« Michèle Cotta » : différence entre les versions

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{{Infobox Biographie2
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'''Michèle Cotta''', née le {{date|15|juin|1937}} à [[Nice]] dans les [[Alpes-Maritimes]], est une [[journaliste]] et [[écrivain]] [[France|française]]. Figure de la presse et des médias d'informations français, elle commence sa carrière dans la presse écrite au sein de journaux reconnus comme [[Combat (journal)|''Combat'']] ou ''[[L'Express]]'' et dans les médias radiophoniques où elle fut par exemple rédactrice en chef de la station [[RTL]]. Sous la présidence de [[François Mitterrand]], elle se voit confier plusieurs postes à responsabilité dans le secteur public dont celui de présidente de la [[Haute Autorité de la communication audiovisuelle (France)|Haute Autorité de la communication audiovisuelle]]. Après des tensions avec le pouvoir en place, elle retourne dans le milieu journalistique en dirigeant des chaînes de télévision comme [[France 2]] ou des rédactions comme celle de [[TF1]] et en devenant chroniqueuse pour des journaux écrits ou des émissions audiovisuelles. Elle a publié plusieurs ouvrages sur le milieu politique français et enseigne également le journalisme.
'''Michèle Cotta''', née le {{date de naissance|15|juin|1937}} à [[Nice]] dans les [[Alpes-Maritimes]], est une [[journaliste]] et [[écrivain]]e [[France|française]]. Figure de la presse et des médias d'informations français, elle commence sa carrière dans la presse écrite au sein de journaux reconnus comme [[Combat (journal)|''Combat'']] ou ''[[L'Express]]'' et dans les médias radiophoniques où elle fut par exemple rédactrice en chef de la station [[RTL]].
Sous la présidence de [[François Mitterrand]], elle se voit confier plusieurs postes à responsabilité dans le secteur public dont celui de présidente de la [[Haute Autorité de la communication audiovisuelle (France)|Haute Autorité de la communication audiovisuelle]]. Après des tensions avec le pouvoir en place, elle retourne dans le milieu journalistique en dirigeant des chaînes de télévision comme [[France 2]] ou des rédactions comme celle de [[TF1]] et en devenant chroniqueuse pour des journaux écrits ou des émissions audiovisuelles.
Elle a publié plusieurs ouvrages sur le milieu politique français et enseigne également le journalisme.


== Biographie ==
== Biographie ==
=== Jeunesse et études ===
Fille de [[Jacques Cotta (politique)|Jacques Cotta]], avocat pénaliste et maire [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] de Nice à la [[Libération de la France|Libération]] (de 1945 à 1947) et d'Hélène Scoffier (1906-1988) (avocate), Michèle Cotta est la sœur de l'[[économiste]] [[Alain Cotta]] et la demi-sœur du journaliste et réalisateur [[Jacques Cotta (télévision)|Jacques Cotta]] et de l'avocate Françoise Cotta.


Divorcée de l'éditeur [[Claude Tchou]], elle a de lui deux enfants, un fils Thierry (né en 1967 et mort en 1994 d'une [[myopathie]] atypique<ref name="libé">{{Lien web|url=http://www.liberation.fr/portrait/0101416328-dernier-carat|titre=Dernier carat|auteur=Isabelle Roberts|date=14 juin 2002|site=liberation.fr}}.</ref>) et une fille, [[Stéphanie Cotta|Stéphanie Cotta-Tchou]], scénariste de cinéma<ref>[[Ariane Massenet|Ariane]] et [[Béatrice Massenet]], « Michèle Cotta et sa fille Stéphanie », émission ''C'est de famille'', 3 mars 2012.</ref>. En 1992, elle épouse en secondes noces [[Philippe Barret]], conseiller technique dans différents ministères de [[Jean-Pierre Chevènement]], [[Inspection générale de l'Éducation, du sport et de la recherche|inspecteur général de l’Éducation nationale]]<ref>{{Lien web|url=http://www.liberation.fr/cahier-special/0101288117-les-conseillers-du-gouvernement-philippe-barret-l-intellectuel|titre=Les conseillers du gouvernement. Philippe Barret, l'intellectuel|auteur=Éric Aeschimann|date=14 juillet 1999|site=liberation.fr}}.</ref>.
=== Famille ===


Michèle Cotta est diplômée de l'[[Institut d'études politiques de Paris]] (1959)<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Sciences Po Alumni |url=https://sciencespo-alumni.fr/fr/addressbook/fullsearch/index |site=Sciences Po Alumni |consulté le=2024-04-21}}</ref>.
Fille de [[Jacques Cotta (politique)|Jacques Cotta]], avocat pénaliste et maire [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] de Nice à la [[Libération (histoire)|Libération]] (de 1945 à 1947) et d'Hélène Scoffier (avocate), Michèle Cotta est la sœur de l'[[économiste]] [[Alain Cotta]] et la demi-sœur du journaliste et réalisateur [[Jacques Cotta (télévision)|Jacques Cotta]] et de l'avocate Françoise Cotta.


Elle obtient le titre de docteur en science politique pour une thèse intitulée {{Citation|Les idéologies de la collaboration à travers la presse (Paris 1940-1944)}}, soutenue en 1963 et supervisée par [[René Rémond]].
Divorcée de l'éditeur [[Claude Tchou]], elle a de lui deux enfants, un fils Thierry (né en 1967 et mort en 1994 d'une [[myopathie]] atypique<ref name="libé">{{Lien web|url=http://www.liberation.fr/portrait/0101416328-dernier-carat|titre=Dernier carat|auteur=Isabelle Roberts|date=14 juin 2002|site=liberation.fr}}</ref>) et une fille, [[Stéphanie Cotta|Stéphanie Cotta-Tchou]], scénariste de cinéma<ref>[[Ariane Massenet|Ariane]] et [[Béatrice Massenet]], « Michèle Cotta et sa fille Stéphanie », émission ''[[C'est de famille]]'', 3 mars 2012</ref>. En 1992, elle épouse en secondes noces [[Philippe Barret]], conseiller technique dans différents ministères de [[Jean-Pierre Chevènement]], [[Inspection générale de l'Éducation nationale|inspecteur général de l’Éducation nationale]]<ref>{{Lien web|url=http://www.liberation.fr/cahier-special/0101288117-les-conseillers-du-gouvernement-philippe-barret-l-intellectuel|titre=Les conseillers du gouvernement. Philippe Barret, l'intellectuel|auteur=Eric Aeschimann|date=14 juillet 1999|site=liberation.fr}}</ref>.


=== Carrière ===
=== Parcours professionnel ===
Elle a commencé sa carrière de journaliste politique à ''[[Combat (journal)|Combat]]'' où, pigiste, elle obtient la première un entretien avec [[François Mitterrand]] après l'[[attentat de l'Observatoire]]. Après ces débuts, elle est embauchée par [[Françoise Giroud]] à ''[[L'Express]]'', magazine pour lequel elle reconnaît avoir obtenu de nombreuses révélations de la part d'hommes politiques en jouant de son charme féminin<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Christophe Deloire]], [[Christophe Dubois (journaliste)|Christophe Dubois]]|titre=[[Sexus Politicus]]|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Albin Michel|Albin Michel]]|année=2006|pages totales=390|passage=38|isbn=2-226-17255-6}}.</ref>. Elle a ensuite collaboré au magazine ''[[Le Point]]'', à [[France Inter]] de 1976 à 1980, à [[RTL]] où elle devient rédactrice en chef en {{date-|avril 1980}}{{, etc.}}<ref name="libé" />


Elle enseigne parallèlement à l'IEP de Paris<ref>{{Ouvrage|prénom1=Marie|nom1=Scot|titre=Sciences Po, le roman vrai|éditeur=Sciences Po, les presses|date=2022|isbn=978-2-7246-3915-5|consulté le=2023-07-02}}</ref>.
Diplômée de l'Institut d’études politiques de Paris ([[SciencesPo]]), docteur en sciences politiques, élève de [[René Rémond]], elle a commencé sa carrière de journaliste politique à ''[[Combat (journal)|Combat]]'' où, pigiste, elle obtient la première un entretien avec [[François Mitterrand]] après l'[[attentat de l'Observatoire]]. Après ces débuts, elle est embauchée par [[Françoise Giroud]] à ''[[L'Express]]'', magazine pour lequel elle reconnaît avoir obtenu de nombreuses révélations de la part d'hommes politiques en jouant de son charme féminin<ref>{{ouvrage|auteur=[[Christophe Deloire]], [[Christophe Dubois (journaliste)|Christophe Dubois]]|titre=[[Sexus Politicus]]|éditeur=Albin Michel|date=2006|passage=38|isbn=2226172556|lire en ligne=}}</ref>. Elle a ensuite collaboré au magazine ''[[Le Point]]'', à [[France Inter]] de 1976 à 1980, à [[RTL]] où elle devient rédactrice en chef en avril 1980, etc<ref name="libé"/>.


À la fin du mois de juillet 1981, elle est nommée par [[Pierre Mauroy]], avec l'accord de François Mitterrand, présidente de [[Radio France]]<ref>{{Lien web|langue = |date = |titre = Archives conservées aux Archives nationales: inventaire dans la salle des inventaires virtuelle|url = https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/consultationIR.action?udId=&consIr=&irId=FRAN_IR_054255&frontIr=&auSeinIR=false|site = |consulté le = }}</ref>, où elle remplace [[Jacqueline Baudrier]]. Michèle Cotta préside ensuite la [[Haute Autorité de la communication audiovisuelle (France)|Haute Autorité de la communication audiovisuelle]], prédécesseur du [[Conseil supérieur de l'audiovisuel (France)|Conseil supérieur de l'audiovisuel]] (CSA), de 1982 à 1986. À ce poste, elle résiste notamment aux pressions du pouvoir socialiste sur les nominations des patrons de l'audiovisuel public, en s'opposant par exemple à la désignation de Jean-Claude Héberlé à la tête d'[[France 2|Antenne 2]]<ref>Michèle Cotta, ''Cahiers secrets de la {{Ve}} République'', tome II ''(1977-1986)'', Fayard, 2008, {{p.}}681.</ref>.
À la fin du mois de {{date-|juillet 1981}}, elle est nommée par [[Pierre Mauroy]], avec l'accord de François Mitterrand, présidente de [[Radio France]]<ref>{{Lien web|titre=Archives conservées aux Archives nationales : inventaire dans la salle des inventaires virtuelle|url=https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/consultationIR.action?udId=&consIr=&irId=FRAN_IR_054255&frontIr=&auSeinIR=false|site=siv.archives-nationales.culture.gouv.fr }}.</ref>, où elle remplace [[Jacqueline Baudrier]]. Michèle Cotta préside ensuite la [[Haute Autorité de la communication audiovisuelle (France)|Haute Autorité de la communication audiovisuelle]], prédécesseur du [[Conseil supérieur de l'audiovisuel (France)|Conseil supérieur de l'audiovisuel]] (CSA), de 1982 à 1986. À ce poste, elle résiste notamment aux pressions du pouvoir socialiste sur les nominations des patrons de l'audiovisuel public, en s'opposant par exemple à la désignation de Jean-Claude Héberlé à la tête d'[[France 2|Antenne 2]]<ref>Michèle Cotta, ''Cahiers secrets de la {{Ve}} République'', tome II ''(1977-1986)'', Fayard, 2008, {{p.}}681.</ref>.


Elle a également été directrice de l'information à [[TF1]] entre 1987 et mars 1993 et directrice générale de [[France 2]] de mars 1993 à 2002. Chroniqueuse politique au magazine ''[[Le Nouvel Économiste]]'', elle est aussi l'auteur de nombreux essais politiques comme ''Les Secrets d'une victoire'', ''Politic Circus'' et ''Carnets secrets de la présidentielle''. Elle est également présidente du [[Comité d'histoire de la Télévision]] (CHTV) de 2003 à 2008.
Elle a également été directrice de l'information à [[TF1]] entre 1987 et {{date-|mars 1993}} et directrice générale de [[France 2]] de {{date-|mars 1993}} à 2002. Chroniqueuse politique au magazine ''[[Le Nouvel Économiste]]'', elle est aussi l'auteur de nombreux essais politiques comme ''Les Secrets d'une victoire'', ''Politic Circus'' et ''Carnets secrets de la présidentielle''. Elle est également présidente du [[Comité d'histoire de la télévision]] (CHTV) de 2003 à 2008.
[[Fichier:Michèle Cotta.jpg|vignette|redresse|gauche|Michèle Cotta en 2012.]]
Elle anime deux [[Débat télévisé du second tour de l'élection présidentielle française|débats télévisés du second tour des élections présidentielles françaises]] : le {{nobr|5 mai [[Élection présidentielle française de 1981|1981]]}} elle anime en compagnie de [[Jean Boissonnat]], le débat entre le [[Président de la République française|président de la République]] sortant [[Valéry Giscard d'Estaing]] et [[François Mitterrand]]. {{Citation|Proche de François Mitterrand}}, Cotta fait partie avec Boissonnat d'une liste de journalistes pressentis pour animer ce débat. {{Citation|Mitterrand soumet au camp adverse une liste de quatre journalistes, tous étrangers à la télévision, ceux du petit écran étant à ses yeux subordonnés au pouvoir politique. Giscard choisit les deux premiers par ordre alphabétique}}<ref>{{ouvrage|auteur=Yannick Dehée, Agnès Chauveau|titre=Dictionnaire de la télévision française|éditeur=Nouveau Monde éditions|date=2014|passage=329}}.</ref>. Le {{date|24 avril 1988}}, avec [[Elie Vannier]], elle présente de nouveau le débat présidentiel qui oppose alors François Mitterrand, président de la République sortant, et [[Jacques Chirac]]<ref>Archives conservées aux Archives nationales et [https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/consultationIR.action?udId=&consIr=&irId=FRAN_IR_054255&frontIr=&auSeinIR=false instrument de recherche disponible dans la salle des inventaires virtuelle des Archives nationales].</ref>.


{{quand|{{Refnec|Elle est notamment vice-présidente de la chaîne TNT [[IDF1]], sur laquelle elle anime l'émission politique ''Michèle Cotta.''}}|date=2 juillet 2023}} Elle reçoit, le {{date-|4|avril|2009}}, le « prix du livre politique » pour le deuxième tome de ses ''Cahiers secrets de la {{Ve}} République''<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/04/04/01011-20090404FILWWW00564-le-prix-du-livre-politique-a-michele-cotta.php « Le Prix du livre politique à Michèle Cotta »], sur le site du ''[[Le Figaro|Figaro]]'', {{date-|4|avril|2009}}.</ref>. En {{date-|avril 2012}}, elle fait partie du jury de l'émission ''[[Qui veut devenir président ?]]'' sur [[France 4]]<ref>{{Lien web|auteur=Kevin Boucher|url=http://www.ozap.com/actu/video-qui-veut-devenir-president-sur-france-4-a-la-recherche-des-futurs-talents-de-la-politique/440203|titre=Qui veut devenir président ? » sur France 4, à la recherche des futurs talents de la politique|site=[[PureMédias]]|date=3 avril 2012}}.</ref>.
Elle anima également deux [[Débat télévisé du second tour de l'élection présidentielle française|débats télévisés du second tour des élections présidentielles françaises]] : le 5 mai [[Élection présidentielle française de 1981|1981]] elle anime en compagnie de [[Jean Boissonnat]], le débat entre le [[Président de la République française|président de la République]] sortant [[Valéry Giscard d'Estaing]] et François Mitterrand. Elle affirme qu'elle faisait partie avec Boissonnat d'une liste de journalistes pressentis pour animer ce débat. Ils ont été finalement choisis parce qu'ils étaient les deux premiers dans l'ordre alphabétique. Le 24 avril [[Élection présidentielle française de 1988|1988]] avec [[Elie Vannier]], elle anime celui entre François Mitterrand, président de la République sortant et [[Jacques Chirac]]<ref>Archives conservées aux Archives nationales et [https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/consultationIR.action?udId=&consIr=&irId=FRAN_IR_054255&frontIr=&auSeinIR=false instrument de recherche disponible dans la salle des inventaires virtuelle des Archives nationales].</ref>.


Elle participe ponctuellement en tant qu'invitée à l'émission quotidienne ''[[C dans l'air]]'' sur la chaine publique France 5<ref>{{Lien web|titre=C dans l'air - Casting|url=http://television.telerama.fr/tele/magazine/c-dans-l-air,6551,casting.php|site=television.telerama.fr|consulté le=2017-09-18}}.</ref> et à ''24 h en question'' sur LCI.
{{Refnec|Actuellement enseignante à l'École de journalisme de [[Sciences Po (Paris)|Sciences Po]], elle est notamment vice-présidente de la chaîne TNT [[IDF1]], sur laquelle elle anime l'émission politique ''Michèle Cotta.''}} Elle reçoit, le {{date|4|avril|2009}}, le « prix du livre politique » pour le deuxième tome de ses ''Cahiers secrets de la {{Ve}} République''<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/04/04/01011-20090404FILWWW00564-le-prix-du-livre-politique-a-michele-cotta.php « Le "Prix du livre politique" à Michèle Cotta »] sur le site du ''[[Le Figaro|Figaro]]'', {{date|4|avril|2009}}.</ref>. En avril 2012, elle fait partie du jury de l'émission ''[[Qui veut devenir président ?]]'' sur [[France 4]]<ref>{{fr}} {{Lien web|auteur=Kevin Boucher|url=http://www.ozap.com/actu/video-qui-veut-devenir-president-sur-france-4-a-la-recherche-des-futurs-talents-de-la-politique/440203|titre="Qui veut devenir président ?" sur France 4, à la recherche des futurs talents de la politique|site=[[PureMédias]]|date=3 avril 2012}}</ref>.


== Décoration ==
Elle participe ponctuellement en tant qu'invitée à l'émission quotidienne ''[[C dans l'air]]'' sur la chaine publique France 5<ref>{{Lien web|titre=C dans l'air - Casting - Télérama.fr|url=http://television.telerama.fr/tele/magazine/c-dans-l-air,6551,casting.php|site=television.telerama.fr|consulté le=2017-09-18}}</ref> et à ''24h en question'' sur LCI.
* {{Déco Grande officière de l'ordre national du Mérite}} (2021, officière 2000) <ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro= PRER2036141D|texte=Décret du 31 décembre 2020 portant élévation aux dignités de grand'croix et de grand officier dans l'ordre national du Mérite}}.</ref>
* {{Déco Commandeure de la Légion d'honneur}} <ref>https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000027248222</ref>


== Ouvrages ==
== Ouvrages ==
* ''La Collaboration, 1940-1944'', éd. Armand Colin, coll. « Kiosque », Paris, 1964, 335&nbsp;, ouvrage tiré de sa thèse de {{3e|cycle}} (même titre)
* ''La Collaboration, 1940-1944'', Paris, Armand Colin, coll. « Kiosque », 1964, 335{{nb p.}}, ouvrage tiré de sa thèse ''Les idéologies de la collaboration à travers la presse (Paris 1940-1944)''(1963, sous la direction de [[René Rémond]]), dans ''Revue française de science politique'', {{13e|année}}, {{n°|4}}, 1963, {{p.|1063-1064}}.
* ''Les élections présidentielles de 1965'', (avec Jean-François Revel), éd. Impr. Busson, 1966
* ''Les Élections présidentielles de 1965'' (avec [[Jean-François Revel]]), Impr. Busson, 1966.
* ''Les miroirs de Jupiter'', éd. Fayard, Paris, 1986, 281&nbsp;p. {{ISBN|2213017557}}
* ''Les Miroirs de Jupiter'', Paris, Fayard, 1986, 281{{nb p.}} {{ISBN|2213017557}}.
* ''La Sixième République'', éd. Flammarion, Paris, 1992 {{ISBN|2080607316}}
* ''La Sixième République'', Paris, Flammarion, 1992 {{ISBN|2080607316}}.
* ''Les secrets d'une victoire'', éd. Flammarion, Paris, 1999, 245&nbsp;p. {{ISBN|2080671979}}
* ''Les Secrets d'une victoire'', Paris, Flammarion, 1999, 245{{nb p.}} {{ISBN|2080671979}}.
* ''Carnets secrets de la présidentielle : mars 2001 - mai 2002'', Plon, Paris, 2002, 329&nbsp;p. {{ISBN|978-2-259-18799-2}}
* ''Carnets secrets de la présidentielle : {{date-|mars 2001}} - {{date-|mai 2002}}'', Paris, Plon, 2002, 329{{nb p.}} {{ISBN|978-2-259-18799-2}}.
* ''Politic Circus'', éd. L’Archipel, Paris, 2004, 256&nbsp;p. {{ISBN|978-2-84187-648-8}}
* ''Politic Circus'', Paris, L’Archipel, 2004, 256{{nb p.}} {{ISBN|978-2-84187-648-8}}.
* ''[[Cahiers secrets de la Ve République|Cahiers secrets de la {{Ve}} République]]'', tome 1, ''1965-1977'', éd. Fayard, Paris, 2007, 874 p. {{ISBN|978-2-213-63195-0}}
* ''[[Cahiers secrets de la Ve République|Cahiers secrets de la {{Ve}} République]]'', tome I, ''1965-1977'', Paris, Fayard, 2007, 874{{nb p.}} {{ISBN|978-2-213-63195-0}}.
* ''Cahiers secrets de la Ve République'', tome 2, ''1977-1986'', éd. Fayard, Paris, 2008, 759 p. {{ISBN|978-2-213-63722-8}}
* ''Cahiers secrets de la {{Ve}} République'', tome II, ''1977-1986'', Paris, Fayard, 2008, 759{{nb p.}} {{ISBN|978-2-213-63722-8}}.
* ''Cahiers secrets de la Ve République'', tome 3, ''1986-1997'', éd. Fayard, Paris, 2009, 968 p. {{ISBN|978-2-213-64442-4}}
* ''Cahiers secrets de la {{Ve}} République'', tome III, ''1986-1997'', Paris, Fayard, 2009, 968{{nb p.}} {{ISBN|978-2-213-64442-4}}
* ''Cahiers secrets de la Ve République'', tome 4, ''1997-2007'', éd. Fayard, Paris, 2010.
* ''Cahiers secrets de la {{Ve}} République'', tome IV, ''1997-2007'', Paris, Fayard, 2010.
* ''Le Rose et le Gris : Prélude au quinquennat de François Hollande'', Fayard, 2012, 312&nbsp;p. {{ISBN|978-221-367134-5}}.
* ''Le Rose et le Gris : prélude au quinquennat de François Hollande'', Fayard, 2012, 312{{nb p.}} {{ISBN|978-221-367134-5}}.
* Entretiens avec Michèle Cotta, ''Pierre Mauroy, une vie socialiste'', fondation Jean-Jaurès, 2013.
* Entretiens avec Michèle Cotta, ''Pierre Mauroy, une vie socialiste'', Fondation Jean-Jaurès, 2013.
* ''Le monde selon Mitterrand. Combats, pensées, arrière-pensées, piques, polémiques'', Éditions Tallandier, 2015, 336 p. {{ISBN|979-10-210-0650-8}}
* ''Le Monde selon Mitterrand. Combats, pensées, arrière-pensées, piques, polémiques'', Paris, Tallandier, 2015, 336{{nb p.}} {{ISBN|979-10-210-0650-8}}.
* ''Comment en est-on arrivé là ?'', éd. Robert Laffont, 2016, 484 p. {{ISBN|2-221-19110-2}}
* ''Comment en est-on arrivé là ?'', Paris, Robert Laffont, 2016, 484{{nb p.}} {{ISBN|2-221-19110-2}}.
* ''Fake News'' (avec [[Robert Namias]]), éd. Robert Laffont, 2019, 342 p. {{ISBN|978-2-221-22142-6}}
* ''Fake News'' (avec [[Robert Namias]]), Paris, Robert Laffont, 2019, 342{{nb p.}} {{ISBN|978-2-221-22142-6}}.
* ''Le Paris de Mitterrand'', Paris, Alexandrines, 2019, 128{{nb p.}} {{ISBN|978-2370-890658}}.
* ''Ma Cinquième'', tome I, Paris, Bouquins, coll. « Mémoires », 2023, 432{{nb p.}} {{ISBN|978-2382-923597}}.


== Annexes ==
== Notes et références ==
=== Notes et références ===
{{Références}}
{{Références}}


== Annexes ==
=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[JLA Holding]]
* [[JLA Holding]]
* [[IDF1]]
* [[IDF1]]
* ''[[Langue de bois s'abstenir]]''
* ''Langue de bois s'abstenir''


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[[Catégorie:Naissance en juin 1937]]
[[Catégorie:Naissance en juin 1937]]
[[Catégorie:Naissance à Nice]]
[[Catégorie:Naissance à Nice]]
[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur]]

Dernière version du 21 avril 2024 à 20:57

Michèle Cotta, née le à Nice dans les Alpes-Maritimes, est une journaliste et écrivaine française. Figure de la presse et des médias d'informations français, elle commence sa carrière dans la presse écrite au sein de journaux reconnus comme Combat ou L'Express et dans les médias radiophoniques où elle fut par exemple rédactrice en chef de la station RTL.

Sous la présidence de François Mitterrand, elle se voit confier plusieurs postes à responsabilité dans le secteur public dont celui de présidente de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle. Après des tensions avec le pouvoir en place, elle retourne dans le milieu journalistique en dirigeant des chaînes de télévision comme France 2 ou des rédactions comme celle de TF1 et en devenant chroniqueuse pour des journaux écrits ou des émissions audiovisuelles.

Elle a publié plusieurs ouvrages sur le milieu politique français et enseigne également le journalisme.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Fille de Jacques Cotta, avocat pénaliste et maire SFIO de Nice à la Libération (de 1945 à 1947) et d'Hélène Scoffier (1906-1988) (avocate), Michèle Cotta est la sœur de l'économiste Alain Cotta et la demi-sœur du journaliste et réalisateur Jacques Cotta et de l'avocate Françoise Cotta.

Divorcée de l'éditeur Claude Tchou, elle a de lui deux enfants, un fils Thierry (né en 1967 et mort en 1994 d'une myopathie atypique[1]) et une fille, Stéphanie Cotta-Tchou, scénariste de cinéma[2]. En 1992, elle épouse en secondes noces Philippe Barret, conseiller technique dans différents ministères de Jean-Pierre Chevènement, inspecteur général de l’Éducation nationale[3].

Michèle Cotta est diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris (1959)[4].

Elle obtient le titre de docteur en science politique pour une thèse intitulée « Les idéologies de la collaboration à travers la presse (Paris 1940-1944) », soutenue en 1963 et supervisée par René Rémond.

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Elle a commencé sa carrière de journaliste politique à Combat où, pigiste, elle obtient la première un entretien avec François Mitterrand après l'attentat de l'Observatoire. Après ces débuts, elle est embauchée par Françoise Giroud à L'Express, magazine pour lequel elle reconnaît avoir obtenu de nombreuses révélations de la part d'hommes politiques en jouant de son charme féminin[5]. Elle a ensuite collaboré au magazine Le Point, à France Inter de 1976 à 1980, à RTL où elle devient rédactrice en chef en etc.[1]

Elle enseigne parallèlement à l'IEP de Paris[6].

À la fin du mois de , elle est nommée par Pierre Mauroy, avec l'accord de François Mitterrand, présidente de Radio France[7], où elle remplace Jacqueline Baudrier. Michèle Cotta préside ensuite la Haute Autorité de la communication audiovisuelle, prédécesseur du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), de 1982 à 1986. À ce poste, elle résiste notamment aux pressions du pouvoir socialiste sur les nominations des patrons de l'audiovisuel public, en s'opposant par exemple à la désignation de Jean-Claude Héberlé à la tête d'Antenne 2[8].

Elle a également été directrice de l'information à TF1 entre 1987 et et directrice générale de France 2 de à 2002. Chroniqueuse politique au magazine Le Nouvel Économiste, elle est aussi l'auteur de nombreux essais politiques comme Les Secrets d'une victoire, Politic Circus et Carnets secrets de la présidentielle. Elle est également présidente du Comité d'histoire de la télévision (CHTV) de 2003 à 2008.

Michèle Cotta en 2012.

Elle anime deux débats télévisés du second tour des élections présidentielles françaises : le 5 mai 1981 elle anime en compagnie de Jean Boissonnat, le débat entre le président de la République sortant Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand. « Proche de François Mitterrand », Cotta fait partie avec Boissonnat d'une liste de journalistes pressentis pour animer ce débat. « Mitterrand soumet au camp adverse une liste de quatre journalistes, tous étrangers à la télévision, ceux du petit écran étant à ses yeux subordonnés au pouvoir politique. Giscard choisit les deux premiers par ordre alphabétique »[9]. Le , avec Elie Vannier, elle présente de nouveau le débat présidentiel qui oppose alors François Mitterrand, président de la République sortant, et Jacques Chirac[10].

Elle est notamment vice-présidente de la chaîne TNT IDF1, sur laquelle elle anime l'émission politique Michèle Cotta.[réf. nécessaire][Quand ?] Elle reçoit, le , le « prix du livre politique » pour le deuxième tome de ses Cahiers secrets de la Ve République[11]. En , elle fait partie du jury de l'émission Qui veut devenir président ? sur France 4[12].

Elle participe ponctuellement en tant qu'invitée à l'émission quotidienne C dans l'air sur la chaine publique France 5[13] et à 24 h en question sur LCI.

Décoration[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • La Collaboration, 1940-1944, Paris, Armand Colin, coll. « Kiosque », 1964, 335 p., ouvrage tiré de sa thèse Les idéologies de la collaboration à travers la presse (Paris 1940-1944)(1963, sous la direction de René Rémond), dans Revue française de science politique, 13e année, no 4, 1963, p. 1063-1064.
  • Les Élections présidentielles de 1965 (avec Jean-François Revel), Impr. Busson, 1966.
  • Les Miroirs de Jupiter, Paris, Fayard, 1986, 281 p. (ISBN 2213017557).
  • La Sixième République, Paris, Flammarion, 1992 (ISBN 2080607316).
  • Les Secrets d'une victoire, Paris, Flammarion, 1999, 245 p. (ISBN 2080671979).
  • Carnets secrets de la présidentielle : - , Paris, Plon, 2002, 329 p. (ISBN 978-2-259-18799-2).
  • Politic Circus, Paris, L’Archipel, 2004, 256 p. (ISBN 978-2-84187-648-8).
  • Cahiers secrets de la Ve République, tome I, 1965-1977, Paris, Fayard, 2007, 874 p. (ISBN 978-2-213-63195-0).
  • Cahiers secrets de la Ve République, tome II, 1977-1986, Paris, Fayard, 2008, 759 p. (ISBN 978-2-213-63722-8).
  • Cahiers secrets de la Ve République, tome III, 1986-1997, Paris, Fayard, 2009, 968 p. (ISBN 978-2-213-64442-4)
  • Cahiers secrets de la Ve République, tome IV, 1997-2007, Paris, Fayard, 2010.
  • Le Rose et le Gris : prélude au quinquennat de François Hollande, Fayard, 2012, 312 p. (ISBN 978-221-367134-5).
  • Entretiens avec Michèle Cotta, Pierre Mauroy, une vie socialiste, Fondation Jean-Jaurès, 2013.
  • Le Monde selon Mitterrand. Combats, pensées, arrière-pensées, piques, polémiques, Paris, Tallandier, 2015, 336 p. (ISBN 979-10-210-0650-8).
  • Comment en est-on arrivé là ?, Paris, Robert Laffont, 2016, 484 p. (ISBN 2-221-19110-2).
  • Fake News (avec Robert Namias), Paris, Robert Laffont, 2019, 342 p. (ISBN 978-2-221-22142-6).
  • Le Paris de Mitterrand, Paris, Alexandrines, 2019, 128 p. (ISBN 978-2370-890658).
  • Ma Cinquième, tome I, Paris, Bouquins, coll. « Mémoires », 2023, 432 p. (ISBN 978-2382-923597).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Isabelle Roberts, « Dernier carat », sur liberation.fr, .
  2. Ariane et Béatrice Massenet, « Michèle Cotta et sa fille Stéphanie », émission C'est de famille, 3 mars 2012.
  3. Éric Aeschimann, « Les conseillers du gouvernement. Philippe Barret, l'intellectuel », sur liberation.fr, .
  4. « Sciences Po Alumni », sur Sciences Po Alumni (consulté le )
  5. Christophe Deloire, Christophe Dubois, Sexus Politicus, Paris, Albin Michel, , 390 p. (ISBN 2-226-17255-6), p. 38.
  6. Marie Scot, Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses, (ISBN 978-2-7246-3915-5)
  7. « Archives conservées aux Archives nationales : inventaire dans la salle des inventaires virtuelle », sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr.
  8. Michèle Cotta, Cahiers secrets de la Ve République, tome II (1977-1986), Fayard, 2008, p. 681.
  9. Yannick Dehée, Agnès Chauveau, Dictionnaire de la télévision française, Nouveau Monde éditions, , p. 329.
  10. Archives conservées aux Archives nationales et instrument de recherche disponible dans la salle des inventaires virtuelle des Archives nationales.
  11. « Le Prix du livre politique à Michèle Cotta », sur le site du Figaro, .
  12. Kevin Boucher, « Qui veut devenir président ? » sur France 4, à la recherche des futurs talents de la politique », sur PureMédias, .
  13. « C dans l'air - Casting », sur television.telerama.fr (consulté le ).
  14. Décret du 31 décembre 2020 portant élévation aux dignités de grand'croix et de grand officier dans l'ordre national du Mérite.
  15. https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000027248222

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]