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== Historique ==
== Historique ==
En [[1976]], Jean-Pierre Frimbois crée le magazine ''[[Onze Mondial|Onze]]'', un magazine consacré au football à l'époque de l'épopée de l’[[Association sportive de Saint-Étienne]] en [[Coupe des clubs champions européens 1976-1977|Coupe des clubs champions européens]]<ref name="Histoire">{{Lien web |auteur=François Grelet |titre=L’Histoire secrète de Première (partie 1) |url=https://www.premiere.fr/Cinema/L-Histoire-secrete-de-Premiere-partie-1 |date=31 octobre 2016 |site=Première.fr |consulté le=8 décembre 2022}}.</ref>. Avec l'aide de [[Marc Esposito]], alors secrétaire de rédaction de ''Onze'', Frimbois conceptualise que ce qu’allait être ''Première''. Leur éditeur Jean-Dominique Nouailhac est convaincu et lance le magazine de cinéma qui est conçu pour être moins [[Élitisme|élitiste]] que les ''[[Cahiers du cinéma]]'' et ''[[Positif (revue)|Positif]]''<ref name="Histoire"/>. Frimbois trouve le titre ''Première'' en cherchant dans un dictionnaire du cinéma.
En [[1976]], Jean-Pierre Frimbois crée le magazine ''[[Onze Mondial|Onze]]'', un magazine consacré au football à l'époque de l'épopée de l’[[Association sportive de Saint-Étienne]] en [[Coupe des clubs champions européens 1976-1977|Coupe des clubs champions européens]]<ref name="Histoire">{{Lien web |auteur=François Grelet |titre=L’Histoire secrète de Première (partie 1) |url=https://www.premiere.fr/Cinema/L-Histoire-secrete-de-Premiere-partie-1 |date=31 octobre 2016 |site=Première.fr |consulté le=8 décembre 2022}}.</ref>. Avec l'aide de [[Marc Esposito]], alors secrétaire de rédaction de ''Onze'', Frimbois conceptualise que ce qu’allait être ''Première''. Leur éditeur Jean-Dominique Nouailhac est convaincu et lance le magazine de cinéma qui est conçu pour être moins [[Élitisme|élitiste]] que les ''[[Cahiers du cinéma]]'' et ''[[Positif (revue)|Positif]]''<ref name="Histoire"/>. Jean-Pierre Frimbois trouve le titre ''Première'' en cherchant dans un dictionnaire du cinéma.


Pour le numéro 1, Jean-Pierre Frimbois organise un sondage auprès du personnel de la maison d’édition pour savoir qui sera la personnalité qui doit faire la couverture. Frimbois et Esposito souhaitent [[Catherine Deneuve]] mais c'est finalement [[Sylvia Kristel]] qui l'emporte<ref name="Histoire"/>. La magazine met ensuite en avant une nouvelle génération française montante d'actrices et d'acteurs avec en tête de liste [[Patrick Dewaere]], [[Miou-Miou]], [[Gérard Depardieu]], [[Isabelle Huppert]], [[Jacques Dutronc]], I[[Isabelle Adjani|sabelle Adjani]]<ref name="Histoire"/>. En [[1979]], ''Onze'' et ''Première'' sont rachetés par le groupe [[Hachette Filipacchi Médias|Hachette]]<ref name="Histoire"/>. Jean-Pierre Frimbois quitte alors la direction de rédaction pour se consacré exclusivement au magazine de football Onze et proposer d'autres créations de magazines au groupe Hachette, conseillant aussi de promouvoir alors Marc Esposito<ref name="Histoire"/>. Les ventes du magazine commencent à décoller, grâce à la qualité du magazine et au soutien actif de la part du groupe Hachette, dirigé alors par Bernard Loiseau. De {{nombre|80000|exemplaires}} en moyenne, le tirage passe un an plus tard à {{nombre|150000|exemplaires}} puis au bout de deux ans à {{nombre|300000|exemplaires}}<ref name="Histoire"/>. La barre des 500.000 exemplaires vendus sera même ponctuellement atteinte avec la sortie du film Fort Saganne et Gérard Depardieu en couverture En [[1986]], Marc Esposito va quitter à son tour la direction de la rédaction pour aller fonder un autre magazine de cinéma : ''[[Studio Magazine|Studio]]''<ref name="Histoire"/>.
Pour le numéro 1, Jean-Pierre Frimbois organise un sondage auprès du personnel de la maison d’édition pour savoir qui sera la personnalité qui doit faire la couverture. C'est finalement [[Sylvia Kristel]] qui sera l'heureuse élue. Le magazine mettre en avant une nouvelle génération française montante d'actrices et d'acteurs avec en tête de liste [[Patrick Dewaere]], [[Miou-Miou]], [[Gérard Depardieu]], [[Isabelle Huppert]], [[Jacques Dutronc]], [[Isabelle Adjani]]<ref name="Histoire"/>. En [[1979]], ''Onze'' et ''Première'' sont rachetés par le groupe [[Hachette Filipacchi Médias|Hachette.]]Jean-Pierre Frimbois quitte alors la direction de rédaction pour se consacrer exclusivement au magazine de football Onze et proposer d'autres créations de magazines au groupe Hachette, conseillant aussi de promouvoir alors Marc Esposito<ref name="Histoire"/>. Les ventes du magazine commencent à décoller, grâce à la qualité du magazine et au soutien actif de la part du groupe Hachette, dirigé alors par Bernard Loiseau. De {{nombre|80000|exemplaires}} en moyenne, le tirage passe un an plus tard à {{nombre|150000|exemplaires}} puis au bout de deux ans à {{nombre|300000|exemplaires}}<ref name="Histoire"/>. La barre des 500.000 exemplaires vendus sera même ponctuellement atteinte avec la sortie du film Fort Saganne et Gérard Depardieu en couverture En [[1986]], Marc Esposito va quitter à son tour la direction de la rédaction pour aller fonder un nouveau magazine de cinéma : ''[[Studio Magazine|Studio]]''<ref name="Histoire"/>.


En {{date-|décembre 1993}}, [[Alain Kruger]] devient directeur et rédacteur en chef de ''Première'', au sein du groupe [[Hachette Filipacchi]]. Il voudra donner une nouvelle orientation au magazine, avec le concours du rédacteur en chef Jean-Yves Katelan, et des directrices artistiques [[Agnès Cruz]] et Marie Cruz. Mais au fil du temps, l'ensemble des formules proposées ne donnera jamais les résultats escomptés. Il faut dire qu'Internet et sa diffusion d'informations immédiates modifiera considérablement la situation des magazines en règle générale.
En {{date-|décembre 1993}}, [[Alain Kruger]] devient directeur et rédacteur en chef de ''Première'', au sein du groupe [[Hachette Filipacchi]]. Il voudra donner une nouvelle orientation au magazine, avec le concours du rédacteur en chef Jean-Yves Katelan, et des directrices artistiques [[Agnès Cruz]] et Marie Cruz. Mais au fil du temps, l'ensemble des formules proposées ne donnera jamais les résultats escomptés. Il faut dire qu'Internet et sa diffusion d'informations immédiates modifiera considérablement la situation des magazines en règle générale.


En {{date-|octobre 2013}}, [[Denis Olivennes]], [[Président-directeur général|PDG]] de [[Lagardère Active]] alors propriétaire du titre, annonce que le groupe cherche à se séparer de certains de ses magazines afin de se concentrer sur les marques les plus rentables (''[[Elle (magazine)|Elle]]'', ''[[Paris Match]]'', ''[[Télé 7 jours|Télé {{nombre|7|jours}}]]''…). Dix autres titres, dont ''Première'', seraient vendus ou arrêtés s'ils ne trouvaient pas d'acquéreur<ref>{{Interview|nom=Olivennes |prénom=Denis |intervieweur=Alexis Delcambre |url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2013/10/17/medias-le-groupe-lagardere-engage-une-therapie-de-choc_3497179_3234.html |programme=« Le groupe Lagardère met en vente dix de ses vingt magazines » |nom du média=''[[Le Monde]]'' |date=17 octobre 2013}}.</ref>.
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Première
Image illustrative de l’article Première (magazine)
Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité mensuel
Genre Presse cinématographique
Prix au numéro 5,5 €
Diffusion 58 116 ex. (Juin 2022)
Date de fondation
Ville d’édition Paris
Propriétaire Hildegarde
Site web http://www.premiere.fr/
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Première est un magazine de cinéma mensuel français créé fin 1976.

Édité à l'origine par le groupe Les Éditions de France, il l'est ensuite par le groupe Hachette Filipacchi, puis par Lagardère, le groupe Rossel et enfin par Hildegarde.

Historique[modifier | modifier le code]

En 1976, Jean-Pierre Frimbois crée le magazine Onze, un magazine consacré au football à l'époque de l'épopée de l’Association sportive de Saint-Étienne en Coupe des clubs champions européens[1]. Avec l'aide de Marc Esposito, alors secrétaire de rédaction de Onze, Frimbois conceptualise que ce qu’allait être Première. Leur éditeur Jean-Dominique Nouailhac est convaincu et lance le magazine de cinéma qui est conçu pour être moins élitiste que les Cahiers du cinéma et Positif[1]. Jean-Pierre Frimbois trouve le titre Première en cherchant dans un dictionnaire du cinéma.

Pour le numéro 1, Jean-Pierre Frimbois organise un sondage auprès du personnel de la maison d’édition pour savoir qui sera la personnalité qui doit faire la couverture. C'est finalement Sylvia Kristel qui sera l'heureuse élue. Le magazine mettre en avant une nouvelle génération française montante d'actrices et d'acteurs avec en tête de liste Patrick Dewaere, Miou-Miou, Gérard Depardieu, Isabelle Huppert, Jacques Dutronc, Isabelle Adjani[1]. En 1979, Onze et Première sont rachetés par le groupe Hachette.Jean-Pierre Frimbois quitte alors la direction de rédaction pour se consacrer exclusivement au magazine de football Onze et proposer d'autres créations de magazines au groupe Hachette, conseillant aussi de promouvoir alors Marc Esposito[1]. Les ventes du magazine commencent à décoller, grâce à la qualité du magazine et au soutien actif de la part du groupe Hachette, dirigé alors par Bernard Loiseau. De 80 000 exemplaires en moyenne, le tirage passe un an plus tard à 150 000 exemplaires puis au bout de deux ans à 300 000 exemplaires[1]. La barre des 500.000 exemplaires vendus sera même ponctuellement atteinte avec la sortie du film Fort Saganne et Gérard Depardieu en couverture En 1986, Marc Esposito va quitter à son tour la direction de la rédaction pour aller fonder un nouveau magazine de cinéma : Studio[1].

En , Alain Kruger devient directeur et rédacteur en chef de Première, au sein du groupe Hachette Filipacchi. Il voudra donner une nouvelle orientation au magazine, avec le concours du rédacteur en chef Jean-Yves Katelan, et des directrices artistiques Agnès Cruz et Marie Cruz. Mais au fil du temps, l'ensemble des formules proposées ne donnera jamais les résultats escomptés. Il faut dire qu'Internet et sa diffusion d'informations immédiates modifiera considérablement la situation des magazines en règle générale.

En , Denis Olivennes, PDG de Lagardère Active alors propriétaire du titre, annonce que le groupe cherche à se séparer de certains de ses magazines afin de se concentrer sur les marques les plus rentables (Elle, Paris Match, Télé 7 jours…). Dix autres titres, dont Première, seraient vendus ou arrêtés s'ils ne trouvaient pas d'acquéreur[2].

Le , un repreneur est annoncé : il s'agit du consortium 4B Media (Groupe Rossel-Reworld Media)[3],[4]. La marque Première (son magazine ainsi que le site qui accueille plus de 3,5 millions de visiteurs uniques par mois et l'application mobile) devient propriété à 100 % du groupe Rossel le . Le magazine Première est repris en par LFF Médias, l'éditeur du magazine Le Film français[5]. Le nouvel actionnaire de référence est Réginald de Guillebon, président de Hildegarde, la holding détenant les deux revues.

Diffusion[modifier | modifier le code]

Ci-dessous, la diffusion payée en France de Première. Sources : ACPM[6].

Titre 2006 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Première 180 447 150 285 135 713 135 093 132 396 119 065 103 703 97 642 90 071 78 718 62 724 65 204 66 506 55 503

Première est le premier magazine français sur le cinéma en termes de vente devant les Cahiers du cinéma[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d e et f François Grelet, « L’Histoire secrète de Première (partie 1) », sur Première.fr, (consulté le ).
  2. ↑ Denis Olivennes, interview par Alexis Delcambre, « Le groupe Lagardère met en vente dix de ses vingt magazines », Le Monde, (Interview),.
  3. ↑ Alexis Delcambre et Alexandre Piquard, « Lagardère cède la moitié de ses magazines au belge Rossel et à Reworld Media », sur lemonde.fr, .
  4. ↑ « Acquisition de 10 magazines auprès de Lagardère Active », sur www.rossel-lavoix.fr, .
  5. ↑ Jérôme Lefilliâtre, « Le magazine de cinéma Première repris par Le Film français », sur liberation.fr, .
  6. ↑ « Fiche de Première », sur ACPM.
  7. ↑ « Classement diffusion presse magazine 2021 », sur ACPM.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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