« Jacques Rivière » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
→‎Biographie : Tippfehler korrigiert
Balises : Modification par mobile Modification par application mobile
Huster (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
(48 versions intermédiaires par 37 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{homonyme|Rivière (homonymie)}}
{{voir homonymes|Rivière (homonymie)}}
{{Infobox Biographie2
|image = Jacques Rivière vers 1914 - 220e régiment d'infanterie..jpg
|légende = Jacques Rivière en 1914 au [[220e régiment d'infanterie|{{220e|régiment}} d'infanterie]].
|charte = écrivain
|lieu de décès={{14e arrondissement de Paris}}}}
'''Jacques Rivière''', né le {{Date|15|juillet|1886}} à [[Bordeaux]] et mort le {{Date|14|février|1925}} à [[Paris]], est un [[homme de lettres]] [[France|français]], directeur de ''[[La Nouvelle Revue française]]'' de [[1919]] jusqu'à sa mort, et ami d'[[Alain-Fournier]], avec qui il échangea une abondante correspondance avant de devenir son beau-frère.


== Biographie ==
'''Jacques Rivière''', né le {{Date|15|juillet|1886}} à [[Bordeaux]] ([[Gironde (département)|Gironde]]), mort le {{Date|14|février|1925}} à [[Paris]], est un [[homme de lettres]] [[France|français]], directeur de ''[[La Nouvelle Revue française]]'' de [[1919]] jusqu'à sa mort, et ami d'[[Alain-Fournier]], avec qui il échangea une abondante correspondance avant de devenir son beau-frère.
Fils d'un grand médecin bordelais, professeur d'[[obstétrique]] à la Faculté de médecine de Bordeaux, Jacques Rivière se lie d’amitié avec [[Alain-Fournier]], le futur auteur du ''[[Le Grand Meaulnes|Grand Meaulnes]]'', sur les bancs du [[lycée Lakanal]], à [[Sceaux (Hauts-de-Seine)|Sceaux]]<ref>Alain-Fournier, ''Le Grand Meaulnes'', Echo Library, 2008, p.5.</ref>, où tous deux préparent le concours d’entrée à l’[[École normale supérieure (rue d'Ulm)|École normale supérieure]]. Ils y échouent l'un comme l'autre. Revenu à Bordeaux en [[1905]], il continue d'entretenir avec lui une correspondance quasi quotidienne où l’on voit se dessiner le goût particulier de chacun pour la littérature. À cette même époque, il fait la connaissance de [[Gabriel Frizeau]] et surtout d'[[André Lhote]], avec qui il parle peinture.


Rivière obtient sa licence ès lettres à Bordeaux, fait son service militaire, puis revient en [[1907]] à Paris préparer l’agrégation de philosophie et une thèse en Sorbonne sur ''La Théodicée de [[Fénelon]]'', tout en gagnant modestement sa vie comme enseignant au [[Collège Stanislas de Paris|lycée Stanislas]]. La musique de [[Claude Debussy]] le requiert. Il subit tour à tour les influences de [[Maurice Barrès]], [[André Gide]], [[André Suarès]] et [[Paul Claudel]], avec qui il entre en correspondance et qui cherche à le convertir au catholicisme (et il se convertit de fait : à Noël 1913, dans la chapelle des Bénédictines de Paris, il communie. Témoin encore cette prière : "Vous m'avez précipité entre mes frères afin, peut-être, que dans mes efforts pour remonter vers Vous, je ne revienne pas seul, mais que je vous ramène tous ceux parmi lesquels j'étais pris".) Le {{date|24 août 1909}}, il épouse la jeune sœur d’Alain-Fournier, [[Isabelle Rivière|Isabelle]] (1889-1971), dont il aura deux enfants, Jacqueline (1911-1944), religieuse et Alain (1920-2010), devenu moine Bénédictin à En-Calcat de 1937 à 1967<ref>Dont une fille, Agathe Rivière-Corre, secrétaire de l'association du Bulletin des amis de Jacques Rivière et d'[[Alain-Fournier]].</ref>, et qui laisse deux filles, Blanche et Agathe Rivière-Corre (née en 1971), conférencière.
==Biographie==
Fils d'un grand médecin bordelais, professeur d'[[obstétrique]] à la Faculté de médecine de Bordeaux, Jacques Rivière se lie d’amitié avec [[Alain-Fournier]], le futur auteur de ''[[Le Grand Meaulnes]]'', sur les bancs du [[lycée Lakanal]], à [[Sceaux (Hauts-de-Seine)|Sceaux]]<ref>Alain-Fournier, ''Le Grand Meaulnes'', Echo Library, 2008, p.5.</ref>, où tous deux préparent le concours d’entrée à l’[[École normale supérieure (rue d'Ulm)|École normale supérieure]]. Ils y échouent l'un comme l'autre. Revenu à Bordeaux en [[1905]], il continue d'entretenir avec lui une correspondance quasi-quotidienne où l’on voit se dessiner le goût particulier de chacun pour la littérature. À cette même époque, il fait la connaissance de [[Gabriel Frizeau]] et surtout d'[[André Lhote]], avec qui il parle peinture.

Rivière obtient sa licence ès lettres à Bordeaux, fait son service militaire, puis revient en [[1907]] à Paris préparer l’agrégation de philosophie et une thèse en Sorbonne sur ''La Théodicée de [[Fénelon]]'', tout en gagnant modestement sa vie comme enseignant au [[Collège Stanislas de Paris|lycée Stanislas]]. La musique de [[Claude Debussy]] le requiert. Il subit tour à tour les influences de [[Maurice Barrès]], [[André Gide]], [[André Suarès]] et [[Paul Claudel]], avec qui il entre en correspondance et qui cherche à le convertir au catholicisme (et il se convertit de fait : à Noël 1913, dans la chapelle des Bénédictines de Paris, il communie. Témoin encore cette prière : "Vous m'avez précipité entre mes frères afin, peut-être, que dans mes efforts pour remonter vers Vous, je ne revienne pas seul, mais que je vous ramène tous ceux parmi lesquels j'étais pris". Le 24 août [[1909]], il épouse la jeune sœur d’Alain-Fournier, Isabelle (1889-1971), dont il aura deux enfants, Jacqueline (1911-1944), religieuse et Alain (1920-2010) moine Bénédictin à En-Calcat de 1937 à 1967<ref>Dont une fille, Agathe Rivière-Corre, secrétaire de l'association du Bulletin des amis de Jacques Rivière et d'[[Alain-Fournier]].</ref>.


D’abord collaborateur à ''L’Occident'', il devient secrétaire de rédaction de ''[[La Nouvelle Revue française]]'' ''(NRF)'' en [[1911]]<ref>Michael Einfalt, « Quelques remarques sur la position de [[Jean Schlumberger]] au sein de la NRF », dans : Gilbert-Lucien Salmon/Pascal Mercier, ''Jean Schlumberger et la Nouvelle revue française: actes du colloque de Guebwiller et Mulhouse des 25 et 26 décembre 1999'', Éditions L'Harmattan, 2004, p.178.</ref>. Il entreprend alors la rédaction de critiques littéraires, qu’il rassemble et publie sous le titre d’''Études'', où il révèle un excellent sens de la psychologie. À partir de 1912, il seconde [[Jacques Copeau]] à la direction de la revue.
D’abord collaborateur à ''L’Occident'', il devient secrétaire de rédaction de ''[[La Nouvelle Revue française]]'' ''(NRF)'' en [[1911]]<ref>Michael Einfalt, « Quelques remarques sur la position de [[Jean Schlumberger]] au sein de la NRF », dans : Gilbert-Lucien Salmon/Pascal Mercier, ''Jean Schlumberger et la Nouvelle revue française: actes du colloque de Guebwiller et Mulhouse des 25 et 26 décembre 1999'', Éditions L'Harmattan, 2004, p.178.</ref>. Il entreprend alors la rédaction de critiques littéraires, qu’il rassemble et publie sous le titre d’''Études'', où il révèle un excellent sens de la psychologie. À partir de 1912, il seconde [[Jacques Copeau]] à la direction de la revue.


Il est mobilisé en [[1914]] au [[220e régiment d'infanterie|{{220e}} régiment d'infanterie]] et fait [[prisonnier de guerre]] le 24 août, dès les premières échauffourées. Incarcéré au camp de Königsbrück en [[Royaume de Saxe|Saxe]], il tente de s’en évader, ce qui lui vaut d'être transféré au camp disciplinaire de Hülsberg en [[Hanovre]] ; il y consigne son journal de captivité, publiés en [[1974]] sous le titre ''Carnets''. Gravement malade, il est transféré en [[Suisse]] en 1917 et interné jusqu’à la fin de la guerre<ref>{{en}} Martin Turnell, ''Jacques Riviere'', READ BOOKS, 2007, p.10.</ref>. À son retour en France, en [[1918]] il publie ''L'Allemand, souvenirs et réflexions d'un prisonnier de guerre'' qu'il rééditera en 1924.
Il est mobilisé en [[1914]] au [[220e régiment d'infanterie|{{220e|régiment}} d'infanterie]] et fait [[prisonnier de guerre]] le {{date-|24 août}}, dès les premières échauffourées. Incarcéré au camp de Königsbrück en [[Royaume de Saxe|Saxe]], il tente de s’en évader, ce qui lui vaut d'être transféré au camp disciplinaire de Hülsberg en [[Hanovre]] ; il y consigne son journal de captivité, publiés en [[1974]] sous le titre ''Carnets''. Gravement malade, il est transféré en [[Suisse]] en 1917 et interné jusqu’à la fin de la guerre<ref>{{en}} Martin Turnell, ''Jacques Riviere'', READ BOOKS, 2007, p.10.</ref>. À son retour en France, en [[1918]] il publie ''L'Allemand, souvenirs et réflexions d'un prisonnier de guerre'' qu'il rééditera en 1924.


Avant même la fin du conflit, il songe à relancer ''La NRF'' dont la parution avait été interrompue. Sous sa nouvelle direction, elle reparaît le 1{{er}} juin [[1919]]. Rivière y déploie de remarquables qualités en publiant [[Marcel Proust]], [[François Mauriac]], [[Paul Valéry]], [[Saint-John Perse]], [[Jean Giraudoux]] et [[Jules Romains]], mais aussi, plus audacieusement encore, [[Louis Aragon]]. En 1919, il reçoit le [[Prix Blumenthal]]. On a souvent dit que Jacques Rivière avait négligé sa propre carrière d’écrivain, au bénéfice de l'œuvre de ses amis. De fait, il n'écrira qu’un court [[roman psychologique]], ''Aimée'', paru en 1922. Mais son œuvre critique reste un modèle de lucidité, d'analyse et de prose française. Jacques Rivière a involontairement préparé sa propre succession en engageant dès 1919 [[Jean Paulhan]] comme secrétaire<ref>Martyn Cornick, «La ''Nouvelle Revue Française'' de Jean Paulhan et le modernisme», dans : Jean Yves Guérin, ''La Nouvelle revue française de Jean Paulhan: (1925 - 1940 et 1953 - 1968) : actes du colloque de Marne-la-Vallée (16 - 17 octobre 2003)'', Éditions Le Manuscrit, 2006, p.32.</ref>.
Avant même la fin du conflit, il songe à relancer ''La NRF'' dont la parution avait été interrompue. Sous sa nouvelle direction, elle reparaît le {{date|1 juin 1919}}. Rivière y déploie de remarquables qualités en publiant [[Marcel Proust]], [[François Mauriac]], [[Paul Valéry]], [[Saint-John Perse]], [[Jean Giraudoux]] et [[Jules Romains]], mais aussi, plus audacieusement encore, [[Louis Aragon]]. En 1919, il reçoit le [[prix Blumenthal]]. On a souvent dit que Jacques Rivière avait négligé sa propre carrière d’écrivain, au bénéfice de l'œuvre de ses amis. De fait, il n'écrira qu’un court [[roman psychologique]], ''Aimée'', paru en 1922, inspiré de son amour pour Yvonne Gallimard, l'épouse de [[Gaston Gallimard]], tandis qu'un second roman sur le même thème de l'amour à sens unique, l'inachevé ''Florence'', sera publié à l'initiative de sa veuve dix ans après sa mort. Mais son œuvre critique reste un modèle de lucidité, d'analyse et de prose française.


Parce qu'elle pose crûment la question de la possibilité même de la littérature, la correspondance avec [[Antonin Artaud]] sera sans doute sa contribution la plus significative au genre littéraire<ref>Olivier Penot-Lacassagne, « «Antonin Artaud», variation sur un nom», dans : Valérie-Angélique Deshoulières, ''Poétiques de l'indéterminé: le caméléon au propre et au figuré'', Presses Universitaires Blaise Pascal, 1998, p.288.</ref>.
Jacques Rivière a involontairement préparé sa propre succession en engageant dès 1919 [[Jean Paulhan]] comme secrétaire<ref>Martyn Cornick, «La ''Nouvelle Revue Française'' de Jean Paulhan et le modernisme», dans : Jean Yves Guérin, ''La Nouvelle revue française de Jean Paulhan: (1925 - 1940 et 1953 - 1968) : actes du colloque de Marne-la-Vallée (16 - 17 octobre 2003)'', Éditions Le Manuscrit, 2006, p.32.</ref>. La correspondance avec [[Antonin Artaud]], parce qu'elle pose crûment la question de la possibilité même de la littérature, sera sans doute sa contribution la plus significative au genre littéraire<ref>Olivier Penot-Lacassagne, « «Antonin Artaud», variation sur un nom», dans : Valérie-Angélique Deshoulières, ''Poétiques de l'indéterminé: le caméléon au propre et au figuré'', Presses Universitaires Blaise Pascal, 1998, p.288.</ref>.


Il décède le 14 février [[1925]] à [[Paris]] d’une fièvre typhoïde<ref>Gerald Prince, ''Guide du roman de langue française : 1901-1950'', Volume 1, University Press of America, 2002, p.113.</ref>. Son épouse Isabelle se consacre après sa mort au classement de ses manuscrits et à la publication de ses œuvres, en même temps que de celles de son frère [[Alain-Fournier]]. Mais ce travail, en particulier la publication partielle des carnets de captivité de son mari sous le titre ''A la trace de Dieu'' et de sa correspondance avec Claudel, rencontre de vives réactions de la part de plusieurs des amis et collaborateurs de Jacques Rivière à ''La NRF'', suscitant de douloureuses polémiques sur la foi de l'écrivain et sur la mission, littéraire ou spirituelle, de ''La NRF''.
Il meurt le {{date|14 février 1925}} à [[Paris]] d’une fièvre typhoïde<ref>Gerald Prince, ''Guide du roman de langue française : 1901-1950'', Volume 1, University Press of America, 2002, p.113.</ref>.
{{Référence nécessaire|Son épouse Isabelle se consacre après sa mort au classement de ses manuscrits et à la publication de ses œuvres, en même temps que de celles de son frère [[Alain-Fournier]]. Mais ce travail, en particulier la publication partielle des carnets de captivité de son mari sous le titre ''À la trace de Dieu'' et de sa correspondance avec Claudel, rencontre de vives réactions de la part de plusieurs des amis et collaborateurs de Jacques Rivière à ''La NRF'', suscitant de douloureuses polémiques sur la foi de l'écrivain et sur la mission, littéraire ou spirituelle, de ''La NRF''.

Il est à préciser qu'Isabelle Rivière est intervenue dans plusieurs des manuscrits de son défunt époux, en complétant ses récits où, par exemple, il cherchait à mettre en avant sa détresse et sa souffrance de prisonnier de guerre, de textes relatifs au catholicisme, ce qui était hors contexte. De nombreux amis écrivains de Jacques Rivière, dont Paulhan, ou André Breton, pensaient que même inachevées, il fallait faire paraître ces œuvres littéraires telles quelles, ce qui les rendait plus fortes, et que les ajouts d'Isabelle Rivière relatifs au catholicisme, gâchaient les contenus de ses créations. Ils ne critiquaient pas le catholicisme, ou les croyances d'Isabelle Rivière, dont ils respectaient les deuils, mais défendaient le caractère singulier d'écrits dont des ajouts extérieurs changeaient fondamentalement la perception, ainsi que la puissance émotionnelle, et surtout, le sens.|date=mars 2024}}


== Œuvres ==
== Œuvres ==
===Publications en revues===
=== Publications en revues ===
* « Les ciels », ''[[Art & Décoration]]'', vol.XXIX, janvier-juin 1911, {{p.|47-59}} [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5408692r/f59.item (consulter en ligne)].
* « [[René Bichet]] », ''La Nouvelle Revue française'', n° 50, février 1913, p. 312-316.
* « Paul Claudel », ''La Revue rhénane'', 1ère année, {{numéro|5}}, {{1er}} février 1921, {{p.|235-242}}.
* « [[René Bichet]] », ''La Nouvelle Revue française'', {{|50}}, {{date-|février 1913}}, {{p.|312-316}}.
* « Francis Jammes », ''La Revue rhénane'', 1ère année, {{numéro|7}}, {{1er}} avril 1921, {{p.|390-392}} [texte en allemand].
* « Paul Claudel », ''La Revue rhénane'', {{1re|année}}, {{numéro|5}}, {{date-|1 février 1921}}, {{p.|235-242}}.
* « Alain-Fournier», ''La Nouvelle Revue Française'', numéros du {{1er}} décembre 1922, {{1er}} janvier 1923 et {{1er}} février 1923, article repris en introduction à ''Miracles'', Gallimard, 1924.
* « Francis Jammes », ''La Revue rhénane'', {{1re|année}}, {{numéro|7}}, {{date-|1 avril 1921}}, {{p.|390-392}} [texte en allemand].
* « Alain-Fournier», ''La Nouvelle Revue Française'', numéros du {{date-|1 décembre 1922}}, {{date-|1 janvier 1923}} et {{date-|1 février 1923}}, article repris en introduction à ''Miracles'', Gallimard, 1924.


===Publications en volumes===
=== Publications en volumes ===
*''Études'', Éditions de la Nouvelle Revue française, [[1912]], 272 p.
{{Autres projets|wikisource = Auteur:Jacques Rivière}}
*''Études'', Paris, Éditions de la Nouvelle Revue française, ([[1912]]), 272 p.
*''L’Allemand : Souvenirs et réflexions d'un prisonnier de guerre'', Éditions de la Nouvelle Revue française, [[1918]], 256 p. (“Préface pour la réimpression”, 1924)
*''L’Allemand : Souvenirs et réflexions d'un prisonnier de guerre'', Éditions de la Nouvelle Revue française, ([[1918]]), 256 p. (“Préface pour la réimpression”, 1924)
*''Aimée'', Éditions de la Nouvelle Revue française, [[1922]], 222 p.
*''Aimée'', Éditions de la Nouvelle Revue française, ([[1922]]), 222 p.
*''À la trace de Dieu'', avec une préface de Paul Claudel, Éditions de la Nouvelle Revue française, [[1925]], 347 p.
*''À la trace de Dieu'', avec une préface de Paul Claudel, Éditions de la Nouvelle Revue française, ([[1925]]), 347 p.
*''De la sincérité avec soi-même'', Paris, Les Cahiers de Paris, 1925, 111 p..
*''De la sincérité avec soi-même'', Paris, Les Cahiers de Paris, 1925, 111 p..
*''Correspondance de Jacques Rivière et Alain-Fournier'' ([[1926]]-[[1928]])
*''Correspondance de Jacques Rivière et Alain-Fournier, 1904-1914'' [[1926]]-[[1928]], réédition en deux volumes 1991, Gallimard.
*''Correspondance avec Paul Claudel'' ([[1926]])
*''Correspondance avec Paul Claudel,'' [[1926]]
*''Correspondance 1912-1924'', Valery Larbaud & Jacques Rivière, édition établie, annotée et introduite par Françoise Lioure, Éditions Claire Paulhan, Paris, 2006{{ISBN|2-912222-23-0}}
*''De la Foi précédé de De la sincérité avec soi-même'', Paris, Éditions de la Chronique des Lettres françaises, 1927, 103 p.
*''De la Foi précédé de De la sincérité avec soi-même'', Paris, Éditions de la Chronique des Lettres françaises, 1927, 103 p.
*''Carnet de guerre - août-septembre 1914'', aux Éditions de la Belle Page, ([[1929]]), 139 p.
*''Carnet de guerre - août-{{date-|septembre 1914}}'', aux Éditions de la Belle Page, [[1929]], 139 p.
*''Pour et contre une Société des Nations'', Paris, ''Cahiers de la Quinzaine'', 1930, 63 p.
*« Pour et contre une Société des Nations », ''Cahiers de la Quinzaine'', 1930, 63 p.
*''Rimbaud'', Paris, Simon Kra, ([[1931]]), 235 p.
*''Rimbaud'', Simon Kra, ([[1931]]), 235 p.
*''Moralisme et Littérature, dialogue avec Ramon Fernández'', Paris, Corrêa, ([[1932]]), 205 p.
*''Moralisme et Littérature, dialogue avec Ramon Fernández'', Corrêa, [[1932]], 205 p.
*''Florence'' ([[1935]]), roman inachevé
*''Florence,'' Corrêa, [[1935]] (roman inachevé)
*''Deux prophéties'', in ''Chroniques de Minuit'', Minuit, 1945, p.103-116
*« Deux prophéties », in ''Chroniques de Minuit'', Minuit, 1945, {{p.|103-116}}
*''Nouvelles Études'', Gallimard, 1947, 321 p.
*''Correspondance avec Marcel Proust / 1914-1922'', Paris, Plon, 1956, 325 p.
*''Correspondance avec Marcel Proust / 1914-1922'', Plon, 1956, 325 p.
*''Carnets 1914-1917'' ([[1977]])
*''Carnets 1914-1917,'' Fayard, [[1977]]
*''La peinture, le cœur et l'esprit. Correspondance inédite ([[1907]]-[[1924]])''. [[André Lhote]], [[Alain-Fournier]], Jacques Rivière, Bordeaux, William Blake & Co, texte établi et présenté par Alain Rivière, Jean-Georges Morgenthaler et Françoise Garcia, 1986.
*''La peinture, le Cœur et l'Esprit. Correspondance inédite ([[1907]]-[[1924]])''. ''[[André Lhote]], [[Alain-Fournier]], Jacques Rivière'', William Blake & Co, texte établi et présenté par Alain Rivière, Jean-Georges Morgenthaler et Françoise Garcia, 1986.
*''Correspondance avec Gaston Gallimard'', Paris, Gallimard, 1994, 265 p.
*''Correspondance avec Gaston Gallimard'', Gallimard, 1994, 265 p.
*''Russie'', préface de [[Raphaël Aubert]], Vevey, Éditions de l'Aire, 1995, 52 p.
*''Russie'', préface de [[Raphaël Aubert]], Éditions de l'Aire, 1995, 52 p.
*''Etudes (1909-1924'', Paris, Gallimard, 1999, 633 p.
*''Le Roman d'aventure'', Paris, Éditions des Syrtes, 2000, 128 p.
*''Etudes (1909-1924)'', Gallimard, 1999, 633 p.
*''Le Roman d'aventure'', Éditions des Syrtes, 2000, 128 p.
*''Correspondance 1912-1925'' avec [[Aline de Saint-Hubert|Aline Mayrisch]], édition établie et annotée par Pierre Masson et Cornel Meder, Centre d'Études gidiennes, 2007, 194 p.
*''Correspondance 1912-1925'' (avec [[Aline de Saint-Hubert|Aline Mayrisch]]), édition établie et annotée par Pierre Masson et Cornel Meder, Centre d'Études gidiennes, 2007, 194 p.
*''De la sincérité d'être soi-même'', Editions Le Festin, 2013, 128 p. (ce volume comprend aussi les textes : ''De la foi'' et ''Chasse à l'orgueil'').


==Bibliographie==
== Bibliographie ==
*[[Jean Lacouture]], ''Une adolescence du siècle : Jacques Rivière et la NRF'', Paris, Éditions du Seuil, 1994.
* Adrien Jans, ''La Pensée de Jacques Rivière'', Coll. Essais et Portraits, Bruxelles, Éditions de la Cité Chrétienne, 1938.
*Adrien Jans, ''La pensée de Jacques Rivière'', Coll. Essais et Portraits, Bruxelles, Éditions de la Cité Chrétienne, 1938.
* [[Jean Lacouture]], ''Une adolescence du siècle : Jacques Rivière et la NRF'', Paris, Éditions du Seuil, 1994.
*Elisabeth Dousset, ''Le patrimoine Alain-Fournier/Jacques Rivière dans le département du Cher'', [[Revue Jules Verne]] 12, 2011, {{p.|90-94}}.
* Élisabeth Dousset, « Le patrimoine Alain-Fournier/Jacques Rivière dans le département du Cher », ''[[Revue Jules Verne]]'' 12, 2011, {{p.|90-94}}.
* Collectif : ''Jacques Rivière. [[Jean Prévost (écrivain)|Jean Prévost]]'', ''[[Europe (revue)|Europe]]'', {{n°|1082-1083-1084}}, juin-juillet-{{date-|août 2019}}, avec des textes de Jérôme Roger, [[Jean-Richard Bloch]], Claude Lesbats, Michel Jarrety, [[Éric Benoit (universitaire)|Éric Benoit]], Adrien Cavallaro, [[Philippe Sollers]], Christophe Pradeau, Karen Haddad, [[Jean-Baptiste Para]], Christiane Weissenbacher, Pauline Bruley, Françoise Garcia, Alix Tubman-Mary, François Trémolières, Bernard Baillaud, Agathe Rivière-Corre.
* {{Ouvrage
|langue=fr
|titre=Les illustres de Bordeaux
|sous-titre=catalogue
|volume=1
|lieu=Bordeaux
|éditeur=Dossiers d'Aquitaine
|année=2013
|pages totales=80
|isbn=978-2-84622-232-7
|présentation en ligne=https://www.ddabordeaux.com/produit/nos-livres/memoire-et-patrimoine/les-illustres-de-bordeaux/
}}


== Liens externes ==
== Liens externes ==
{{Autres projets|wikisource = Auteur:Jacques Rivière}}
* {{autorité}}
{{liens}}
* Jacques Rivière, [http://www.psychanalyse-paris.com/Sur-une-generalisation-possible.html Sur une généralisation possible des thèses de Freud], ''Le Disque Vert'', 2{{e}} Année, 3{{e}} Série, {{numéro|1}}, 1924.
* Jacques Rivière, [http://www.psychanalyse-paris.com/Sur-une-generalisation-possible.html Sur une généralisation possible des thèses de Freud], ''Le Disque Vert'', {{2e}} Année, {{3e}} Série, {{numéro|1}}, 1924.
* Association des amis de Jacques Rivière et d'Alain-Fournier, [http://www.association.jacques.riviere.alain-fournier.com/ www.association.jacques.riviere.alain-fournier.com/], créée en 1975, qui publie un ''Bulletin'' semestriel d’études et de recherches sur les deux écrivains.
* Association des amis de Jacques Rivière et d'Alain-Fournier, [http://www.association.jacques.riviere.alain-fournier.com/ www.association.jacques.riviere.alain-fournier.com/], créée en 1975, qui publie un ''Bulletin'' semestriel d’études et de recherches sur les deux écrivains.


Ligne 63 : Ligne 88 :
{{Références}}
{{Références}}


{{Portail|littérature française}}
{{Portail|littérature française|Bordeaux}}

{{DEFAULTSORT:Riviere, Jacques}}
{{DEFAULTSORT:Riviere, Jacques}}
[[Catégorie:Éditeur français]]
[[Catégorie:Éditeur français du XXe siècle]]
[[Catégorie:Écrivain français du XXe siècle]]
[[Catégorie:Écrivain français du XXe siècle]]
[[Catégorie:Critique littéraire français]]
[[Catégorie:Élève du lycée Lakanal]]
[[Catégorie:Élève du lycée Lakanal]]
[[Catégorie:Enseignant au collège Stanislas de Paris]]
[[Catégorie:Enseignant au collège Stanislas de Paris]]
[[Catégorie:Alain-Fournier]]
[[Catégorie:Naissance en juillet 1886]]
[[Catégorie:Naissance en juillet 1886]]
[[Catégorie:Naissance à Bordeaux]]
[[Catégorie:Naissance à Bordeaux]]
[[Catégorie:Décès en février 1925]]
[[Catégorie:Décès en février 1925]]
[[Catégorie:Alain-Fournier]]
[[Catégorie:Décès dans le 14e arrondissement de Paris]]
[[Catégorie:Décès à 38 ans]]

Version du 11 mai 2024 à 11:02

Jacques Rivière
Jacques Rivière en 1914 au 220e régiment d'infanterie.
Fonction
Rédacteur en chef
La Nouvelle Revue française
-
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Conjoint
Autres informations
A travaillé pour
Conflit
Distinction
Œuvres principales

Jacques Rivière, né le à Bordeaux et mort le à Paris, est un homme de lettres français, directeur de La Nouvelle Revue française de 1919 jusqu'à sa mort, et ami d'Alain-Fournier, avec qui il échangea une abondante correspondance avant de devenir son beau-frère.

Biographie

Fils d'un grand médecin bordelais, professeur d'obstétrique à la Faculté de médecine de Bordeaux, Jacques Rivière se lie d’amitié avec Alain-Fournier, le futur auteur du Grand Meaulnes, sur les bancs du lycée Lakanal, à Sceaux[1], où tous deux préparent le concours d’entrée à l’École normale supérieure. Ils y échouent l'un comme l'autre. Revenu à Bordeaux en 1905, il continue d'entretenir avec lui une correspondance quasi quotidienne où l’on voit se dessiner le goût particulier de chacun pour la littérature. À cette même époque, il fait la connaissance de Gabriel Frizeau et surtout d'André Lhote, avec qui il parle peinture.

Rivière obtient sa licence ès lettres à Bordeaux, fait son service militaire, puis revient en 1907 à Paris préparer l’agrégation de philosophie et une thèse en Sorbonne sur La Théodicée de Fénelon, tout en gagnant modestement sa vie comme enseignant au lycée Stanislas. La musique de Claude Debussy le requiert. Il subit tour à tour les influences de Maurice Barrès, André Gide, André Suarès et Paul Claudel, avec qui il entre en correspondance et qui cherche à le convertir au catholicisme (et il se convertit de fait : à Noël 1913, dans la chapelle des Bénédictines de Paris, il communie. Témoin encore cette prière : "Vous m'avez précipité entre mes frères afin, peut-être, que dans mes efforts pour remonter vers Vous, je ne revienne pas seul, mais que je vous ramène tous ceux parmi lesquels j'étais pris".) Le , il épouse la jeune sœur d’Alain-Fournier, Isabelle (1889-1971), dont il aura deux enfants, Jacqueline (1911-1944), religieuse et Alain (1920-2010), devenu moine Bénédictin à En-Calcat de 1937 à 1967[2], et qui laisse deux filles, Blanche et Agathe Rivière-Corre (née en 1971), conférencière.

D’abord collaborateur à L’Occident, il devient secrétaire de rédaction de La Nouvelle Revue française (NRF) en 1911[3]. Il entreprend alors la rédaction de critiques littéraires, qu’il rassemble et publie sous le titre d’Études, où il révèle un excellent sens de la psychologie. À partir de 1912, il seconde Jacques Copeau à la direction de la revue.

Il est mobilisé en 1914 au 220e régiment d'infanterie et fait prisonnier de guerre le , dès les premières échauffourées. Incarcéré au camp de Königsbrück en Saxe, il tente de s’en évader, ce qui lui vaut d'être transféré au camp disciplinaire de Hülsberg en Hanovre ; il y consigne son journal de captivité, publiés en 1974 sous le titre Carnets. Gravement malade, il est transféré en Suisse en 1917 et interné jusqu’à la fin de la guerre[4]. À son retour en France, en 1918 il publie L'Allemand, souvenirs et réflexions d'un prisonnier de guerre qu'il rééditera en 1924.

Avant même la fin du conflit, il songe à relancer La NRF dont la parution avait été interrompue. Sous sa nouvelle direction, elle reparaît le . Rivière y déploie de remarquables qualités en publiant Marcel Proust, François Mauriac, Paul Valéry, Saint-John Perse, Jean Giraudoux et Jules Romains, mais aussi, plus audacieusement encore, Louis Aragon. En 1919, il reçoit le prix Blumenthal. On a souvent dit que Jacques Rivière avait négligé sa propre carrière d’écrivain, au bénéfice de l'œuvre de ses amis. De fait, il n'écrira qu’un court roman psychologique, Aimée, paru en 1922, inspiré de son amour pour Yvonne Gallimard, l'épouse de Gaston Gallimard, tandis qu'un second roman sur le même thème de l'amour à sens unique, l'inachevé Florence, sera publié à l'initiative de sa veuve dix ans après sa mort. Mais son œuvre critique reste un modèle de lucidité, d'analyse et de prose française.

Jacques Rivière a involontairement préparé sa propre succession en engageant dès 1919 Jean Paulhan comme secrétaire[5]. La correspondance avec Antonin Artaud, parce qu'elle pose crûment la question de la possibilité même de la littérature, sera sans doute sa contribution la plus significative au genre littéraire[6].

Il meurt le à Paris d’une fièvre typhoïde[7].

Son épouse Isabelle se consacre après sa mort au classement de ses manuscrits et à la publication de ses œuvres, en même temps que de celles de son frère Alain-Fournier. Mais ce travail, en particulier la publication partielle des carnets de captivité de son mari sous le titre À la trace de Dieu et de sa correspondance avec Claudel, rencontre de vives réactions de la part de plusieurs des amis et collaborateurs de Jacques Rivière à La NRF, suscitant de douloureuses polémiques sur la foi de l'écrivain et sur la mission, littéraire ou spirituelle, de La NRF.

Il est à préciser qu'Isabelle Rivière est intervenue dans plusieurs des manuscrits de son défunt époux, en complétant ses récits où, par exemple, il cherchait à mettre en avant sa détresse et sa souffrance de prisonnier de guerre, de textes relatifs au catholicisme, ce qui était hors contexte. De nombreux amis écrivains de Jacques Rivière, dont Paulhan, ou André Breton, pensaient que même inachevées, il fallait faire paraître ces œuvres littéraires telles quelles, ce qui les rendait plus fortes, et que les ajouts d'Isabelle Rivière relatifs au catholicisme, gâchaient les contenus de ses créations. Ils ne critiquaient pas le catholicisme, ou les croyances d'Isabelle Rivière, dont ils respectaient les deuils, mais défendaient le caractère singulier d'écrits dont des ajouts extérieurs changeaient fondamentalement la perception, ainsi que la puissance émotionnelle, et surtout, le sens.

Œuvres

Publications en revues

  • « Les ciels », Art & Décoration, vol.XXIX, janvier-juin 1911, p. 47-59 (consulter en ligne).
  • « René Bichet », La Nouvelle Revue française, no 50, , p. 312-316.
  • « Paul Claudel », La Revue rhénane, 1re année, no 5, , p. 235-242.
  • « Francis Jammes », La Revue rhénane, 1re année, no 7, , p. 390-392 [texte en allemand].
  • « Alain-Fournier», La Nouvelle Revue Française, numéros du , et , article repris en introduction à Miracles, Gallimard, 1924.

Publications en volumes

  • Études, Éditions de la Nouvelle Revue française, 1912, 272 p.
  • L’Allemand : Souvenirs et réflexions d'un prisonnier de guerre, Éditions de la Nouvelle Revue française, 1918, 256 p. (“Préface pour la réimpression”, 1924)
  • Aimée, Éditions de la Nouvelle Revue française, 1922, 222 p.
  • À la trace de Dieu, avec une préface de Paul Claudel, Éditions de la Nouvelle Revue française, 1925, 347 p.
  • De la sincérité avec soi-même, Paris, Les Cahiers de Paris, 1925, 111 p..
  • Correspondance de Jacques Rivière et Alain-Fournier, 1904-1914 1926-1928, réédition en deux volumes 1991, Gallimard.
  • Correspondance avec Paul Claudel, 1926
  • Correspondance 1912-1924, Valery Larbaud & Jacques Rivière, édition établie, annotée et introduite par Françoise Lioure, Éditions Claire Paulhan, Paris, 2006 (ISBN 2-912222-23-0)
  • De la Foi précédé de De la sincérité avec soi-même, Paris, Éditions de la Chronique des Lettres françaises, 1927, 103 p.
  • Carnet de guerre - août-, aux Éditions de la Belle Page, 1929, 139 p.
  • « Pour et contre une Société des Nations », Cahiers de la Quinzaine, 1930, 63 p.
  • Rimbaud, Simon Kra, (1931), 235 p.
  • Moralisme et Littérature, dialogue avec Ramon Fernández, Corrêa, 1932, 205 p.
  • Florence, Corrêa, 1935 (roman inachevé)
  • « Deux prophéties », in Chroniques de Minuit, Minuit, 1945, p. 103-116
  • Nouvelles Études, Gallimard, 1947, 321 p.
  • Correspondance avec Marcel Proust / 1914-1922, Plon, 1956, 325 p.
  • Carnets 1914-1917, Fayard, 1977
  • La peinture, le Cœur et l'Esprit. Correspondance inédite (1907-1924). André Lhote, Alain-Fournier, Jacques Rivière, William Blake & Co, texte établi et présenté par Alain Rivière, Jean-Georges Morgenthaler et Françoise Garcia, 1986.
  • Correspondance avec Gaston Gallimard, Gallimard, 1994, 265 p.
  • Russie, préface de Raphaël Aubert, Éditions de l'Aire, 1995, 52 p.
  • Etudes (1909-1924), Gallimard, 1999, 633 p.
  • Le Roman d'aventure, Éditions des Syrtes, 2000, 128 p.
  • Correspondance 1912-1925 (avec Aline Mayrisch), édition établie et annotée par Pierre Masson et Cornel Meder, Centre d'Études gidiennes, 2007, 194 p.
  • De la sincérité d'être soi-même, Editions Le Festin, 2013, 128 p. (ce volume comprend aussi les textes : De la foi et Chasse à l'orgueil).

Bibliographie

  • Adrien Jans, La Pensée de Jacques Rivière, Coll. Essais et Portraits, Bruxelles, Éditions de la Cité Chrétienne, 1938.
  • Jean Lacouture, Une adolescence du siècle : Jacques Rivière et la NRF, Paris, Éditions du Seuil, 1994.
  • Élisabeth Dousset, « Le patrimoine Alain-Fournier/Jacques Rivière dans le département du Cher », Revue Jules Verne 12, 2011, p. 90-94.
  • Collectif : Jacques Rivière. Jean Prévost, Europe, no 1082-1083-1084, juin-juillet-, avec des textes de Jérôme Roger, Jean-Richard Bloch, Claude Lesbats, Michel Jarrety, Éric Benoit, Adrien Cavallaro, Philippe Sollers, Christophe Pradeau, Karen Haddad, Jean-Baptiste Para, Christiane Weissenbacher, Pauline Bruley, Françoise Garcia, Alix Tubman-Mary, François Trémolières, Bernard Baillaud, Agathe Rivière-Corre.
  • Les illustres de Bordeaux : catalogue, vol. 1, Bordeaux, Dossiers d'Aquitaine, , 80 p. (ISBN 978-2-84622-232-7, présentation en ligne)

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

  1. Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes, Echo Library, 2008, p.5.
  2. Dont une fille, Agathe Rivière-Corre, secrétaire de l'association du Bulletin des amis de Jacques Rivière et d'Alain-Fournier.
  3. Michael Einfalt, « Quelques remarques sur la position de Jean Schlumberger au sein de la NRF », dans : Gilbert-Lucien Salmon/Pascal Mercier, Jean Schlumberger et la Nouvelle revue française: actes du colloque de Guebwiller et Mulhouse des 25 et 26 décembre 1999, Éditions L'Harmattan, 2004, p.178.
  4. (en) Martin Turnell, Jacques Riviere, READ BOOKS, 2007, p.10.
  5. Martyn Cornick, «La Nouvelle Revue Française de Jean Paulhan et le modernisme», dans : Jean Yves Guérin, La Nouvelle revue française de Jean Paulhan: (1925 - 1940 et 1953 - 1968) : actes du colloque de Marne-la-Vallée (16 - 17 octobre 2003), Éditions Le Manuscrit, 2006, p.32.
  6. Olivier Penot-Lacassagne, « «Antonin Artaud», variation sur un nom», dans : Valérie-Angélique Deshoulières, Poétiques de l'indéterminé: le caméléon au propre et au figuré, Presses Universitaires Blaise Pascal, 1998, p.288.
  7. Gerald Prince, Guide du roman de langue française : 1901-1950, Volume 1, University Press of America, 2002, p.113.