement catholique aux frontières de la [[Réforme protestante|Réforme]]. Elles se fixent au [[Anciens ponts de Liège#Pont du Torrent|Pont-de-Torrent]] derrière [[Collégiale Saint-Denis de Liège|Saint-Denis]]. En [[1619]], elles demeurent en Souverain-Pont à Lombard et enfin, en [[1642]], dans la rue Hors-Château où elles vont rester jusqu'à l'époque du [[Royaume-Uni des Pays-Bas]] en 1817. La dernière Ursuline de Liège, Marie-Madeleine Lovinfosse, est décédée à l'âge de 84 ans à cette date<ref>{{pc|Gobert}} Th., ''Liège à Travers le âges, Les rues de Liège'', t. 11, {{p.|37}} Édition augmentée de 1924-1929, Culture et Civilisation, Bruxelles, 1975</ref>. La chapelle est construite en [[1660]].
+C'est un évêque [[suffragant]] qui établit les Ursulines à [[Liège]] en [[1614]], en provenance de Bordeaux, souhaitant renforcer l'enseignement catholique aux frontières de la [[Réforme protestante|Réforme]]. Elles se fixent au [[Anciens ponts de Liège#Pont du Torrent|Pont-de-Torrent]] derrière [[Collégiale Saint-Denis de Liège|Saint-Denis]]. En [[1619]], elles demeurent en Souverain-Pont à Lombard et enfin, en [[1642]], dans la rue Hors-Château où elles vont rester jusqu'à l'époque du [[royaume uni des Pays-Bas]] en 1817. La dernière Ursuline de Liège, Marie-Madeleine Lovinfosse, est décédée à l'âge de 84 ans à cette date<ref>{{ouvrage|nom=Gobert |prénom=Th.|titre= Liège à Travers le âges, Les rues de Liège| tome= 11|passage=37| éditeur= Culture et Civilisation |lieu=Bruxelles|année= 1975, Édition augmentée de 1924-1929}}</ref>. La chapelle est construite en [[1660]].
 === Couvents de Belgique ===
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 * Couvent des Ursulines de [[Huy]], fondé par le [[Couvent des Ursulines de Liège]] ;
 * Couvent des Ursulines d'[[Herselt]] ;
-* Couvent des Ursulines de [[Dinant]]<ref>{{pc|Christyn}} Jean-Baptiste, ''Les délices des Païs-Bas'', ''L'évêché et la Principauté de Liège'', t.4, p.73 et ss.,  p. 157, Ed. Bassonpierre Liège, 1769.</ref> ;
+* Couvent des Ursulines de [[Dinant]]<ref>{{ouvrage|nom=Christyn |prénom=Jean-Baptiste|titre=Les délices des Pays-Bas |sous-titre = L'évêché et la principauté de Liège| tome=4|passage=73 et ss., 157|éditeur= Ed. Bassonpierre|lieu= Liège|année= 1769}}.</ref> ;
-* Couvent des Ursulines de [[Givet]], fondé par le suffragant fondateur du couvent de Liège: ''En 1623, Étienne Strecheus, qui était chanoine de l'église cathédrale de Liège et prévôt de Saint-Jean, érigea à Givet un couvent d'Ursulines soumis à la règle de la congrégation de Bordeaux''<ref>{{pc|Lartigue}} J., {{pc|Le Catte}} A.''Givet. Recherches historiques'', 12 pp., 1868, p.108.</ref> ;
+* Couvent des Ursulines de [[Givet]], fondé par le suffragant fondateur du couvent de Liège: ''En 1623, Étienne Strecheus, qui était chanoine de l'église cathédrale de Liège et prévôt de Saint-Jean, érigea à Givet un couvent d'Ursulines soumis à la règle de la congrégation de Bordeaux''<ref>{{ouvrage|nom1=Lartigue |prénom1=J.|nom2= Le Catte |prénom2=A.|titre=Givet. Recherches historiques |année=, 1868|passage=108}}, 12 pp.</ref> ;
 * Couvent des Ursulines de [[Blaugies]] ;
-* Couvent des Ursulines de [[Stavelot]], fondé par des Ursulines d'[[Aix-la Chapelle]]<ref>{{pc|Christyn}} Jean-Baptiste, Les délices des Pays-Bas, t. 4, p. 170, Anvers, 1786: ''un couvent de Capucins et un d'Ursulines qui y sont venues depuis peu d'Aix la Chapelle''.</ref> ;
+* Couvent des Ursulines de [[Stavelot]], fondé par des Ursulines d'[[Aix-la Chapelle]]<ref>{{ouvrage|nom=Christyn |prénom=Jean-Baptiste|titre=Les délices des Pays-Bas| tome= 4|passage= 170|lieu= Anvers|année= 1786}} : ''un couvent de Capucins et un d'Ursulines qui y sont venues depuis peu d'Aix la Chapelle''.</ref> ;
 * Couvent des Ursulines de [[Tournai]], fondé en 1667<ref name="2002_René_ROBAYE" />.
 }}
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 == Allemagne ==
-Les couvents belges vont ensuite s'installer en Allemagne.
+Les couvents belges vont ensuite s'installer en [[Allemagne]].
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 * Couvent des Ursulines de [[Bonn]], fondé par le couvent d'[[Herselt]]
 * Couvent des Ursulines de [[Cologne]], fondé par le [[couvent des Ursulines de Liège]]
-* Couvent des Ursulines d'[[Aix-la-Chapelle]]<ref>{{pc|Christyn}} Jean-Baptiste, ''Les délices des Pays-Bas'', t. 4, p. 186, Anvers, 1786</ref>, fondé par le couvent de [[Dinant]]
+* Couvent des Ursulines d'[[Aix-la-Chapelle]]<ref>{{harvsp|Christyn|1786|loc={{t.|4}}|p=186}}</ref>, fondé par le couvent de [[Dinant]]
 }}
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 == France ==
-[[Madeleine L'Huillier]], veuve de Claude le Roux, sieur de Sainte-Beuve établit l'ordre des Ursulines dans le [[faubourg Saint-Jacques]] de Paris en 1608. Les Ursulines deviennent alors un ordre cloîtré et ajoutent les trois vœux ordinaires à celui de se livrer à l'éducation des jeunes filles. L'ordre se propage rapidement en France : en 1668, on compte déjà {{unité|310|maisons}} en France lui appartenant. Au cours des décennies suivantes l'ordre se développe à travers le royaume. Par exemple, les Ursulines s'installent à [[Laval (Mayenne)|Laval]] en 1616, [[Quimper]] en 1621, en 1633 à [[Crémieu]], en 1638 à Lignière et à [[Valenciennes]] en 1654.
+[[Madeleine L'Huillier]], veuve de Claude le Roux, sieur de Sainte-Beuve établit l'ordre des Ursulines dans le [[faubourg Saint-Jacques]] de Paris en 1608. Les Ursulines deviennent alors un ordre cloîtré et ajoutent les trois vœux ordinaires à celui de se livrer à l'éducation des jeunes filles. L'ordre se propage rapidement en France : en 1668, on compte déjà {{unité|310|maisons}} en France lui appartenant. Au cours des décennies suivantes l'ordre se développe à travers le royaume. Par exemple, les Ursulines s'installent à [[Laval (Mayenne)|Laval]] en 1616, [[Quimper]] en 1621, en 1633 à [[Crémieu]], en 1638 à Lignières et à [[Valenciennes]] en 1654.
 À Valenciennes, la [[Révolution française]] n'a initialement qu'une faible incidence sur leur vie quotidienne. L'arrêté de 1792 signifiant la fermeture de tous les couvents dans le [[Nord-Pas-de-Calais]] commence à les inquiéter.
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 ** Couvent des Ursulines de [[Trévoux]], fondé en 1851 et fermé en 1947.
 {{Fin de bloc solidaire}}
-* [[Ardèche (département)|Ardèche]] : [[Couvent Sainte-Marie d'Annonay|Couvent des Ursulines d'Annonay]].
+* [[Ardèche (département)|Ardèche]] :
+** [[Couvent Sainte-Marie d'Annonay|Couvent des Ursulines d'Annonay]].
+** Couvent des Ursulines de [[Boulieu-lès-Annonay]]
 {{Début de bloc solidaire}}
+* [[Drôme (département)|Drôme]] : Couvent des Ursulines [[Buis-les-Baronnies]]
-[[Drôme]] :
-**Couvent des Ursulines [[Buis-les-Baronnies]]
 * [[Isère (département)|Isère]] :
 ** Couvent des Ursulines de [[Crémieu]], fondé en 1633 par six religieuses originaires du couvent de Bourg-en-Bresse, supprimé à la Révolution et rétabli en 1819 ;
@@ Ligne 194 : / Ligne 195 : @@
 ** Couvent des Ursulines de [[Nevers]].
 {{Fin de bloc solidaire}}
-* [[Haute-Saône]] :  [[Couvent des Ursulines de Vesoul]].
+* [[Haute-Saône]] : [[Couvent des Ursulines de Vesoul]].
 {{Début de bloc solidaire}}
 * [[Saône-et-Loire]] :
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 ==== [[Centre-Val de Loire]] ====
 {{colonnes|taille=35|
+* [[Cher (département)|Cher]]: [[Couvent des Ursulines de Lignières|couvent des Ursulines]] de [[Lignières (Cher)|Lignières]] <ref>{{ouvrage|titre=La communauté des Ursulines de Lignières (1638-1790)|auteur= Patrice Beaussier|éditeur=Cahiers archéologiques et Histoire du Berry|date=mars 2002|passage=3|issn=0007-9693}}</ref>
 * [[Cher (département)|Cher]] : Couvent des Ursulines de [[Bourges]].
 * [[Indre-et-Loire]] : Couvent des Ursulines de [[Tours]], communauté en activité et affiliée aux Ursulines de l'Union Romaine.
@@ Ligne 257 : / Ligne 259 : @@
 }}
-<!-- ==== [[Corse]] ==== -->
 ==== [[Grand Est|Grand-Est]] ====
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 {{colonnes|taille=35|
 * [[Paris]] : [[Couvent des Ursulines de Paris|Couvent des Ursulines]] du [[faubourg Saint-Jacques]], voir [[rue des Ursulines (Paris)|rue des Ursulines]].
-* [[Seine-Saint-Denis]] : Couvent des Ursulines de [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]].
+* [[Seine-Saint-Denis]] : [[Couvent des Ursulines de Saint-Denis|Couvent des Ursulines]] de [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]].
 * [[Val-d'Oise]] : Couvent des Ursulines de [[Pontoise]], fondé en 1611 et supprimé en 1792.
 }}
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  | passage                =
  | id                     =
-}}</ref>. Cette activité d’enseignement gratuite aux jeunes filles est d’une qualité inégalée dans les cantons protestants<ref name="hls-dhs-dss.ch" />. Le but de ces enseignements est de préparer les femmes dans tous les rôles de la société civile<ref name="hdd 011730">{{Lien web |langue=fr |titre=Ursulines |url=https://hls-dhs-dss.ch/articles/011730/2014-03-04/ |site=hls-dhs-dss.ch |consulté le=2021-12-04}}</ref>. Le calcul, la lecture, le dessin, l’écriture, la broderie  et le tissage y sont enseignés, de même que « comment diriger une famille dans la vertu »<ref name=":LsF" />.  Dans les régions où exercent les ursulines, le taux d’alphabétisation des femmes est élevé<ref name=":LsF" />.  Durant la semaine, les ursulines offre un enseignement gratuit aux familles des classes moyennes et populaires <ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Miriam Nicoli|titre=Les religieuses et leur rôle éducatif au Tessin à l’aune des écrits conventuels (Ancien Régime- début du XIXe siècle)|périodique=Études de lettres|date=2016|lire en ligne=https://doi.org/10.4000/edl.873|pages=135-156}}</ref>. Dès 1867, les ursulines répondent aux demandes de l’État en diversifiant leurs écoles supérieures (gymnases, écoles sociales, de langues, de commerce, d’arts ménagers)<ref name="hdd 011730" />.
+}}</ref>. Cette activité d’enseignement gratuite aux jeunes filles est d’une qualité inégalée dans les cantons protestants<ref name="hls-dhs-dss.ch" />. Le but de ces enseignements est de préparer les femmes dans tous les rôles de la société civile<ref name="hdd 011730">{{DHS|011730|Ursulines |date=2014-03-04}}</ref>. Le calcul, la lecture, le dessin, l’écriture, la broderie  et le tissage y sont enseignés, de même que « comment diriger une famille dans la vertu »<ref name=":LsF" />.  Dans les régions où exercent les ursulines, le taux d’alphabétisation des femmes est élevé<ref name=":LsF" />.  Durant la semaine, les ursulines offre un enseignement gratuit aux familles des classes moyennes et populaires<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Miriam Nicoli|titre=Les religieuses et leur rôle éducatif au Tessin à l’aune des écrits conventuels (Ancien Régime- début du {{s-|XIX}})|périodique=Études de lettres|date=2016|doi=10.4000/edl.873 |pages=135-156}}</ref>. Dès 1867, les ursulines répondent aux demandes de l’État en diversifiant leurs écoles supérieures (gymnases, écoles sociales, de langues, de commerce, d’arts ménagers)<ref name="hdd 011730" />.
 En Suisse occidentale, les Ursulines se rattachent à la tradition d'Anne de Xaintonge. Elles s'y installent usuellement à proximité de collèges jésuites.
 === Couvents de Suisse ===
 {{colonnes|taille=35|
@@ Ligne 452 : / Ligne 452 : @@
 * [[Sion (Valais)|Sion]], fondé en 1884.
 }}
 == Notes et références ==
-; Notes :
+===Notes===
 {{références|groupe=Note|taille=35}}
-; Références :
+===Références===
 {{références}}
 == Voir aussi ==
+=== Bibliographie ===
+* {{ouvrage|auteur= Ginette Guillorit|titre= L'ordre de Sainte-Ursule et le monastère des ursulines de [[Crest (Drôme)|Crest]]|sous-titre=dans cahier consacré aux monastères de la Montagne et leur impact sur la vie sociale, économique, politique et culturelle (actes d'un colloque de septembre 2012 à Notre-Dame des Neiges)|éditeur= [[Mémoire d'Ardèche et Temps Présent]]|date=2013|lire en ligne=}}
 === Articles connexes ===
 {{Autres projets|commons=Category:Ursulines|wikisource=Catégorie:Ordre de Sainte-Ursule}}
@@ Ligne 466 : / Ligne 469 : @@
 * [[Ursulines de l'union romaine]]
 * [[Dorothy Kazel]]
+* [[Eleonora Hudovernik]]
 * [[Ordres religieux par ordre alphabétique]]
 * [[Liste des congrégations catholiques]]
@@ Ligne 473 : / Ligne 477 : @@
 === Liens externes ===
+{{Liens}}
-* [http://www.corref.fr/spip.php?page=fiche&id_donnee=302 Congrégation des Ursulines du cœur de Jésus agonisant (CJA)]
+* [https://annuaire.viereligieuse.fr/fiche/institut/33100 Congrégation des Ursulines du Cœur de Jésus agonisant (C.J.A.)]
-* [http://ursulines.union.romaine.catholique.fr Union Romaine des Ursulines] − {{en}} [https://www.ursulines-ur.org/ Ursulines of the Roman Union]
+* [http://ursulines.union.romaine.catholique.fr Union Romaine des Ursulines], France, Belgique, Espagne
-* [http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/letters/2000/documents/hf_jp-ii_let_20001128_sainte-ursule_fr.html Lettre de Jean-Paul II à l'occasion du centenaire de l'union romaine de l'ordre de sainte Ursule]
+* [https://www.ursulines-ur.org/ Union Romaine des Ursulines], communauté globale
+* [http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/letters/2000/documents/hf_jp-ii_let_20001128_sainte-ursule_fr.html Lettre de Jean-Paul II à l'occasion du centenaire de l'Union romaine de l'ordre de sainte Ursule], (10/11/2000), site du [[Vatican]]
 {{Palette|Ordres religieux catholiques}}