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'''André Hunebelle''' est un [[réalisateur]] [[France|français]] né le {{date de naissance|1 septembre 1896}} à [[Meudon]]<ref name="Naissance"/> et mort le {{date de décès|27 novembre 1985}} à [[Nice]]<ref name="Décès"/>.

'''André Hunebelle''' est un [[réalisateur]] [[France|français]] né le {{date de naissance|1 septembre 1896}} à [[Meudon]] et mort le {{date de décès|27 novembre 1985}} à [[Nice]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Fils de Édouard Benjamin Joseph Hunebelle, ingénieur, [[chevalier de la Légion d'Honneur]] et de Marie Thérèse Garambois, André Henri Hunebelle naît le 1er septembre 1896 au 15 rue des Potagers à [[Meudon]]<ref name="Naissance">[https://archives.hauts-de-seine.fr/ark:/74903/vta9aaa76e4dd253066/dao/0/58 Meudon, Naissances, 1896, E_NUM_MEU_N1896 page 58/98 acte N°141]</ref>.


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Sa famille paternelle, issue de [[Corroyage|corroyeurs]] d'[[Aire-sur-la-Lys]], devient très puissante dans la seconde partie du {{S-|XIX}} en se lançant dans la construction de chemins de fer puis dans la politique (mairies de [[Clamart]] et de [[Deauville]]) et les affaires. Ses tantes Gabrielle et Blanche épouseront respectivement les hommes d'État [[Georges Cochery]] et [[Georges Pallain]] et sa cousine Louise, le docteur [[Fernand Lamaze]]. Ingénieur, son père devient propriétaire agricole et maire en Algérie où André se marie une première fois en 1919.


Même si son père avait déjà été intéressé par ce domaine, comme en témoigne le dépôt d'un brevet d'appareil de projection en 1896, André Hunebelle a commencé tardivement sa carrière cinématographique. Après avoir préparé l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]], comme l'avait fait son père, il s'engage dans l'armée en 1915 en devançant l'appel alors qu'il est en seconde année de [[Mathématiques spéciales|Math Spé.]]
André Hunebelle est le fils d’Édouard Benjamin Hunebelle et de Marie Thérèse Garambois.


Le 3 septembre 1936 à [[Alger]], André Hunebelle épouse Yvonne Aziza Chamberlain<ref>[https://deces.matchid.io/id/08bge88ABafL Décès Yvonne Aziza Chamberlain]</ref> dont il divorce en 1958<ref name="Naissance"/>. Le 11 juillet 1972, il se remarie avec Yvonne Aziza Chamberlain à Meudon<ref group=Note>Yvonne Aziza Chamberlain est née le 18 octobre 1915 à [[Falmouth (Royaume-Uni)|Falmouth]] au [[Royaume-Uni]] et est morte le 27 septembre 1994 à [[Nice]]</ref>{{,}}<ref name="Naissance"/>.
Sa famille paternelle, issue de corroyeurs d'[[Aire-sur-la-Lys]], devient très puissante dans la seconde partie du {{S-|XIX}} en se lançant dans la construction de chemins de fer puis dans la politique (mairies de [[Clamart]] et de [[Deauville]]) et les affaires. Ses tantes Gabrielle et Blanche épouseront respectivement les hommes d'État [[Georges Cochery]] et [[Georges Pallain]] et sa cousine Louise, le docteur [[Fernand Lamaze]]. Ingénieur, son père devient propriétaire agricole et maire en Algérie où André se marie une première fois en 1919.

Même si son père avait déjà été intéressé par ce domaine, comme en témoigne le dépôt d'un brevet d'appareil de projection en 1896, André Hunebelle a commencé tardivement sa carrière cinématographique. Après avoir préparé l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]], comme l'avait fait son père, il s'engage dans l'armée en 1915 en devançant l'appel alors qu'il est en seconde année de [[Mathématiques spéciales|Math Spé.]]


=== Verrerie ===
=== Verrerie ===

En 1925, André Hunebelle obtient un poste de responsabilité dans une verrerie semi-industrielle en difficulté. Embrassant tous les aspects de ce métier, il se fait créateur pour relancer l'affaire. Ses premières œuvres (principalement vases, mais aussi lustrerie, cendriers, etc.) sont encore empreintes du style [[Art nouveau]] floral et foisonnant mais vont en s'épurant et en se « géométrisant » tout en respectant les proportions des créations de la nature et s'inscrivent dans la transition vers l'[[Art déco]]. Entre 1927 et 1931, il édite ses verreries de table qu'il diffuse en ouvrant un magasin sur l'[[avenue des Champs-Élysées]] à Paris<ref>Françoise Rouge, revue ''L'Objet d'art'' {{n°|477}}, mars 2012, {{p.|109}}.</ref>.
En 1925, André Hunebelle obtient un poste de responsabilité dans une verrerie semi-industrielle en difficulté. Embrassant tous les aspects de ce métier, il se fait créateur pour relancer l'affaire. Ses premières œuvres (principalement vases, mais aussi lustrerie, cendriers, etc.) sont encore empreintes du style [[Art nouveau]] floral et foisonnant mais vont en s'épurant et en se « géométrisant » tout en respectant les proportions des créations de la nature et s'inscrivent dans la transition vers l'[[Art déco]]. Entre 1927 et 1931, il édite ses verreries de table qu'il diffuse en ouvrant un magasin sur l'[[avenue des Champs-Élysées]] à Paris<ref>Françoise Rouge, revue ''L'Objet d'art'' {{n°|477}}, mars 2012, {{p.|109}}.</ref>.


=== Cinéma ===
=== Cinéma ===

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L'activité de maître verrier de Hunebelle cesse en 1938 et sa reconversion dans l'industrie du cinéma a lieu en 1941<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=DPLM|titre=André Hunebelle|url=http://vases-art-deco.fr/andre-hunebelle.html|site=Vases Art Déco en Verre pressé moulé|consulté le=2020-01-15}}.</ref> lorsqu'il devient producteur (puis réalisateur) de films, sous le label PAC (Production Artistique et Cinématographique) dont le siège se situait au 26 [[rue Marbeuf]], dans le {{8e}} arrondissement à Paris<ref>[[Marc Lemonier]], ''Paris des films cultes'', [[Éditions Bonneton]], 2008, page 132 {{ISBN|978-2-86253-436-7}}.</ref>.

L'activité de maître verrier de Hunebelle cesse en 1938 et sa reconversion dans l'industrie du cinéma a lieu en 1941<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=DPLM|titre=André Hunebelle|url=http://vases-art-deco.fr/andre-hunebelle.html|site=Vases Art Déco en Verre pressé moulé|consulté le=2020-01-15}}.</ref>
lorsqu'il devient producteur (puis réalisateur) de films, sous le label PAC (Production Artistique et Cinématographique) dont le siège se situait au 26, [[rue Marbeuf]], dans le {{8e}} arrondissement, à Paris<ref>[[Marc Lemonier]], ''Paris des films cultes'', [[Éditions Bonneton]], 2008, page 132 {{ISBN|978-2-86253-436-7}}.</ref>.


Il fait débuter [[Michel Audiard]] dans la carrière de scénariste et dialoguiste avec le film ''[[Mission à Tanger]]'', dans lequel Audiard affiche d'emblée son sens très particulier de la répartie.
Il fait débuter [[Michel Audiard]] dans la carrière de scénariste et dialoguiste avec le film ''[[Mission à Tanger]]'', dans lequel Audiard affiche d'emblée son sens très particulier de la répartie.
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Au cours de sa carrière, il travaille fréquemment avec certains acteurs et cascadeurs, parmi lesquels [[Claude Carliez]], [[François Nadal]], [[Gil Delamare]] ou encore [[Guy Delorme]].
Au cours de sa carrière, il travaille fréquemment avec certains acteurs et cascadeurs, parmi lesquels [[Claude Carliez]], [[François Nadal]], [[Gil Delamare]] ou encore [[Guy Delorme]].


Après avoir réalisé de nombreuses comédies comme ''[[Les Trois Mousquetaires (film, 1953)|Les Trois Mousquetaires]]'', ''[[Monsieur Taxi]]'', ''[[Ma femme est formidable]]'', ''[[Taxi, Roulotte et Corrida]]'', il délaisse ce genre et se tourne vers le [[film de cape et d'épée]] avec ''[[Le Bossu (film, 1959)|Le Bossu]]'' en 1959.
Après avoir réalisé de nombreuses comédies comme ''[[Les Trois Mousquetaires (film, 1953)|Les Trois Mousquetaires]]'', ''[[Monsieur Taxi]]'', ''[[Ma femme est formidable]]'', ''[[Taxi, Roulotte et Corrida]]'', il délaisse ce genre et approfondit le [[film de cape et d'épée]] (après ''[[Les Trois Mousquetaires (film, 1953)|Les Trois Mousquetaires]]'') avec ''[[Cadet Rousselle (film, 1954)|Cadet Rousselle]]'' en 1954 puis ''[[Le Bossu (film, 1959)|Le Bossu]]'' en 1959...


Considéré comme celui qui tira [[Louis de Funès]] de l'anonymat en lui donnant le rôle principal dans le film ''[[Taxi, Roulotte et Corrida]]'', il le dirigera plusieurs fois dans sa carrière, entre autres avec [[Jean Marais]] dans sa trilogie ''[[Trilogie Fantomas|Fantomas]]''.
Considéré comme celui qui tira [[Louis de Funès]] de l'anonymat en lui donnant le rôle principal dans le film ''[[Taxi, Roulotte et Corrida]]'', il le dirigera plusieurs fois dans sa carrière, entre autres avec [[Jean Marais]], [[Mylène Demongeot]] et [[Jacques Dynam]], dans sa trilogie de ''[[Trilogie Fantomas|Fantomas]]''.


Après les ''Fantomas'', le film ''[[Sous le signe de Monte-Cristo]]'', une adaptation moderne, marque un mélange de genres entre ses [[Film de cape et d'épée|films de cape et d'épée]] et ses comédies d'aventure marqué par les trois axes suivants : [[Paul Barge (acteur, 1941)|Paul Barge]] en héros comparable à Marais, jeunes vedettes comme [[Claude Jade]] ou [[Anny Duperey]] en héroïne et un casting de vétérans comme [[Pierre Brasseur]], [[Michel Auclair]] et [[Raymond Pellegrin]].
Après lesdits ''Fantomas'', le film ''[[Sous le signe de Monte-Cristo]]'', une adaptation moderne, marque de nouveau un mélange de genres entre ses [[Film de cape et d'épée|films de cape et d'épée]] et ses comédies d'aventure, marqué par les trois axes suivants : [[Paul Barge (acteur, 1941)|Paul Barge]] en héros comparable à Marais, jeunes vedettes comme [[Claude Jade]] ou [[Anny Duperey]] en héroïne, et un casting de vétérans comme [[Pierre Brasseur]], [[Michel Auclair]] et [[Raymond Pellegrin]] (par ailleurs voix de ses Fantomas, bien qu'incarnés par ailleurs par Marais, sous la « cagoule » du personnage).


La plupart des dialogues des films de Hunebelle sont signés par [[Jean Halain]], son fils, qui devint par la suite le scénariste de Louis de Funès. Sa fille Anne-Marie, qui fut un temps actrice, épousera [[Jean Marion]], compositeur de plusieurs des musiques des films d'André.
La plupart des dialogues des films de Hunebelle sont signés par [[Jean Halain]], son fils, qui devint par la suite un scénariste de Louis de Funès. Sa fille Anne-Marie, qui fut un temps actrice, épousera [[Jean Marion]], compositeur de plusieurs des musiques des films d'André.


André Hunebelle est l'un des réalisateurs français ayant connu le plus de succès.
André Hunebelle est l'un des réalisateurs français ayant connu le plus de succès.

Il meurt à [[Nice]] le 27 novembre 1985<ref name="Décès">[https://deces.matchid.io/id/4Ry7ev9pX-YI Fichier des décès].</ref>


== Filmographie ==
== Filmographie ==
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* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[Estouffade à la Caraïbe]]'' réalisé par [[Jacques Besnard]]
* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[Estouffade à la Caraïbe]]'' réalisé par [[Jacques Besnard]]
* [[1967 au cinéma|1967]] : ''[[Atout cœur à Tokyo pour OSS 117]]'' réalisé par [[Michel Boisrond]]
* [[1967 au cinéma|1967]] : ''[[Atout cœur à Tokyo pour OSS 117]]'' réalisé par [[Michel Boisrond]]
* [[1967 au cinéma|1967]] : ''[[Le Vieil Homme et l'Enfant]]'' réalisé par [[Claude Berri]]
* [[1967 au cinéma|1967]] : ''[[Le Vieil Homme et l'Enfant (film, 1967)|Le Vieil Homme et l'Enfant]]'' réalisé par [[Claude Berri]]
* [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Pas de roses pour OSS 117]]'' réalisé par [[Jean-Pierre Desagnat]]
* [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Pas de roses pour OSS 117]]'' réalisé par [[Jean-Pierre Desagnat]]


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== Notes et références ==
== Notes et références ==
=== Notes ===
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=== Références ===
{{Références}}
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Version du 12 mai 2024 à 12:08

André Hunebelle
Nom de naissance André Henri Hunebelle
Naissance
Meudon, Seine-et-Oise, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 89 ans)
Nice, Alpes-Maritimes, France
Profession Réalisateur
Maître verrier
Films notables Cadet Rousselle
Le Bossu
Le Capitan
Fantomas (trilogie)

André Hunebelle est un réalisateur français né le à Meudon[1] et mort le à Nice[2].

Biographie

Fils de Édouard Benjamin Joseph Hunebelle, ingénieur, chevalier de la Légion d'Honneur et de Marie Thérèse Garambois, André Henri Hunebelle naît le 1er septembre 1896 au 15 rue des Potagers à Meudon[1].

Sa famille paternelle, issue de corroyeurs d'Aire-sur-la-Lys, devient très puissante dans la seconde partie du XIXe siècle en se lançant dans la construction de chemins de fer puis dans la politique (mairies de Clamart et de Deauville) et les affaires. Ses tantes Gabrielle et Blanche épouseront respectivement les hommes d'État Georges Cochery et Georges Pallain et sa cousine Louise, le docteur Fernand Lamaze. Ingénieur, son père devient propriétaire agricole et maire en Algérie où André se marie une première fois en 1919.

Même si son père avait déjà été intéressé par ce domaine, comme en témoigne le dépôt d'un brevet d'appareil de projection en 1896, André Hunebelle a commencé tardivement sa carrière cinématographique. Après avoir préparé l'École polytechnique, comme l'avait fait son père, il s'engage dans l'armée en 1915 en devançant l'appel alors qu'il est en seconde année de Math Spé.

Le 3 septembre 1936 à Alger, André Hunebelle épouse Yvonne Aziza Chamberlain[3] dont il divorce en 1958[1]. Le 11 juillet 1972, il se remarie avec Yvonne Aziza Chamberlain à Meudon[Note 1],[1].

Verrerie

En 1925, André Hunebelle obtient un poste de responsabilité dans une verrerie semi-industrielle en difficulté. Embrassant tous les aspects de ce métier, il se fait créateur pour relancer l'affaire. Ses premières œuvres (principalement vases, mais aussi lustrerie, cendriers, etc.) sont encore empreintes du style Art nouveau floral et foisonnant mais vont en s'épurant et en se « géométrisant » tout en respectant les proportions des créations de la nature et s'inscrivent dans la transition vers l'Art déco. Entre 1927 et 1931, il édite ses verreries de table qu'il diffuse en ouvrant un magasin sur l'avenue des Champs-Élysées à Paris[4].

Cinéma

L'activité de maître verrier de Hunebelle cesse en 1938 et sa reconversion dans l'industrie du cinéma a lieu en 1941[5] lorsqu'il devient producteur (puis réalisateur) de films, sous le label PAC (Production Artistique et Cinématographique) dont le siège se situait au 26 rue Marbeuf, dans le 8e arrondissement à Paris[6].

Il fait débuter Michel Audiard dans la carrière de scénariste et dialoguiste avec le film Mission à Tanger, dans lequel Audiard affiche d'emblée son sens très particulier de la répartie.

Au cours de sa carrière, il travaille fréquemment avec certains acteurs et cascadeurs, parmi lesquels Claude Carliez, François Nadal, Gil Delamare ou encore Guy Delorme.

Après avoir réalisé de nombreuses comédies comme Les Trois Mousquetaires, Monsieur Taxi, Ma femme est formidable, Taxi, Roulotte et Corrida, il délaisse ce genre et approfondit le film de cape et d'épée (après Les Trois Mousquetaires) avec Cadet Rousselle en 1954 puis Le Bossu en 1959...

Considéré comme celui qui tira Louis de Funès de l'anonymat en lui donnant le rôle principal dans le film Taxi, Roulotte et Corrida, il le dirigera plusieurs fois dans sa carrière, entre autres avec Jean Marais, Mylène Demongeot et Jacques Dynam, dans sa trilogie de Fantomas.

Après lesdits Fantomas, le film Sous le signe de Monte-Cristo, une adaptation moderne, marque de nouveau un mélange de genres entre ses films de cape et d'épée et ses comédies d'aventure, marqué par les trois axes suivants : Paul Barge en héros comparable à Marais, jeunes vedettes comme Claude Jade ou Anny Duperey en héroïne, et un casting de vétérans comme Pierre Brasseur, Michel Auclair et Raymond Pellegrin (par ailleurs voix de ses Fantomas, bien qu'incarnés par ailleurs par Marais, sous la « cagoule » du personnage).

La plupart des dialogues des films de Hunebelle sont signés par Jean Halain, son fils, qui devint par la suite un scénariste de Louis de Funès. Sa fille Anne-Marie, qui fut un temps actrice, épousera Jean Marion, compositeur de plusieurs des musiques des films d'André.

André Hunebelle est l'un des réalisateurs français ayant connu le plus de succès.

Il meurt à Nice le 27 novembre 1985[2]

Filmographie

Réalisateur

Scénariste

Producteur

Box-office

Film Année Box-office en France
Le Bossu 1959 5 826 584 entrées
Les Trois Mousquetaires 1953 5 354 739 entrées
Le Capitan 1960 5 177 612 entrées
Fantomas 1964 4 492 419 entrées
Fantomas se déchaîne 1965 4 212 446 entrées
Cadet Rousselle 1954 3 995 795 entrées
Le Miracle des loups 1961 3 784 157 entrées
Fantomas contre Scotland Yard 1967 3 557 971 entrées
Casino de Paris 1957 2 985 263 entrées
Banco à Bangkok pour OSS 117 1964 2 934 442 entrées
Les Mystères de Paris 1962 2 759 906 entrées
Furia à Bahia pour OSS 117 1965 2 686 432 entrées
Ma femme est formidable 1951 2 632 597 entrées
L'Impossible Monsieur Pipelet 1955 2 591 219 entrées
Taxi, Roulotte et Corrida 1958 2 542 671 entrées
Méfiez-vous des blondes 1950 2 525 659 entrées
OSS 117 se déchaîne 1963 2 329 798 entrées
Mission à Tanger 1949 2 279 374 entrées
Millionnaires d'un jour 1949 2 197 454 entrées
Les Quatre Charlots mousquetaires 1974 2 190 139 entrées
Monsieur Taxi 1952 1 929 310 entrées
Massacre en dentelles 1952 1 879 788 entrées
Métier de fous 1948 1 633 299 entrées
Mon mari est merveilleux 1953 1 605 796 entrées
Treize à table 1955 1 569 170 entrées
Mannequins de Paris 1956 1 392 776 entrées
Les Charlots en folie : À nous quatre Cardinal ! 1974 1 386 200 entrées
Les Collégiennes 1956 1 352 658 entrées
Pas de roses pour OSS 117 1968 1 226 223 entrées
Méfiez-vous, mesdames 1963 1 189 937 entrées
Arrêtez le massacre 1959 1 076 284 entrées
Les femmes sont marrantes 1957 994 522 entrées
Total - 84 292 640 entrées

Notes et références

Notes

  1. Yvonne Aziza Chamberlain est née le 18 octobre 1915 à Falmouth au Royaume-Uni et est morte le 27 septembre 1994 à Nice

Références

  1. a b c et d Meudon, Naissances, 1896, E_NUM_MEU_N1896 page 58/98 acte N°141
  2. a et b Fichier des décès.
  3. Décès Yvonne Aziza Chamberlain
  4. Françoise Rouge, revue L'Objet d'art no 477, mars 2012, p. 109.
  5. DPLM, « André Hunebelle », sur Vases Art Déco en Verre pressé moulé (consulté le ).
  6. Marc Lemonier, Paris des films cultes, Éditions Bonneton, 2008, page 132 (ISBN 978-2-86253-436-7).

Voir aussi

Bibliographie

  • Louis Benazet, André Hunebelle, maître verrier, photographies de Michel Gratacap, sous la direction de Geneviève Fontan, éditions Arfon, 2006.

Liens externes

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