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Le pape '''Lucius III''' (Ubaldo Allucingoli), à [[Lucques]] est, selon l'[[Église catholique romaine]], le 171{{ème}} [[pape]], du {{date|1|septembre|1181}} au {{Date|25|novembre|1185}}. En [[1181]], il confirme les droits de [[Pise]] sur la [[Corse]].
Le pape '''{{souverain-|Lucius III}}''', né Ubaldo Allucingoli, à [[Lucques]] vers l'an [[1100]] et mort en 1185 à [[Vérone]], est le {{171e|[[pape]]}}. Il règne du {{date|1|septembre|1181}} à sa mort, le {{Date|25|novembre|1185}}. En [[1181]], il confirme les droits de [[Pise]] sur la [[Corse]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Le pape Lucius III, né vers l'an [[1097]], est originaire de la république indépendante de [[Lucques]]. Il est le fils d'Orlando, membre de la famille [[aristocratie|aristocratique]] ''Allucingoli'' mais cela n'est pas prouvé<ref>{{de}}J. M. Brixius, ''Die Mitglieder des Kardinalkollegiums voin 1130–1181'', Berlin 1912, p. 90</ref>. Il a des liens proches avec les [[Ordre cistercien|Cisterciens]] mais il semble qu'il n'ait jamais rejoint les ordres<ref>[http://www.fiu.edu/~mirandas/bios1141.htm#Allucingoli S. Miranda: Cardinal Ubaldo Allucingoli (note 1)]; I. S. Robinson, ''The Papacy 1073–1198. Continuity and innovation'', Cambridge University Press 1990, p. 212</ref>.
Le pape {{souverain-|Lucius III}}, né vers l'an [[1100]], est originaire de la [[République de Lucques|république indépendante de Lucques]]. Il est le fils d'Orlando, membre de la famille [[aristocratie|aristocratique]] des ''Allucingoli'' mais cela n'est pas prouvé<ref>{{de}} J. M. Brixius, ''Die Mitglieder des Kardinalkollegiums voin 1130–1181'', Berlin 1912, {{p.|90}}</ref>. Il a des liens étroits avec les [[Ordre cistercien|cisterciens]], mais il semble qu'il n'ait jamais fait vœu<ref>[http://webdept.fiu.edu/~mirandas/bios1141.htm#Allucingoli S. Miranda: Cardinal Ubaldo Allucingoli ({{n.|1}})]; I. S. Robinson, ''The Papacy 1073–1198. Continuity and innovation'', Cambridge University Press 1990, {{p.|212}}</ref>.


Il est nommé [[Cardinal (religion)|cardinal]] par le pape [[Innocent II]] en décembre [[1138]] : initialement il est nommé cardinal-diacre de l'église Saint-Adrien-du-Forum (l'actuelle [[Curie Julia]] du [[Forum Romanum|forum]] à [[Rome]]) puis en mai 1141, cardinal-prêtre de la [[Basilique Santa Prassede]]. Le pape [[Adrien IV]] l'élève au rang de Cardinal-Évêque d'[[Liste des évêques d'Ostie|Ostie]] en décembre [[1158]]. Il a été le [[Doyen du Collège des cardinaux]] et l'un des cardinaux les plus influents sous le règne de son prédécesseur le pape [[Alexandre III (pape)|Alexandre III]].
Il est nommé [[Cardinal (religion)|cardinal]] par le pape {{souverain2|Innocent II}} en {{date|décembre 1138}} : initialement il est nommé cardinal-diacre de l'église Saint-Adrien-du-Forum (l'actuelle [[Curie Julia]] du [[Forum Romain (Rome)|Forum Romain]]) puis en {{date-|mai 1141}}, cardinal-prêtre de la [[Basilique Santa Prassede|basilique Sainte-Praxède]]. Le pape {{souverain2|Adrien IV}} l'élève au rang de cardinal-évêque d'[[Liste des évêques d'Ostie|Ostie]] en {{date|décembre 1158}}. Il a été le [[doyen du Collège des cardinaux]] et l'un des cardinaux les plus influents sous le règne de son prédécesseur, le pape {{souverain2|Alexandre III (pape)}}.


Après avoir été élu pape en 1181, il vit à Rome de novembre 1181 à mars 1182, mais des dissensions, dans la ville, l'obligent à passer le reste de son pontificat en exil, principalement à [[Velletri]], [[Anagni]] et [[Vérone]].
Après avoir été élu pape en 1181, il vit à Rome de {{date-|novembre 1181}} à {{date-|mars 1182}}, mais des dissensions dans la ville l'obligent à passer le reste de son pontificat en exil, principalement à [[Velletri]], [[Anagni]] et [[Vérone]].


Il conteste l'[[Liste des souverains de Francie orientale, de Germanie et du Saint-Empire|empereur romain]] [[Frédéric Barberousse|(Frédéric I{{er}})]] au cours de la répartition des territoires de la fin des années de la comtesse [[Mathilde de Toscane]]. La controverse, sur la succession de l'héritage de la comtesse, est laissée en suspens, par un accord de 1177. L'empereur propose en 1182 que la [[Curie romaine|Curie]] renonce à sa demande et recoive en échange de deux dixièmes du revenu impérial d'[[Italie]], un dixième pour le pape et l'autre dixième pour les cardinaux. Lucius ne consent ni à cette proposition, ni à un autre compromis proposé par Frédéric I{{er}}, l'année suivante ; la discussion personnelle avec l'empereur à [[Vérone]] en 1184 ne mène à aucun résultat définitif.
Il conteste l'[[Liste des souverains du Saint-Empire|empereur romain]] [[Frédéric Barberousse]] au cours de la répartition des territoires de la fin des années de la comtesse [[Mathilde de Toscane]]. La controverse, sur la succession de l'héritage de la comtesse, est laissée en suspens par un accord de 1177. L'empereur propose en 1182 que la [[Curie romaine|curie]] renonce à sa demande et reçoive en échange de deux dixièmes du revenu impérial d'[[Italie]], un dixième pour le pape et l'autre dixième pour les cardinaux. {{souverain-|Lucius III}} ne consent ni à cette proposition, ni à un autre compromis proposé par Frédéric Barberousse l'année suivante ; la discussion personnelle avec l'empereur à [[Vérone]] en 1184 ne mène à aucun résultat définitif.


Pendant le conflit entre Frédéric I{{er}} et la papauté, le problème de l'hérésie a besoin d'une réponse politique. En [[1184]], le pape Lucius III édicte la [[bulle pontificale]] [[Ad abolendam]] qui annonce que tous les « [[comte]]s, [[Baron (noblesse)|baron]]s, les [[Gouverneur romain|recteurs]], [et] les [[Consulat (Ancien Régime)|consuls des villes]] et autres lieux » qui n'ont pas adhéré à la lutte contre l'[[hérésie]], lorsqu'ils sont appelés à le faire, seraient excommuniés et leurs territoires déclarés interdits. Il déclare que ces dispositions rejoignent l'autorité apostolique de l'Église avec la sanction du pouvoir impérial<ref>{{en}} Bornstein, Daniel Ethan, ''Medieval Christianity'' , 2009 (Minneapolis: Fortress Press ), 237</ref>.
Pendant le conflit entre l'empereur et la papauté, le problème de l'hérésie a besoin d'une réponse politique. En [[1184]], le pape {{souverain-|Lucius III}} édicte la [[bulle pontificale]] ''[[Ad abolendam]]'' qui annonce que tous les « [[comte]]s, [[Baron (noblesse)|baron]]s, les [[Gouverneur romain|recteurs]], [et] les [[Consulat (Ancien Régime)|consuls des villes]] et autres lieux » qui n'ont pas adhéré à la lutte contre l'[[hérésie]], lorsqu'ils sont appelés à le faire, seraient excommuniés et leurs territoires déclarés interdits. Il déclare que ces dispositions dépendent de l'autorité apostolique de l'Église avec la sanction du pouvoir impérial<ref>{{en}} Bornstein, Daniel Ethan, ''Medieval Christianity'' , 2009 (Minneapolis: Fortress Press), 237</ref>.


Entre temps, d'autres causes de désaccord apparaissent, lorsque le pape refuse de se conformer aux souhaits de Frédéric I{{er}} au sujet de la réglementation des élections [[Évêque|épiscopales]] allemandes qui avaient eu lieu durant le [[schisme]], en particulier, en ce qui concerne une [[Électorat de Trèves|élection contestée]] à [[Trèves (Allemagne)]], en 1183.
Entretemps, d'autres causes de désaccord apparaissent, lorsque le pape refuse de se conformer aux souhaits de l'empereur Frédéric au sujet de la réglementation des élections [[Évêque|épiscopales]] allemandes qui avaient eu lieu pendant le [[schisme]], en particulier en ce qui concerne une [[Électorat de Trèves|élection contestée]] à [[Trèves (Allemagne)|Trèves]], en 1183.


En novembre [[1184]], Lucius tient un [[concile de Vérone|concile à Vérone]] qui condamne les [[Catharisme|Cathares]] , les [[Pataria|Pateri]] , les [[Église évangélique vaudoise|Vaudois]] et les [[Arnaud de Brescia|Arnoldistes]]. Il frappe d'[[anathème]] tous ceux qui sont déclarés comme des hérétiques et leurs fauteurs. Contrairement à ce qu'on dit souvent, il n'a pas institué l' [[Inquisition médiévale|Inquisition]].
En {{date|novembre 1184}}, Lucius tient un [[concile de Vérone|concile à Vérone]] qui condamne les [[Catharisme|cathares]], les [[Pataria|pateri]], les [[Église évangélique vaudoise|vaudois]] et les [[Arnaud de Brescia|arnoldistes]]. Il frappe d'[[anathème]] tous ceux qui sont déclarés comme des hérétiques et leurs fauteurs. Contrairement à ce qu'on dit souvent, il n'a pas institué l'[[Inquisition médiévale|Inquisition]].


En raison de sa politique anti-impériale, Lucius III refuse en 1185 de couronner l'empereur romain-germanique [[Henri VI du Saint-Empire]] en tant que successeur de Frédéric I{{er}} ; la rupture entre l'Empire et la Curie Romaine se creuse notamment sur les questions de politique italienne.
En raison de sa politique anti-impériale, {{souverain-|Lucius III}} refuse en 1185 de couronner l'empereur romain-germanique {{souverain2|Henri VI du Saint-Empire}} en tant que successeur de Frédéric Barberousse ; la rupture entre l'Empire et la Curie Romaine se creuse notamment sur les questions de politique italienne.


En 1185, les préparatifs pour la [http://fr.wikipedia.org/wiki/Croisades#La_troisi.C3.A8me_croisade_.281189_-_1192.29 troisième croisade] commencent, en réponse aux appels du roi [[Baudouin IV de Jérusalem]].
En 1185, les préparatifs pour la [[troisième croisade]] commencent, en réponse aux appels du roi {{souverain3|Baudouin IV de Jérusalem}}.

{{souverain-|Lucius III}} meurt à Vérone le {{Date|25|novembre|1185}}, avant le début de cette croisade.

== Bulles ==
(liste non exhaustive)
* [[1182]] - bulle faisant mention de la [[La Fermeté|chapelle Saint-Sulpice de Cigogne]]<ref>Paul de Haut, Augustin Vagne, Christian Mariller, '' La Voix des Amognes '', article de La Fermeté Nièvre</ref>
* [[1182]] - bulle exemptant l'abbaye de [[Lisle-en-Barrois]] de toute redevance
* [[1184]] - '''[[Ad abolendam]]'''
* [[1193]] - bulle à Hermengaud, abbé de l'[[abbaye Saint-Pons de Saint-Pons-de-Thomières|abbaye Saint-Pons de Thomières]], dans laquelle il énonce dans le détail le grand nombre d'églises et autres grands biens qui avaient été donnés jusqu'alors aux abbés et au Monastère de Saint-Pons de Thomières, en la possession desquels le souverain pontife les confirma, y ajoutant de grands privilèges<ref>F. B. T. L. G. Prêtre et chanoine de l'église de Saint-Pons de Thomières, ''Chronologie des abbez du monastère et des evesques de l'église de S. Pons de Thomières'', Béziers 1703, réédition en 1873, {{p.|26}}. </ref>
* Entre [[1181]]-[[1185]], le pape {{souverain-|Lucius III}} confirme par une bulle la décision rendue par les évêques de Soissons, de Laon et de Tournay à la suite d'une contestation survenue entre l'[[abbaye de Foigny]] et celle de [[abbaye de Saint-Michel|Saint-Michel en Thiérache]], au sujet de la possession de certaines forêts ({{s-|XII}} (1181-1185), à [[Velletri]], le 18 des calendes de janvier; écrit latin). Pièce admirablement écrite, et très bien conservée<ref>Vente publique des ''Archives du collège héraldique et historique de France'' (chartes et documents historiques), du {{date-|29 mai 1866-}} au {{date-|2 juin 1866}} catalogue de la vente {{Ire|partie}} : Picardie, {{p.|24}}, pièce {{n°|197}}</ref>


Lucius III, meurt à Vérone, le {{Date|25|novembre|1185}}, avant le début de celle-ci.


== Liens externes ==
*[http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/LuciusIII.htm Lucius III]
*[http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1903_num_64_1_452328 Bulles inédites]
*{{en}} [http://www.newadvent.org/cathen/09412b.htm Lucius III] sur Catholic encyclopedia


== Références ==
== Références ==
{{reflist}}
{{Références}}

== Bibliographie ==
*[[Philippe Levillain]], [[John W. O'Malley]], ''The Papacy. An Encyclopedia'', 2002
*[[Philippe Levillain]], [[John W. O'Malley]], ''The Papacy. An Encyclopedia'', 2002
*{{en}}{{1911|article=Lucius|url=http://en.wikisource.org/wiki/1911_Encyclop%C3%A6dia_Britannica/Lucius}}
*{{en}}{{1911|article=Lucius|url=http://en.wikisource.org/wiki/1911_Encyclop%C3%A6dia_Britannica/Lucius}}


== Article connexe ==
{{pape|avant=[[Alexandre III (pape)|Alexandre III]]|après=[[Urbain III]]}}
* [[Histoire de la papauté]]
== Liens externes ==
{{liens}}
*[http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/LuciusIII.htm {{souverain-|Lucius III}}]
*[http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1903_num_64_1_452328 Bulles inédites]
*{{en}} [http://www.newadvent.org/cathen/09412b.htm {{souverain-|Lucius III}}] sur ''Catholic encyclopedia''

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Lucius III
Image illustrative de l’article Lucius III
Portrait imaginaire. Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs (mosaïque du milieu du XIXe siècle).
Biographie
Nom de naissance Ubaldo Allucingoli
Naissance
Lucques
Ordre religieux Ordre cistercien
Décès
Vérone
Pape de l'Église catholique
Élection au pontificat
Intronisation
Fin du pontificat
(4 ans, 2 mois et 19 jours)

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Le pape Lucius III, né Ubaldo Allucingoli, à Lucques vers l'an 1100 et mort en 1185 à Vérone, est le 171e pape. Il règne du à sa mort, le . En 1181, il confirme les droits de Pise sur la Corse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Le pape Lucius III, né vers l'an 1100, est originaire de la république indépendante de Lucques. Il est le fils d'Orlando, membre de la famille aristocratique des Allucingoli mais cela n'est pas prouvé[1]. Il a des liens étroits avec les cisterciens, mais il semble qu'il n'ait jamais fait vœu[2].

Il est nommé cardinal par le pape Innocent II en  : initialement il est nommé cardinal-diacre de l'église Saint-Adrien-du-Forum (l'actuelle Curie Julia du Forum Romain) puis en , cardinal-prêtre de la basilique Sainte-Praxède. Le pape Adrien IV l'élève au rang de cardinal-évêque d'Ostie en . Il a été le doyen du Collège des cardinaux et l'un des cardinaux les plus influents sous le règne de son prédécesseur, le pape Alexandre III.

Après avoir été élu pape en 1181, il vit à Rome de à , mais des dissensions dans la ville l'obligent à passer le reste de son pontificat en exil, principalement à Velletri, Anagni et Vérone.

Il conteste l'empereur romain Frédéric Barberousse au cours de la répartition des territoires de la fin des années de la comtesse Mathilde de Toscane. La controverse, sur la succession de l'héritage de la comtesse, est laissée en suspens par un accord de 1177. L'empereur propose en 1182 que la curie renonce à sa demande et reçoive en échange de deux dixièmes du revenu impérial d'Italie, un dixième pour le pape et l'autre dixième pour les cardinaux. Lucius III ne consent ni à cette proposition, ni à un autre compromis proposé par Frédéric Barberousse l'année suivante ; la discussion personnelle avec l'empereur à Vérone en 1184 ne mène à aucun résultat définitif.

Pendant le conflit entre l'empereur et la papauté, le problème de l'hérésie a besoin d'une réponse politique. En 1184, le pape Lucius III édicte la bulle pontificale Ad abolendam qui annonce que tous les « comtes, barons, les recteurs, [et] les consuls des villes et autres lieux » qui n'ont pas adhéré à la lutte contre l'hérésie, lorsqu'ils sont appelés à le faire, seraient excommuniés et leurs territoires déclarés interdits. Il déclare que ces dispositions dépendent de l'autorité apostolique de l'Église avec la sanction du pouvoir impérial[3].

Entretemps, d'autres causes de désaccord apparaissent, lorsque le pape refuse de se conformer aux souhaits de l'empereur Frédéric au sujet de la réglementation des élections épiscopales allemandes qui avaient eu lieu pendant le schisme, en particulier en ce qui concerne une élection contestée à Trèves, en 1183.

En , Lucius tient un concile à Vérone qui condamne les cathares, les pateri, les vaudois et les arnoldistes. Il frappe d'anathème tous ceux qui sont déclarés comme des hérétiques et leurs fauteurs. Contrairement à ce qu'on dit souvent, il n'a pas institué l'Inquisition.

En raison de sa politique anti-impériale, Lucius III refuse en 1185 de couronner l'empereur romain-germanique Henri VI en tant que successeur de Frédéric Barberousse ; la rupture entre l'Empire et la Curie Romaine se creuse notamment sur les questions de politique italienne.

En 1185, les préparatifs pour la troisième croisade commencent, en réponse aux appels du roi Baudouin IV de Jérusalem.

Lucius III meurt à Vérone le , avant le début de cette croisade.

Bulles[modifier | modifier le code]

(liste non exhaustive)

  • 1182 - bulle faisant mention de la chapelle Saint-Sulpice de Cigogne[4]
  • 1182 - bulle exemptant l'abbaye de Lisle-en-Barrois de toute redevance
  • 1184 - Ad abolendam
  • 1193 - bulle à Hermengaud, abbé de l'abbaye Saint-Pons de Thomières, dans laquelle il énonce dans le détail le grand nombre d'églises et autres grands biens qui avaient été donnés jusqu'alors aux abbés et au Monastère de Saint-Pons de Thomières, en la possession desquels le souverain pontife les confirma, y ajoutant de grands privilèges[5]
  • Entre 1181-1185, le pape Lucius III confirme par une bulle la décision rendue par les évêques de Soissons, de Laon et de Tournay à la suite d'une contestation survenue entre l'abbaye de Foigny et celle de Saint-Michel en Thiérache, au sujet de la possession de certaines forêts (XIIe siècle (1181-1185), à Velletri, le 18 des calendes de janvier; écrit latin). Pièce admirablement écrite, et très bien conservée[6]


Références[modifier | modifier le code]

  1. (de) J. M. Brixius, Die Mitglieder des Kardinalkollegiums voin 1130–1181, Berlin 1912, p. 90
  2. S. Miranda: Cardinal Ubaldo Allucingoli (n. 1); I. S. Robinson, The Papacy 1073–1198. Continuity and innovation, Cambridge University Press 1990, p. 212
  3. (en) Bornstein, Daniel Ethan, Medieval Christianity , 2009 (Minneapolis: Fortress Press), 237
  4. Paul de Haut, Augustin Vagne, Christian Mariller, La Voix des Amognes , article de La Fermeté Nièvre
  5. F. B. T. L. G. Prêtre et chanoine de l'église de Saint-Pons de Thomières, Chronologie des abbez du monastère et des evesques de l'église de S. Pons de Thomières, Béziers 1703, réédition en 1873, p. 26.
  6. Vente publique des Archives du collège héraldique et historique de France (chartes et documents historiques), du au catalogue de la vente Ire partie : Picardie, p. 24, pièce no 197

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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