« Fakir (journal) » : différence entre les versions

	Fakir
Pays	France
Langue	Français
Périodicité	Trimestriel
Format	Tabloïd
Genre	Presse alternative
Prix au numéro	3,00 €
Diffusion	87000 ex.
Fondateur	François Ruffin
Date de fondation	1999
Ville d’édition	Amiens
Directeur de publication	Fabian Lemaire
Directeur de la rédaction	Tristan Quemener
Rédacteur en chef	Cyril Pocréaux
ISSN	1298-7476
Site web	fakirpresse.info
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Fakir est un journal indépendant et alternatif engagé de gauche. Créé en 1999 à Amiens, en Picardie, il connaît une diffusion nationale depuis le 26 avril 2009.

Présentation[modifier | modifier le code]

Devise figurant à la une[modifier | modifier le code]

« Journal fâché avec tout le monde. Ou presque » : par ce slogan Fakir met en avant sa liberté totale d'expression. Pourtant, plus que l'indépendance politique, c'est l'indépendance économique qui permet à ce journal sa liberté de ton. Presque entièrement rédigé par des bénévoles et financé par les abonnements, aucune publicité ne figure au sein de celui-ci^[2].

Ligne éditoriale[modifier | modifier le code]

Fakir est considéré comme un média de gauche, situé dans la mouvance de la gauche de la gauche^[3]. Il n'y a pas une ligne éditoriale réelle au sein de la rédaction. Il se situe comme un média de reportages et d'enquêtes sociales. Des questions économiques, écologiques, politiques et sociales constituent généralement le dossier principal de chaque numéro (protectionnisme, fiscalité, agriculture, transport, etc.).

Le journal se distingue également par la qualité de ses illustrations (il est d'ailleurs imprimé en quadrichromie).

Au début de chacun de ses numéros, le journal se présente comme n'étant lié à « aucun parti politique, aucun syndicat, aucune institution » et comme « largement rédigé, illustré et géré par des bénévoles ». Il ne cache cependant pas sa sympathie pour La France insoumise^[4]. Son fondateur, François Ruffin, est d'ailleurs élu député en 2017 avec le soutien de ce parti et siège depuis au sein du groupe La France insoumise.

Organisation[modifier | modifier le code]

Le journal est édité par l'association Fakir. Il dépend d'une équipe de bénévoles et emploie certaines personnes de manière occasionnelle ou plus permanente pour des tâches de direction, d'administration, de technique ou de logistique. Les bénévoles permettent au journal d'exister malgré un budget étroit. Ces questions économiques sont abordées par François Ruffin dans une série d'articles réalisés en 2003 pour l'association de critique des médias Acrimed^[5].

Diffusion[modifier | modifier le code]

Le magazine confectionné à Amiens diffuse à 2 500 exemplaires par numéro en 2004^[6], entre 10 000 et 20 000 en 2011^[7]. Le numéro 74 de février-mars-avril 2016 a un tirage exceptionnel de 140 000 exemplaires^[6]. L'ours du n^o 81 (juillet-août-septembre 2017) indique un 1^er tirage de 80 000 exemplaires. Celui du n^o 84 (février-mars-avril 2018) indique un 1^er tirage de 87 000 exemplaires.

Historique du journal[modifier | modifier le code]

À l'origine : un journal local[modifier | modifier le code]

François Ruffin, fondateur de Fakir, a l'idée à l'été 1999 de fonder un « contre Journal des Amiénois »^[8]. Puisant dans ses fonds propres, le premier numéro voit le jour en décembre 1999. La parution lors des premières années est aléatoire, Fakir est distribué à partir de 2000 par les NMPP^{[réf. nécessaire]}. En 2003, Fakir vendrait environ 2 500 exemplaires dans la région d'Amiens et compterait 500 abonnés^[9].

Les sujets traités sont généralistes et souvent critiques : rénovation urbaine, situation de la SPA locale, délocalisations, visite de l'hôpital psychiatrique, portraits de gens ordinaires... Les articles sont écrits sur un ton satirique. Entre les articles, des brèves commentent les déclarations des élus locaux, ou des extraits d'articles de la presse locale.

En 2001, le premier adjoint au maire d'Amiens poursuit Fakir, pour diffamation à la suite d'un article paru dans le cinquième numéro du journal, mettant en cause sa gestion d'une plateforme d'hébergement pour les sites Internet des collectivités locales de Picardie^[10]. Condamné en première instance à 5 250 euros d'amende, le journal est relaxé en appel^[11]. Fakir reçoit le prix J-presse 2001 du meilleur journal de ville et de quartier pour le numéro incriminé^[10]. Le prix du journal est alors de 10 F (1,5 €)^[10].

En 2000 et 2002, Fakir est attaqué deux fois en justice par le quotidien régional Le Courrier picard, notamment pour avoir caricaturé un de ses collaborateurs^[12]^,^[13]^,^[14]. Il est relaxé et le chef local du Courrier picard est condamné en appel à lui verser 500 euros^[15].

En 2006, l'équipe de Fakir fusionne partiellement avec celle de Pour lire pas lu (PLPL) pour donner Le Plan B, un journal d'enquêtes sociales. François Ruffin, qui intègre au même moment l'équipe de l'émission Là-bas si j'y suis, écrit notamment deux pages de critique sociale dans chacun des numéros, tout en continuant de publier un Tchio fakir local, de taille plus réduite.

En 2008, le journal décide de prendre parti dans les élections municipales amiénoises et organise une contre-campagne à l'encontre de l'ancien maire et ministre Gilles de Robien. Fakir sort un numéro spécial de 32 pages intitulé Le Livre noir du robiénisme qui « revient sur vingt ans de règne, sur son bilan comme maire et comme ministre ». En même temps, l'équipe édite « une lettre d'information, beaucoup plus courte, quatre pages A4, dans un style moins ironique, accessible à tous », et la tire à 40 000 exemplaires puis la diffuse dans les boîtes aux lettres d'Amiens^[16]. La campagne se fait davantage contre l'équipe sortante que pour l'opposition, qui n'est pas épargnée dans certains articles^[17]. Au second tour, la liste de Gilles de Robien est battue, après 19 ans passée à la tête de la mairie.

Lancement au niveau national[modifier | modifier le code]

Fort de cette « victoire », le journal cherche à la transposer aux élections européennes de 2009^[17]. Peu de temps après que l'équipe de Fakir a quitté Le Plan B, le journal d'Amiens devient donc national (numéro 39, avril 2009) et sa parution bimensuelle et aborde des thématiques nationales, tout en conservant pour un temps un « cahier des régions ». Le journal est remaquété, prend un format tabloïd et passe en couleur, tout en conservant sa numérotation d'origine. À partir du numéro 47 (automne 2010), Fakir passe au format berlinois.

Le tirage de Fakir augmente en conséquence, se situant d'après l'ours du journal entre 25 000 et 40 000.

En ce qui concerne les ventes de Fakir, François Ruffin déclare qu'elles sont de l'ordre de 10 000 exemplaires pour les premiers numéros à parution nationale en 2009. Par la suite, le bimensuel indique dans ses colonnes le chiffre de 11 500 exemplaires par numéro au début de l'année 2012 (7 000 en kiosque et 4 500 abonnés)^[18], celui de 11 200 au début de l'année 2013 (5 700 en kiosque et 5 500 abonnés)^[19]. Fakir affirme avoir réalisé un bénéfice de 14 000 euros pour l'année 2013 et affirme approcher du nombre de 6 000 abonnés au début de l'année 2014^[20]. Début 2020, le magazine indique compter 18 782 abonnés et des ventes en kiosque entre 14 000 et 18 000 exemplaires sur les derniers numéros^[21].

Fakir est le dernier journal à disposer d'une interview de Maurice Allais, récipiendaire du prix de la Banque de Suède en sciences économiques, mort le 9 octobre 2010^[22].

Évolution au sein de la rédaction[modifier | modifier le code]

Après près de 22 années à la tête de la rédaction, dont 4 en tant que député, François Ruffin cède la place de rédacteur en chef à Cyril Pocréaux fin 2021.^{[réf. souhaitée]}

Fakir éditions[modifier | modifier le code]

À partir de 2013, Fakir lance une collection de livres sur des sujets sociaux. La plupart ont été écrits ou dirigés par François Ruffin et son collaborateur Antoine Dumini^[23].

En 2015, un des ouvrages du journal, Comment ils nous ont volé le football, reçoit le prix lycéen du livre d'économie et de sciences sociales, avec près de 80 % des votes^[24].

L'éditeur débute en décembre 2017 une collection intitulée « Un député à... » avec un ouvrage écrit par Ruffin, Un député à... l'hôpital psychiatrique^[25]. Il est suivi en mars 2018 par Un député à... la ferme^[26]. Un troisième livre intitulé Un député et son collab... chez Big Pharma paraît en 2018, rédigé par Cyril Pocréaux et François Ruffin^[27].

En 2020, Fakir lance une nouvelle collection « Au rapport ! », qui reprend des rapports parlementaires réalisés par François Ruffin. Le premier sort en 2020, et est intitulé Que faire de la police ?^[28].

Le 4 juin 2021, Fakir éditions réédite Gens de France et d'ailleurs^[29] de Jean Teulé. Après s'être rapproché de l'ancien éditeur Ego Comme X, un travail de plusieurs mois débouche sur une nouvelle édition qui reprend la couverture de la toute première édition, alors édité chez Casterman et paru en deux fois entre 1988 et 1990^[30].

Le film Merci patron ![modifier | modifier le code]

Article détaillé : Merci Patron !.

Dans le numéro 70 de Fakir de mai-juin 2015, François Ruffin annonce qu'il a conçu et réalisé un film intitulé Merci Patron !^[31] (une coproduction Fakir et Mille et une productions) racontant une histoire dont Bernard Arnault (propriétaire de LVMH) est le protagoniste, histoire traitée en partie à la manière du réalisateur Michael Moore, du documentariste Pierre Carles ou des activistes The Yes Men^[32]^,^[33]. Ce film sort en salle le 24 février 2016, après une tournée d'avant-premières dans toute la France.

Le groupe LVMH a fait espionner le journal Fakir pendant deux ans, de décembre 2013 à octobre 2015. Ces activités d'espionnage ont été supervisées par Bernard Squarcini, pour un montant de 2,2 millions d'euros^[34]. Il n'y aura pas de procès puisque, à travers l'application d'une convention judiciaire d'intérêt public (CJIP), Bernard Arnault accepte de payer 10 millions d'euros à titre d'amende afin de clore l'affaire sans procès^[35]. Cet accord entre la justice française et Bernard Arnault a suscité la colère de François Ruffin^[36].

Le film J'veux du soleil ![modifier | modifier le code]

Article détaillé : J'veux du soleil (film).

Au mois de décembre 2018, Gilles Perret (documentariste) et François Ruffin entreprennent un périple d'une semaine à travers la France des Gilets jaunes, pour aller à la rencontre des femmes et des hommes mobilisés sur les ronds-points. Ils en reviennent avec quelque vingt-quatre heures d'images et de nombreux témoignages^[37]. Le 9 janvier 2019, François Ruffin annonce depuis sa chaîne YouTube qu'il coréalise avec Gilles Perret un film intitulé J'veux du soleil !, qui sortira en salle le 3 avril 2019^[38]. Ce road-movie documentaire, dont l'objectif est de porter à l'écran les visages et les paroles des Gilets Jaunes, est distribué par la société Jour2Fête et par Fakir. Fakir sollicite l'aide de ses lecteurs pour la diffusion du film, que ce soit en allant le proposer aux salles de cinéma, en organisant des projections sur les ronds-points avec des Gilets Jaunes, ou encore en distribuant le tract officiel du film^[39].

Le film Debout les femmes ![modifier | modifier le code]

Article détaillé : Debout les femmes !.

En décembre 2019, François Ruffin et Gilles Perret repartent en tournage dans le cadre d'une mission parlementaire sur les métiers du lien, que réalise François Ruffin et le député LREM Bruno Bonnell. Cette collaboration inattendue est l'occasion pour les deux députés de rencontrer différents acteurs des métiers du lien : des salariés, des professionnels et des institutionnels.

Ralenti par la pandémie de Covid-19, le tournage reprend en avril 2020 et finit de suivre toutes les étapes de la mission jusqu'au vote à l'Assemblée nationale .

Les premiers extraits issus de la bande annonce mettent en scène les femmes salariées des métiers du lien^[40]. Le film est sorti en octobre 2021.

T'chio Fakir[modifier | modifier le code]

En plus de leur publication bimestrielle, Fakir publie de façon régulière des numéros de quatre pages appelés T'chio Fakir (« petit Fakir » en picard). Ceux-ci sont destinés à la diffusion dans les manifestations et fournissent une information sur un sujet précis^[41].

Actions militantes[modifier | modifier le code]

À plusieurs reprises l'association et le journal Fakir organisent des actions militantes.

« Les Teufs à Babeuf »[modifier | modifier le code]

Pendant son année de pause, avant le passage en diffusion nationale, l'association Fakir organise plusieurs soirées intitulées « les teufs à Babeuf », en référence au révolutionnaire français Gracchus Babeuf. Animées par des groupes de musique, ou des troupes de théâtre, ces soirées sont centrées autour de conférences et de débats avec des militants politiques, syndicaux ou des intellectuels. Sont notamment passés aux « teufs à Babeuf » : Henri Emmanuelli^[42], Emmanuel Todd, Hervé Kempf^[43], Daniel Mermet, Serge Halimi, Michel et Monique Pinçon-Charlot.

Affaire Loubota[modifier | modifier le code]

En février 2002, Hector Loubota, 19 ans, meurt enseveli sur le chantier d'insertion de la citadelle d'Amiens. Dans son numéro de novembre (n^o 12, novembre 2002), après enquête, Fakir accuse la mairie de n'avoir respecté aucune des règles de base de sécurité sur ce chantier^[44]. Le journal accompagne la famille pendant les procédures judiciaires en rassemblant des preuves et des témoignages, en médiatisant l'affaire, en publiant un livre, Hector est mort, et en organisant des mobilisations lors des passages au tribunal^[45]. Après 13 ans de procédure et deux instructions, le maire de l'époque, Gilles de Robien, est reconnu coupable, en mars 2015, en première instance, d'homicide involontaire^[46]. La Cour d'appel d'Amiens a infirmé la décision et relaxé Monsieur de Robien. La famille de la victime s'est pourvue en cassation.

Interventions en assemblée générale[modifier | modifier le code]

Casino[modifier | modifier le code]

En 2010, Fakir infiltre l'assemblée générale des actionnaires du groupe Casino en achetant des actions du groupe. Cette opération est menée en compagnie d'anciens salariés de Moulinex. Jean-Charles Naouri, le PDG de Casino, était actionnaire principal au moment de la liquidation du leader de l’électro-ménager français. Des gérants surendettés de Petit Casino sont également présents. Ils interpellent directement le PDG lors de la séance de question. Le même scénario se répète l'année suivante^[47] et donne lieu à plusieurs reportages dans Fakir et dans l'émission radio Là-bas si j'y suis.

En juin 2010, le groupe Casino assigne le journal en justice pour cause de perturbations lors de l'assemblée générale des actionnaires^[48]. Le procès est fixé en novembre 2011. Le journal reçoit de nombreux soutiens comme celui de Denis Robert et du dessinateur Siné. En mai 2012, le groupe Casino décide d'abandonner le procès en diffamation contre le journal^[49].

Le groupe Casino aurait fait espionner la rédaction de Fakir par l’intermédiaire de la société i2F dirigée par l'ancien policier Hervé Séveno^[50].

Le CIAG[modifier | modifier le code]

Fin 2012, Fakir crée le CIAG, le Comité d'intervention en assemblée générale^[51], afin de généraliser ce type d'action et rassembler différents courants militants contre des multinationales.

En avril 2013, le groupe de BTP Vinci voit ainsi son AG perturbée par des militants anti-aéroport de Notre-Dame-des-Landes. François Ruffin interpelle également le président du groupe sur le non-respect du code du travail lors de l'embauche de salariés étrangers^[52].

Quelques jours après se tient l'AG de LVMH. Fakir poursuit son combat contre Bernard Arnault, initié dans le numéro 58 du journal, en s'invitant à la réunion^[53]. Une première intervention avait déjà eu lieu en 2007 avec d'ex-salariés d'ECCE pour un reportage pour l'émission Là-bas si j'y suis^[54]. Lors de l'AG de 2013, Fakir dénonce, avec d'anciens salariés, la liquidation dans les années 1980 du groupe textile Boussac Saint-Frères. Une partie de l'intervention, filmée par Les Mutins de Pangée, se retrouve dans le film Merci Patron !. En 2014, l'AG de LVMH est de nouveau perturbée.

Depuis, le CIAG a été mis en sommeil.

« De l'air à France Inter »[modifier | modifier le code]

À la suite de l'interruption de l'émission radiophonique de France Inter Là-bas si j'y suis, en juin 2014, Fakir lance une campagne intitulée « De l'air à France Inter ». L'objectif principal du mouvement est la reprogrammation d'une émission quotidienne de reportage sur les ondes de la radio. De façon plus générale, Fakir dénonce l'abandon du reportage au profit des émissions en plateau et la sous-représentation des classes populaires dans les intervenants.

Des rassemblements sont organisés à la Bourse du travail de Paris avec différentes organisations politiques, syndicales, et associatives notamment ATTAC, le FG, EELV, le PS, Acrimed. Une lettre^[55] cosignée par toutes les organisations est envoyée à Laurence Bloch, directrice de France Inter, qui y répond^[56] sans pour autant accéder aux demandes du collectif.

En décembre des manifestations ont lieu devant les locaux de France Bleu à Amiens, Limoges, Strasbourg, Montpellier, Bordeaux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Caen et Tours^[57]. À partir d'avril 2015, le mouvement tente de faire la jonction avec la grève à Radio France, à la suite de l'arrivée du nouveau PDG Mathieu Gallet. Des tracts sont distribués lors des AG, l'équipe de Fakir publie des reportages sur les conditions de travail à la Maison de la Radio.

En mai 2015, des membres du collectif rencontrent Frédéric Schlesinger, directeur des programmes à Radio France. Les revendications sont en partie satisfaites par la programmation de l'émission Un jour en France, animée par Bruno Duvic.

Ours[modifier | modifier le code]

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Directeur de publication : Fabian Lemaire
Directeur du journal et de l'association: Tristan Quemener
Animatrices de publication : Magalie, Pascale
Rédacteur en chef : Cyril Pocréaux
Rédacteurs : Laura Raim, Vincent Bernardet,Valéry Chartier, Darwin, Cyril Pocréaux, François Ruffin, Pierre Souchon, Elena Scappaticci, Camille Vandendriessche, Guillaume Bernard, Anne-Sophie Jacques
Dessinateurs : Ben Bert, Bench, Bouzon, Damien Cuvillier, David François, Decressac, Fabian Lemaire, Guillaume Néel, Hardoc, Lardon, Nardo, Piérick, Stébar, Thibaut Soulcié, Valère, Valfret et Zag
Graphisme : Aline Lafoy
Mise en page : Aline Lafoy

Néanmoins, l'équipe rédactionnelle étant soumise à un incessant renouvellement, elle est donc susceptible d'évoluer de numéro en numéro à l'exception des membres permanents du journal.

Critique du journal La Décroissance[modifier | modifier le code]

Malgré des relations apparentes de « copinage »^[58], revendiquées comme telles sur le site du journal, Fakir a fait l'objet de critiques sévères de la part d'un autre journal de gauche. Dans son numéro d'avril 2015, le mensuel La Décroissance publie un article intitulé « Clouer le bec à Fakir »^[59], dans lequel il fustige un dossier publié dans le numéro de mars-avril 2015 de Fakir intitulé « Emploi contre environnement, refusez le chantage ! »^[60]. L'auteur, Dominique Lachosme, épingle la volonté de la part de Fakir de vouloir faire croire « qu'il existe au sein de la CGT rouge un début de conscience verte. » Il ajoute :

« [...] La CGT rejette officiellement l'anti-productivisme : le "développement humain durable" qu'elle prône s'oppose "aux idées tendant vers la décroissance (citation extraite du document d'orientation de la CGT, 2013) » ; « La Terre exploserait-elle sous nos yeux, il est peu probable que la CGT remette en question cette vision du monde. »

L'auteur conclut ainsi son article :

« Camarades et amis de Fakir, c'est en partant de ces (dures) réalités que l'on pourra véritablement espérer "lier justice sociale et exigence environnementale", quitte à être "fâchés avec tout le monde ou presque" (slogan de Fakir). »

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Paraissant tous les 2 mois, cinq fois l'an.
↑ Devise du journal apparaissant en page deux à côté de l'ours dans tous les numéros depuis son passage en diffusion nationale.
↑ . Avant les élections présidentielles, un vote au sein de la rédaction de Fakir a eu lieu. Sur 32 votants, 21 suffrages sont exprimés (9 nuls, 2 blancs). Parmi eux, Philippe Poutou recueille 1 voix, François Hollande 2 voix, Éva Joly 2 voix et Jean-Luc Mélenchon 15 (cf. « Mélenchon, et après ? », Fakir, n^o 54,‎ mars-avril 2012 (lire en ligne)).
↑ « Mélenchon, et après ? », Fakir, n^o 54,‎ mars-avril 2012 (lire en ligne).
↑ « Enquête sur le journal fakir », sur ACRIMED.
↑ ^{a et b} Chiffres repris dans l'article Qui est François Ruffin, le réalisateur de « Merci Patron ! » ?, par Frantz Durupt, du site du journal Libération, 24 février 2016.
↑ AFP, « La presse satirique survit difficilement », Le Figaro,‎ 9 février 2011 (ISSN 0182-5852, lire en ligne).
↑ « Éditorial », Ch'Fakir, n^o 1, décembre 1999.
↑ Jacques-Olivier Teyssier, « Fakir : la bouffée d'oxygène », Acrimed, 8 novembre 2003.
↑ ^{a b et c} « «Fakir» récompensé et poursuivi. », sur Libération.fr (consulté le 12 janvier 2016).
↑ « Le moustique résiste au tank - Acrimed | Action Critique Médias », sur www.acrimed.org (consulté le 12 janvier 2016).
↑ Communiqué de presse de l'association Fakir de juin 2002.
↑ Émission de Là-bas si j'y suis du 29 avril 2004 consacré à cette procédure judiciaire.
↑ Appel à la défense du journal Fakir sur le site d'Acrimed, 27 février 2004.
↑ « Le Courrier picard essuie un Waterloo judiciaire », fakirpresse.info, 29 septembre 2004.
↑ FRANÇOIS RUFFIN : FAKIR, D’UNE ANTI-CAMPAGNE L’AUTRE (interview). Article 11. 24 mars 2009.
↑ ^{a et b} « Article11 - François Ruffin : Fakir, d'une anti-campagne l'autre - JBB », sur www.article11.info (consulté le 12 janvier 2016).
↑ SSF, Crise de croissance, Fakir, n^o 56, juillet - septembre 2012. Lire page 2.
↑ François Ruffin, Le rebond en avant, Fakir, n^o 61, juillet - septembre 2013. Lire page 5.
↑ François Ruffin, « Point comptable », page 5, Fakir, n^o 64, février 2014.
↑ « Notre temps de cerveau disponible », Fakir,‎ février 2020, p. 5 (ISSN 1298-7476).
↑ « Le protectionnisme, une idée neuve - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique », sur www.fakirpresse.info (consulté le 9 mai 2017).
↑ « Nos lecteurs sont les meilleurs », sur Site du journal Fakir.
↑ « Prix lycéen du livre d'économie et de sciences sociales », sur prixlyceenses.blogspot.fr (consulté le 12 janvier 2016).
↑ « Un député à... l'hôpital psychiatrique », sur Fakir, 28 novembre 2017 (consulté le 11 décembre 2017).
↑ François Ruffin, « Un député à la ferme », Fakir, n^o 84,‎ février 2018, p. 6-7.
↑ « Un député chez Big Pharma », sur francoisruffin.fr (consulté le 8 juin 2021).
↑ « Que faire de la police? », sur Fakir Shop (consulté le 8 juin 2021).
↑ « Gens de France J-Teulé », sur Fakir Shop (consulté le 8 juin 2021).
↑ Philippe Magneron, « Gens (de France et d'ailleurs) – 1. Gens de France », sur www.bedetheque.com (consulté le 8 juin 2021).
↑ Annonce en haut de la couverture, visible sur le site « bulles picardes », 13 mai 2015.
↑ Jacques Mandelbaum, « « Merci patron ! » : la rencontre de Michael Moore et de Luc Moullet en terre picarde », Le Monde,‎ 22 février 2016 (lire en ligne).
↑ « Merci Patron ! », ou comment retourner la bouffonnerie du pouvoir à son profit, article de Nicolas Bole le 23 février 2016, sur le site leblogdocumentaire.fr.
↑ Didier Hassoux et Christophe Labbé, « Des commis de l’État pris la main dans le sac Vuitton », Le Canard enchainé,‎ 7 avril 2021, p. 3.
↑ « Espionnage de François Ruffin : « Une justice expéditive et complaisante aux intérêts des puissants, est-ce encore une justice ? » », Le Monde.fr,‎ 17 février 2022 (lire en ligne, consulté le 5 mai 2022).
↑ « Affaire Squarcini : la justice valide un accord avec LVMH, François Ruffin en colère », Sud Ouest,‎ 17 décembre 2021 (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le 5 mai 2022).
↑ « Portrait de Gilles Perret, l'homme qui filme les gilets jaunes avec François Ruffin », sur Les Inrocks, 21 janvier 2019 (consulté le 25 janvier 2019).
↑ François Ruffin, « #BDR40 : AMOUR, GLOIRE & BEAUTE ! », sur YouTube, 9 janvier 2019 (consulté le 25 janvier 2019).
↑ « J'veux du soleil - Le Film ! », sur Fakir, 14 janvier 2019 (consulté le 25 janvier 2019).
↑ « Debout les femmes ! », sur Jour2Fête, 17 mars 2021 (consulté le 8 juin 2021).
↑ « Diffusez des Tchios Fakir », sur Fakir, 23 mars 2012 (consulté le 8 mars 2019).
↑ « Gauche, des prolos aux bobos ? », sur Bakchich (consulté le 29 janvier 2016).
↑ « Décroissance 62: février 2009 », sur decroissancepasdecalais.blogspot.fr (consulté le 29 janvier 2016).
↑ « Accident de travail mortel: L'impossible procès de Monsieur le maire | Édition | Le Club de Mediapart », sur Club de Mediapart (consulté le 12 janvier 2016).
↑ « AMIENS Le procès de Robien, enfin… », sur Le Courrier picard (consulté le 12 janvier 2016).
↑ « Amiens : Gilles de Robien condamné pour homicide involontaire », sur France info, https://plus.google.com/101981383502610968026 (consulté le 12 janvier 2016).
↑ « Assemblée générale houleuse pour Casino », sur La Tribune, https://plus.google.com/+latribune (consulté le 12 janvier 2016).
↑ « Le Groupe Casino tremble devant Fakir (et réclame 75 000 €) », 1^er juillet 2010.
↑ « Champagne ! », fakirpresse.info, 9 mai 2012.
↑ « Les « espions » privés de Bernard Squarcini mis en examen », Le Monde.fr,‎ 9 décembre 2021 (lire en ligne).
↑ « Dénoncez votre patron ! », sur fakirpresse.info (consulté le 12 janvier 2016).
↑ « Comité d’Intervention en Assemblée Générale - Pense bête », sur surlaroutede.canalblog.com (consulté le 12 janvier 2016).
↑ « Vinci et LVMH : des Assemblées générales d'actionnaires perturbées par le journal Fakir (partie 2) », sur nouveaujourj.fr (consulté le 12 janvier 2016).
↑ « Un costard pour le roi du luxe », sur Là-bas si j'y suis (consulté le 12 janvier 2016).
↑ « Lettre à Laurence Bloch - De l'air à France Inter », sur De l'air à France Inter (consulté le 29 janvier 2016).
↑ « La réponse de Laurence Bloch, directrice de France Inter - De l'air à France Inter », sur De l'air à France Inter (consulté le 29 janvier 2016).
↑ « OPfrancebleu Archives - De l'air à France Inter », sur De l'air à France Inter (consulté le 29 janvier 2016).
↑ « FAKIR | Presse alternative - Journal fâché avec tout le monde. Ou presque. », sur fakirpresse.info (consulté le 9 mai 2017).
↑ Dominique Lachosme, « Clouer le bec à Fakir », La Décroissance, n^o 118,‎ avril 2015.
↑ « Emploi contre environnement, refusez le chantage ! », Fakir,‎ mars - avril 2015.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Benjamin Ferron, La presse alternative locale en France. Un espace de contestation des représentations et normes instituées du système de pouvoir local, Mémoire de recherche dans le cadre du DEA Action publique et territoires en Europe, Institut d'études politiques de Rennes, 2003-2004, texte intégral.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Indépendance des rédactions
Média alternatif
Les films Merci Patron ! et J'veux du soleil

Liens externes[modifier | modifier le code]

Site officiel
Ressource relative à la recherche :
- Mir@bel
Ressource relative à l'audiovisuel :
- IMDb

[1] Paraissant tous les 2 mois, cinq fois l'an.

[devise_page_deux-2] Devise du journal apparaissant en page deux à côté de l'ours dans tous les numéros depuis son passage en diffusion nationale.

[3] . Avant les élections présidentielles, un vote au sein de la rédaction de Fakir a eu lieu. Sur 32 votants, 21 suffrages sont exprimés (9 nuls, 2 blancs). Parmi eux, Philippe Poutou recueille 1 voix, François Hollande 2 voix, Éva Joly 2 voix et Jean-Luc Mélenchon 15 (cf. « Mélenchon, et après ? », Fakir, n^o 54,‎ mars-avril 2012 (lire en ligne)).

[4] « Mélenchon, et après ? », Fakir, n^o 54,‎ mars-avril 2012 (lire en ligne).

[5] « Enquête sur le journal fakir », sur ACRIMED.

[Libé2016-6] {a et b} Chiffres repris dans l'article Qui est François Ruffin, le réalisateur de « Merci Patron ! » ?, par Frantz Durupt, du site du journal Libération, 24 février 2016.

[7] AFP, « La presse satirique survit difficilement », Le Figaro,‎ 9 février 2011 (ISSN 0182-5852, lire en ligne).

[8] « Éditorial », Ch'Fakir, n^o 1, décembre 1999.

[9] Jacques-Olivier Teyssier, « Fakir : la bouffée d'oxygène », Acrimed, 8 novembre 2003.

[XWN1FN-10] {a b et c} « «Fakir» récompensé et poursuivi. », sur Libération.fr (consulté le 12 janvier 2016).

[11] « Le moustique résiste au tank - Acrimed | Action Critique Médias », sur www.acrimed.org (consulté le 12 janvier 2016).

[12] Communiqué de presse de l'association Fakir de juin 2002.

[13] Émission de Là-bas si j'y suis du 29 avril 2004 consacré à cette procédure judiciaire.

[14] Appel à la défense du journal Fakir sur le site d'Acrimed, 27 février 2004.

[15] « Le Courrier picard essuie un Waterloo judiciaire », fakirpresse.info, 29 septembre 2004.

[16] FRANÇOIS RUFFIN : FAKIR, D’UNE ANTI-CAMPAGNE L’AUTRE (interview). Article 11. 24 mars 2009.

[:0-17] {a et b} « Article11 - François Ruffin : Fakir, d'une anti-campagne l'autre - JBB », sur www.article11.info (consulté le 12 janvier 2016).

[18] SSF, Crise de croissance, Fakir, n^o 56, juillet - septembre 2012. Lire page 2.

[19] François Ruffin, Le rebond en avant, Fakir, n^o 61, juillet - septembre 2013. Lire page 5.

[20] François Ruffin, « Point comptable », page 5, Fakir, n^o 64, février 2014.

[21] « Notre temps de cerveau disponible », Fakir,‎ février 2020, p. 5 (ISSN 1298-7476).

[22] « Le protectionnisme, une idée neuve - FAKIR | Presse alternative | Edition électronique », sur www.fakirpresse.info (consulté le 9 mai 2017).

[23] « Nos lecteurs sont les meilleurs », sur Site du journal Fakir.

[24] « Prix lycéen du livre d'économie et de sciences sociales », sur prixlyceenses.blogspot.fr (consulté le 12 janvier 2016).

[25] « Un député à... l'hôpital psychiatrique », sur Fakir, 28 novembre 2017 (consulté le 11 décembre 2017).

[26] François Ruffin, « Un député à la ferme », Fakir, n^o 84,‎ février 2018, p. 6-7.

[27] « Un député chez Big Pharma », sur francoisruffin.fr (consulté le 8 juin 2021).

[28] « Que faire de la police? », sur Fakir Shop (consulté le 8 juin 2021).

[29] « Gens de France J-Teulé », sur Fakir Shop (consulté le 8 juin 2021).

[30] Philippe Magneron, « Gens (de France et d'ailleurs) – 1. Gens de France », sur www.bedetheque.com (consulté le 8 juin 2021).

[31] Annonce en haut de la couverture, visible sur le site « bulles picardes », 13 mai 2015.

[32] Jacques Mandelbaum, « « Merci patron ! » : la rencontre de Michael Moore et de Luc Moullet en terre picarde », Le Monde,‎ 22 février 2016 (lire en ligne).

[33] « Merci Patron ! », ou comment retourner la bouffonnerie du pouvoir à son profit, article de Nicolas Bole le 23 février 2016, sur le site leblogdocumentaire.fr.

[34] Didier Hassoux et Christophe Labbé, « Des commis de l’État pris la main dans le sac Vuitton », Le Canard enchainé,‎ 7 avril 2021, p. 3.

[35] « Espionnage de François Ruffin : « Une justice expéditive et complaisante aux intérêts des puissants, est-ce encore une justice ? » », Le Monde.fr,‎ 17 février 2022 (lire en ligne, consulté le 5 mai 2022).

[36] « Affaire Squarcini : la justice valide un accord avec LVMH, François Ruffin en colère », Sud Ouest,‎ 17 décembre 2021 (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le 5 mai 2022).

[37] « Portrait de Gilles Perret, l'homme qui filme les gilets jaunes avec François Ruffin », sur Les Inrocks, 21 janvier 2019 (consulté le 25 janvier 2019).

[38] François Ruffin, « #BDR40 : AMOUR, GLOIRE & BEAUTE ! », sur YouTube, 9 janvier 2019 (consulté le 25 janvier 2019).

[39] « J'veux du soleil - Le Film ! », sur Fakir, 14 janvier 2019 (consulté le 25 janvier 2019).

[40] « Debout les femmes ! », sur Jour2Fête, 17 mars 2021 (consulté le 8 juin 2021).

[41] « Diffusez des Tchios Fakir », sur Fakir, 23 mars 2012 (consulté le 8 mars 2019).

[42] « Gauche, des prolos aux bobos ? », sur Bakchich (consulté le 29 janvier 2016).

[43] « Décroissance 62: février 2009 », sur decroissancepasdecalais.blogspot.fr (consulté le 29 janvier 2016).

[44] « Accident de travail mortel: L'impossible procès de Monsieur le maire | Édition | Le Club de Mediapart », sur Club de Mediapart (consulté le 12 janvier 2016).

[45] « AMIENS Le procès de Robien, enfin… », sur Le Courrier picard (consulté le 12 janvier 2016).

[46] « Amiens : Gilles de Robien condamné pour homicide involontaire », sur France info, https://plus.google.com/101981383502610968026 (consulté le 12 janvier 2016).

[47] « Assemblée générale houleuse pour Casino », sur La Tribune, https://plus.google.com/+latribune (consulté le 12 janvier 2016).

[48] « Le Groupe Casino tremble devant Fakir (et réclame 75 000 €) », 1^er juillet 2010.

[49] « Champagne ! », fakirpresse.info, 9 mai 2012.

[50] « Les « espions » privés de Bernard Squarcini mis en examen », Le Monde.fr,‎ 9 décembre 2021 (lire en ligne).

[51] « Dénoncez votre patron ! », sur fakirpresse.info (consulté le 12 janvier 2016).

[52] « Comité d’Intervention en Assemblée Générale - Pense bête », sur surlaroutede.canalblog.com (consulté le 12 janvier 2016).

[53] « Vinci et LVMH : des Assemblées générales d'actionnaires perturbées par le journal Fakir (partie 2) », sur nouveaujourj.fr (consulté le 12 janvier 2016).

[54] « Un costard pour le roi du luxe », sur Là-bas si j'y suis (consulté le 12 janvier 2016).

[55] « Lettre à Laurence Bloch - De l'air à France Inter », sur De l'air à France Inter (consulté le 29 janvier 2016).

[56] « La réponse de Laurence Bloch, directrice de France Inter - De l'air à France Inter », sur De l'air à France Inter (consulté le 29 janvier 2016).

[57] « OPfrancebleu Archives - De l'air à France Inter », sur De l'air à France Inter (consulté le 29 janvier 2016).

[58] « FAKIR | Presse alternative - Journal fâché avec tout le monde. Ou presque. », sur fakirpresse.info (consulté le 9 mai 2017).

[59] Dominique Lachosme, « Clouer le bec à Fakir », La Décroissance, n^o 118,‎ avril 2015.

[60] « Emploi contre environnement, refusez le chantage ! », Fakir,‎ mars - avril 2015.

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 | zone de diffusion =
 | langue = [[Français]]
-| périodicité = [[Trimestriel]]
+| périodicité = [[Trimestriel]]<ref>Paraissant tous les 2 mois, cinq fois l'an.</ref>
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 | diffusion = 87000
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 | date de fondation = [[1999]]
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 | propriétaire =
 | directeur de publication = Fabian Lemaire
-| directeur de rédaction =
+| directeur de rédaction = Tristan Quemener
-| rédacteur en chef = [[François Ruffin]]
+| rédacteur en chef = Cyril Pocréaux
 | comité éditorial =
 | ISSN = 1298-7476
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-| site = {{URL|http://www.fakirpresse.info/|fakirpresse.info}}
+| site = {{URL|https://www.fakirpresse.info/|fakirpresse.info}}
 }}
 '''''Fakir''''' est un [[journal]] indépendant et [[Média alternatif|alternatif]] engagé de [[Gauche (politique)|gauche]]. Créé en [[1999]] à [[Amiens]], en [[Picardie (ancienne région administrative)|Picardie]], il connaît une diffusion nationale depuis le {{Date|26|avril|2009}}.
-Au début de chacun de ses numéros, le journal se présente comme n'étant lié à {{Citation|aucun [[parti politique]], aucun [[syndicat]], aucune [[Institution (sociologie)|institution]]}} et comme {{Citation|largement rédigé, illustré et géré par des [[bénévolat|bénévoles]]}}. Il ne cache cependant pas sa sympathie pour [[La France insoumise]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Mélenchon, et après ? - Journal Fakir|url=http://www.fakirpresse.info/Melenchon-et-apres,340.html|site=www.fakirpresse.info|consulté le=2018-08-21}}</ref>. Son fondateur, [[François Ruffin]], est d'ailleurs élu député en 2017 avec le soutien de ce parti et siège depuis au sein du [[groupe La France insoumise]].
 == Présentation ==
-=== Devise figurant à la Une ===
+=== Devise figurant à la une ===
-« Journal fâché avec tout le monde. Ou presque » : par ce slogan ''Fakir'' met en avant sa liberté totale d'expression. Pourtant, plus que l'indépendance politique, c'est l'indépendance économique qui permet à ce journal sa liberté de ton. Presque entièrement rédigé par des bénévoles et financé par les abonnements, aucune publicité ne figure au sein de celui-ci<ref name="devise page deux">Devise du journal apparaissant en page deux à côté de l'ours dans tous les numéros depuis son passage en diffusion nationale.</ref>.
+« Journal fâché avec tout le monde. Ou presque » : par ce slogan ''Fakir'' met en avant sa liberté totale d'expression. Pourtant, plus que l'indépendance politique, c'est l'indépendance économique qui permet à ce journal sa liberté de ton. Presque entièrement rédigé par des bénévoles et financé par les abonnements, aucune publicité ne figure au sein de celui-ci<ref name="devise page deux">Devise du journal apparaissant en page deux à côté de l'ours dans tous les numéros depuis son passage en diffusion nationale.</ref>.
 === Ligne éditoriale ===
-Fakir est considéré comme un média de [[Gauche (politique)|gauche]], situé dans la mouvance de la [[Gauche antilibérale|gauche de la gauche]]<ref>. Avant les élections présidentielles, un vote au sein de la rédaction de Fakir a eu lieu. Sur 32 votants, 21 suffrages sont exprimés (9 nuls, 2 blancs). Parmi eux, Philippe Poutou recueille 1 voix, François Hollande 2 voix, Éva Joly 2 voix et Jean-Luc Mélenchon 15 (lire ''Mélenchon, et après ?'', Fakir, {{n°|54}}, mars - avril 2012, article en ligne : http://www.fakirpresse.info/Melenchon-et-apres,340.html</ref>. Il n'y a pas une [[ligne éditoriale]] réelle au sein de la [[Comité de rédaction|rédaction]]. Il se situe comme un média de [[Reportage|reportages]] et d'enquêtes sociales. Des questions économiques, écologiques, politiques et sociales constituent généralement le dossier principal de chaque numéro ([[protectionnisme]], fiscalité, agriculture, transport{{etc.}}).
+''Fakir'' est considéré comme un média de [[Gauche (politique)|gauche]], situé dans la mouvance de la [[Gauche antilibérale|gauche de la gauche]]<ref>. Avant les élections présidentielles, un vote au sein de la rédaction de ''Fakir'' a eu lieu. Sur 32 votants, 21 suffrages sont exprimés (9 nuls, 2 blancs). Parmi eux, Philippe Poutou recueille 1 voix, François Hollande 2 voix, Éva Joly 2 voix et Jean-Luc Mélenchon 15 (cf. {{Article|titre=Mélenchon, et après ?|périodique=Fakir|numéro=54|date=mars-avril 2012|lire en ligne=http://www.fakirpresse.info/Melenchon-et-apres,340.html}}).</ref>. Il n'y a pas une [[ligne éditoriale]] réelle au sein de la [[Comité de rédaction|rédaction]]. Il se situe comme un média de [[Reportage|reportages]] et d'enquêtes sociales. Des questions économiques, écologiques, politiques et sociales constituent généralement le dossier principal de chaque numéro ([[protectionnisme]], fiscalité, agriculture, transport{{etc.}}).
-Mettant en scène avec humour une entreprise collective joyeuse et fantaisiste, [[François Ruffin]] dirige en fait le journal depuis sa création comme en témoigne l'importance de ses contributions. Le journal se distingue également par la qualité de ses illustrations (il est d'ailleurs imprimé en [[quadrichromie]]).
+Le journal se distingue également par la qualité de ses illustrations (il est d'ailleurs imprimé en [[quadrichromie]]).
+Au début de chacun de ses numéros, le journal se présente comme n'étant lié à {{Citation|aucun [[parti politique]], aucun [[syndicat]], aucune [[Institution (sociologie)|institution]]}} et comme {{Citation|largement rédigé, illustré et géré par des [[bénévolat|bénévoles]]}}. Il ne cache cependant pas sa sympathie pour [[La France insoumise]]<ref>{{Article|titre=Mélenchon, et après ?|périodique=Fakir|numéro=54|date=mars-avril 2012|lire en ligne=http://www.fakirpresse.info/Melenchon-et-apres,340.html}}.</ref>. Son fondateur, [[François Ruffin]], est d'ailleurs élu député en 2017 avec le soutien de ce parti et siège depuis au sein du [[groupe La France insoumise]].
 === Organisation ===
-Le journal est édité par l'association Fakir. Il est rédigé presque entièrement par des bénévoles et emploie certaines personnes de manière occasionnelle ou plus permanente pour des tâches de direction, d'administration, de technique ou de logistique, y compris [[François Ruffin]] à certains moments. Les bénévoles permettent au journal d'exister malgré un budget étroit. Ces questions économiques sont abordées par [[François Ruffin]] dans une série d'articles réalisés en 2003 pour l'[[Acrimed|ACRIMED]] <ref>{{Lien web|langue = Française|titre = Enquête sur le journal fakir|url = http://www.acrimed.org/article1343.html|site = ACRIMED|date = }}</ref>.
+Le journal est édité par l'association Fakir. Il dépend d'une équipe de bénévoles et emploie certaines personnes de manière occasionnelle ou plus permanente pour des tâches de direction, d'administration, de technique ou de logistique. Les bénévoles permettent au journal d'exister malgré un budget étroit. Ces questions économiques sont abordées par [[François Ruffin]] dans une série d'articles réalisés en 2003 pour l'association de critique des médias [[Acrimed]]<ref>{{Lien web|langue = Française|titre = Enquête sur le journal fakir|url = http://www.acrimed.org/article1343.html|site = ACRIMED|date = }}.</ref>.
 === Diffusion ===
-Le magazine confectionné à Amiens diffuse à {{nombre|2500|exemplaires}} par numéro en 2004<ref name= Libé2016>Chiffres repris dans l'article [http://www.liberation.fr/france/2016/02/24/qui-est-francois-ruffin-le-realisateur-de-merci-patron_1435301 ''Qui est François Ruffin, le réalisateur de « Merci Patron ! » ?''], par Frantz Durupt, du site du journal ''[[Libération (journal)|Libération]]'', 24 février 2016.</ref>, entre {{formatnum:10000}} et {{formatnum:20000}} en 2011<ref>{{Article|nom1=[[Agence France-Presse|AFP]]|titre=La presse satirique survit difficilement|périodique=[[Le Figaro]]|jour=9|mois=février|année=2011|pages=|ISSN=0182-5852|url texte=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/09/97001-20110209FILWWW00442-la-presse-satirique-survit.php}}.</ref>. Le numéro 74 de février-mars-avril 2016 a un tirage exceptionnel de {{nombre|140000|exemplaires}}<ref name= Libé2016></ref>{{,}}<ref>[http://canempechepasnicolas.over-blog.com/2016/02/le-nouveau-fakir-dans-les-kiosques-des-le-samedi-20-fevrier-2016.html Couverture du numéro de février 2016] consacré au « Plan betteraves », 26 février 2016.</ref>. L'[[ours (imprimerie)|ours]] du {{n°}} 81 (juillet-août-septembre 2017) indique un {{1er}} tirage de {{nombre|80000|exemplaires}}. Celui du {{n°}}84 (février-Mars-Avril 2018) indique un {{1er}} tirage de {{nombre|87000|exemplaires}}.
+Le magazine confectionné à Amiens diffuse à {{nombre|2500|exemplaires}} par numéro en 2004<ref name= Libé2016>Chiffres repris dans l'article [http://www.liberation.fr/france/2016/02/24/qui-est-francois-ruffin-le-realisateur-de-merci-patron_1435301 ''Qui est François Ruffin, le réalisateur de « Merci Patron ! » ?''], par Frantz Durupt, du site du journal ''[[Libération (journal)|Libération]]'', 24 février 2016.</ref>, entre {{formatnum:10000}} et {{formatnum:20000}} en 2011<ref>{{Article|nom1=[[Agence France-Presse|AFP]]|titre=La presse satirique survit difficilement|périodique=[[Le Figaro]]|jour=9|mois=février|année=2011|pages=|ISSN=0182-5852|url texte=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/02/09/97001-20110209FILWWW00442-la-presse-satirique-survit.php}}.</ref>. Le numéro 74 de février-mars-avril 2016 a un tirage exceptionnel de {{nombre|140000|exemplaires}}<ref name= Libé2016 />. L'[[ours (imprimerie)|ours]] du {{n°}} 81 (juillet-août-septembre 2017) indique un {{1er}} tirage de {{nombre|80000|exemplaires}}. Celui du {{n°}}84 (février-mars-avril 2018) indique un {{1er}} tirage de {{nombre|87000|exemplaires}}.
 == Historique du journal ==
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 === À l'origine : un journal local ===
 [[Fichier:Fakir logo.jpg|thumb|268px|Ancien logo du journal.]]
-[[François Ruffin]], fondateur de ''Fakir'', a l'idée à l'été [[1999]] de fonder un « contre ''Journal des Amiénois'' »<ref>« Éditorial », ''Ch'Fakir'', {{n°|1}}, décembre 1999.</ref>. Puisant dans ses fonds propres, le premier numéro voit le jour en décembre 1999. La parution lors des premières années est aléatoire, Fakir est distribué à partir de [[2000]] par les [[Presstalis|NMPP]]{{Référence nécessaire}}. En [[2003]], ''Fakir'' vendrait environ {{nombre|2500|exemplaires}} dans la région d'Amiens et compterait 500 abonnés<ref>Jacques-Olivier Teyssier, « [http://www.acrimed.org/article1337.html ''Fakir'' : la bouffée d'oxygène] », [[Acrimed]], 8 novembre 2003.</ref>.
+[[François Ruffin]], fondateur de ''Fakir'', a l'idée à l'été [[1999]] de fonder un « contre ''Journal des Amiénois'' »<ref>« Éditorial », ''Ch'Fakir'', {{n°|1}}, décembre 1999.</ref>. Puisant dans ses fonds propres, le premier numéro voit le jour en décembre 1999. La parution lors des premières années est aléatoire, ''Fakir'' est distribué à partir de [[2000]] par les [[Presstalis|NMPP]]{{Référence nécessaire}}. En [[2003]], ''Fakir'' vendrait environ {{nombre|2500|exemplaires}} dans la région d'Amiens et compterait 500 abonnés<ref>Jacques-Olivier Teyssier, « [http://www.acrimed.org/article1337.html ''Fakir'' : la bouffée d'oxygène] », [[Acrimed]], 8 novembre 2003.</ref>.
 Les sujets traités sont généralistes et souvent critiques : rénovation urbaine, situation de la SPA locale, délocalisations, visite de l'hôpital psychiatrique, portraits de gens ordinaires... Les articles sont écrits sur un ton satirique. Entre les articles, des brèves commentent les déclarations des élus locaux, ou des extraits d'articles de la presse locale.
-En 2001, le {{1er|adjoint}} au maire d'Amiens poursuit ''Fakir'', pour diffamation à la suite d'un article paru dans le cinquième numéro du journal, mettant en cause sa gestion d'une plateforme d'hébergement pour les sites internet des collectivités locales de Picardie<ref name="XWN1FN">{{Lien web|titre = «Fakir» récompensé et poursuivi.|url = http://www.liberation.fr/medias/2001/11/26/fakir-recompense-et-poursuivi_385094|site = Libération.fr|consulté le = 2016-01-12}}</ref>. Condamné en première instance à {{unité|5250|euros}} d'amende, le journal est relaxé en appel<ref>{{Lien web|titre = Le moustique résiste au tank - Acrimed {{!}} Action Critique Médias|url = http://www.acrimed.org/Le-moustique-resiste-au-tank|site = www.acrimed.org|consulté le = 2016-01-12}}</ref>. ''Fakir'' reçoit le prix J-presse 2001 du meilleur journal de ville et de quartier pour le numéro incriminé<ref name="XWN1FN" />.
+En 2001, le premier adjoint au maire d'Amiens poursuit ''Fakir'', pour diffamation à la suite d'un article paru dans le cinquième numéro du journal, mettant en cause sa gestion d'une plateforme d'hébergement pour les sites Internet des collectivités locales de Picardie<ref name="XWN1FN">{{Lien web|titre = «Fakir» récompensé et poursuivi.|url = http://www.liberation.fr/medias/2001/11/26/fakir-recompense-et-poursuivi_385094|site = Libération.fr|consulté le = 2016-01-12}}.</ref>. Condamné en première instance à {{unité|5250|euros}} d'amende, le journal est relaxé en appel<ref>{{Lien web|titre = Le moustique résiste au tank - Acrimed {{!}} Action Critique Médias|url = http://www.acrimed.org/Le-moustique-resiste-au-tank|site = www.acrimed.org|consulté le = 2016-01-12}}.</ref>. ''Fakir'' reçoit le prix J-presse 2001 du meilleur journal de ville et de quartier pour le numéro incriminé<ref name="XWN1FN" />.
 Le prix du journal est alors de 10 F ({{unité|1.5|€}})<ref name="XWN1FN" />.
-En [[2000]] et [[2002]], ''Fakir'' est attaqué deux fois en justice par le quotidien régional ''[[Le Courrier picard]]'' notamment pour avoir caricaturé un de ses collaborateurs<ref>[http://www.acrimed.org/article261.html Communiqué de presse] de l'association Fakir de juin 2002.</ref>{{,}}<ref>[http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=313 Émission] de ''[[Là-bas si j'y suis]]'' du 29 avril 2004 consacré à cette procédure judiciaire.</ref>{{,}}<ref>[http://www.acrimed.org/article1493.html Appel à la défense du journal ''Fakir''] sur le site d'[[Acrimed]], 27 février 2004.</ref>. Il est relaxé et le chef local du ''Courrier picard'' est condamné en appel à lui verser {{unité|500|euros}}<ref>[http://www.fakirpresse.info/articles/150/le-courrier-picard-essuie-un-waterloo-judiciaire.html « ''Le Courrier picard'' essuie un Waterloo judiciaire »], fakirpresse.info, 29 septembre 2004.</ref>.
+En [[2000]] et [[2002]], ''Fakir'' est attaqué deux fois en justice par le quotidien régional ''[[Le Courrier picard]]'', notamment pour avoir caricaturé un de ses collaborateurs<ref>[http://www.acrimed.org/article261.html Communiqué de presse] de l'association Fakir de juin 2002.</ref>{{,}}<ref>[http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=313 Émission] de ''[[Là-bas si j'y suis]]'' du 29 avril 2004 consacré à cette procédure judiciaire.</ref>{{,}}<ref>[http://www.acrimed.org/article1493.html Appel à la défense du journal ''Fakir''] sur le site d'[[Acrimed]], 27 février 2004.</ref>. Il est relaxé et le chef local du ''Courrier picard'' est condamné en appel à lui verser {{unité|500|euros}}<ref>[http://www.fakirpresse.info/articles/150/le-courrier-picard-essuie-un-waterloo-judiciaire.html « ''Le Courrier picard'' essuie un Waterloo judiciaire »], fakirpresse.info, 29 septembre 2004.</ref>.
 En 2006, l'équipe de ''Fakir'' fusionne partiellement avec celle de ''Pour lire pas lu'' (''PLPL'') pour donner ''Le Plan B'', un journal d'enquêtes sociales. [[François Ruffin]], qui intègre au même moment l'équipe de l'émission ''[[Là-bas si j'y suis]]'', écrit notamment deux pages de critique sociale dans chacun des numéros, tout en continuant de publier un ''Tchio fakir'' local, de taille plus réduite.
-En [[2008]], le [[journal]] décide de prendre parti dans les élections municipales amiénoises et organise une contre-campagne à l'encontre de l'ancien maire et ministre, [[Gilles de Robien]]. ''Fakir'' sort un numéro spécial de 32 pages intitulé ''Le Livre noir du robiénisme'' qui {{Citation|revient sur vingt ans de règne, sur son bilan comme maire et comme ministre}}. En même temps, l'équipe édite {{Citation|une lettre d'information, beaucoup plus courte, quatre pages A4, dans un style moins ironique, accessible à tous}}, et la tire à {{nombre|40000|exemplaires}} puis la diffuse dans les boîtes aux lettres d'Amiens<ref>[http://www.article11.info/?Francois-Ruffin-Fakir-d-une-anti FRANÇOIS RUFFIN : FAKIR, D’UNE ANTI-CAMPAGNE L’AUTRE] (interview). Article 11. 24 mars 2009</ref>. La campagne se fait davantage contre l'équipe sortante, que pour l'opposition, qui n'est pas épargnée dans certains articles<ref name=":0">{{Lien web|titre = Article11 - François Ruffin : Fakir, d'une anti-campagne l'autre - JBB|url = http://www.article11.info/?Francois-Ruffin-Fakir-d-une-anti|site = www.article11.info|consulté le = 2016-01-12}}</ref>. Au second tour la liste de [[Gilles de Robien]] est battue, après 19 ans passée à la tête de la mairie.
+En [[2008]], le [[journal]] décide de prendre parti dans les [[élections municipales de 2008 à Amiens|élections municipales amiénoises]] et organise une contre-campagne à l'encontre de l'ancien maire et ministre [[Gilles de Robien]]. ''Fakir'' sort un numéro spécial de 32 pages intitulé ''Le Livre noir du robiénisme'' qui {{Citation|revient sur vingt ans de règne, sur son bilan comme maire et comme ministre}}. En même temps, l'équipe édite {{Citation|une lettre d'information, beaucoup plus courte, quatre pages A4, dans un style moins ironique, accessible à tous}}, et la tire à {{nombre|40000|exemplaires}} puis la diffuse dans les boîtes aux lettres d'Amiens<ref>[http://www.article11.info/?Francois-Ruffin-Fakir-d-une-anti FRANÇOIS RUFFIN : FAKIR, D’UNE ANTI-CAMPAGNE L’AUTRE] (interview). Article 11. 24 mars 2009.</ref>. La campagne se fait davantage contre l'équipe sortante que pour l'opposition, qui n'est pas épargnée dans certains articles<ref name=":0">{{Lien web|titre = Article11 - François Ruffin : Fakir, d'une anti-campagne l'autre - JBB|url = http://www.article11.info/?Francois-Ruffin-Fakir-d-une-anti|site = www.article11.info|consulté le = 2016-01-12}}.</ref>. Au second tour, la liste de [[Gilles de Robien]] est battue, après 19 ans passée à la tête de la mairie.
 === Lancement au niveau national ===
-Fort de cette « victoire », le journal cherche à la transposer aux [[Élections européennes de 2009 en France|élections européennes de 2009]]<ref name=":0" />. Peu de temps après que l'équipe de ''Fakir'' a quitté ''Le Plan B'', le journal d'Amiens devient donc national (numéro 39, avril 2009) et sa parution bimensuelle et aborde des thématiques nationales, tout en conservant pour un temps un « cahier des régions ». Le journal est remaquété, prend un [[format tabloïd]] et passe en couleur, tout en conservant sa numérotation d'origine. À partir du numéro 47 (automne 2010), ''Fakir'' passe au [[format berlinois]].
+Fort de cette « victoire », le journal cherche à la transposer aux [[Élections européennes de 2009 en France|élections européennes de 2009]]<ref name=":0" />. Peu de temps après que l'équipe de ''Fakir'' a quitté ''Le Plan B'', le journal d'Amiens devient donc national (numéro 39, avril 2009) et sa parution bimensuelle et aborde des thématiques nationales, tout en conservant pour un temps un « cahier des régions ». Le journal est remaquété, prend un [[format tabloïd]] et passe en couleur, tout en conservant sa numérotation d'origine. À partir du numéro 47 (automne 2010), ''Fakir'' passe au [[format berlinois]].
 Le tirage de ''Fakir'' augmente en conséquence, se situant d'après l'[[Ours (imprimerie)|ours]] du journal entre {{formatnum:25000}} et {{nombre|40000}}.
-En ce qui concerne les ventes de ''Fakir'', François Ruffin déclare qu'elles sont de l'ordre de {{nombre|10000}} exemplaires pour les premiers numéros à parution nationale en 2009. Par la suite, le bimensuel indique dans ses colonnes le chiffre de {{nombre|11500}} exemplaires par numéro au début de l'année 2012  ({{nombre|7000}} en kiosque et {{nombre|4500}} abonnés)<ref>SSF, ''Crise de croissance'', Fakir, {{n°|56}}, juillet - septembre 2012. Lire page 2.</ref>, celui de {{nombre|11200}} au début de l'année 2013 ({{nombre|5700}} en kiosque et {{nombre|5500}} abonnés)<ref>François Ruffin, ''Le rebond en avant'', Fakir, {{n°|61}}, juillet - septembre 2013. Lire page 5.</ref>. Fakir affirme avoir réalisé un bénéfice de {{unité|14000|euros}} pour l'année 2013 et affirme approcher du nombre de {{nombre|6000}} abonnés au début de l'année 2014<ref>François Ruffin, « Point comptable », page 5, ''Fakir'', {{n°|64}}, février 2014</ref>. Début 2020, le magazine indique compter 18 782 abonnés et des ventes en kiosque entre 14 000 et 18 000 exemplaires sur les derniers numéros<ref>{{Article |auteur1= |titre=Notre temps de cerveau disponible |périodique=Fakir |date=février 2020 |issn=1298-7476 |lire en ligne= |pages=5 }}</ref>.
+En ce qui concerne les ventes de ''Fakir'', François Ruffin déclare qu'elles sont de l'ordre de {{nombre|10000}} exemplaires pour les premiers numéros à parution nationale en 2009. Par la suite, le bimensuel indique dans ses colonnes le chiffre de {{nombre|11500}} exemplaires par numéro au début de l'année 2012  ({{nombre|7000}} en kiosque et {{nombre|4500}} abonnés)<ref>SSF, ''Crise de croissance'', Fakir, {{n°|56}}, juillet - septembre 2012. Lire page 2.</ref>, celui de {{nombre|11200}} au début de l'année 2013 ({{nombre|5700}} en kiosque et {{nombre|5500}} abonnés)<ref>François Ruffin, ''Le rebond en avant'', Fakir, {{n°|61}}, juillet - septembre 2013. Lire page 5.</ref>. ''Fakir'' affirme avoir réalisé un bénéfice de {{unité|14000|euros}} pour l'année 2013 et affirme approcher du nombre de {{nombre|6000}} abonnés au début de l'année 2014<ref>François Ruffin, « Point comptable », page 5, ''Fakir'', {{n°|64}}, février 2014.</ref>. Début 2020, le magazine indique compter 18 782 abonnés et des ventes en kiosque entre 14 000 et 18 000 exemplaires sur les derniers numéros<ref>{{Article |auteur1= |titre=Notre temps de cerveau disponible |périodique=Fakir |date=février 2020 |issn=1298-7476 |lire en ligne= |pages=5 }}.</ref>.
-''Fakir'' est le dernier journal à disposer d'une interview de [[Maurice Allais]], récipiendaire du [[Prix de la Banque de Suède en sciences économiques]], mort le {{date|9|octobre|2010}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Le protectionnisme, une idée neuve - FAKIR {{!}} Presse alternative {{!}} Edition électronique|url=http://www.fakirpresse.info/Maurice-Allais-Contre-le.html|site=www.fakirpresse.info|consulté le=2017-05-09}}</ref>.
+''Fakir'' est le dernier journal à disposer d'une interview de [[Maurice Allais]], récipiendaire du [[Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel|prix de la Banque de Suède en sciences économiques]], mort le {{date|9|octobre|2010}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Le protectionnisme, une idée neuve - FAKIR {{!}} Presse alternative {{!}} Edition électronique|url=http://www.fakirpresse.info/Maurice-Allais-Contre-le.html|site=www.fakirpresse.info|consulté le=2017-05-09}}.</ref>.
+=== Évolution au sein de la rédaction ===
-==== Fakir Éditions ====
+{{refsou|Après près de 22 années à la tête de la rédaction, dont 4 en tant que député, François Ruffin cède la place de rédacteur en chef à Cyril Pocréaux fin 2021.  |date=janvier 2024}}
-À partir de 2013, ''Fakir'' lance une collection de livres sur des sujets sociaux. La plupart ont été écrits ou dirigés par [[François Ruffin]] et son collaborateur Antoine Dumini<ref>{{Lien web|langue = Française|titre = Nos lecteurs sont les meilleurs|url = http://www.fakirpresse.info/-Nos-lecteurs-sont-les-meilleurs-.html|site = Site du journal Fakir|date = }}</ref>.
+==== Fakir éditions ====
-En 2015, un des ouvrages du journal, ''Comment ils nous ont volé le football'', reçoit le prix lycéen du livre d'économie et de sciences sociales, avec près de 80 % des votes<ref>{{Lien web|titre = PRIX LYCÉEN  DU LIVRE D’ÉCONOMIE ET DE SCIENCES SOCIALES|url = http://prixlyceenses.blogspot.fr/|site = prixlyceenses.blogspot.fr|consulté le = 2016-01-12}}.</ref>.
+À partir de 2013, ''Fakir'' lance une collection de livres sur des sujets sociaux. La plupart ont été écrits ou dirigés par [[François Ruffin]] et son collaborateur Antoine Dumini<ref>{{Lien web|langue = Française|titre = Nos lecteurs sont les meilleurs|url = http://www.fakirpresse.info/-Nos-lecteurs-sont-les-meilleurs-.html|site = Site du journal Fakir|date = }}.</ref>.
+En 2015, un des ouvrages du journal, ''Comment ils nous ont volé le football'', reçoit le prix lycéen du livre d'économie et de sciences sociales, avec près de 80 % des votes<ref>{{Lien web|titre = Prix lycéen du livre d'économie et de sciences sociales|url = http://prixlyceenses.blogspot.fr/|site = prixlyceenses.blogspot.fr|consulté le = 2016-01-12}}.</ref>.
-L'éditeur débute en {{Date-|décembre 2017}} une collection intitulée {{Citation|Un député à...}} avec un ouvrage écrit par Ruffin, ''Un député à... l'hôpital psychiatrique''<ref>{{Lien web|titre=''Un député à... l'hôpital psychiatrique''|date=28 novembre 2017|url=http://www.fakirpresse.info/un-depute-a-l-hopital-psychiatrique-1275|site=Fakir|consulté le=11 décembre 2017}}.</ref>. Il est suivi en {{Date-|mars 2018}} par ''Un député à... la ferme''<ref>{{Article|titre=''Un député à la ferme''|journal=[[Fakir]]|pages=6-7|auteur=François Ruffin|numéro=84|date=février 2018}}.</ref>. Un troisième livre intitulé ''Un député et son collab...chez Big Pharma'' paraît en 2018, co-rédigé par Cyril Pocréaux et François Ruffin <ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Un député chez Big Pharma |url=https://francoisruffin.fr/un-depute-chez-big-pharma/ |site=francoisruffin.fr |consulté le=2021-06-08}}</ref>.
+L'éditeur débute en {{Date-|décembre 2017}} une collection intitulée {{Citation|Un député à...}} avec un ouvrage écrit par Ruffin, ''Un député à... l'hôpital psychiatrique''<ref>{{Lien web|titre=''Un député à... l'hôpital psychiatrique''|date=28 novembre 2017|url=http://www.fakirpresse.info/un-depute-a-l-hopital-psychiatrique-1275|site=Fakir|consulté le=11 décembre 2017}}.</ref>. Il est suivi en {{Date-|mars 2018}} par ''Un député à... la ferme''<ref>{{Article|titre=''Un député à la ferme''|journal=[[Fakir]]|pages=6-7|auteur=François Ruffin|numéro=84|date=février 2018}}.</ref>. Un troisième livre intitulé ''Un député et son collab... chez Big Pharma'' paraît en 2018, rédigé par Cyril Pocréaux et François Ruffin<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Un député chez Big Pharma |url=https://francoisruffin.fr/un-depute-chez-big-pharma/ |site=francoisruffin.fr |consulté le=2021-06-08}}.</ref>.
-En 2020, ''Fakir'' lance une nouvelle collection "Au rapport !" qui reprend des rapports parlementaires réalisés par François Ruffin. Le premier sort en 2020, et est intitulé ''Que faire de la police?'' <ref>{{Lien web |langue=fr-fr |titre=Que faire de la police? |url=https://www.fakirpresse.info/boutique/accueil/90-que-faire-de-la-police.html |site=Fakir Shop |consulté le=2021-06-08}}</ref>.
+En 2020, ''Fakir'' lance une nouvelle collection « Au rapport ! », qui reprend des rapports parlementaires réalisés par François Ruffin. Le premier sort en 2020, et est intitulé ''Que faire de la police ?''<ref>{{Lien web |langue=fr-fr |titre=Que faire de la police? |url=https://www.fakirpresse.info/boutique/accueil/90-que-faire-de-la-police.html |site=Fakir Shop |consulté le=2021-06-08}}.</ref>.
-Le 4 juin 2021, ''Fakir Editions'' réédite ''Gens de France et d'ailleurs''<ref>{{Lien web |langue=fr-fr |titre=GENS DE FRANCE J-TEULE |url=https://www.fakirpresse.info/boutique/accueil/93-gens-de-france-j-teule.html |site=Fakir Shop |consulté le=2021-06-08}}</ref> de [[Jean Teulé]]. Après s'être rapproché de l'ancien éditeur [[Ego comme X|Ego Comme X]], un travail de plusieurs mois débouche sur une nouvelle édition qui reprend la couverture de la toute première édition, alors édité chez [[Casterman]] et paru en deux fois entre 1988 et 1990 <ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Philippe |nom=MAGNERON |titre=Gens -1- Gens de France |url=https://www.bedetheque.com/BD-Gens-Tome-1-Gens-de-France-21302.html |site=www.bedetheque.com |consulté le=2021-06-08}}</ref>.
+Le 4 juin 2021, Fakir éditions réédite ''Gens de France et d'ailleurs''<ref>{{Lien web |langue=fr-fr |titre=Gens de France J-Teulé |url=https://www.fakirpresse.info/boutique/accueil/93-gens-de-france-j-teule.html |site=Fakir Shop |consulté le=2021-06-08}}.</ref> de [[Jean Teulé]]. Après s'être rapproché de l'ancien éditeur [[Ego comme X|Ego Comme X]], un travail de plusieurs mois débouche sur une nouvelle édition qui reprend la couverture de la toute première édition, alors édité chez [[Casterman]] et paru en deux fois entre 1988 et 1990<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Philippe |nom=Magneron |titre= Gens (de France et d'ailleurs) – 1. Gens de France |url=https://www.bedetheque.com/BD-Gens-Tome-1-Gens-de-France-21302.html |site=www.bedetheque.com |consulté le=2021-06-08}}.</ref>.
 ==== Le film ''Merci patron !'' ====
 {{Article détaillé|Merci Patron !{{!}}''Merci Patron !''}}
-Dans le numéro 70 de ''Fakir'' de mai-juin 2015, [[François Ruffin]] annonce qu'il a conçu et réalisé un film intitulé ''[[Merci Patron !]]''<ref> Annonce en haut de la couverture, visible sur le site [http://blog-picard.fr/bulles-picardes/presse-medias/fakir-ca-roule/ « bulles picardes »], 13 mai 2015.</ref> (une coproduction ''Fakir'' et [[Mille et une productions]]) racontant une histoire dont [[Bernard Arnault]] (propriétaire de [[LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton|LVMH]]) est le protagoniste, histoire traitée en partie à la manière du réalisateur [[Michael Moore]], du documentariste [[Pierre Carles]] ou des activistes [[The Yes Men]]<ref>{{article|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/cinema/article/2016/02/22/merci-patron-bernard-arnault-pris-au-piege-picard_4869354_3476.html|titre=« Merci patron ! » : la rencontre de Michael Moore et de Luc Moullet en terre picarde |auteur=Jacques Mandelbaum |jour=22|mois=février|année=2016|périodique=Le Monde}}</ref>{{,}}<ref>[http://leblogdocumentaire.fr/merci-patron-retourner-bouffonnerie-pouvoir-a-profit/ « Merci Patron ! », ou comment retourner la bouffonnerie du pouvoir à son profit], article de Nicolas Bole le 23 février 2016, sur le site leblogdocumentaire.fr.</ref>. Ce film sort en salle le 24 février 2016, après une tournée d'avant-premières dans toute la France.
+Dans le numéro 70 de ''Fakir'' de mai-juin 2015, [[François Ruffin]] annonce qu'il a conçu et réalisé un film intitulé ''[[Merci Patron !]]''<ref> Annonce en haut de la couverture, visible sur le site [http://blog-picard.fr/bulles-picardes/presse-medias/fakir-ca-roule/ « bulles picardes »], 13 mai 2015.</ref> (une coproduction ''Fakir'' et [[Mille et une productions]]) racontant une histoire dont [[Bernard Arnault]] (propriétaire de [[LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton|LVMH]]) est le protagoniste, histoire traitée en partie à la manière du réalisateur [[Michael Moore]], du documentariste [[Pierre Carles]] ou des activistes [[The Yes Men]]<ref>{{article|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/cinema/article/2016/02/22/merci-patron-bernard-arnault-pris-au-piege-picard_4869354_3476.html|titre=« Merci patron ! » : la rencontre de Michael Moore et de Luc Moullet en terre picarde |auteur=Jacques Mandelbaum |jour=22|mois=février|année=2016|périodique=Le Monde}}.</ref>{{,}}<ref>[http://leblogdocumentaire.fr/merci-patron-retourner-bouffonnerie-pouvoir-a-profit/ « Merci Patron ! », ou comment retourner la bouffonnerie du pouvoir à son profit], article de Nicolas Bole le 23 février 2016, sur le site leblogdocumentaire.fr.</ref>. Ce film sort en salle le 24 février 2016, après une tournée d'avant-premières dans toute la France.
-Le groupe LVMH a fait espionner le journal Fakir pendant deux ans, de décembre 2013 à octobre 2015. Ces activités d'espionnage ont été supervisées par [[Bernard Squarcini]], pour un montant de 2,2 millions d'euros<ref>{{Article |auteur1=Didier Hassoux et Christophe Labbé |titre=Des commis de l’État pris la main dans le sac Vuitton |périodique=Le Canard enchainé |date=7 avril 2021 |pages=3 }}</ref>.
+Le groupe [[LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton|LVMH]] a fait espionner le journal ''Fakir'' pendant deux ans, de décembre 2013 à octobre 2015. Ces activités d'espionnage ont été supervisées par [[Bernard Squarcini]], pour un montant de 2,2 millions d'euros<ref>{{Article |auteur1=Didier Hassoux et Christophe Labbé |titre=Des commis de l’État pris la main dans le sac Vuitton |périodique=Le Canard enchainé |date=7 avril 2021 |pages=3 }}.</ref>. Il n'y aura pas de procès puisque, à travers l'application d'une [[convention judiciaire d'intérêt public]] (CJIP), [[Bernard Arnault]] accepte de payer 10 millions d'euros à titre d'amende afin de clore l'affaire sans procès<ref>{{Article|langue=fr|titre=Espionnage de François Ruffin : « Une justice expéditive et complaisante aux intérêts des puissants, est-ce encore une justice ? »|périodique=Le Monde.fr|date=2022-02-17|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/02/17/espionnage-de-francois-ruffin-une-justice-expeditive-et-complaisante-aux-interets-des-puissants-est-ce-encore-une-justice_6114023_3232.html|consulté le=2022-05-05}}.</ref>. Cet accord entre la justice française et [[Bernard Arnault]] a suscité la colère de [[François Ruffin]]<ref>{{Article|langue=fr-FR| titre=Affaire Squarcini : la justice valide un accord avec LVMH, François Ruffin en colère| périodique=[[Sud Ouest]]| date=2021-12-17|issn=1760-6454|lire en ligne=https://www.sudouest.fr/justice/affaire-squarcini-la-justice-valide-un-accord-avec-lvmh-francois-ruffin-en-colere-7384605.php|consulté le=2022-05-05}}.</ref>.
 ==== Le film ''J'veux du soleil !'' ====
 {{article détaillé|J'veux du soleil (film){{!}}''J'veux du soleil'' (film)}}
-Au mois de décembre 2018, [[Gilles Perret]] (documentariste) et [[François Ruffin]] entreprennent un périple d'une semaine à travers la France des [[Mouvement des Gilets jaunes en France|Gilets Jaunes]], pour aller à la rencontre des femmes et des hommes mobilisés sur les ronds-points. Ils en reviennent avec quelque vingt-quatre heures d'images et de nombreux témoignages<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Portrait de Gilles Perret, l'homme qui filme les gilets jaunes avec François Ruffin|url=https://www.lesinrocks.com/2019/01/21/actualite/portrait-de-gilles-perret-lhomme-qui-filme-les-gilets-jaunes-avec-francois-ruffin-111160619/|site=Les Inrocks|date=21 janvier 2019|consulté le=2019-01-25}}</ref>. Le 9 janvier 2019, François Ruffin annonce depuis sa chaîne [[YouTube]] qu'il coréalise avec Gilles Perret un film intitulé ''[[J'veux du soleil (film)|J'veux du soleil !]]'' qui sortira en salle le 3 avril 2019<ref>{{Lien web|nom1=François Ruffin|titre=#BDR40 : AMOUR, GLOIRE & BEAUTE !|url=https://www.youtube.com/watch?v=n19U-W2BKIs|site=YouTube|date=9 janvier 2019|consulté le=2019-01-25}}</ref>. Ce [[Road movie|road-movie]] [[documentaire]], dont l'objectif est de porter à l'écran les visages et les paroles des Gilets Jaunes, est distribué par la société Jour2Fête et par ''Fakir''. ''Fakir'' sollicite l'aide de ses lecteurs pour la diffusion du film, que ce soit en allant le proposer aux salles de cinéma, en organisant des projections sur les ronds-points avec des Gilets Jaunes, ou encore en distribuant le tract officiel du film<ref>{{Lien web|titre=J'veux du soleil - Le Film !|url=https://www.fakirpresse.info/j-veux-du-soleil-le-film|site=Fakir|date=14 janvier 2019|consulté le=2019-01-25}}</ref>.
+Au mois de décembre 2018, [[Gilles Perret]] (documentariste) et [[François Ruffin]] entreprennent un périple d'une semaine à travers la France des [[Mouvement des Gilets jaunes|Gilets jaunes]], pour aller à la rencontre des femmes et des hommes mobilisés sur les ronds-points. Ils en reviennent avec quelque vingt-quatre heures d'images et de nombreux témoignages<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Portrait de Gilles Perret, l'homme qui filme les gilets jaunes avec François Ruffin|url=https://www.lesinrocks.com/2019/01/21/actualite/portrait-de-gilles-perret-lhomme-qui-filme-les-gilets-jaunes-avec-francois-ruffin-111160619/|site=Les Inrocks|date=21 janvier 2019|consulté le=2019-01-25}}.</ref>. Le 9 janvier 2019, François Ruffin annonce depuis sa chaîne [[YouTube]] qu'il coréalise avec Gilles Perret un film intitulé ''[[J'veux du soleil (film)|J'veux du soleil !]]'', qui sortira en salle le 3 avril 2019<ref>{{Lien web|nom1=François Ruffin|titre=#BDR40 : AMOUR, GLOIRE & BEAUTE !|url=https://www.youtube.com/watch?v=n19U-W2BKIs|site=YouTube|date=9 janvier 2019|consulté le=2019-01-25}}.</ref>. Ce [[Road movie|road-movie]] [[documentaire]], dont l'objectif est de porter à l'écran les visages et les paroles des Gilets Jaunes, est distribué par la société Jour2Fête et par ''Fakir''. ''Fakir'' sollicite l'aide de ses lecteurs pour la diffusion du film, que ce soit en allant le proposer aux salles de cinéma, en organisant des projections sur les ronds-points avec des Gilets Jaunes, ou encore en distribuant le tract officiel du film<ref>{{Lien web|titre=J'veux du soleil - Le Film !|url=https://www.fakirpresse.info/j-veux-du-soleil-le-film|site=Fakir|date=14 janvier 2019|consulté le=2019-01-25}}.</ref>.
 ==== Le film ''Debout les femmes !'' ====
 {{article détaillé|Debout les femmes !}}
-En décembre 2019, [[François Ruffin]] et [[Gilles Perret]] repartent en tournage dans le cadre d'une mission parlementaire sur les métiers du lien, que réalise François Ruffin et le député LREM [[Bruno Bonnell]]. Cette collaboration inattendue est l'occasion pour les deux députés de rencontrer différents acteurs des métiers du lien: des salariés, des professionnels et des institutionnels.
+En décembre 2019, [[François Ruffin]] et [[Gilles Perret]] repartent en tournage dans le cadre d'une mission parlementaire sur les métiers du lien, que réalise François Ruffin et le député LREM [[Bruno Bonnell]]. Cette collaboration inattendue est l'occasion pour les deux députés de rencontrer différents acteurs des métiers du lien : des salariés, des professionnels et des institutionnels.
-Ralenti par la pandémie de Covid19, le tournage reprend en avril 2020 et fini de suivre toutes les étapes de la mission jusqu'au vote à l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée Nationale.]]
+Ralenti par la [[pandémie de Covid-19 en France|pandémie de Covid-19]], le tournage reprend en avril 2020 et finit de suivre toutes les étapes de la mission jusqu'au vote à l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]] .
-Les premiers extraits issus de la bande annonce mettent en scène les femmes salariées des métiers du lien <ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Debout les femmes ! |url=https://www.jour2fete.com/distribution/debout-les-femmes |site=Jour2Fête |date=2021-03-17 |consulté le=2021-06-08}}</ref>.
+Les premiers extraits issus de la bande annonce mettent en scène les femmes salariées des métiers du lien<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Debout les femmes ! |url=https://www.jour2fete.com/distribution/debout-les-femmes |site=Jour2Fête |date=2021-03-17 |consulté le=2021-06-08}}.</ref>. Le film est sorti en octobre 2021.
-Le film doit sortir en octobre 2021.
 == ''T'chio Fakir'' ==
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 === « Les Teufs à Babeuf » ===
-Pendant son année de pause, avant le passage en diffusion nationale, l'association Fakir organise plusieurs soirées intitulées « les teufs à Babeuf », en référence au révolutionnaire français [[Gracchus Babeuf]].  Animées par des groupes de musique, ou des troupes de théâtre, ces soirées sont centrées autour de conférences et de débats avec des militants politiques, syndicaux ou des intellectuels. Sont notamment passés aux « teufs à Babeuf » : [[Henri Emmanuelli]]<ref>{{Lien web|langue = fr-FR|titre = Gauche, des prolos aux bobos ?|url = https://www.bakchich.info/soci%25C3%25A9t%25C3%25A9/2008/10/22/gauche-des-prolos-aux-bobos-53894|site = Bakchich|consulté le = 2016-01-29}}</ref>, [[Emmanuel Todd]], [[Hervé Kempf]]<ref>{{Lien web|titre = Décroissance 62: février 2009|url = http://decroissancepasdecalais.blogspot.fr/2009_02_01_archive.html|site = decroissancepasdecalais.blogspot.fr|consulté le = 2016-01-29}}</ref>, [[Daniel Mermet]], [[Serge Halimi]], Monique et Michel [[Monique Pinçon-Charlot|Pinçon-Charlot]].
+Pendant son année de pause, avant le passage en diffusion nationale, l'association Fakir organise plusieurs soirées intitulées « les teufs à Babeuf », en référence au révolutionnaire français [[Gracchus Babeuf]]. Animées par des groupes de musique, ou des troupes de théâtre, ces soirées sont centrées autour de conférences et de débats avec des militants politiques, syndicaux ou des intellectuels. Sont notamment passés aux « teufs à Babeuf » : [[Henri Emmanuelli]]<ref>{{Lien web|langue = fr-FR|titre = Gauche, des prolos aux bobos ?|url = https://www.bakchich.info/soci%25C3%25A9t%25C3%25A9/2008/10/22/gauche-des-prolos-aux-bobos-53894|site = Bakchich|consulté le = 2016-01-29}}.</ref>, [[Emmanuel Todd]], [[Hervé Kempf]]<ref>{{Lien web|titre = Décroissance 62: février 2009|url = http://decroissancepasdecalais.blogspot.fr/2009_02_01_archive.html|site = decroissancepasdecalais.blogspot.fr|consulté le = 2016-01-29}}.</ref>, [[Daniel Mermet]], [[Serge Halimi]], [[Michel Pinçon|Michel]] et [[Monique Pinçon-Charlot]].
 === Affaire Loubota ===
-En février 2002, Hector Loubota, 19 ans, meurt enseveli sur le chantier d'insertion de la [[citadelle d'Amiens]]. Dans son numéro de novembre ({{n°|12}}, novembre 2002), après enquête, ''Fakir'' accuse la mairie de n'avoir respecté aucune des règles de base de sécurité sur ce chantier<ref>{{Lien web|langue = fr-FR|titre = Accident de travail mortel: L'impossible procès de Monsieur le maire {{!}} Édition {{!}} Le Club de Mediapart|url = https://blogs.mediapart.fr/edition/le-telescope-damiens/article/100113/accident-de-travail-mortel-limpossible-proces-de-mo|site = Club de Mediapart|consulté le = 2016-01-12}}</ref>. Le journal accompagne la famille pendant les procédures judiciaires en rassemblant des preuves et des témoignages, en médiatisant l'affaire, en publiant un livre, ''Hector est mort'', et en organisant des mobilisations lors des passages au tribunal<ref>{{Lien web|titre = AMIENS Le procès de Robien, enfin…|url = http://www.courrier-picard.fr/region/amiens-le-proces-de-robien-enfin-ia0b0n510245|site = Le Courrier picard|consulté le = 2016-01-12}}</ref>. Après 13 ans de procédure et deux instructions, le maire de l'époque, [[Gilles de Robien]], est reconnu coupable, en mars 2015, en première instance, d'homicide involontaire<ref>{{Lien web|langue = fr-fr|titre = Amiens : Gilles de Robien condamné pour homicide involontaire|url = http://www.franceinfo.fr/actu/justice/article/amiens-gilles-de-robien-condamne-pour-homicide-involontaire-655501|site = France info|éditeur = https://plus.google.com/101981383502610968026|consulté le = 2016-01-12}}</ref>. La Cour d'appel d'Amiens a infirmé la décision et relaxé Monsieur de Robien. La famille de la victime s'est pourvue en cassation.
+En février 2002, Hector Loubota, 19 ans, meurt enseveli sur le chantier d'insertion de la [[citadelle d'Amiens]]. Dans son numéro de novembre ({{n°|12}}, novembre 2002), après enquête, ''Fakir'' accuse la mairie de n'avoir respecté aucune des règles de base de sécurité sur ce chantier<ref>{{Lien web|langue = fr-FR|titre = Accident de travail mortel: L'impossible procès de Monsieur le maire {{!}} Édition {{!}} Le Club de Mediapart|url = https://blogs.mediapart.fr/edition/le-telescope-damiens/article/100113/accident-de-travail-mortel-limpossible-proces-de-mo|site = Club de Mediapart|consulté le = 2016-01-12}}.</ref>. Le journal accompagne la famille pendant les procédures judiciaires en rassemblant des preuves et des témoignages, en médiatisant l'affaire, en publiant un livre, ''Hector est mort'', et en organisant des mobilisations lors des passages au tribunal<ref>{{Lien web|titre = AMIENS Le procès de Robien, enfin…|url = http://www.courrier-picard.fr/region/amiens-le-proces-de-robien-enfin-ia0b0n510245|site = Le Courrier picard|consulté le = 2016-01-12}}.</ref>. Après 13 ans de procédure et deux instructions, le maire de l'époque, [[Gilles de Robien]], est reconnu coupable, en mars 2015, en première instance, d'homicide involontaire<ref>{{Lien web|langue = fr-fr|titre = Amiens : Gilles de Robien condamné pour homicide involontaire|url = http://www.franceinfo.fr/actu/justice/article/amiens-gilles-de-robien-condamne-pour-homicide-involontaire-655501|site = France info|éditeur = https://plus.google.com/101981383502610968026|consulté le = 2016-01-12}}.</ref>. La Cour d'appel d'Amiens a infirmé la décision et relaxé Monsieur de Robien. La famille de la victime s'est pourvue en cassation.
 === Interventions en assemblée générale ===
 ==== Casino ====
-En 2010, ''Fakir'' infiltre l'assemblée générale des actionnaires du [[groupe Casino]] en achetant des actions du groupe. Cette opération est menée en compagnie d'anciens salariés de [[Moulinex]]. Jean-Charles Naouri, le PDG de Casino, était actionnaire principal au moment de la liquidation du leader de l’électro-ménager français. Des gérants surendettés de Petit Casino sont également présents. Ils interpellent directement le PDG lors de la séance de question. Le même scénario se répète l'année suivante<ref>{{Lien web|langue = fr-FR|titre = Assemblée générale houleuse pour Casino|url = http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/distribution/20110414trib000615481/assemblee-generale-houleuse-pour-casino.html|site = La Tribune|éditeur = https://plus.google.com/+latribune|consulté le = 2016-01-12}}.</ref> et donne lieu à plusieurs reportages dans ''Fakir'' et dans l'émission radio ''[[Là-bas si j'y suis]]''.
+En 2010, ''Fakir'' infiltre l'assemblée générale des actionnaires du [[groupe Casino]] en achetant des actions du groupe. Cette opération est menée en compagnie d'anciens salariés de [[Moulinex]]. [[Jean-Charles Naouri]], le PDG de Casino, était actionnaire principal au moment de la liquidation du leader de l’électro-ménager français. Des gérants surendettés de Petit Casino sont également présents. Ils interpellent directement le PDG lors de la séance de question. Le même scénario se répète l'année suivante<ref>{{Lien web|langue = fr-FR|titre = Assemblée générale houleuse pour Casino|url = http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/distribution/20110414trib000615481/assemblee-generale-houleuse-pour-casino.html|site = La Tribune|éditeur = https://plus.google.com/+latribune|consulté le = 2016-01-12}}.</ref> et donne lieu à plusieurs reportages dans ''Fakir'' et dans l'émission radio ''[[Là-bas si j'y suis]]''.
 En juin [[2010]], le [[groupe Casino]] assigne le journal en justice pour cause de perturbations lors de l'assemblée générale des actionnaires<ref>[http://www.acrimed.org/article3406.html « Le Groupe Casino tremble devant ''Fakir'' (et réclame {{unité|75000|€}}) »], {{1er}} juillet 2010.</ref>. Le procès est fixé en novembre [[2011]]. Le journal reçoit de nombreux soutiens comme celui de [[Denis Robert]] et du dessinateur [[Siné]]. En mai 2012, le groupe Casino décide d'abandonner le procès en diffamation contre le journal<ref>[http://www.fakirpresse.info/Champagne.html « Champagne ! »], ''fakirpresse.info'', 9 mai 2012.</ref>.
+Le groupe Casino aurait fait espionner la rédaction de ''Fakir'' par l’intermédiaire de la société i2F dirigée par l'ancien policier Hervé Séveno<ref>{{Article|langue=fr|titre=Les « espions » privés de Bernard Squarcini mis en examen|périodique=Le Monde.fr|date=2021-12-09|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/12/09/les-espions-prives-de-bernard-squarcini-mis-en-examen_6105407_823448.html}}.</ref>.
 ==== Le CIAG ====
-Fin 2012, ''Fakir'' crée le CIAG, le Comité d'intervention en assemblée générale<ref>{{Lien web|titre = Dénoncez votre patron !|url = http://www.fakirpresse.info/Denoncez-votre-patron,468.html|site = fakirpresse.info|consulté le = 2016-01-12}}.</ref> pour généraliser ce type d'action et rassembler différents courants militants contre des multinationales.
+Fin 2012, ''Fakir'' crée le CIAG, le Comité d'intervention en assemblée générale<ref>{{Lien web|titre = Dénoncez votre patron !|url = http://www.fakirpresse.info/Denoncez-votre-patron,468.html|site = fakirpresse.info|consulté le = 2016-01-12}}.</ref>, afin de généraliser ce type d'action et rassembler différents courants militants contre des multinationales.
-En avril 2013, le groupe de BTP [[Vinci (entreprise)|Vinci]] voit ainsi son AG perturbée par des militants anti-aéroport de Notre-Dame-des-Landes. François Ruffin interpelle également le président du groupe sur le non-respect du code du travail lors de l'embauche de salariés étrangers<ref>{{Lien web|titre = Comité d’Intervention en Assemblée Générale - Pense bête|url = http://surlaroutede.canalblog.com/archives/2013/05/11/27133535.html|site = surlaroutede.canalblog.com|consulté le = 2016-01-12}}.</ref>.
+En avril 2013, le groupe de BTP [[Vinci (entreprise)|Vinci]] voit ainsi son AG perturbée par des militants anti-[[Projet d'aéroport du Grand Ouest|aéroport de Notre-Dame-des-Landes]]. François Ruffin interpelle également le président du groupe sur le non-respect du code du travail lors de l'embauche de salariés étrangers<ref>{{Lien web|titre = Comité d’Intervention en Assemblée Générale - Pense bête|url = http://surlaroutede.canalblog.com/archives/2013/05/11/27133535.html|site = surlaroutede.canalblog.com|consulté le = 2016-01-12}}.</ref>.
-Quelques jours après se tient l'AG de [[LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton|LVMH]]. ''Fakir'' poursuit son combat contre [[Bernard Arnault]], initié dans le numéro 58 du journal, en s'invitant à la réunion<ref>{{Lien web|titre = Vinci et LVMH : des Assemblées générales d'actionnaires perturbées par le journal Fakir (partie 2)|url = http://www.nouveaujourj.fr/copinages/actions/40-vinci-et-lvmhn-des-assemblees-generales-dactionnaires-perturbees-par-le-journal-fakir-partie-2|site = nouveaujourj.fr|consulté le = 2016-01-12}}.</ref>. Une première intervention avait déjà eu lieu en 2007 avec d'ex-salariés d'ECCE pour un reportage pour l'émission ''[[Là-bas si j'y suis]]''<ref>{{Lien web|langue = fr-FR|titre = Un costard pour le roi du luxe |url = http://la-bas.org/spip.php?page=article&id_article=1672|site = Là-bas si j'y suis|consulté le = 2016-01-12}}.</ref>. Lors de l'AG de 2013, ''Fakir'' dénonce, avec d'anciens salariés, la liquidation dans les années 1980 du groupe textile [[Boussac (entreprise)|Boussac Saint-Frères]]. Une partie de l'intervention, filmée par [[Les Mutins de Pangée]], se retrouve dans le film ''[[Merci Patron !]]''. En 2014, l'AG de [[LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton|LVMH]] est de nouveau perturbée.
+Quelques jours après se tient l'AG de [[LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton|LVMH]]. ''Fakir'' poursuit son combat contre [[Bernard Arnault]], initié dans le numéro 58 du journal, en s'invitant à la réunion<ref>{{Lien web|titre = Vinci et LVMH : des Assemblées générales d'actionnaires perturbées par le journal Fakir (partie 2)|url = http://www.nouveaujourj.fr/copinages/actions/40-vinci-et-lvmhn-des-assemblees-generales-dactionnaires-perturbees-par-le-journal-fakir-partie-2|site = nouveaujourj.fr|consulté le = 2016-01-12}}.</ref>. Une première intervention avait déjà eu lieu en 2007 avec d'ex-salariés d'ECCE pour un reportage pour l'émission ''[[Là-bas si j'y suis]]''<ref>{{Lien web|langue = fr-FR|titre = Un costard pour le roi du luxe |url = http://la-bas.org/spip.php?page=article&id_article=1672|site = Là-bas si j'y suis|consulté le = 2016-01-12}}.</ref>. Lors de l'AG de 2013, ''Fakir'' dénonce, avec d'anciens salariés, la liquidation dans les années 1980 du groupe textile [[Boussac (entreprise)|Boussac Saint-Frères]]. Une partie de l'intervention, filmée par [[Les Mutins de Pangée]], se retrouve dans le film ''[[Merci Patron !]]''. En 2014, l'AG de [[LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton|LVMH]] est de nouveau perturbée.
-Depuis le CIAG a été mis en sommeil.
+Depuis, le CIAG a été mis en sommeil.
 === « De l'air à France Inter » ===
-À la suite de l'interruption de l'émission radiophonique de [[France Inter]] ''[[Là-bas si j'y suis]]'', en juin 2014, Fakir lance une campagne intitulée « De l'air à [[France Inter]] ». L'objectif principal du mouvement est la reprogrammation d'une émission quotidienne de reportage sur les ondes de la radio. De façon plus générale, Fakir dénonce l'abandon du reportage au profit des émissions en plateau et la sous-représentation des classes populaires dans les intervenants.
+À la suite de l'interruption de l'émission radiophonique de [[France Inter]] ''[[Là-bas si j'y suis]]'', en juin 2014, ''Fakir'' lance une campagne intitulée « De l'air à [[France Inter]] ». L'objectif principal du mouvement est la reprogrammation d'une émission quotidienne de reportage sur les ondes de la radio. De façon plus générale, Fakir dénonce l'abandon du reportage au profit des émissions en plateau et la sous-représentation des classes populaires dans les intervenants.
-Des rassemblements sont organisés à la [[Bourse du travail]] de Paris avec différentes organisations politiques, syndicales, et associatives notamment [[Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne|ATTAC]], le [[Front de gauche (France)|FG]], [[Europe Écologie Les Verts|EELV]], le [[Parti socialiste (France)|PS]], [[Acrimed]]. Une lettre<ref>{{Lien web|langue = fr-FR|titre = Lettre à Laurence Bloch - De l'air à France Inter|url = http://delairafranceinter.ouvaton.org/lettre-a-laurence-bloch/|site = De l'air à France Inter|consulté le = 2016-01-29}}</ref> cosignée par toutes les organisations est envoyée à [[Laurence Bloch]], directrice de France Inter, qui y répond<ref>{{Lien web|langue = fr-FR|titre = La réponse de Laurence Bloch, directrice de France Inter - De l'air à France Inter|url = http://delairafranceinter.ouvaton.org/la-reponse-de-laurence-bloch-directrice-de-france-inter/|site = De l'air à France Inter|consulté le = 2016-01-29}}</ref> sans pour autant accéder aux demandes du collectif.
+Des rassemblements sont organisés à la [[Bourse du travail]] de Paris avec différentes organisations politiques, syndicales, et associatives notamment [[Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne|ATTAC]], le [[Front de gauche (France)|FG]], [[Europe Écologie Les Verts|EELV]], le [[Parti socialiste (France)|PS]], [[Acrimed]]. Une lettre<ref>{{Lien web|langue = fr-FR|titre = Lettre à Laurence Bloch - De l'air à France Inter|url = http://delairafranceinter.ouvaton.org/lettre-a-laurence-bloch/|site = De l'air à France Inter|consulté le = 2016-01-29}}.</ref> cosignée par toutes les organisations est envoyée à [[Laurence Bloch]], directrice de France Inter, qui y répond<ref>{{Lien web|langue = fr-FR|titre = La réponse de Laurence Bloch, directrice de France Inter - De l'air à France Inter|url = http://delairafranceinter.ouvaton.org/la-reponse-de-laurence-bloch-directrice-de-france-inter/|site = De l'air à France Inter|consulté le = 2016-01-29}}.</ref> sans pour autant accéder aux demandes du collectif.
-En décembre des manifestations ont lieu devant les locaux de [[France Bleu]] à Amiens, Limoges, Strasbourg, Montpellier, Bordeaux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Caen et Tours<ref>{{Lien web|langue = fr-FR|titre = OPfrancebleu Archives - De l'air à France Inter|url = http://delairafranceinter.ouvaton.org/category/opfrancebleu/|site = De l'air à France Inter|consulté le = 2016-01-29}}</ref>. À partir d'avril 2015, le mouvement tente de faire la jonction avec la grève à [[Radio France]], à la suite de l'arrivée du nouveau PDG [[Mathieu Gallet]]. Des tracts sont distribués lors des AG, l'équipe de Fakir publie des reportages sur les conditions de travail à la [[Maison de la Radio (Paris)|Maison de la Radio]].
+En décembre des manifestations ont lieu devant les locaux de [[France Bleu]] à Amiens, Limoges, Strasbourg, Montpellier, Bordeaux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Caen et Tours<ref>{{Lien web|langue = fr-FR|titre = OPfrancebleu Archives - De l'air à France Inter|url = http://delairafranceinter.ouvaton.org/category/opfrancebleu/|site = De l'air à France Inter|consulté le = 2016-01-29}}.</ref>. À partir d'avril 2015, le mouvement tente de faire la jonction avec la grève à [[Radio France]], à la suite de l'arrivée du nouveau PDG [[Mathieu Gallet]]. Des tracts sont distribués lors des AG, l'équipe de Fakir publie des reportages sur les conditions de travail à la [[Maison de la Radio (Paris)|Maison de la Radio]].
-En mai 2015, des membres du collectif rencontrent [[Frédéric Schlesinger]], directeur des programmes à Radio France. Les revendications sont en partie satisfaites par la programmation de l'émission Un jour en France, animée par [[Bruno Duvic]].
+En mai 2015, des membres du collectif rencontrent [[Frédéric Schlesinger]], directeur des programmes à Radio France. Les revendications sont en partie satisfaites par la programmation de l'émission ''Un jour en France'', animée par [[Bruno Duvic]].
 == Ours ==
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 * Directeur de publication : Fabian Lemaire
-*Responsable du journal et de l'association: Thibault Lhonneur
+*Directeur du journal et de l'association: Tristan Quemener
-*Animateur logistique: Fabien Voulminot
 * Animatrices de publication : Magalie, Pascale
-* Rédacteur en chef : [[François Ruffin]]
+* Rédacteur en chef : Cyril Pocréaux
-* Rédacteurs : Vincent Bernardet,Valéry Chartier, Darwin, Sylvain Laporte, Baptiste Lefèvre, Cyril Pocréaux, François Ruffin, Pierre Souchon
+* Rédacteurs :  Laura Raim, Vincent Bernardet,Valéry Chartier, Darwin, Cyril Pocréaux, François Ruffin, Pierre Souchon, Elena Scappaticci, Camille Vandendriessche, Guillaume Bernard,  Anne-Sophie Jacques
-* Dessinateurs : Ben Bert, Bench, Bouzon, Damien Cuvillier, David François, Decressac, Fabian Lemaire, Guillaume Néel, Hardoc, Lardon, Nardo, Piérick, Stébar, [[Thibaut Soulcié]], Valère, Valfret et Zag
+* Dessinateurs : Ben Bert, Bench, Bouzon, Damien Cuvillier, David François, [[Phil Decressac|Decressac]], Fabian Lemaire, Guillaume Néel, Hardoc, Lardon, Nardo, Piérick, Stébar, [[Thibaut Soulcié]], Valère, Valfret et Zag
-* Graphisme : Ludovic Rio
+* Graphisme : Aline Lafoy
-* Mise en page : Ludovic Rio
+* Mise en page : Aline Lafoy
 Néanmoins, l'équipe rédactionnelle étant soumise à un incessant renouvellement, elle est donc susceptible d'évoluer de numéro en numéro à l'exception des membres permanents du journal.
 == Critique du journal ''La Décroissance'' ==
-Malgré des relations apparentes de « copinage »<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=FAKIR {{!}} Presse alternative - Journal fâché avec tout le monde. Ou presque.|url=http://www.fakirpresse.info/|site=fakirpresse.info|consulté le=2017-05-09}}.</ref>, revendiquées comme telles sur le site du journal, ''Fakir'' a fait l'objet de critiques sévères de la part d'un autre journal d’extrême gauche. Dans son numéro d'avril 2015, le mensuel ''[[La Décroissance]]'' publie un article intitulé « Clouer le bec à ''Fakir'' »<ref>{{Article|langue =fr |auteur1 = Dominique Lachosme|titre = Clouer le bec à Fakir|périodique = La Décroissance|numéro = 118|mois = Avril|année = 2015|lire en ligne = |pages = }}.</ref>, dans lequel il fustige un dossier publié dans le numéro de mars-avril 2015 de ''Fakir'' intitulé « Emploi contre environnement, refusez le chantage ! »<ref>{{Article|langue =fr |auteur1 = |titre = Emploi contre environnement, refusez le chantage !|périodique = Fakir|mois = Mars - Avril|année = 2015|lire en ligne = |pages = }}.</ref>. L'auteur, Dominique Lachosme, épingle la volonté de la part de ''Fakir'' de vouloir faire croire {{citation|qu'il existe au sein de la [[Confédération générale du travail|CGT]] rouge un début de conscience verte.}} Il ajoute : {{citation bloc|[...] La CGT rejette officiellement l'anti-productivisme : le "développement humain durable" qu'elle prône s'oppose "aux idées tendant vers la [[Décroissance (économie)|décroissance]] (citation extraite du document d'orientation de la CGT, 2013) » ; « La Terre exploserait-elle sous nos yeux, il est peu probable que la CGT remette en question cette vision du monde.}}
+Malgré des relations apparentes de « copinage »<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=FAKIR {{!}} Presse alternative - Journal fâché avec tout le monde. Ou presque.|url=http://www.fakirpresse.info/|site=fakirpresse.info|consulté le=2017-05-09}}.</ref>, revendiquées comme telles sur le site du journal, ''Fakir'' a fait l'objet de critiques sévères de la part d'un autre journal de gauche. Dans son numéro d'avril 2015, le mensuel ''[[La Décroissance]]'' publie un article intitulé « Clouer le bec à ''Fakir'' »<ref>{{Article|langue =fr |auteur1 = Dominique Lachosme|titre = Clouer le bec à Fakir|périodique = La Décroissance|numéro = 118|mois = Avril|année = 2015|lire en ligne = |pages = }}.</ref>, dans lequel il fustige un dossier publié dans le numéro de mars-avril 2015 de ''Fakir'' intitulé « Emploi contre environnement, refusez le chantage ! »<ref>{{Article|langue =fr |auteur1 = |titre = Emploi contre environnement, refusez le chantage !|périodique = Fakir|mois = Mars - Avril|année = 2015|lire en ligne = |pages = }}.</ref>. L'auteur, Dominique Lachosme, épingle la volonté de la part de ''Fakir'' de vouloir faire croire {{citation|qu'il existe au sein de la [[Confédération générale du travail|CGT]] rouge un début de conscience verte.}} Il ajoute : {{citation bloc|[...] La CGT rejette officiellement l'anti-productivisme : le "développement humain durable" qu'elle prône s'oppose "aux idées tendant vers la [[Décroissance (économie)|décroissance]] (citation extraite du document d'orientation de la CGT, 2013) » ; « La Terre exploserait-elle sous nos yeux, il est peu probable que la CGT remette en question cette vision du monde.}}
 L'auteur conclut ainsi son article : {{citation bloc|Camarades et amis de ''Fakir'', c'est en partant de ces (dures) réalités que l'on pourra véritablement espérer "lier [[justice sociale]] et exigence environnementale", quitte à être "fâchés avec tout le monde ou presque" (slogan de ''Fakir'').}}
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 === Liens externes ===
-* {{Site officiel|http://www.fakirpresse.info/}}
+* {{Site officiel|https://www.fakirpresse.info/}}
-* {{Bases audiovisuel}}
+* {{Bases}}
 * {{autorité}}
-{{Palette|Presse française}}
+{{Palette|Presse française|François Ruffin}}
 {{Portail|presse écrite|politique|Amiens}}
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 [[Catégorie:Presse écrite en Picardie]]
 [[Catégorie:Presse alternative]]
+[[Catégorie:Presse d'opinion]]
 [[Catégorie:Gauche en France]]

v · m François Ruffin
Cinéma	Merci Patron ! (2016) J'veux du soleil (2019) Debout les femmes ! (2020)
Littérature	Ce pays que tu ne connais pas (2019)
Presse	Fakir (création 1999)