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'''''Il était une fois… l'Espace''''' est une [[série télévisée]] d'[[animation (audiovisuel)|animation]] [[France|française]] en 26 épisodes de 25 minutes, créée en [[1981]] par [[Albert Barillé]] pour les studios [[Procidis]] en coproduction avec le studio japonais [[Eiken (studio)|Eiken]] et diffusée à partir du {{date|9|octobre|1982|à la télévision}} sur [[France Régions 3|FR3]].
'''''Il était une fois… l'Espace''''' est une [[série télévisée]] d'[[animation (audiovisuel)|animation]] [[France|française]] en {{unité|26 épisodes}} de {{unité|25 minutes}}, créée en [[1981 à la télévision|1981]] par [[Albert Barillé]] pour les studios [[Procidis]] en coproduction avec le studio [[japon]]ais [[Eiken (studio)|Eiken]] et diffusée à partir du {{date|2|octobre|1982|à la télévision}}<ref name=":2"/> sur [[France Régions 3|FR3]]. Au [[Québec]], la diffusion a débuté plus tôt, dès le {{date|15 septembre 1982|à la télévision}} à la [[ICI Radio-Canada Télé|Télévision de Radio-Canada]]<ref name=horaire1982>{{Article |titre=Horaire du 15 septembre 1982 |périodique=Ici Radio-Canada |volume=16 |numéro=37 |date=11 septembre 1982 |page=13 |lire en ligne=https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2883641}}.</ref> et rediffusée à partir du {{Date|20 mars 1997|à la télévision}} à [[Télé-Québec]].


== Synopsis ==
== Synopsis ==
Cette série, destinée aux enfants, succède à la première du genre, intitulée ''[[Il était une fois... l'Homme]]''. Elle reprend la quasi-totalité des personnages de cette dernière pour les transposer dans un décor et des scénarios de [[science-fiction]].
Cette série succède à la première du genre, intitulée ''[[Il était une fois… l'Homme]]''. Elle reprend la quasi-totalité des personnages de cette dernière pour les transposer dans un décor et des scénarios de [[science-fiction]]. Elle est destinée aux enfants comme aux adultes.


Dans le futur, l'humanité s'est étendue à travers l'espace et a rencontré d'autre races extraterrestres. Ensembles, elles ont crée la Confédération Oméga, une organisation interstellaire composée de membres tels que la [[Terre]], les constellations d'[[Andromède (constellation)|Andromède]], du [[Scorpion (constellation)|Scorpion]] ou encore de [[Cassiopée (constellation)|Cassiopée]] sous la direction de la présidente Pierrette et dédiée au maintient de la paix galactique grâce sa Police Spatiale sous le commandement du colonel Pierre, lequel est secondé par le commandant Legros.
L'Humanité s'est étendue à travers l'espace dans un futur lointain et a rencontré d'autres races extraterrestres avec lesquelles l'entente et la collaboration sont d'importance. Ensemble, elles ont créé la Confédération Oméga, une organisation interstellaire composée de leurs différentes espèces. Une scientifique humaine est la présidente du groupe (la présidente Pierrette) et chaque race envoie des émissaires pour siéger au sein du groupe décisionnel. Les membres sont la [[Terre]] et diverses constellations d'où proviennent les autres groupes ethniques, comme [[Andromède (constellation)|Andromède]], le [[Scorpion (constellation)|Scorpion]] ou encore [[Cassiopée (constellation)|Cassiopée]]. La Confédération Oméga est dédiée à l'exploration spatiale et au maintien de la paix galactique grâce à sa Police Spatiale placée sous le commandement du colonel Pierre, lequel est secondé par le commandant Legros.


Le fil de l'histoire suit les aventures du lieutenant Pierrot {{incise|fils du colonel Pierre et de la présidente Pierrette}} du lieutenant Psi {{incise|de son vrai nom Mercedes, jeune femme au don de [[télépathie]]}} et, dans un moindre mesure, du lieutenant Petit-Gros {{incise|fils du commandant Legros}} qui viennent tout juste de sortie de l'école de la Police Spatiale et commencent leur carrière alors que la turbulente république militaire de Cassiopée, dirigée par le général Le Teigneux assisté du consul Le Nabot, mène un campagne de déstabilisation {{incise|parfois de manière plus clandestine, parfois de manière beaucoup plus ouverte}} contre la Confédération que Le Teigneux entend soumettre à sa volonté.
Le fil de l'histoire suit les aventures du lieutenant Pierrot {{incise|fils du colonel Pierre et de la présidente Pierrette}} du lieutenant Psi {{incise|de son vrai nom Mercedes, jeune femme [[télépathie|télépathe]]}} du robot Metro, et, dans une moindre mesure, du lieutenant Petit-Gros {{incise|fils du commandant Legros}}. Les trois humains viennent tout juste de sortir de l'académie de la Police Spatiale. Ils commencent leur carrière alors que la turbulente république militaire de Cassiopée, dirigée par le général Le Teigneux assisté du consul Le Nabot, mène une campagne de déstabilisation {{incise|parfois de manière plus clandestine, parfois de manière beaucoup plus ouverte}} contre la Confédération. En effet, Le Teigneux entend la soumettre à sa totale volonté avec l'aide d'alliés inconnus.


La situation s'aggrave considérablement avec la découverte d'un nouvelle planète du nom de Yama, et de la menace d'une ampleur sans précédent qu'elle renferme: la races des Humanoïdes, contrôlée par le Grand Ordinateur, lequel veut conquérir tout l'univers et imposer sa loi à toute vie organique...
La situation s'aggrave considérablement avec la découverte d'une nouvelle planète du nom de Yama, et de la menace d'une ampleur sans précédent qu'elle renferme: la race des Humanoïdes, contrôlée par le Grand Ordinateur, lequel veut conquérir tout l'univers et imposer sa loi à toute vie organique en déclenchant la plus grande guerre qui ait jamais eu lieu…

== Création ==
[[Fichier:Albert Barillé.jpg|vignette|<center>[[Albert Barillé]] en 2007.</center>]]
Contrairement à de nombreuses séries de cette époque, ''Il était une fois... l'Espace'' est de conception essentiellement européenne (la chaîne [[FR3]] y jouant un rôle central), et apporte un très grand soin au graphisme, à l'exactitude scientifique (nom des constellations et des étoiles, positions et aspect respectifs des planètes du système solaire, etc) ainsi qu'aux musiques d'ambiance, créées par le célèbre compositeur [[Michel Legrand]] et exécutées par un [[orchestre symphonique]]. Autre différence fondamentale avec de nombreuses séries animées américaines ou japonaises de l'époque, la [[violence]] y est quasiment absente, les héros utilisant le plus souvent des armes paralysantes, et non leurs rayons laser désintégrateurs (rares cas d'emploi contre des animaux féroces).

=== Scénarios et dialogues===
*[[Albert Barillé]]
* Bien que souvent inédit, le scénario de plusieurs épisodes adapte en fait des éléments de la [[mythologie grecque]].

=== Conception et réalisation===
*[[Albert Barillé]]

=== Dessins, graphisme, recherches plastiques ===
* [[René Borg]] : Character Design
*[[Manchu]] : Mecha Design
*[[Jean Barbaud]]
*[[Afrula Hadjiyanakis]]

<gallery>
File:Rene b1.jpg|<center>[[René Borg]] en 2004.</center>
File:Paris Manga 13 - Manchu - 001.jpg|<center>[[Manchu]] en 2012.</center>
File:Jean Barbaud.jpg|<center>[[Jean Barbaud]] en 2017.</center>
</gallery>
{{message galerie}}

=== Décors ===
* [[Manchu|Philippe Bouchet (Manchu)]]
* [[Afrula Hadjiyanakis]]

=== Musiques ===
* [[Michel Legrand]]

=== Orchestration et arrangements ===
* [[Armand Migiani]]<ref>{{lien web| url=http://www.encyclopedisque.fr/disque/25505.html| titre=Il était une fois…l’espace | site=Encyclopédisque}}</ref>.

=== Chanson ===
''Il était une fois... l'Espace'' chantée par [[Jean-Pierre Savelli]]
=== Paroles===
*[[Albert Barillé]]

=== Direction artistique ===
*[[René Borg]]
*[[Keishi Kamezaki]]

=== Voix françaises (doublages) ===
*[[Roger Carel]] : Maestro, Colonel Pierre, Métro, le Nabot
*[[Annie Balestra]] : Pierrette, Psi
*[[Vincent Ropion]] : Pierrot
*[[Alain Dorval]] : Commandant Legros, le Teigneux
*[[Bernard Tiphaine]] : Ordinateurs de bord
*[[William Coryn]]
*[[José Luccioni (acteur)|José Luccioni]]
*[[Maurice Sarfati]]

=== Synchronisation ===
*[[Jacques Michau]]
=== Story-boards ===
* Jean-Pierre Sornin
* Rachel Meyer
* Stéphane Sainte-Foy
* Michel Boule
* [[Jean-Yves Raimbaud]]
* Michel Clatigny<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Présentation de Moloch, de vrai nom Michel Clatigny|url=http://www.moloch-auteur.com/a-propos/|site=www.moloch-auteur.com|date=|consulté le=2018-03-18}}</ref>
* Didier Gourdin

=== Participations ===
Bien que la société de production Procidis soit française, de nombreux pays ont participé à la réalisation de cette série. ''Dans l'ordre des crédits'' :
* [[France Régions 3|FR3]] {{France}}
* [[Société Radio-Canada]] (SRC) {{CAN}}
* [[Rai (télévision)|Radiotelevisione italiana]] (RAI) {{Italie}}
* [[Radiotelevisión Española]] (RTVE) {{SPA}}
* [[Katholieke Radio Omroep|KRO Holland]] (KRO) {{NED}}
* Crustel S.A. {{ARG}}
* [[Eiken (studio)|Eiken Co.Ltd]] (EK) {{JAP}}


== Personnages principaux ==
== Personnages principaux ==
=== Protagonistes ===
=== Protagonistes ===
*Le colonel '''Pierre''' est le chef de la police spatiale d'Oméga et le mari de la présidente de la Confédération. Il est heureux en ménage, droit, strict et d'une grande moralité.
* Le colonel '''Pierre''' est le chef de la police spatiale d'Oméga et le mari de la présidente de la Confédération. Heureux en ménage, il est droit, strict et d'une grande moralité.
*'''Pierrette''' est la présidente de la Confédération Oméga et l'épouse du colonel Pierre. Derrière son aspect souriant, elle doit en permanence jouer le consensus entre les membres du Conseil. Elle représente l'archétype de la femme moderne: active, avec de lourdes responsabilités liées à sa fonction. Elle est aussi une épouse et une mère de famille attentionnée.
* La présidente '''Pierrette''' est la dirigeante de la Confédération Oméga et la compagne du colonel Pierre. Épouse et mère de famille attentionnée, scientifique de formation, elle représente l'archétype de la femme moderne exerçant de lourdes responsabilités liées à son éminente fonction. Son caractère affable concourt à sa politique visant le consensus et le maintien de l'entente entre les membres du Conseil.
*'''Pierrot''', fils du colonel Pierre et de la présidente Pierrette. Il rejoint la police spatiale de la Confédération Oméga après ses études et se retrouve aux commandes d'un vaisseau de type ''Libellule''. Pierrot débute la série avec le grade de lieutenant, puis devient capitaine à la suite d'un acte de bravoure visant à sauver la Terre d'une gigantesque fusée téléguidée. Jeune homme bon, courageux et parfois intrépide, il rencontre parfois des difficultés relationnelles avec Psi, qui lui est subordonnée mais nettement plus lucide que lui sur les difficultés inhérentes aux missions spatiales.
* Le lieutenant, puis capitaine '''Pierrot''', fils du colonel Pierre et de la présidente Pierrette. Il rejoint la police spatiale de la Confédération Oméga après ses études et se retrouve aux commandes d'un vaisseau ''Libellule''. Pierrot débute la série avec le grade de lieutenant puis se voit promu capitaine à la suite d'un acte de bravoure permettant de sauver la Terre d'une gigantesque fusée téléguidée. C'est un jeune homme bon, courageux et parfois intrépide. Initialement, il ne juge pas les capacités de Psi à leur juste valeur mais il tient compte davantage de ses avis par la suite.
*'''Mercedes''', surnommée '''Psi'''<ref>Mercedes, son vrai nom, n'est cité que de rares fois (entre autres dans le premier épisode, ''La planète Oméga'')</ref>, est une jeune femme calme, attentive et posée. Coéquipière et probablement petite amie de Pierrot, elle assiste celui-ci en tant que second pendant plusieurs missions périlleuses de patrouille au sein de la Police spatiale, en agissant avec méthode et finesse. Particulièrement intuitive, elle tente à maintes reprises de convaincre son partenaire initialement incrédule du bien-fondé de ses précognitions. Elle possède ainsi certains pouvoirs qui lui permettent d'entrevoir un danger ou de pouvoir communiquer par télépathie, en sus d'une faculté d'hypnotisme<ref>Comme on le voit dans l'épisode ''Cassiopée''.</ref>, talents qui lui valent son surnom<ref>Dans le domaine de la parapsychologie, les pouvoirs psychiques de ce genre sont nommés « facultés Psi ».</ref>. Respectant les êtres vivants dans leur ensemble, elle se sert de ses armes uniquement pour paralyser, jamais pour tuer. Elle est d'origine sud-américaine, et plus spécifiquement de nationalité brésilienne (Cf. Page Wikipédia en anglais, et Jean Barbaud a confirmé cette info, précisant que cela avait été inspiré par la compagne du moment d'Albert Barillé, qui était brésilienne. Et note 8, ci-dessous dans la rubrique "Principes moraux et narratifs de la série"). A de multiples reprises au cours de la série, Psi dit elle-même qu'elle a une spécialisation en géologie.
* La lieutenant '''Mercedes''', surnommée '''Psi'''<ref>Mercedes, son vrai nom, n'est cité que de rares fois (entre autres dans le premier épisode, ''La planète Oméga'')</ref>, est une jeune femme intègre, attentive et pondérée. [[Géologie|Géologue]] de formation, coéquipière et compagne de Pierrot, elle est son second pendant plusieurs missions périlleuses de patrouille de la Police spatiale. Elle a l'habitude d'agir avec méthode et finesse. Particulièrement intuitive, elle tente à maintes reprises de convaincre son partenaire incrédule du bien-fondé de ses précognitions. Elle possède effectivement certains pouvoirs qui lui permettent d'entrevoir un danger ou de communiquer par télépathie, en sus d'une faculté d'hypnotisme<ref>Comme on le voit dans l'épisode ''Cassiopée''.</ref>, talents qui lui valent son surnom<ref>Dans le domaine de la parapsychologie, les pouvoirs psychiques de ce genre sont nommés « facultés Psi ».</ref>. Respectant les êtres vivants dans leur ensemble, elle se sert uniquement de ses armes pour paralyser, jamais pour tuer. Elle est d'origine sud-américaine, et plus spécifiquement de nationalité brésilienne <ref>Jean Barbaud précise que cette caractéristique avait été inspirée par la compagne brésilienne d'Albert Barillé.</ref>.
*'''Métro''' est un robot, et plus précisément un « androïde à [[cerveau positronique]] ». En tant qu'équivalent robotique du professeur Maestro, il est considéré comme un savant parmi les autres robots. Lors des révoltes robotiques, il sert donc d'émissaire aux humains, voire de champion dans le cadre des duels qui l'opposent à de bien plus grands adversaires mécaniques, tel l'énorme ''Goldenbar'' qu'il parvient à vaincre par la ruse.<br> Créé par Maestro, Métro se croit {{incise|souvent à raison}} plus débrouillard et intelligent que le professeur, ce qui énerve prodigieusement ce dernier. Doté de surcroît du même caractère que son créateur, il est geignard, vieux jeu, radoteur et doté d'une grande curiosité vis-à-vis du fonctionnement de l'espèce humaine. Il accompagne Pierrot et Psi dans leurs patrouilles et les aide à sortir de plus d'une situation périlleuse, par sa logique, sa capacité de voler dans les airs ou ses connaissances mécaniques. Il sera détruit lors d'un crash puis sera recréé. Il se montre d'une aide précieuse tant pour les patrouilleurs qu'il accompagne que pour mettre en lumière les particularités des mondes visités.
*'''Métro''' est un « androïde à [[cerveau positronique]] ». En tant qu'équivalent robotique du professeur Maestro, il est considéré comme un savant parmi ses pairs mécaniques. Lors des révoltes robotiques, il sert donc d'émissaire aux humains, voire de champion dans le cadre des duels qui l'opposent à de bien plus grands adversaires, tel l'énorme ''Goldenbar'' qu'il parvient à vaincre par la ruse. Création de Maestro, Métro se croit {{incise|souvent à raison}} plus logique, plus débrouillard et plus intelligent que le professeur, ce qui énerve prodigieusement ce dernier. En outre doté du même caractère que son créateur, il se montre geignard, vieux jeu et radoteur. Toutefois, il fait preuve d'une grande curiosité vis-à-vis du fonctionnement de l'espèce humaine. Lorsqu'il accompagne Pierrot et Psi dans leurs patrouilles, il se montre d'une aide précieuse pour mettre en lumière les particularités des mondes visités. En outre, il tire souvent ses coéquipiers humains d'un mauvais pas grâce à sa logique, ses connaissances mécaniques et sa capacité de voler dans les airs. Détruit lors d'un accident, Métro sera reconstruit par Maestro.
* Le professeur '''Maestro''' est le scientifique en chef et le doyen de la Confédération Oméga. Il dispose d'une voix consultative au Conseil en raison de son bagage scientifique. Radoteur, râleur, il est souvent interrompu lorsqu'il se lance dans des explications trop techniques ou rébarbatives, mais les membres du Conseil le considèrent néanmoins comme la voix de la sagesse. Il est le créateur de Métro, conçu à son image et son caractère, par conséquent source de controverses comiques entre les deux savants. Les principaux vaisseaux de la flotte de la Police Spatiale d'Oméga sont également échafaudés suivant ses plans.
* Le commandant '''Le Gros''' est subordonné au colonel Pierre. Doté d'un tempérament direct et impulsif, il apprécie les prises d'initiatives et préfère une bonne bagarre aux discussions. Il ne cache pas son aversion pour les membres de la confédération de Cassiopée.
* Le commandant '''Le Gros''' est le second du colonel Pierre. Doté d'un tempérament direct et impulsif, il apprécie les prises d'initiatives et préfère le combat et les défis physiques aux discussions. Il ne cache pas son aversion pour les membres de la confédération de Cassiopée, qu'il perçoit comme une menace.
* Le professeur '''Maestro''' est un savant et pour ainsi dire le doyen de la Confédération Oméga. Il possède une voix consultative au Conseil du fait de son bagage scientifique. Radoteur, râleur, il est souvent coupé lorsqu'il se lance dans des explications jugées trop techniques ou rébarbatives, mais il demeure néanmoins la voix de la sagesse. Il est le créateur de Métro, qu'il a fait à son image et à son caractère, ce qui crée des tensions comiques entre les deux savants. Les principaux vaisseaux de flotte d'Oméga sont également conçus par lui.
* '''Petit-Gros''' est le meilleur ami de Pierrot : ils ont suivi ensemble les enseignements de l'Académie de police et se connaissent de longue date. Fils du Commandant Le-Gros, il a hérité du même tempérament direct que son père, à savoir une préférence pour la bagarre. Il est doté d'un physique hors-norme, d'une force à toute épreuve. Il est parfois balourd, mais toujours brave, intègre et franc. Comme son père, il travaille dans la Police spatiale d'Oméga.
* Le lieutenant '''Petit-Gros''' est le meilleur ami de Pierrot : ils ont suivi ensemble les enseignements de l'Académie de police et se connaissent de longue date. Fils du commandant Le Gros, il a hérité du même tempérament direct, notamment l'appétence pour la bagarre. Doté d'un physique hors-norme et d'une force à toute épreuve, il se montre parfois balourd, mais toujours brave, intègre et franc. Comme son père, il travaille dans la Police spatiale d'Oméga.


=== Antagonistes ===
=== Antagonistes ===
* Le '''général Le Teigneux''' est le chef suprême de la Constellation de Cassiopée, peuplée par des extra-terrestres pratiquement identiques aux humains, mises à part leurs oreilles pointues. [[Archétype]] du [[Méchant (fiction)|méchant]] et du dictateur, le général se montre agressif, autoritaire, stupide et borné. Bien qu'il soit parvenu à la tête de la Constellation de Cassiopée par [[élection]], il ne respecte pas le jeu [[Démocratie|démocratique]] et fait arrêter ses conseillers lorsqu'ils le contrarient. Membre remuant et irascible de la Confédération Oméga, Le Teigneux n'est raisonné qu'à grand-peine par la présidente Pierrette, qui doit sans cesse alterner [[diplomatie]] et intimidation à son encontre. À terme, le général finit d'ailleurs par couper les ponts avec la Confédération Oméga. Souhaitant conquérir l'univers par tous les moyens, Le Teigneux forge une alliance avec le Grand Ordinateur, croyant à tort pouvoir manipuler les mystérieux Humanoïdes. Il scelle ainsi sa perte et l'asservissement de Cassiopée.
* Le '''général Le Teigneux''' est le chef suprême de la Constellation de Cassiopée, peuplée par des extra-terrestres pratiquement identiques aux humains, mises à part leurs oreilles longues et pointues. [[Archétype]] du [[Méchant (fiction)|méchant]] et du dictateur ombrageux, le général se montre agressif, autoritaire, stupide et borné. Bien qu'il soit parvenu à la tête de la Constellation de Cassiopée par [[élection]], il ne respecte pas le jeu [[Démocratie|démocratique]] et fait arrêter ses conseillers lorsqu'ils le contrarient. Membre remuant et irascible de la Confédération Oméga, Le Teigneux n'est raisonné qu'à grand-peine par la présidente Pierrette, qui doit sans cesse alterner [[diplomatie]] et intimidation à son encontre. De tous les membres de la Confédération, sa race possède la technologie militaire la plus avancée et la plus puissante. À terme, le général finit d'ailleurs par couper les ponts avec la Confédération Oméga : souhaitant conquérir l'univers par tous les moyens, Le Teigneux forge une alliance avec le Grand Ordinateur, croyant (à tort) pouvoir manipuler les mystérieux Humanoïdes pour son compte personnel. Il scelle ainsi sa perte et l'asservissement de Cassiopée lorsque son armada spatiale est écrasée par l'immense flotte robotique.
* Le consul '''Le Nabot''' assume les fonctions [[Consulat (diplomatie)|consulaires]] au Conseil de la Confédération Oméga jusqu'à la rupture diplomatique entre la Constellation de Cassiopée et la Confédération, après quoi, il sera le représentant diplomatique de Cassiopée auprès des Humanoïdes. Conseiller du général Le Teigneux, le Nabot compense sa faiblesse physique et sa veulerie par la ruse et la fourberie. Il tire ainsi les ficelles en manœuvrant son terrible chef. Par ailleurs, le Nabot souhaite exploiter les pouvoirs étranges de Psi au profit de Cassiopée.
* '''Le Nabot''' assume les fonctions [[Consulat (diplomatie)|consulaires]] au Conseil de la Confédération Oméga jusqu'à la rupture diplomatique entre la Constellation de Cassiopée et la Confédération. Il sera par la suite le représentant diplomatique de Cassiopée auprès des Humanoïdes. Conseiller du général Le Teigneux, le Nabot compense sa faiblesse physique et sa veulerie par la ruse et la fourberie. Il tire ainsi les ficelles en manœuvrant son terrible chef, utilisant son caractère emporté à ses propres fins. Par ailleurs, le Nabot souhaite exploiter les pouvoirs étranges de Psi au profit de Cassiopée.
* Le '''Grand Ordinateur''' apparaît vers la fin de la série, durant l'épisode 21, bien que les répercussions de ses actes se manifestent fort en amont. Tête pensante et cerveau des Humanoïdes de la planète Yama, son but ultime consiste à empêcher toute guerre. Pour y parvenir, le Grand Ordinateur prétend imposer une [[dictature]] [[Totalitarisme|totalitaire]] à toutes les créatures pensantes de l'univers. Créée deux siècles auparavant par le professeur Shiva, un scientifique terrien las des conflits, l'entité robotique poursuit de manière radicale les visées de son maître décédé, sans jamais se remettre en cause. Ayant aisément décrypté les secrets de fabrication de l'armement moderne que le général Le Teigneux lui a massivement fourni, le Grand Ordinateur se retourne contre son ancien allié avant de menacer la Confédération Oméga. Prêts à déclencher la plus grande guerre jamais connue, les Humanoïdes incarnent la nature systématique et froide des machines qui, si perfectionnées soient-elles, ne sauraient remplacer le jugement humain.
* Le '''Grand Ordinateur''' apparaît ''de visu'' vers la fin de la série, durant l'épisode 21 ; cependant ses actions et leurs répercussions se manifestent fort en amont. Tête pensante et cerveau des Humanoïdes de la planète Yama, son but ultime consiste à empêcher toute guerre. Pour y parvenir, il entend imposer une [[dictature]] [[Totalitarisme|totalitaire]] à toutes les créatures pensantes de l'univers. Créée deux siècles plus tôt par le professeur Shiva, un scientifique terrien las des conflits, l'entité robotique poursuit de manière radicale les visées de son maître décédé, sans jamais remettre en cause son enseignement passé et son projet final. Ayant aisément décrypté les secrets de fabrication de l'armement moderne que le général Le Teigneux lui a massivement fourni, le Grand Ordinateur se retourne contre son ancien allié avant de menacer la Confédération Oméga. Prêts à déclencher la plus grande conflagration jamais connue, les Humanoïdes incarnent la nature systématique et froide des machines qui, si perfectionnées soient-elles, ne sauraient totalement remplacer le jugement humain.


=== Personnages secondaires ===
=== Personnages secondaires ===
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== Épisodes ==
== Épisodes ==
{{Article détaillé|Liste des épisodes de Il était une fois... l'Espace{{!}}Liste des épisodes de ''Il était une fois… l'Espace''}}
{{Article détaillé|Liste des épisodes d'Il était une fois... l'Espace{{!}}Liste des épisodes d’''Il était une fois… l'Espace''}}


La série a été diffusée à partir du {{date|2|octobre|1982|à la télévision}}<ref name=":2">{{Lien web |format=jpg |titre=Il était une fois… l'Espace |url=http://www.planete-jeunesse.com/images/0092/IEUFE_article.jpg |site=[[Planète Jeunesse]] }}.</ref> sur [[France Régions 3|FR3]]. Au [[Québec]], la diffusion a débuté plus tôt, dès le {{date|15 septembre 1982|à la télévision}} à la [[ICI Radio-Canada Télé|Télévision de Radio-Canada]]<ref name=horaire1982/> et rediffusée à partir du {{Date|20 mars 1997|à la télévision}} à [[Télé-Québec]].
# ''La Planète Oméga''
# ''Les Sauriens''
# ''La Planète verte''
# ''Du côté d’Andromède''
# ''Les Cro-Magnons''
# ''La Révolte des robots''
# ''La Planète Mytho''
# ''Le Long Voyage''
# ''Cassiopée''
# ''La Planète déchiquetée''
# ''Les Naufragés de l’espace''
# ''Les Géants''
# ''Les Incas''
# ''Chez les dinosaures''
# ''Les Anneaux de Saturne''
# ''L’Imparable menace''
# ''Terre !''
# ''L’Atlantide''
# ''L’Étrange retour vers Oméga''
# ''La Revanche des robots''
# ''Les Humanoïdes''
# ''Un monde hostile''
# ''Cité en vol''
# ''Le Grand Ordinateur''
# ''Combat de titans''
# ''L’Infini de l’espace''


Les six derniers épisodes de la série ont été regroupés en un film, ''La Revanche des Humanoïdes'', d'une durée de {{unité|94 minutes}}, et diffusé au [[cinéma]] en [[France]] en [[1983 au cinéma|1983]]. La série est rediffusée en [[2017 à la télévision|2017]] sur [[France 4]]<ref name=":1">{{Lien web|url=https://www.toutelatele.com/il-etait-une-fois-l-espace-maestro-revient-pour-la-revanche-des-humanoides-92974|titre=Il était une fois l’espace : Maestro revient pour la revanche des humanoïdes|date=lundi 14 août 2017|auteur=Paul Gratian|site=toutelatele.com|consulté le=26 décembre 2021|lang=fr-FR}}.</ref>. En 2022, une version restaurée par les studios de [[Carlotta Films]] ressort au cinéma<ref>[https://www.ecranlarge.com/films/dossier/1452690-la-revanche-des-humanoides-le-grand-space-opera-du-createur-dil-etait-une-fois-lhomme La Revanche des humanoïdes : le grand space opera du créateur d'Il était une fois... l'Homme]</ref>.
À noter que les 6 derniers épisodes de la série ont été regroupés en un film, ''La Revanche des Humanoïdes'', d'une durée de 1 h 34, et diffusé au cinéma en France en 1983.


== Commentaires ==
== Création ==
[[Fichier:Albert Barillé.jpg|vignette|[[Albert Barillé]] en 2007.]]
Actuellement, la série entière ainsi que le film, sont disponibles en coffrets [[Disque numérique polyvalent|DVD]] et [[Video Home System|VHS]]. En [[2001]], l'intégralité de la bande originale de [[Michel Legrand]] a également bénéficié d'une parution en double-[[CD]] sous le label [[Loga-Rythme]].


Contrairement à de nombreuses séries de cette époque, ''Il était une fois… l'Espace'' est de conception essentiellement européenne (la chaîne [[France 3|FR3]] y jouant un rôle central), et apporte un très grand soin au graphisme, à l'exactitude scientifique (nom des constellations et des étoiles, positions et aspect respectifs des planètes du système solaire{{etc}}) ainsi qu'aux musiques d'ambiance, créées par le célèbre compositeur [[Michel Legrand]] et exécutées par un [[orchestre symphonique]]. Autre différence fondamentale avec de nombreuses séries animées américaines ou japonaises de l'époque, la [[violence]] y est quasiment absente, les héros utilisant le plus souvent des armes paralysantes, et non leurs rayons laser désintégrateurs (rares cas d'emploi contre des animaux féroces).
=== Esthétique visuelle et musicale ===
Bénéficiant du savoir-faire japonais en matière d'animation, ''Il était une fois... l'Espace'' {{non neutre|a remarquablement bien vieilli, tant les décors que les histoires restent encore très pertinents au}} {{XXIe siècle}}. C'est l'illustrateur français [[Manchu]] qui est à l'origine de la conception de la plupart des véhicules et décors de science-fiction. Son style, très réaliste, confère une atmosphère et une identité toute particulière à la série. Manchu continue de produire de très nombreuses couvertures de romans de science-fiction aux éditions françaises.


Les scénari et dialogues sont d'[[Albert Barillé]]. Bien que souvent inédit, le scénario de plusieurs épisodes adapte en fait des éléments de la [[mythologie grecque]]. La série est aussi conçue et réalisée par Albert Barillé. Les dessins, graphisme, recherches plastiques sont de [[René Borg]] (''{{Lang|en|[[Character designer|character design]]}}''), [[Manchu]] (Mecha Design), [[Jean Barbaud]] et Afrula Hadjiyanakis. Les décors sont de [[Manchu|Philippe Bouchet (Manchu)]] et Afrula Hadjiyanakis. Les musiques sont de [[Michel Legrand]]. Les orchestration et arrangements sont d'Armand Migiani<ref>{{Lien web|url=http://www.encyclopedisque.fr/disque/25505.html|titre=Il était une fois…l’espace|site=Encyclopédisque}}.</ref>. Le générique s'intitule ''Il était une fois… l'Espace'', chanté par [[Jean-Pierre Savelli]], et les paroles sont d'Albert Barillé. La direction artistique est de [[René Borg]] et Keishi Kamezaki.
Comme dans l'opus précédent, ''[[Il était une fois... l'Homme]]'', le design des personnages est réalisé par [[Jean Barbaud]].


La synchronisation est de Jacques Michau{{refnec|date=mai 2020}}. Les ''[[storyboard]]s'' sont de Jean-Pierre Sornin, Rachel Meyer, Stéphane Sainte-Foy, Michel Boule, [[Jean-Yves Raimbaud]], Michel Clatigny<ref>{{Lien web |titre=Présentation de Moloch, de vrai nom Michel Clatigny|url=http://www.moloch-auteur.com/a-propos/ |site=Moloch-auteur.com |consulté le=2018-03-18}}</ref>, et Didier Gourdin.
Du point de vue logique, ''Il était une fois... l'Espace'' est une série « à système », avec des personnages très typés, et des principes de fonctionnement posés dès le départ. Ainsi, les flottes de vaisseaux spatiaux par exemple, sont conçues de manière très rationnelle, chaque véhicule ayant des caractéristiques bien précises, de la minuscule navette de type ''Puce de l'espace'' au gigantesque paquebot ''Cosmopolitain'', en passant par les corvettes de classe ''Libellule'' et les croiseurs légers de classe ''Colibri''. On les retrouve en fonction des missions des équipes au long des différents épisodes.


Bien que la société de production Procidis soit française, de nombreux pays ont participé à la réalisation de cette série. Dans l'ordre des crédits : [[France Régions 3|FR3]] (France), [[Société Radio-Canada]] ([[Canada]]), [[Rai (audiovisuel)|Radiotelevisione italiana]] ([[Italie]]), [[Radiotelevisión Española]] ([[Espagne]]), [[KRO|KRO Holland]] ([[Pays-Bas]]), Crustel S.A. ([[Argentine]]), et [[Eiken (studio)|Eiken Co.Ltd]] ([[Japon]]).
La bande originale est écrite et dirigée par [[Michel Legrand]]. Le générique de début, qui figure sous forme de plan séquence, représente le voyage d'un vaisseau depuis la Terre vers l'infini de l'espace, en passant par les planètes du système solaire (de la Terre à Uranus en passant par la ceinture d'astéroïdes), démontre la volonté de rigueur scientifique de la série.


<gallery>
Pour les musiques d'ambiance, Michel Legrand s'appuya sur diverses formations orchestrales : jazz, musique de chambre, orchestre symphonique, rock, musique électronique, etc.
File:Rene b1.jpg|[[René Borg]] en 2004.
File:Paris Manga 13 - Manchu - 001.jpg|[[Manchu]] en 2012.
File:Jean Barbaud.jpg|[[Jean Barbaud]] en 2017.
</gallery>


== Production ==
Le générique d'ouverture de la version japonaise, diffusée en [[1984]], est un montage d'images originales et issus de la série, avec en bande son la chanson ''Ginga no Joou'' interprétée par Tatsuya Matsuno. Le générique de fin reprend une partie des visuels du générique d'ouverture original, avec en bande son la chanson ''Ai no Mori''<ref>https://www.youtube.com/watch?v=LNmoZXyqGcc</ref>.
=== Esthétique visuelle et musicale ===
Bénéficiant du savoir-faire japonais en matière d'[[Animation (audiovisuel)|animation]], les décors de la série restent encore pertinents au {{S-|XXI}}. C'est l'illustrateur français [[Manchu]] qui est à l'origine de la conception de la plupart des véhicules et décors de science-fiction. Son style, très réaliste, confère une atmosphère et une identité toute particulière à la série. Manchu continue de produire de très nombreuses couvertures de romans de science-fiction aux éditions françaises.

Comme dans l'opus précédent, ''[[Il était une fois… l'Homme]]'', le design des personnages est réalisé par [[Jean Barbaud]]. Du point de vue logique, ''Il était une fois… l'Espace'' est une série « à système », avec des personnages très typés, et des principes de fonctionnement posés dès le départ. Ainsi, les flottes de vaisseaux spatiaux par exemple, sont conçues de manière très rationnelle, chaque véhicule ayant des caractéristiques bien précises, de la minuscule navette de type ''Puce de l'espace'' au gigantesque paquebot ''Cosmopolitain'', en passant par les corvettes de classe ''Libellule'' et les croiseurs légers de classe ''Colibri''. On les retrouve en fonction des missions des équipes au long des différents épisodes.

La bande originale est écrite et dirigée par [[Michel Legrand]]. Le générique de début, qui figure sous forme de plan séquence, représente le voyage d'un vaisseau depuis la Terre vers l'infini de l'espace, en passant par les planètes du [[système solaire]] (de la Terre à Uranus en passant par la [[ceinture d'astéroïdes]]), démontre la volonté de rigueur scientifique de la série. Pour les musiques d'ambiance, Michel Legrand s'appuya sur diverses formations orchestrales : jazz, musique de chambre, orchestre symphonique, rock, musique électronique{{etc.}} Le générique d'ouverture de la version [[japon]]aise, diffusée en [[1984]], est un montage d'images originales et issus de la série, avec en bande son la chanson ''{{Langue|ja-latn|Ginga no Joou}}'' interprétée par Tatsuya Matsuno. Le générique de fin reprend une partie des visuels du générique d'ouverture original, avec en bande son la chanson ''{{Langue|ja-latn|Ai no Mori}}''<ref>{{Lien web|url=https://anidb.net/anime/5081|titre=Anime: Ginga Patrol PJ|site=anidb.net|consulté le=26 décembre 2021|lang=fr}}.</ref>.


=== Principes moraux et narratifs de la série ===
=== Principes moraux et narratifs de la série ===
L'émission ''Il était une fois... l'Espace'' tranche nettement avec les autres séries produites par [[Albert Barillé]] puisqu'elle n'a pas qu'une vocation éducative, mais également un sens dramatique.
L'émission ''Il était une fois… l'Espace'' tranche nettement avec les autres séries produites par [[Albert Barillé]] puisqu'elle n'a pas qu'une vocation éducative, mais également un sens dramatique. Même si le schéma directeur reste manichéen avec des personnages positifs, comme la Confédération d'Oméga, et des personnages négatifs, symbolisés par Cassiopée, la série aborde des thèmes célèbres de science-fiction. Ainsi, il y a plusieurs révolution des machines contre leurs créateurs, ou bien une dimension supérieure d'êtres spirituels rencontrés au premier et aux derniers épisodes. La série affiche de plus un [[féminisme]] assez affirmé et rare pour l'époque, puisque la chef suprême du camp des humains est une femme (la présidente Pierrette) et que les héros principaux que l'on suit dans une mission nouvelle à chaque épisode sont souvent une équipe « paritaire » formée de Pierrot et Psi/Mercedes.


Contrairement à certaines séries de [[science-fiction]] [[japon]]aises de l'époque (''[[Albator, le corsaire de l'espace]]'' ou ''[[Goldorak]]''), la Terre ne joue pas un rôle central dans ''Il était une fois… l'Espace''. Le siège de la Confédération Galactique se situe sur la lointaine planète Oméga, fort éloignée de la Terre. La Confédération se compose de multiples puissances alliées : Scorpion, Vega, Aldebaran, Auriga, Hydra et, initialement, Cassiopée. À ce titre, ''Il était une fois… l'Espace'' s'inspire de la série ''[[Star Trek]]''{{Refnec|date=décembre 2021}}.
Même si le schéma directeur reste manichéen, avec des personnages positifs, comme la Confédération d'Oméga, et des personnages négatifs, symbolisés par Cassiopée, la série aborde des thèmes célèbres de science-fiction, telle la révolution des machines contre leur créateur, ou bien la dimension supérieure des êtres spirituels rencontrés au début et à la fin de la série. La série affiche de plus un [[féminisme]] assez affirmé, puisque la chef suprême du camp des "bons" est une femme (la présidente Pierrette), et que les héros principaux que l'on suit dans une mission nouvelle à chaque épisode sont une équipe "paritaire" formée d'un jeune homme et d'une jeune femme : Pierrot et Psi/Mercedes.


Bien que la société de production (Procidis) d'Albert Barillé soit française, de nombreux pays ont participé à la réalisation de cette série ([[Belgique]], [[Canada]], [[Espagne]], [[Italie]], [[Japon]], [[Norvège]], [[Pays-Bas]], [[Suède]] et [[Suisse]]). Cette coproduction mondiale se ressent dans les histoires et le choix des personnages, résolument « progressistes » : Psi, l'héroïne féminine, se prénomme en fait « Mercedes » et est typée [[brésil]]ienne<ref>{{Lien web|titre=Notre Terre|url=http://www.hellomaestro.fr/univers/notre-terre|site=Hellomaestro.fr|consulté le=2019-02-27}}.</ref>, la présidente de la République, chef suprême d'Oméga, est une scientifique démocratiquement élue (Pierrette, mère de Pierrot), tous les types raciaux sont représentés, les actions de la Police spatiale sont autant d'aider des naufragés que d'explorer{{etc.}}
Contrairement à certaines séries de science-fiction [[Japon|japonaises]] de l'époque (''[[Albator, le corsaire de l'espace]]'' ou ''[[Goldorak]]''), la Terre ne joue pas un rôle central dans ''Il était une fois... l'Espace''. Le siège de la Confédération Galactique se situe sur la planète Oméga, éloignée de la Terre. La Confédération se compose de multiples puissances alliées : Scorpion, Vega, Aldebaran, Auriga, Hydra et, initialement, Cassiopée. À ce titre, ''Il était une fois... l'Espace'' s'inspire de la série [[Star Trek]].


À l'instar des personnages de la série ''[[Star Trek]]'', les héros Pierrot, Psi et Métro explorent l'espace à la recherche de nouvelles civilisations. Une autre source d'inspiration est la [[théorie des anciens astronautes]], spéculation [[ufologie|ufologique]] relative à de supposés contacts préhistoriques avec des extra-terrestres. Ici; cette théorie est apparente à divers degrés (''Les Cro-Magnons'', ''Les Incas'', ''L’Atlantide'', ''La planète Mytho'', ''Les anneaux de Saturne'', ''Un monde hostile'', ''L'infini de l'espace''). Même si ''Il était une fois… l'espace'' ne se veut pas aussi didactique que ''Il était une fois… l'Homme'' ou ''… la Vie'', beaucoup d'histoires reprennent, à peine modifiés, des épisodes [[mythologie|mythologiques]] ou des légendes européennes comme David et Goliath, [[Prométhée]], les dieux de l'[[Mont Olympe|Olympe]], la Pomme de [[Discorde]], l'[[Atlantide]], les [[Combat des Horaces et des Curiaces|Horaces et les Curiaces]].
Bien que la société de production (Procidis) d'Albert Barillé soit française, de nombreux pays ont participé à la réalisation de cette série ([[Belgique]], [[Canada]], [[Espagne]], [[Italie]], [[Japon]], [[Norvège]], [[Pays-Bas]], [[Suède]] et [[Suisse]]). Cette coproduction mondiale se ressent dans les histoires et le choix des personnages, résolument « progressistes » : Psi, l'héroïne féminine, se prénomme en fait « Mercedes » et est typée brésilienne <ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Notre Terre|url=http://www.hellomaestro.fr/univers/notre-terre|site=www.hellomaestro.fr|consulté le=2019-02-27}}</ref>, la présidente de la République, chef suprême d'Oméga, est démocratiquement élue et de plus est une femme (Pierrette, mère de Pierrot), tous les types raciaux sont représentés, etc.


De grandes questions existentielles sont également présentées :
À l'instar des personnages de la série [[Star Trek]], les héros Pierrot, Psi et Métro explorent l'espace, à la recherche de nouveaux mondes et de nouvelles civilisations. Une autre source d'inspiration à divers degrés est la [[théorie des anciens astronautes]], spéculation [[ufologie|ufologique]] relatives à de supposés contacts préhistoriques avec des extra-terrestres (''Les Cro-Magnons'', ''Les Incas'', ''L’Atlantide'', ''La planète Mytho'', ''Les anneaux de Saturne'', ''Un monde hostile'', ''L'infini de l'espace'').
* l'Humanité est mise face à la modernité et aux machines, ce qui procure de nombreuses interactions entre êtres vivants et machines
* ''La planète Mytho'' : Un groupe de naufragés met en pratique un ordre moral biaisé de se prendre pour des Dieux.
Il y a aussi les limites de la technologie ou les comparaisons entre une paix armée sous la férule d'un dictateur et la difficulté d'assurer l'ordre en démocratie, par exemple.


Même si ''Il était une fois l'espace'' ne se veut pas aussi didactique que ''Il était une fois... l'Homme'' ou ''... la Vie'', beaucoup d'histoires reprennent, à peine modifiés, des épisodes [[mythologie|mythologiques]] ou des légendes européennes comme David et Goliath, [[Prométhée]], les dieux de l'[[Olympe]], la Pomme de [[Discorde]], l'[[Atlantide]], les [[Combat des Horaces et des Curiaces|Horaces et les Curiaces]]. Les grandes questions existentielles sont également présentées : l'ordre moral biaisé d'êtres se prenant pour des Dieux, l'Humanité face à la modernité et aux machines, les limites de la technologie, les comparaisons entre une paix armée sous la férule d'un dictateur et la difficulté d'assurer l'ordre en démocratie, par exemple. Certaines planètes visitées par les personnages sont des répliques de la Terre à une époque de son histoire ; cela permet quelques intermèdes didactiques sur ces périodes. De ce fait, concernant les peuples humains, [[Civilisation inca|les Incas]] et les hommes de Cro-Magnon sont mis en lumière. La faune mise en avant vaut pour les dinosaures du Crétacé et la description du comportement social des [[termites]] et des [[fourmis]].
Certaines planètes visitées par les personnages sont des répliques de la Terre à une époque de son histoire ; cela permet quelques intermèdes didactiques sur ces périodes. De ce fait, concernant les peuples humains, [[Civilisation inca|les Incas]] et les hommes de Cro-Magnon sont mis en lumière. La faune mise en avant vaut pour les dinosaures du Crétacé et la description du comportement social des [[termites]] et des [[fourmis]].


La [[Hypothèse du zoo|quarantaine galactique]] est appliquée aux civilisations moins évoluées par la « confédération d'Oméga », qui regroupe Terriens et extraterrestres. À la fin de la série, Oméga et les autres civilisations apprennent qu'elles-mêmes font l'objet d'une quarantaine de la part d'espèces super-évoluées<ref>{{ouvrage |langue=fr |titre=Il était une fois... l'Espace, épisode 26 : ''L’Infini de l’espace''|auteur1= [[Albert Barillé]] |année=1982}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |langue=fr |url=http://hyperbate.fr/dernier/?p=15638 |titre=Le Grand Ordinateur (Il était une fois… l’espace) |site=Le dernier des blogs |auteur1=[[Jean-Noël Lafargue]] |jour=18|mois=mars|année=2011}}.</ref>.
La [[Hypothèse du zoo|quarantaine galactique]] est appliquée aux civilisations moins évoluées par la « confédération d'Oméga », qui regroupe Terriens et extraterrestres. À la fin de la série, Oméga et les autres civilisations apprennent qu'elles-mêmes font l'objet d'une quarantaine de la part d'espèces super-évoluées<ref>{{ouvrage |titre=Il était une fois… l'Espace, épisode 26 : ''L’Infini de l’espace''|auteur1= [[Albert Barillé]] |année=1982}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |url=http://hyperbate.fr/dernier/?p=15638 |titre=Le Grand Ordinateur (Il était une fois… l’espace) |site=Le dernier des blogs |auteur1=[[Jean-Noël Lafargue]] |jour=18|mois=mars|année=2011}}.</ref>.


== Faux-raccords ==
== Faux-raccords ==
Dans l'épisode 9 ''Cassiopée'' le Professeur définit la distance entre les Tritons et le Soleil de Colère à 2 milliards de km, alors que dans l'épisode suivant ''la Planète déchiquetée'', Maestro la définit à 5 milliards de km<ref>épisode 9 séquence du conseil de Cassiopée
Dans l'épisode 9 ''Cassiopée'', le Professeur définit la distance entre les Tritons et le Soleil de Colère à 2 milliards de km (épisode 9, séquence du conseil d'Oméga), alors que dans l'épisode suivant ''la Planète déchiquetée'', Maestro la définit à 5 milliards de km (épisode 10, séquence du conseil d'Oméga).

== Distribution (voix) ==
* [[Roger Carel]] : Maestro, le colonel Pierre, Métro, le Nabot
* [[Annie Balestra]] : la présidente Pierrette, Psi
* [[Vincent Ropion]] : Pierrot
* [[Alain Dorval]] : le commandant Legros, le général Le Teigneux
* [[José Luccioni (acteur)|José Luccioni]] <small>(épisodes 1 et 2)</small>, [[William Coryn]] <small>(épisodes 3 à 5)</small> puis [[Gilles Laurent]] <small>(voix principale)</small> : Petit Gros
* [[Sady Rebbot]] : Murdock, Petit Gros <small>(''épisodes 6 à 11'')</small>
* [[Claude Chantal]] : Silva
* [[Yves-Marie Maurin]] : Gillio et le grand ordinateur
* [[Bernard Tiphaine]] : ordinateurs de bord
* [[Claude Dasset]] : le créateur des humanoïdes
* [[Marcelle Lajeunesse]] et [[Jacques Ferrière]] : voix additionnelles

{{Source RS Doublage}}<ref>{{Lien web |url=https://www.rsdoublage.com/dessinanime-253-Il-%26eacute%3Btait-une-fois...-L%27Espace.html |titre=Fiche de doublage |site=RS Doublage |consulté le=3 février 2021}}</ref> et ''Planète Jeunesse''<ref>{{Lien web|url=http://www.planete-jeunesse.com/fiche-92-il-etait-une-fois-l-espace-castetendu.html|titre=Distribution vocale d'''Il était une fois…l'Espace''|site=Planète Jeunesse|consulté le=31 juillet}}</ref>


== Produits dérivés ==
épisode 10 séquence du conseil d'Oméga
La série entière ainsi que le film, sont disponibles en coffrets [[DVD]] et [[Video Home System|VHS]]. En [[2001]], l'intégralité de la bande originale de [[Michel Legrand]] a également bénéficié d'une parution en double-[[Disque compact|CD]] sous le label [[Loga-Rythme]].
</ref>.


== Références ==
== Notes et références ==
{{Références}}
{{Références}}


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* {{ouvrage|prénom1= Maroin|nom1= Eluasti|lien auteur1=|prénom2=Magalie |nom2=Soufflet |lien auteur2=|prénom3=Christophe |nom3=Lambert|lien auteur3=|titre= Il était une fois... La belle histoire de Procidis |éditeur=Huginn & Muninn|lieu=Paris|année=2016|pages totales=213|isbn=978-2-36480-494-4}}.
* {{ouvrage|prénom1= Maroin|nom1= Eluasti |prénom2=Magalie |nom2=Soufflet |prénom3=Christophe |nom3=Lambert |titre=Il était une fois… La belle histoire de Procidis |éditeur=Huginn & Muninn|lieu=Paris|année=2016|pages totales=213|isbn=978-2-36480-494-4}}.


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* {{Bases audiovisuel}}
* {{Site officiel}}
* {{Bases}}
* [http://www.hellomaestro.fr/ Site officiel]
* {{Lien web |url=http://www.planete-jeunesse.com/fiche-92-il-etait-une-fois-l-espace.html |titre=Fiche de la série |site=[[Planète Jeunesse]]}}


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[[Catégorie:Série télévisée créée en 1982]]
[[Catégorie:Série télévisée française des années 1980]]
[[Catégorie:Série télévisée française des années 1980]]
[[Catégorie:Série d'animation de FR3]]
[[Catégorie:Série d'animation de FR3]]
Ligne 219 : Ligne 150 :
[[Catégorie:Série télévisée d'action]]
[[Catégorie:Série télévisée d'action]]
[[Catégorie:Pouvoirs psychiques dans la fiction]]
[[Catégorie:Pouvoirs psychiques dans la fiction]]
[[Catégorie:Film d'animation mettant en scène un extraterrestre]]
[[Catégorie:Film de science-fiction mettant en scène un robot]]
[[Catégorie:Film se déroulant dans l'espace]]
[[Catégorie:Série télévisée se déroulant sur une planète fictive]]
[[Catégorie:Série télévisée se déroulant sur une planète fictive]]
[[Catégorie:Série télévisée se déroulant dans le futur]]
[[Catégorie:Série télévisée se déroulant dans le futur]]

Dernière version du 28 avril 2024 à 19:18

Il était une fois… l'Espace
Description de l'image Il était une fois… l'Espace.jpg.
Type de série Série d'animation
Titre original Il était une fois… l'Espace
Genre Science-fiction
Création Albert Barillé
Production Procidis, Eiken
Pays d'origine Drapeau de la France France
Drapeau du Japon Japon
Chaîne d'origine FR3
Télévision de Radio-Canada
RAI
RTVE
Drapeau des Pays-Bas KRO Holland
Nb. de saisons 1
Nb. d'épisodes 26
Durée 25 minutes
Diff. originale

Il était une fois… l'Espace est une série télévisée d'animation française en 26 épisodes de 25 minutes, créée en 1981 par Albert Barillé pour les studios Procidis en coproduction avec le studio japonais Eiken et diffusée à partir du [1] sur FR3. Au Québec, la diffusion a débuté plus tôt, dès le à la Télévision de Radio-Canada[2] et rediffusée à partir du à Télé-Québec.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Cette série succède à la première du genre, intitulée Il était une fois… l'Homme. Elle reprend la quasi-totalité des personnages de cette dernière pour les transposer dans un décor et des scénarios de science-fiction. Elle est destinée aux enfants comme aux adultes.

L'Humanité s'est étendue à travers l'espace dans un futur lointain et a rencontré d'autres races extraterrestres avec lesquelles l'entente et la collaboration sont d'importance. Ensemble, elles ont créé la Confédération Oméga, une organisation interstellaire composée de leurs différentes espèces. Une scientifique humaine est la présidente du groupe (la présidente Pierrette) et chaque race envoie des émissaires pour siéger au sein du groupe décisionnel. Les membres sont la Terre et diverses constellations d'où proviennent les autres groupes ethniques, comme Andromède, le Scorpion ou encore Cassiopée. La Confédération Oméga est dédiée à l'exploration spatiale et au maintien de la paix galactique grâce à sa Police Spatiale placée sous le commandement du colonel Pierre, lequel est secondé par le commandant Legros.

Le fil de l'histoire suit les aventures du lieutenant Pierrot — fils du colonel Pierre et de la présidente Pierrette — du lieutenant Psi — de son vrai nom Mercedes, jeune femme télépathe — du robot Metro, et, dans une moindre mesure, du lieutenant Petit-Gros — fils du commandant Legros —. Les trois humains viennent tout juste de sortir de l'académie de la Police Spatiale. Ils commencent leur carrière alors que la turbulente république militaire de Cassiopée, dirigée par le général Le Teigneux assisté du consul Le Nabot, mène une campagne de déstabilisation — parfois de manière plus clandestine, parfois de manière beaucoup plus ouverte — contre la Confédération. En effet, Le Teigneux entend la soumettre à sa totale volonté avec l'aide d'alliés inconnus.

La situation s'aggrave considérablement avec la découverte d'une nouvelle planète du nom de Yama, et de la menace d'une ampleur sans précédent qu'elle renferme: la race des Humanoïdes, contrôlée par le Grand Ordinateur, lequel veut conquérir tout l'univers et imposer sa loi à toute vie organique en déclenchant la plus grande guerre qui ait jamais eu lieu…

Personnages principaux[modifier | modifier le code]

Protagonistes[modifier | modifier le code]

  • Le colonel Pierre est le chef de la police spatiale d'Oméga et le mari de la présidente de la Confédération. Heureux en ménage, il est droit, strict et d'une grande moralité.
  • La présidente Pierrette est la dirigeante de la Confédération Oméga et la compagne du colonel Pierre. Épouse et mère de famille attentionnée, scientifique de formation, elle représente l'archétype de la femme moderne exerçant de lourdes responsabilités liées à son éminente fonction. Son caractère affable concourt à sa politique visant le consensus et le maintien de l'entente entre les membres du Conseil.
  • Le lieutenant, puis capitaine Pierrot, fils du colonel Pierre et de la présidente Pierrette. Il rejoint la police spatiale de la Confédération Oméga après ses études et se retrouve aux commandes d'un vaisseau Libellule. Pierrot débute la série avec le grade de lieutenant puis se voit promu capitaine à la suite d'un acte de bravoure permettant de sauver la Terre d'une gigantesque fusée téléguidée. C'est un jeune homme bon, courageux et parfois intrépide. Initialement, il ne juge pas les capacités de Psi à leur juste valeur mais il tient compte davantage de ses avis par la suite.
  • La lieutenant Mercedes, surnommée Psi[3], est une jeune femme intègre, attentive et pondérée. Géologue de formation, coéquipière et compagne de Pierrot, elle est son second pendant plusieurs missions périlleuses de patrouille de la Police spatiale. Elle a l'habitude d'agir avec méthode et finesse. Particulièrement intuitive, elle tente à maintes reprises de convaincre son partenaire incrédule du bien-fondé de ses précognitions. Elle possède effectivement certains pouvoirs qui lui permettent d'entrevoir un danger ou de communiquer par télépathie, en sus d'une faculté d'hypnotisme[4], talents qui lui valent son surnom[5]. Respectant les êtres vivants dans leur ensemble, elle se sert uniquement de ses armes pour paralyser, jamais pour tuer. Elle est d'origine sud-américaine, et plus spécifiquement de nationalité brésilienne [6].
  • Métro est un « androïde à cerveau positronique ». En tant qu'équivalent robotique du professeur Maestro, il est considéré comme un savant parmi ses pairs mécaniques. Lors des révoltes robotiques, il sert donc d'émissaire aux humains, voire de champion dans le cadre des duels qui l'opposent à de bien plus grands adversaires, tel l'énorme Goldenbar qu'il parvient à vaincre par la ruse. Création de Maestro, Métro se croit — souvent à raison — plus logique, plus débrouillard et plus intelligent que le professeur, ce qui énerve prodigieusement ce dernier. En outre doté du même caractère que son créateur, il se montre geignard, vieux jeu et radoteur. Toutefois, il fait preuve d'une grande curiosité vis-à-vis du fonctionnement de l'espèce humaine. Lorsqu'il accompagne Pierrot et Psi dans leurs patrouilles, il se montre d'une aide précieuse pour mettre en lumière les particularités des mondes visités. En outre, il tire souvent ses coéquipiers humains d'un mauvais pas grâce à sa logique, ses connaissances mécaniques et sa capacité de voler dans les airs. Détruit lors d'un accident, Métro sera reconstruit par Maestro.
  • Le professeur Maestro est le scientifique en chef et le doyen de la Confédération Oméga. Il dispose d'une voix consultative au Conseil en raison de son bagage scientifique. Radoteur, râleur, il est souvent interrompu lorsqu'il se lance dans des explications trop techniques ou rébarbatives, mais les membres du Conseil le considèrent néanmoins comme la voix de la sagesse. Il est le créateur de Métro, conçu à son image et son caractère, par conséquent source de controverses comiques entre les deux savants. Les principaux vaisseaux de la flotte de la Police Spatiale d'Oméga sont également échafaudés suivant ses plans.
  • Le commandant Le Gros est le second du colonel Pierre. Doté d'un tempérament direct et impulsif, il apprécie les prises d'initiatives et préfère le combat et les défis physiques aux discussions. Il ne cache pas son aversion pour les membres de la confédération de Cassiopée, qu'il perçoit comme une menace.
  • Le lieutenant Petit-Gros est le meilleur ami de Pierrot : ils ont suivi ensemble les enseignements de l'Académie de police et se connaissent de longue date. Fils du commandant Le Gros, il a hérité du même tempérament direct, notamment l'appétence pour la bagarre. Doté d'un physique hors-norme et d'une force à toute épreuve, il se montre parfois balourd, mais toujours brave, intègre et franc. Comme son père, il travaille dans la Police spatiale d'Oméga.

Antagonistes[modifier | modifier le code]

  • Le général Le Teigneux est le chef suprême de la Constellation de Cassiopée, peuplée par des extra-terrestres pratiquement identiques aux humains, mises à part leurs oreilles longues et pointues. Archétype du méchant et du dictateur ombrageux, le général se montre agressif, autoritaire, stupide et borné. Bien qu'il soit parvenu à la tête de la Constellation de Cassiopée par élection, il ne respecte pas le jeu démocratique et fait arrêter ses conseillers lorsqu'ils le contrarient. Membre remuant et irascible de la Confédération Oméga, Le Teigneux n'est raisonné qu'à grand-peine par la présidente Pierrette, qui doit sans cesse alterner diplomatie et intimidation à son encontre. De tous les membres de la Confédération, sa race possède la technologie militaire la plus avancée et la plus puissante. À terme, le général finit d'ailleurs par couper les ponts avec la Confédération Oméga : souhaitant conquérir l'univers par tous les moyens, Le Teigneux forge une alliance avec le Grand Ordinateur, croyant (à tort) pouvoir manipuler les mystérieux Humanoïdes pour son compte personnel. Il scelle ainsi sa perte et l'asservissement de Cassiopée lorsque son armada spatiale est écrasée par l'immense flotte robotique.
  • Le Nabot assume les fonctions consulaires au Conseil de la Confédération Oméga jusqu'à la rupture diplomatique entre la Constellation de Cassiopée et la Confédération. Il sera par la suite le représentant diplomatique de Cassiopée auprès des Humanoïdes. Conseiller du général Le Teigneux, le Nabot compense sa faiblesse physique et sa veulerie par la ruse et la fourberie. Il tire ainsi les ficelles en manœuvrant son terrible chef, utilisant son caractère emporté à ses propres fins. Par ailleurs, le Nabot souhaite exploiter les pouvoirs étranges de Psi au profit de Cassiopée.
  • Le Grand Ordinateur apparaît de visu vers la fin de la série, durant l'épisode 21 ; cependant ses actions et leurs répercussions se manifestent fort en amont. Tête pensante et cerveau des Humanoïdes de la planète Yama, son but ultime consiste à empêcher toute guerre. Pour y parvenir, il entend imposer une dictature totalitaire à toutes les créatures pensantes de l'univers. Créée deux siècles plus tôt par le professeur Shiva, un scientifique terrien las des conflits, l'entité robotique poursuit de manière radicale les visées de son maître décédé, sans jamais remettre en cause son enseignement passé et son projet final. Ayant aisément décrypté les secrets de fabrication de l'armement moderne que le général Le Teigneux lui a massivement fourni, le Grand Ordinateur se retourne contre son ancien allié avant de menacer la Confédération Oméga. Prêts à déclencher la plus grande conflagration jamais connue, les Humanoïdes incarnent la nature systématique et froide des machines qui, si perfectionnées soient-elles, ne sauraient totalement remplacer le jugement humain.

Personnages secondaires[modifier | modifier le code]

  • Maestro du XXe siècle. Ce Maestro-là est l'homonyme du Maestro d'Oméga. Parti de la Terre au début du XXIe siècle, il a hiberné durant un millier d'années avant de se retrouver à Oméga à l'époque de la série. Il ressemble physiquement (notamment par sa calvitie) au créateur de la série, Albert Barillé.
  • Petite Pierrette, fille du colonel Pierre et de la présidente Pierrette. Elle apparaît très rarement dans la série bien qu'elle figure au générique de fin. Elle fera notamment partie de l'équipage choisi par son frère (Pierrot) pour aller à la rencontre du Grand Ordinateur ainsi que de celui qui entre en contact avec les êtres spirituels dans l'épisode 26. Elle est souvent associée à Petit Gros.

Épisodes[modifier | modifier le code]

La série a été diffusée à partir du [1] sur FR3. Au Québec, la diffusion a débuté plus tôt, dès le à la Télévision de Radio-Canada[2] et rediffusée à partir du à Télé-Québec.

Les six derniers épisodes de la série ont été regroupés en un film, La Revanche des Humanoïdes, d'une durée de 94 minutes, et diffusé au cinéma en France en 1983. La série est rediffusée en 2017 sur France 4[7]. En 2022, une version restaurée par les studios de Carlotta Films ressort au cinéma[8].

Création[modifier | modifier le code]

Albert Barillé en 2007.

Contrairement à de nombreuses séries de cette époque, Il était une fois… l'Espace est de conception essentiellement européenne (la chaîne FR3 y jouant un rôle central), et apporte un très grand soin au graphisme, à l'exactitude scientifique (nom des constellations et des étoiles, positions et aspect respectifs des planètes du système solaire, etc.) ainsi qu'aux musiques d'ambiance, créées par le célèbre compositeur Michel Legrand et exécutées par un orchestre symphonique. Autre différence fondamentale avec de nombreuses séries animées américaines ou japonaises de l'époque, la violence y est quasiment absente, les héros utilisant le plus souvent des armes paralysantes, et non leurs rayons laser désintégrateurs (rares cas d'emploi contre des animaux féroces).

Les scénari et dialogues sont d'Albert Barillé. Bien que souvent inédit, le scénario de plusieurs épisodes adapte en fait des éléments de la mythologie grecque. La série est aussi conçue et réalisée par Albert Barillé. Les dessins, graphisme, recherches plastiques sont de René Borg (character design), Manchu (Mecha Design), Jean Barbaud et Afrula Hadjiyanakis. Les décors sont de Philippe Bouchet (Manchu) et Afrula Hadjiyanakis. Les musiques sont de Michel Legrand. Les orchestration et arrangements sont d'Armand Migiani[9]. Le générique s'intitule Il était une fois… l'Espace, chanté par Jean-Pierre Savelli, et les paroles sont d'Albert Barillé. La direction artistique est de René Borg et Keishi Kamezaki.

La synchronisation est de Jacques Michau[réf. nécessaire]. Les storyboards sont de Jean-Pierre Sornin, Rachel Meyer, Stéphane Sainte-Foy, Michel Boule, Jean-Yves Raimbaud, Michel Clatigny[10], et Didier Gourdin.

Bien que la société de production Procidis soit française, de nombreux pays ont participé à la réalisation de cette série. Dans l'ordre des crédits : FR3 (France), Société Radio-Canada (Canada), Radiotelevisione italiana (Italie), Radiotelevisión Española (Espagne), KRO Holland (Pays-Bas), Crustel S.A. (Argentine), et Eiken Co.Ltd (Japon).

Production[modifier | modifier le code]

Esthétique visuelle et musicale[modifier | modifier le code]

Bénéficiant du savoir-faire japonais en matière d'animation, les décors de la série restent encore pertinents au XXIe siècle. C'est l'illustrateur français Manchu qui est à l'origine de la conception de la plupart des véhicules et décors de science-fiction. Son style, très réaliste, confère une atmosphère et une identité toute particulière à la série. Manchu continue de produire de très nombreuses couvertures de romans de science-fiction aux éditions françaises.

Comme dans l'opus précédent, Il était une fois… l'Homme, le design des personnages est réalisé par Jean Barbaud. Du point de vue logique, Il était une fois… l'Espace est une série « à système », avec des personnages très typés, et des principes de fonctionnement posés dès le départ. Ainsi, les flottes de vaisseaux spatiaux par exemple, sont conçues de manière très rationnelle, chaque véhicule ayant des caractéristiques bien précises, de la minuscule navette de type Puce de l'espace au gigantesque paquebot Cosmopolitain, en passant par les corvettes de classe Libellule et les croiseurs légers de classe Colibri. On les retrouve en fonction des missions des équipes au long des différents épisodes.

La bande originale est écrite et dirigée par Michel Legrand. Le générique de début, qui figure sous forme de plan séquence, représente le voyage d'un vaisseau depuis la Terre vers l'infini de l'espace, en passant par les planètes du système solaire (de la Terre à Uranus en passant par la ceinture d'astéroïdes), démontre la volonté de rigueur scientifique de la série. Pour les musiques d'ambiance, Michel Legrand s'appuya sur diverses formations orchestrales : jazz, musique de chambre, orchestre symphonique, rock, musique électronique, etc. Le générique d'ouverture de la version japonaise, diffusée en 1984, est un montage d'images originales et issus de la série, avec en bande son la chanson Ginga no Joou interprétée par Tatsuya Matsuno. Le générique de fin reprend une partie des visuels du générique d'ouverture original, avec en bande son la chanson Ai no Mori[11].

Principes moraux et narratifs de la série[modifier | modifier le code]

L'émission Il était une fois… l'Espace tranche nettement avec les autres séries produites par Albert Barillé puisqu'elle n'a pas qu'une vocation éducative, mais également un sens dramatique. Même si le schéma directeur reste manichéen avec des personnages positifs, comme la Confédération d'Oméga, et des personnages négatifs, symbolisés par Cassiopée, la série aborde des thèmes célèbres de science-fiction. Ainsi, il y a plusieurs révolution des machines contre leurs créateurs, ou bien une dimension supérieure d'êtres spirituels rencontrés au premier et aux derniers épisodes. La série affiche de plus un féminisme assez affirmé et rare pour l'époque, puisque la chef suprême du camp des humains est une femme (la présidente Pierrette) et que les héros principaux que l'on suit dans une mission nouvelle à chaque épisode sont souvent une équipe « paritaire » formée de Pierrot et Psi/Mercedes.

Contrairement à certaines séries de science-fiction japonaises de l'époque (Albator, le corsaire de l'espace ou Goldorak), la Terre ne joue pas un rôle central dans Il était une fois… l'Espace. Le siège de la Confédération Galactique se situe sur la lointaine planète Oméga, fort éloignée de la Terre. La Confédération se compose de multiples puissances alliées : Scorpion, Vega, Aldebaran, Auriga, Hydra et, initialement, Cassiopée. À ce titre, Il était une fois… l'Espace s'inspire de la série Star Trek[réf. nécessaire].

Bien que la société de production (Procidis) d'Albert Barillé soit française, de nombreux pays ont participé à la réalisation de cette série (Belgique, Canada, Espagne, Italie, Japon, Norvège, Pays-Bas, Suède et Suisse). Cette coproduction mondiale se ressent dans les histoires et le choix des personnages, résolument « progressistes » : Psi, l'héroïne féminine, se prénomme en fait « Mercedes » et est typée brésilienne[12], la présidente de la République, chef suprême d'Oméga, est une scientifique démocratiquement élue (Pierrette, mère de Pierrot), tous les types raciaux sont représentés, les actions de la Police spatiale sont autant d'aider des naufragés que d'explorer, etc.

À l'instar des personnages de la série Star Trek, les héros Pierrot, Psi et Métro explorent l'espace à la recherche de nouvelles civilisations. Une autre source d'inspiration est la théorie des anciens astronautes, spéculation ufologique relative à de supposés contacts préhistoriques avec des extra-terrestres. Ici; cette théorie est apparente à divers degrés (Les Cro-Magnons, Les Incas, L’Atlantide, La planète Mytho, Les anneaux de Saturne, Un monde hostile, L'infini de l'espace). Même si Il était une fois… l'espace ne se veut pas aussi didactique que Il était une fois… l'Homme ou … la Vie, beaucoup d'histoires reprennent, à peine modifiés, des épisodes mythologiques ou des légendes européennes comme David et Goliath, Prométhée, les dieux de l'Olympe, la Pomme de Discorde, l'Atlantide, les Horaces et les Curiaces.

De grandes questions existentielles sont également présentées :

  • l'Humanité est mise face à la modernité et aux machines, ce qui procure de nombreuses interactions entre êtres vivants et machines
  • La planète Mytho : Un groupe de naufragés met en pratique un ordre moral biaisé de se prendre pour des Dieux.

Il y a aussi les limites de la technologie ou les comparaisons entre une paix armée sous la férule d'un dictateur et la difficulté d'assurer l'ordre en démocratie, par exemple.

Certaines planètes visitées par les personnages sont des répliques de la Terre à une époque de son histoire ; cela permet quelques intermèdes didactiques sur ces périodes. De ce fait, concernant les peuples humains, les Incas et les hommes de Cro-Magnon sont mis en lumière. La faune mise en avant vaut pour les dinosaures du Crétacé et la description du comportement social des termites et des fourmis.

La quarantaine galactique est appliquée aux civilisations moins évoluées par la « confédération d'Oméga », qui regroupe Terriens et extraterrestres. À la fin de la série, Oméga et les autres civilisations apprennent qu'elles-mêmes font l'objet d'une quarantaine de la part d'espèces super-évoluées[13],[14].

Faux-raccords[modifier | modifier le code]

Dans l'épisode 9 Cassiopée, le Professeur définit la distance entre les Tritons et le Soleil de Colère à 2 milliards de km (épisode 9, séquence du conseil d'Oméga), alors que dans l'épisode suivant la Planète déchiquetée, Maestro la définit à 5 milliards de km (épisode 10, séquence du conseil d'Oméga).

Distribution (voix)[modifier | modifier le code]

 Source et légende : version française (VF) sur RS Doublage[15] et Planète Jeunesse[16]

Produits dérivés[modifier | modifier le code]

La série entière ainsi que le film, sont disponibles en coffrets DVD et VHS. En 2001, l'intégralité de la bande originale de Michel Legrand a également bénéficié d'une parution en double-CD sous le label Loga-Rythme.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Il était une fois… l'Espace » [jpg], sur Planète Jeunesse.
  2. a et b « Horaire du 15 septembre 1982 », Ici Radio-Canada, vol. 16, no 37,‎ , p. 13 (lire en ligne).
  3. Mercedes, son vrai nom, n'est cité que de rares fois (entre autres dans le premier épisode, La planète Oméga)
  4. Comme on le voit dans l'épisode Cassiopée.
  5. Dans le domaine de la parapsychologie, les pouvoirs psychiques de ce genre sont nommés « facultés Psi ».
  6. Jean Barbaud précise que cette caractéristique avait été inspirée par la compagne brésilienne d'Albert Barillé.
  7. Paul Gratian, « Il était une fois l’espace : Maestro revient pour la revanche des humanoïdes », sur toutelatele.com, (consulté le ).
  8. La Revanche des humanoïdes : le grand space opera du créateur d'Il était une fois... l'Homme
  9. « Il était une fois…l’espace », sur Encyclopédisque.
  10. « Présentation de Moloch, de vrai nom Michel Clatigny », sur Moloch-auteur.com (consulté le )
  11. « Anime: Ginga Patrol PJ », sur anidb.net (consulté le ).
  12. « Notre Terre », sur Hellomaestro.fr (consulté le ).
  13. Albert Barillé, Il était une fois… l'Espace, épisode 26 : L’Infini de l’espace, .
  14. Jean-Noël Lafargue, « Le Grand Ordinateur (Il était une fois… l’espace) », sur Le dernier des blogs, .
  15. « Fiche de doublage », sur RS Doublage (consulté le )
  16. « Distribution vocale d'Il était une fois…l'Espace », sur Planète Jeunesse (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Maroin Eluasti, Magalie Soufflet et Christophe Lambert, Il était une fois… La belle histoire de Procidis, Paris, Huginn & Muninn, , 213 p. (ISBN 978-2-36480-494-4).

Liens externes[modifier | modifier le code]