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Pierre-Ernest Dalbouze entre à l'[[école centrale Paris]] en [[1892]] et devient ingénieur des arts et manufactures en 1895. Il devient rapidement important dans le monde de l'industrie : il est administrateur de [[Fives-Lille]], des [[chemins de fer de l'État]], de la [[banque de France]] et de ''[[La Journée industrielle]]''<ref>{{Ouvrage|auteur1=Danièle Fraboulet|titre=Quand les patrons s’organisent: Stratégies et pratiques de l’Union des industries métallurgiques et minières 1901-1950|éditeur=Presses Universitaires du Septentrion|date=2020-01-06|isbn=978-2-7574-2278-6|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=He3IDwAAQBAJ&newbks=0&printsec=frontcover&pg=PA111&dq=La+Journ%C3%A9e+industrielle+journal&hl=fr}}</ref>.
Pierre-Ernest Dalbouze entre à l'[[école centrale Paris]] en [[1892]] et devient ingénieur des arts et manufactures en 1895. Il devient rapidement important dans le monde de l'industrie : il est administrateur de [[Fives-Lille]], des [[chemins de fer de l'État]], de la [[banque de France]] et de ''[[La Journée industrielle]]''<ref>{{Ouvrage|auteur1=Danièle Fraboulet|titre=Quand les patrons s’organisent: Stratégies et pratiques de l’Union des industries métallurgiques et minières 1901-1950|éditeur=Presses Universitaires du Septentrion|date=2020-01-06|isbn=978-2-7574-2278-6|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=He3IDwAAQBAJ&newbks=0&printsec=frontcover&pg=PA111&dq=La+Journ%C3%A9e+industrielle+journal&hl=fr}}</ref>.


Il est aussi président de la Fédération des Syndicats de la Construction mécanique de France, président de 1923 à 1936 de la [[fédération des industries mécaniques]], membre de la [[chambre de Commerce de Paris]] dès 1927, trésorier à partir de 1932 et président en 1936<ref>{{Lien web |titre=Dalbouze, Pierre Ernest {{!}} Système d'Information Patrons et Patronat Français {{!}} XIXe-XXe siècles |url=http://www.patronsdefrance.fr/?q=sippaf-actor-record/21693 |site=www.patronsdefrance.fr |consulté le=2023-07-23}}</ref>. En juillet 1931, il est un des membres fondateurs du comité d'entente franco-allemand<ref>Françoise Berger, op. cit., p. 155-156. En sont membres des personnalités du monde des affaires comme Duchemin, président de la CGPF, le sidérurgiste Théodore Laurent, [[Henri de Peyerimhoff de Fontenelle]], [[Étienne Fougère]], mais aussi Régis de Vibraye, ancien secrétaire du comité franco-allemand et futur membre du Comité France-Allemagne comme Fougère, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75875956/f4.item.r=%22Comit%C3%A9%20d'entente%20international%22.zoom ''L'Echo d'Alger'', {{1er}} août 1931]</ref>.
Il est aussi président de la Fédération des Syndicats de la Construction mécanique de France, président de 1923 à 1936 de la [[fédération des industries mécaniques]], membre de la [[chambre de Commerce de Paris]] dès 1927, trésorier à partir de 1932 et président en 1936<ref>{{Lien web |titre=Dalbouze, Pierre Ernest {{!}} Système d'Information Patrons et Patronat Français {{!}} {{sp-|XIX|-|XX|s}} |url=http://www.patronsdefrance.fr/?q=sippaf-actor-record/21693 |site=www.patronsdefrance.fr |consulté le=2023-07-23}}</ref>. En juillet 1931, il est un des membres fondateurs du comité d'entente franco-allemand<ref>Françoise Berger, op. cit., p. 155-156. En sont membres des personnalités du monde des affaires comme Duchemin, président de la CGPF, le sidérurgiste Théodore Laurent, [[Henri de Peyerimhoff de Fontenelle]], [[Étienne Fougère]], mais aussi Régis de Vibraye, ancien secrétaire du comité franco-allemand et futur membre du Comité France-Allemagne comme Fougère, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75875956/f4.item.r=%22Comit%C3%A9%20d'entente%20international%22.zoom ''L'Echo d'Alger'', {{1er}} août 1931]</ref>.


À ce poste, il fait partie d'une délégation commposée de [[René-Paul Duchemin]], [[Pierre Richemond]] et [[Alfred Lambert-Ribot]] qui rencontre [[Léon Blum]] le {{Date|4 6 1936}} dans le cadre du [[Front populaire (France)#Le mouvement de grève de mai-juin 1936|mouvement de grève de mai-juin 1936]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Jean Vigreux]]|titre=Le Front populaire|passage=46|date=2022|lire en ligne=https://www.cairn.info/le-front-populaire--9782715411241-page-46.htm}}</ref>. Il meurt le 27 novembre de la même année.
À ce poste, il fait partie d'une délégation composée de [[René-Paul Duchemin]], [[Pierre Richemond]] et [[Alfred Lambert-Ribot]] qui rencontre [[Léon Blum]] le {{Date|4 6 1936}} dans le cadre du [[Front populaire (France)#Le mouvement de grève de mai-juin 1936|mouvement de grève de mai-juin 1936]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Jean Vigreux]]|titre=Le Front populaire|passage=46|date=2022|lire en ligne=https://www.cairn.info/le-front-populaire--9782715411241-page-46.htm}}</ref>. Il meurt le 27 novembre de la même année.


== Distinctions ==
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=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===


* {{Ouvrage|titre=Le Génie Civil. Revue générale des industries françaises et étrangères|passage=538|date=1880}}
* {{Ouvrage|titre=La Chambre de commerce et d'industrie de Paris (1803-2003). Histoire d'une institution|passage=334}}
* {{Ouvrage|titre=La Chambre de commerce et d'industrie de Paris (1803-2003). Histoire d'une institution|passage=334}}
* {{Ouvrage|titre=Nécrologie de Pierre-Ernest Dalbouze|passage=538|éditeur=Le Génie civil|date=12 décembre 1936|lire en ligne=http://clio.ish-lyon.cnrs.fr/patrons/AC000007733/AC000007733Doc820.pdf}}
* {{Ouvrage|auteur1=Gabriel Cabannes|lien auteur1=Gabriel Cabannes|titre=Galerie des landais|tome=7|passage=55-61|lieu=Mont-de-Marsan|éditeur=Chabas|année=1945|pages totales=348|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3347826k?rk=21459;2|libellé=Cabannes 1945}}


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Pierre-Ernest Dalbouze
Fonctions
Président
Chambre de commerce et d'industrie de Paris
Président
Fédération des industries mécaniques
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinctions

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Pierre-Ernest Dalbouze, né le à Dax et mort le rue François-Ier dans le 8e arrondissement de Paris, est un ingénieur et homme d'affaires français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pierre-Ernest Dalbouze entre à l'école centrale Paris en 1892 et devient ingénieur des arts et manufactures en 1895. Il devient rapidement important dans le monde de l'industrie : il est administrateur de Fives-Lille, des chemins de fer de l'État, de la banque de France et de La Journée industrielle[1].

Il est aussi président de la Fédération des Syndicats de la Construction mécanique de France, président de 1923 à 1936 de la fédération des industries mécaniques, membre de la chambre de Commerce de Paris dès 1927, trésorier à partir de 1932 et président en 1936[2]. En juillet 1931, il est un des membres fondateurs du comité d'entente franco-allemand[3].

À ce poste, il fait partie d'une délégation composée de René-Paul Duchemin, Pierre Richemond et Alfred Lambert-Ribot qui rencontre Léon Blum le dans le cadre du mouvement de grève de mai-juin 1936[4]. Il meurt le 27 novembre de la même année.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Danièle Fraboulet, Quand les patrons s’organisent: Stratégies et pratiques de l’Union des industries métallurgiques et minières 1901-1950, Presses Universitaires du Septentrion, (ISBN 978-2-7574-2278-6, lire en ligne)
  2. ↑ « Dalbouze, Pierre Ernest | Système d'Information Patrons et Patronat Français | XIXe – XXe siècles », sur www.patronsdefrance.fr (consulté le )
  3. ↑ Françoise Berger, op. cit., p. 155-156. En sont membres des personnalités du monde des affaires comme Duchemin, président de la CGPF, le sidérurgiste Théodore Laurent, Henri de Peyerimhoff de Fontenelle, Étienne Fougère, mais aussi Régis de Vibraye, ancien secrétaire du comité franco-allemand et futur membre du Comité France-Allemagne comme Fougère, L'Echo d'Alger, 1er août 1931
  4. ↑ Jean Vigreux, Le Front populaire, (lire en ligne), p. 46

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • La Chambre de commerce et d'industrie de Paris (1803-2003). Histoire d'une institution, p. 334
  • Nécrologie de Pierre-Ernest Dalbouze, Le Génie civil, (lire en ligne), p. 538
  • [Cabannes 1945] Gabriel Cabannes, Galerie des landais, t. 7, Mont-de-Marsan, Chabas, , 348 p. (lire en ligne), p. 55-61

Liens externes[modifier | modifier le code]

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