« Néerlandais (peuple) » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Balises : Modification par mobile Modification par le web mobile
Octave 444 (discuter | contributions)
(23 versions intermédiaires par 19 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Autre4|le '''groupe ethnique'''|la '''langue néerlandaise'''|Néerlandais}}
{{Autre4|le groupe ethnique|la langue|Néerlandais}}
{{Traduction incomplète|date=janvier 2017}}
{{Traduction incomplète|date=janvier 2017}}
{{Infobox Groupe ethnique
{{Infobox Groupe ethnique
Ligne 8 : Ligne 8 :
| montage =
| montage =
| région 1 = {{Pays-Bas}}
| région 1 = {{Pays-Bas}}
| population 1 = 13 236 618<br><sup>(Ethnie néerlandaise)</sup><br>+ env. 472 600<ref>Selon une étude de 1990 par le [[Bureau central de la statistique]], il y avait 472 600 Néerlandais indonésiens résidant aux Pays-Bas. Ils sont descendants à la fois de Néerlandais et d'[[Indonésie]]ns.</ref> <br><sup>(Néerlandais indonésiens)</sup>
| population 1 = 13 236 618<br><sup>(Ethnie néerlandaise)</sup><br>+ env. {{formatnum:472600}}<ref>Selon une étude de 1990 par le [[Bureau central de la statistique]], il y avait 472 600 Néerlandais indonésiens résidant aux Pays-Bas. Ils sont descendants à la fois de Néerlandais et d'[[Indonésie]]ns.</ref> <br><sup>(Néerlandais indonésiens)</sup>
| date 1 =
| date 1 =
| ref 1 =
| ref 1 =
Ligne 24 : Ligne 24 :
| population 7 = 335 000 <small>(Ancienne colonie partielle : ancêtres néerlandais)</small>
| population 7 = 335 000 <small>(Ancienne colonie partielle : ancêtres néerlandais)</small>
| région 8 = {{Belgique}}
| région 8 = {{Belgique}}
| population 8 = 120 970 <small>(Ancienne région des Pays-Bas, État frontalier)</small>
| population 8 = 120 970 <small>(État frontalier)</small>
| région 9 = {{Nouvelle-Zélande}}
| région 9 = {{Nouvelle-Zélande}}
| population 9 = 100 000 <small>(Ancienne colonie)</small>
| population 9 = 100 000 <small>(Ancienne colonie)</small>
| région 10 = {{Danemark}}
| région 10 = {{Danemark}}
| population 10 = 30 000
| population 10 = 30 000
| région 11 = {{Suisse}}
| région 11 = {{Suisse}}
| population 11 = 20 000
| population 11 = 20 000
Ligne 39 : Ligne 39 :
| région 15 = {{Suède}}
| région 15 = {{Suède}}
| population 15 = 10 000
| population 15 = 10 000
| région 16 = {{Italie}}
| population 16 = 6 000
| région 17 = {{Autriche}}
| population 17 = 4 000
| population totale = env. 17-28 000 0000<ref>Ici, les chiffres de l'ethnie ayant migré au cours du temps dans d'autres pays. Ils peuvent être citoyens du pays avec des racines néerlandaises, et n'ont pas en majorité le passeport néerlandais. Ainsi, en France, il y a environ actuellement 30 000 citoyens néerlandais résidants à plein temps.</ref>
| population totale = env. 17-28 000 0000<ref>Ici, les chiffres de l'ethnie ayant migré au cours du temps dans d'autres pays. Ils peuvent être citoyens du pays avec des racines néerlandaises, et n'ont pas en majorité le passeport néerlandais. Ainsi, en France, il y a environ actuellement 30 000 citoyens néerlandais résidants à plein temps.</ref>
| date totale =
| date totale =
| ref totale =
| ref totale =
| origine =
| origine =
| langue = [[Néerlandais]]
| langue = [[Néerlandais]]
| religion = [[Protestantisme]] (surtout [[calvinisme]]), [[catholicisme]], autres religions, [[agnosticisme]] et [[athéisme]]
| religion = [[Protestantisme]] (surtout [[calvinisme]]), [[catholicisme]], autres
| ethnie liée = [[Flamands]], [[Afrikaners]], [[Allemands]] et autres peuples germaniques
| ethnie liée = [[Flamands]], [[Afrikaners]], [[Allemands]] et autres peuples germaniques
| carte =
| carte =
Ligne 93 : Ligne 89 :
Finalement, en 358 {{ap JC}}, les [[Francs saliens|Saliens]], une des trois subdivisions de la ligue franque s'installèrent au Sud, formant un peuple fédéré et chargé par les Romains de défendre la frontière.
Finalement, en 358 {{ap JC}}, les [[Francs saliens|Saliens]], une des trois subdivisions de la ligue franque s'installèrent au Sud, formant un peuple fédéré et chargé par les Romains de défendre la frontière.


Le langage des Francs se transforma petit à petit en [[vieux néerlandais]], dont on trouve les premières traces au {{s-|VI|e}}. Leur conversion au christianisme (en commençant par les élites) s'est produite entre 500 et 700.
Le langage des Francs se transforma petit à petit en [[vieux néerlandais]], dont on trouve les premières traces au {{s-|VI|e}}. Leur conversion au christianisme (en commençant par les élites) débuta au {{s-|VI|e}} et s'acheva au {{s-|VIII|e}}.
Sur le plan politique, les chefs de guerre francs abandonnèrent petit à petit le tribalisme pour former des royaumes, qui finirent par devenir l'[[empire carolingien]].
Sur le plan politique, les chefs de guerre francs abandonnèrent petit à petit le tribalisme pour former des royaumes, qui finirent par devenir l'[[empire carolingien]].
Cependant, la population qui vivait dans l'empire de [[Charlemagne]], ou même auparavant sur les petits royaumes francs comme l'[[Austrasie]] ou la [[Neustrie]], n'était pas majoritairement composée de Francs. Bien que les chefs francs contrôlaient la plus grande partie de l'Europe occidentale, la population franque en elle-même restait confinée dans la partie du Nord-Ouest de l'Empire (c'est-à-dire les Pays-Bas et le nord de la France). Finalement, les Francs de la France septentrionale furent assimilés à la population majoritairement gallo-romaine, s'adaptant aux dialectes locaux (ce qui conduisit au français), tandis que les Francs aux Pays-Bas conservèrent leur langage qui évolua plus tard en néerlandais. La [[Frontière linguistique en Belgique|frontière linguistique]] entre le français et le néerlandais est quasiment restée la même depuis (à l'exception de la [[Flandre française]] et de [[Francisation de Bruxelles|Bruxelles]]).
Cependant, la population qui vivait dans l'empire de [[Charlemagne]], ou même auparavant sur les petits royaumes francs comme l'[[Austrasie]] ou la [[Neustrie]], n'était pas majoritairement composée de Francs. Bien que les chefs francs contrôlaient la plus grande partie de l'Europe occidentale, la population franque en elle-même restait confinée dans la partie du Nord-Ouest de l'Empire (c'est-à-dire les Pays-Bas et le nord de la France). Finalement, les Francs de la France septentrionale furent assimilés à la population majoritairement gallo-romaine, s'adaptant aux dialectes locaux (ce qui conduisit au français), tandis que les Francs aux Pays-Bas conservèrent leur langage qui évolua plus tard en néerlandais. La [[Frontière linguistique en Belgique|frontière linguistique]] entre le français et le néerlandais est quasiment restée la même depuis (à l'exception de la [[Flandre française]] et de [[Francisation de Bruxelles|Bruxelles]]).
Ligne 124 : Ligne 120 :
By the middle of the 16th century an overarching, 'national' (rather than 'ethnic') identity seemed in development in the Habsburg Netherlands, when inhabitants began to refer to it as their 'fatherland' and were beginning to be seen as a collective entity abroad; however, the persistence of language barriers, traditional strife between towns, and provincial particularism continued to form an impediment to more thorough unification.<ref>Cf. G. Parker, ''The Dutch Revolt'' (1985), 33-36, and Knippenberg & De Pater, ''De eenwording van Nederland'' (1988), 17 ff.</ref> Following excessive [[taxation]] together with attempts at diminishing the traditional autonomy of the cities and estates in the Low Countries, followed by the religious oppression after being transferred to [[Habsburg Spain]], the Dutch revolted, in what would become the [[Eighty Years' War]]. For the first time in their history, the Dutch established their independence from foreign rule.<ref name="GrNed">Source, the aforementioned 3rd chapter (p3), together with the initial paragraphs of chapter 4, on the establishment of the Dutch Republic.</ref> However, during the war it became apparent that the goal of liberating all the provinces and cities that had signed the [[Union of Utrecht]], which roughly corresponded to the Dutch-speaking part of the Spanish Netherlands, was unreachable. The Northern provinces were free, but during the 1580s the South was recaptured by Spain, and, despite various attempts, the armies of the Republic were unable to expel them. In 1648, the [[Peace of Münster]], ending the [[Eighty Years' War]], acknowledged the independence of the [[Dutch Republic]], but maintained Spanish control of the [[Southern Netherlands]]. Apart from a brief reunification from 1815 until 1830, within the [[United Kingdom of the Netherlands]] (which included the [[Francophone]]s/[[Walloons]]) the Dutch have been separated from the Flemings to this day.
By the middle of the 16th century an overarching, 'national' (rather than 'ethnic') identity seemed in development in the Habsburg Netherlands, when inhabitants began to refer to it as their 'fatherland' and were beginning to be seen as a collective entity abroad; however, the persistence of language barriers, traditional strife between towns, and provincial particularism continued to form an impediment to more thorough unification.<ref>Cf. G. Parker, ''The Dutch Revolt'' (1985), 33-36, and Knippenberg & De Pater, ''De eenwording van Nederland'' (1988), 17 ff.</ref> Following excessive [[taxation]] together with attempts at diminishing the traditional autonomy of the cities and estates in the Low Countries, followed by the religious oppression after being transferred to [[Habsburg Spain]], the Dutch revolted, in what would become the [[Eighty Years' War]]. For the first time in their history, the Dutch established their independence from foreign rule.<ref name="GrNed">Source, the aforementioned 3rd chapter (p3), together with the initial paragraphs of chapter 4, on the establishment of the Dutch Republic.</ref> However, during the war it became apparent that the goal of liberating all the provinces and cities that had signed the [[Union of Utrecht]], which roughly corresponded to the Dutch-speaking part of the Spanish Netherlands, was unreachable. The Northern provinces were free, but during the 1580s the South was recaptured by Spain, and, despite various attempts, the armies of the Republic were unable to expel them. In 1648, the [[Peace of Münster]], ending the [[Eighty Years' War]], acknowledged the independence of the [[Dutch Republic]], but maintained Spanish control of the [[Southern Netherlands]]. Apart from a brief reunification from 1815 until 1830, within the [[United Kingdom of the Netherlands]] (which included the [[Francophone]]s/[[Walloons]]) the Dutch have been separated from the Flemings to this day.
-->
-->

=== Anthropologie et ethnologie ===
Dans la première moitié du {{s-|XIX}}, dans les environs de [[Dordrecht]], de [[Gorcum]], de [[Schoonhoven]] et le long de la Haute-Meuse, les deux sexes sont en général d'une [[Taille (anthropométrie)|taille]] moyenne et d'une santé robuste. Il y en a même un assez grand nombre de haute taille ; les hommes y ont les épaules larges et les jambes bien fournies. Tous les habitants ont la [[Blanc (humain)|peau blanche]] et quoiqu'il y ait, ainsi qu'ailleurs, des blondes parmi les femmes, les brunes y sont néanmoins en plus grand nombre. Elles ont aussi en général l'œil bleu tirant sur le brun et leur taille est plutôt grande que petite<ref name="Wahlen 1844"/>. Le long de la [[Meuse (fleuve)|Meuse]] et de l'autre côté de ce fleuve jusqu'à [[Rotterdam]], les hommes sont d'une taille moyenne. Ils ont les yeux d'un gros bleu et enfoncés dans la tête, avec un regard assuré, quoique doux et modeste, qui ne laisse apercevoir aucun signe de haine, d'astuce ni d'envie. Leurs membres sont robustes et leurs jambes grosses, principalement celles des [[Marin (profession)|marins]]. Les femmes y sont gracieuses ; elles ont les hanches larges, le sein assez gros, la peau blanche et un air de santé<ref name="Wahlen 1844"/>.

Les hommes du côté de la [[Gueldre (province)|Gueldre]] et d'[[Utrecht (province)|Utrecht]] ont à cette époque les yeux bleus, mêlés de brun, vifs, brillants et offrent un regard fier sous des paupières épaisses. Ils ont les lèvres grosses, une grande bouche, des joues charnues, le nez droit et rond du côté des narines, le front découvert et le contour du visage ovale. Leurs cheveux sont châtains et bouclés ; il y en a aussi beaucoup de noirs. Ils sont taciturnes et d'une humeur querelleuse ; pour la moindre chose ils en viennent aux mains et c'est dans ces provinces qu'on affectionne surtout le combat du couteau, particulièrement du côté de [[Woerden]]<ref name="Wahlen 1844"/>. Ils n'aiment pas les étrangers et se méfient même des habitants des villes ; ils sont néanmoins affables entre eux. Impétueux dans leurs passions, quand ils aiment, ils s'abandonnent facilement à la jalousie, quoique d'ailleurs ils soient naturellement froids et indifférents. Les femmes ont la tête ronde et les joues potelées ; leurs yeux d'un bleu foncé ont le regard fort doux. Leurs lèvres sont aussi un peu épaisses, mais vermeilles. La plupart sont blondes, ou d'un châtain clair et ont le teint frais et brillant<ref name="Wahlen 1844"/>.

En 1844, dans la plupart des [[provinces des Pays-Bas]], les mœurs sont restées ce qu'elles étaient jadis. Le Néerlandais du {{s-|XIX}} est de sa nature réservé et taciturne ; son éducation et son esprit ne le portent pas à rechercher les dehors brillants, à s'exercer à cette joute vive et capricieuse qu'on appelle la conversation. Il aime son travail, ses affaires, l'intérieur de la maison et la vie de famille<ref name="Wahlen 1844"/>. La visite d'un étranger dérange nécessairement la régularité systématique de ses habitudes et lui apporte de la surprise, du trouble. Avant de l'introduire dans un cercle domestique, le Néerlandais veut voir son hôte en particulier, il est froid et contenu avec lui ; puis une fois qu'il le connaît et l'apprécie, il l'accueille avec abandon et cordialité, car il traite les relations du monde avec la même prudence et les mêmes qualités honnêtes que les affaires<ref name="Wahlen 1844">[[Auguste Wahlen]], ''Mœurs, usages et costumes de tous les peuples du monde : Europe'', Bruxelles, librairie Historique-Artistique, 1844</ref>.


== Identité ethnique ==
== Identité ethnique ==
[[File:Zicht op de hoekpanden van de Reguliersgracht en om de hoek naar de Keizersgracht en mensen op straat - Amsterdam - 20536199 - RCE.jpg|thumb|upright|Rue à [[Amsterdam]], dans le centre-ville classé au partimoine mondial de l'UNESCO.]]
[[File:Zicht op de hoekpanden van de Reguliersgracht en om de hoek naar de Keizersgracht en mensen op straat - Amsterdam - 20536199 - RCE.jpg|thumb|upright|Rue à [[Amsterdam]], dans le centre-ville classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.]]
<!--
<!--
The ideologies associated with [[Romantic Nationalism|(Romantic) Nationalism]] of the 19th and 20th centuries never really caught on in the Netherlands, and this, together with being a relatively [[Monoethnicity|mono-ethnic]] society up until the late 1950s, has led to a relatively obscure use of the terms ''nation'' and ''ethnicity'' as both were largely overlapping in practice. Today, despite other ethnicities making up 19.6% of the Netherlands' population, this obscurity continues in colloquial use, in which ''Nederlander'' sometimes refers to the ethnic Dutch, sometimes to anyone possessing [[Dutch nationality law|Dutch citizenship]].<ref>Figures based on a publication by the [[Netherlands National Institute for Public Health and the Environment]] [http://www.rivm.nl/vtv/object_map/o2194n21847.html (link)].</ref> In addition to this, many Dutchmen will object to being called ''Hollanders'' as a national denominator on much of the same grounds that many [[Welshmen]] or [[Scottish people|Scots]] would object to being called ''[[English people|English]]'' instead of [[United Kingdom|British]].
The ideologies associated with [[Romantic Nationalism|(Romantic) Nationalism]] of the 19th and 20th centuries never really caught on in the Netherlands, and this, together with being a relatively [[Monoethnicity|mono-ethnic]] society up until the late 1950s, has led to a relatively obscure use of the terms ''nation'' and ''ethnicity'' as both were largely overlapping in practice. Today, despite other ethnicities making up 19.6% of the Netherlands' population, this obscurity continues in colloquial use, in which ''Nederlander'' sometimes refers to the ethnic Dutch, sometimes to anyone possessing [[Dutch nationality law|Dutch citizenship]].<ref>Figures based on a publication by the [[Netherlands National Institute for Public Health and the Environment]] [http://www.rivm.nl/vtv/object_map/o2194n21847.html (link)].</ref> In addition to this, many Dutchmen will object to being called ''Hollanders'' as a national denominator on much of the same grounds that many [[Welshmen]] or [[Scottish people|Scots]] would object to being called ''[[English people|English]]'' instead of [[United Kingdom|British]].
Ligne 143 : Ligne 132 :
=== Nationalisme thiois ===
=== Nationalisme thiois ===


Comme l'ont fait de nombreuses ethnies européennes durant le {{s-|XIX}} <ref>cf. [[Pangermanisme]], [[Panslavisme]] et beaucoup d'autres.</ref> les Néerlandais ont aussi vu une émergence d'une diversité de [[Nationalisme thiois|nationalismes thiois]] et de mouvement pannationaux cherchant l'unité des personnes parlant néerlandais à travers le continent. Durant la première moitié du {{s-|XX}}, il y eut une augmentation prolifique d'écrits concernant le sujet. Un de ses partisans les plus actifs fut l'historien [[Pieter Geyl]], qui écrivit ''De Geschiedenis van de Nederlandsche stam'' (néerlandais: ''L'histoire du peuple/de la tribu néerlandais/e'') tout comme de nombreux essais sur le sujet.
Comme l'ont fait de nombreuses ethnies européennes durant le {{s-|XIX}}<ref>cf. [[Pangermanisme]], [[Panslavisme]] et beaucoup d'autres.</ref> les Néerlandais ont aussi vu une émergence d'une diversité de [[Nationalisme thiois|nationalismes thiois]] et de mouvement pannationaux cherchant l'unité des personnes parlant néerlandais à travers le continent. Durant la première moitié du {{s-|XX}}, il y eut une augmentation prolifique d'écrits concernant le sujet. Un de ses partisans les plus actifs fut l'historien [[Pieter Geyl]], qui écrivit ''De Geschiedenis van de Nederlandsche stam'' (néerlandais: ''L'histoire du peuple/de la tribu néerlandais/e'') tout comme de nombreux essais sur le sujet.


Durant la Seconde Guerre mondiale, quand la Belgique et les Pays-Bas tombèrent tous les deux sous la [[Bataille de France|férule nazie]], des éléments fascistes (comme le [[Mouvement national-socialiste aux Pays-Bas|NSB]] et [[Verdinaso]]) essayèrent de convaincre les Nazis de combiner les Pays-Bas et les [[Flandre (Belgique)|Flandres]]. Toutefois les Allemands refusèrent cela, puisque cela allait à l'encontre de leur but ultime d'Europe allemande<ref>[https://books.google.nl/books?id=SmQ-gj50D4kC&pg=PA92&dq=%22nederlanders+en+Vlamingen%22&lr=&client=firefox-a Het nationaal-socialistische beeld van de geschiedenis der Nederlanden] par I. Schöffer. Amsterdam University Press. 2006. Page 92.</ref>. Durant toute l'occupation nazie, les Allemands refusèrent l'assistance au nationalisme thiois, et, un décret de [[Hitler]] lui-même, s'opposa à cela<ref>Par exemple, il donna des ordres explicites de ne pas créer de volontaires nationalistes néerlandais dans la division [[Waffen SS]] composés de soldats des Pays-Bas et de Flandres ([http://www.gutenberg-e.org/esk01/images/esk02c.html Liens vers les documents])</ref>.
Durant la Seconde Guerre mondiale, quand la Belgique et les Pays-Bas tombèrent tous les deux sous la [[Bataille de France|férule nazie]], des éléments fascistes (comme le [[Mouvement national-socialiste aux Pays-Bas|NSB]] et [[Verdinaso]]) essayèrent de convaincre les Nazis de combiner les Pays-Bas et les [[Flandre (Belgique)|Flandres]]. Toutefois les Allemands refusèrent cela, puisque cela allait à l'encontre de leur but ultime d'Europe allemande<ref>[https://books.google.nl/books?id=SmQ-gj50D4kC&pg=PA92&dq=%22nederlanders+en+Vlamingen%22&lr=&client=firefox-a Het nationaal-socialistische beeld van de geschiedenis der Nederlanden] par I. Schöffer. Amsterdam University Press. 2006. Page 92.</ref>. Durant toute l'occupation nazie, les Allemands refusèrent l'assistance au nationalisme thiois, et, un décret de [[Hitler]] lui-même, s'opposa à cela<ref>Par exemple, il donna des ordres explicites de ne pas créer de volontaires nationalistes néerlandais dans la division [[Waffen SS]] composés de soldats des Pays-Bas et de Flandres ([http://www.gutenberg-e.org/esk01/images/esk02c.html Liens vers les documents])</ref>.
Ligne 151 : Ligne 140 :
== Statistiques ==
== Statistiques ==
<!--
<!--
The total number of Dutch can be defined in roughly two ways. By taking the total of all people with full Dutch ancestry, according to the current CBS definition, resulting in an estimated 16,000,000 Dutch people,<ref>In the 1950s (the peak of traditional emigration) about 350,000 people left the Netherlands, mainly to [[Australia]], [[New Zealand]], [[Canada]], the [[United States]] and [[South Africa]]. About one-fifth returned. The maximum Dutch-born emigrant stock for the 1950s is about 300,000 (some have died since). The maximum emigrant stock (Dutch-born) for the period after 1960 is 1.6 million. Discounting pre-1950 emigrants (who would be about 85 or older), at most around 2 million people born in the Netherlands are now living outside the country. Combined with the 13,1 million ethnically Dutch inhabitants of the Netherlands, there are about 16 million people who are Dutch, in a minimally accepted sense. ''Autochtone population at 1 January 2006, Central Statistics Bureau, ''Integratiekaart 2006'''', [http://www.cbs.nl/NR/rdonlyres/4336C8A9-8E06-46BE-B1C0-CB0B21AD1AD4/0/2006integratiekaartpub.pdf (external link)] {{nl icon}}</ref> or by the sum of all people with both full and partial Dutch ancestry, which would result in a number around 25,000,000.
The total number of Dutch can be defined in roughly two ways. By taking the total of all people with full Dutch ancestry, according to the current CBS definition, resulting in an estimated 16,000,000 Dutch people,<ref>In the 1950s (the peak of traditional emigration) about 350,000 people left the Netherlands, mainly to [[australie|Australia]], [[New Zealand]], [[Canada]], the [[États-Unis|United States]] and [[South Africa]]. About one-fifth returned. The maximum Dutch-born emigrant stock for the 1950s is about 300,000 (some have died since). The maximum emigrant stock (Dutch-born) for the period after 1960 is 1.6 million. Discounting pre-1950 emigrants (who would be about 85 or older), at most around 2 million people born in the Netherlands are now living outside the country. Combined with the 13,1 million ethnically Dutch inhabitants of the Netherlands, there are about 16 million people who are Dutch, in a minimally accepted sense. ''Autochtone population at 1 January 2006, Central Statistics Bureau, ''Integratiekaart 2006'''', [http://www.cbs.nl/NR/rdonlyres/4336C8A9-8E06-46BE-B1C0-CB0B21AD1AD4/0/2006integratiekaartpub.pdf (external link)] {{nl icon}}</ref> or by the sum of all people with both full and partial Dutch ancestry, which would result in a number around 25,000,000.
{| border="0"
{| border="0"
|-
|-
Ligne 205 : Ligne 194 :
Dutch names can differ greatly in spelling. The surname ''Baks'', for example is also recorded as ''Backs'', ''Bacxs'', ''Bakx'', ''Baxs'', ''Bacx'', ''Backx'', ''Bakxs'' and ''Baxcs''. Though written differently, pronunciation remains identical. Dialectal variety also commonly occurs, with ''De Smet'' and ''De Smit'' both meaning ''Smith'' for example. Surnames of Dutch migrants in foreign environments (mainly the [[Anglosphere]] and [[Francophonie]]) are often adapted, not only in pronunciation but also in spelling.
Dutch names can differ greatly in spelling. The surname ''Baks'', for example is also recorded as ''Backs'', ''Bacxs'', ''Bakx'', ''Baxs'', ''Bacx'', ''Backx'', ''Bakxs'' and ''Baxcs''. Though written differently, pronunciation remains identical. Dialectal variety also commonly occurs, with ''De Smet'' and ''De Smit'' both meaning ''Smith'' for example. Surnames of Dutch migrants in foreign environments (mainly the [[Anglosphere]] and [[Francophonie]]) are often adapted, not only in pronunciation but also in spelling.
-->
-->
==Culture==
== Culture ==
<!--
<!--
[[File:Pieter Bruegel the Elder - The Dutch Proverbs - Google Art Project.jpg|thumb| The Dutch Proverbs, Bruegel the Elder]]
[[File:Pieter Bruegel the Elder - The Dutch Proverbs - Google Art Project.jpg|thumb| The Dutch Proverbs, Bruegel the Elder]]
Ligne 268 : Ligne 257 :
Since World War II, Dutch [[Emigration|Emigrants]] mainly went to the United States, Canada, Australia, New Zealand, and (until the 1970s) to South Africa. Today Dutch immigrants can be found in most developed countries. In several former Dutch colonies and trading settlements, there are isolated ethnic groups of full or partial Dutch ancestry.
Since World War II, Dutch [[Emigration|Emigrants]] mainly went to the United States, Canada, Australia, New Zealand, and (until the 1970s) to South Africa. Today Dutch immigrants can be found in most developed countries. In several former Dutch colonies and trading settlements, there are isolated ethnic groups of full or partial Dutch ancestry.
-->
-->
===Europe centrale et de l'est ===
=== Europe centrale et de l'est ===
<!--
<!--
During the [[Ostsiedlung|German eastward expansion]] (mainly taking place between the 10th and 13th century),<ref>Taschenatlas Weltgeschichte, part 1, by H. Kinder and W. Hilgemann. ISBN 978-90-5574-565-4, page 171. (German)</ref> a number of Dutchmen moved as well. They settled mainly east of the [[Elbe]] and [[Saale]] rivers, regions largely inhabited by [[Polabian Slavs]]<ref>{{cite web|url=http://oit.boisestate.edu/sknox/thesis/chapt4.html |title=Boise State University thesis by E.L. Knox on the German Eastward Expansion ('Ostsiedlung') |publisher=Oit.boisestate.edu |date= |accessdate=2010-08-27}}{{dead link|date=September 2012}}</ref> After the capture of territory along the Elbe and Havel Rivers in the 1160s, Dutch settlers from flooded regions in [[Holland]] used their expertise to build dikes in [[Brandenburg]], but also settled in and around major German cities such as Bremen and Hamburg and German regions of [[Mecklenburg]] and [[Brandenburg]].<ref>[http://home.planet.nl/~artrako/Historie/NedKoloniesDld-NL.html Voortrekkers van Oud-Nederland; from Nederlands Geschiedenis buiten de grenzen" by J. Dekker] {{nl icon}}</ref> From the 13th to the 15th centuries, [[Prussia]] invited several waves of Dutch and Frisians to settle throughout the country (mainly along the [[Baltic Sea]] coast)<ref>[https://www.jstor.org/pss/2763957 Dutch and Flemish Colonization in Mediaeval Germany, by James Westfall Thompson]</ref>
During the [[Ostsiedlung|German eastward expansion]] (mainly taking place between the 10th and 13th century),<ref>Taschenatlas Weltgeschichte, part 1, by H. Kinder and W. Hilgemann. ISBN 978-90-5574-565-4, page 171. (German)</ref> a number of Dutchmen moved as well. They settled mainly east of the [[Elbe]] and [[Saale]] rivers, regions largely inhabited by [[Polabian Slavs]]<ref>{{cite web|url=http://oit.boisestate.edu/sknox/thesis/chapt4.html |title=Boise State University thesis by E.L. Knox on the German Eastward Expansion ('Ostsiedlung') |publisher=Oit.boisestate.edu |date= |accessdate=2010-08-27}}{{dead link|date=September 2012}}</ref> After the capture of territory along the Elbe and Havel Rivers in the 1160s, Dutch settlers from flooded regions in [[Holland]] used their expertise to build dikes in [[Brandenburg]], but also settled in and around major German cities such as Bremen and Hamburg and German regions of [[Mecklenburg]] and [[Brandenburg]].<ref>[http://home.planet.nl/~artrako/Historie/NedKoloniesDld-NL.html Voortrekkers van Oud-Nederland; from Nederlands Geschiedenis buiten de grenzen" by J. Dekker] {{nl icon}}</ref> From the 13th to the 15th centuries, [[Prussia]] invited several waves of Dutch and Frisians to settle throughout the country (mainly along the [[Baltic Sea]] coast)<ref>[https://www.jstor.org/pss/2763957 Dutch and Flemish Colonization in Mediaeval Germany, by James Westfall Thompson]</ref>
Ligne 286 : Ligne 275 :


Afrikaners are dominated by two main groups, the [[Cape Dutch]] and [[Boer]]s, which are partly defined by different traditions of society, law, and historical economic bases.<ref name="zastudy"/> Although their language ([[Afrikaans]]) and religion remain undeniably linked to that of the Netherlands,<ref>{{cite web|url=http://www.dutchtoday.com/content/view/20/25/ |title=Is Afrikaans Dutch? |publisher=DutchToday.com |date= |accessdate=2012-09-10}}</ref> Afrikaner culture has been strongly shaped by three centuries in South Africa.<ref name="Dowden"/> Afrikaans, which developed from [[Middle Dutch]], has been influenced by English, French, German, [[Portuguese-based creole languages#Southeast Asia|Malay-Portuguese creole]], and various African tongues. Although Dutch was taught to South African students as late as 1914, and a few upper-class Afrikaners used it in polite society, the first Afrikaans literature had already appeared in 1861.<ref name="zastudy"/> The [[Union of South Africa]] granted Dutch official status upon its inception, but in 1925 Parliament openly recognised Afrikaans as a separate language.<ref name="zastudy"/> It differs from Standard Dutch by several pronunciations borrowed from French, Malay, German, or English, the loss of case and gender distinctions, and in the extreme simplification of grammar (e.g. ''voël'' becomes ''vogel'', and ''reën'' becomes ''regen'').<ref>{{cite web|url=http://www.britannica.com/EBchecked/topic/8437/Afrikaans-language |title=Afrikaans language - Britannica Online Encyclopedia |publisher=Britannica.com |date= |accessdate=2012-09-10}}</ref> The dialects are no longer considered quite mutually intelligible.<ref name="kwintessential.co.uk">{{cite web|author=|url=http://www.kwintessential.co.uk/language/about/afrikaans.html |title=The Afrikaans Language &#124; about &#124; language |publisher=Kwintessential.co.uk |date= |accessdate=2012-09-10}}</ref>
Afrikaners are dominated by two main groups, the [[Cape Dutch]] and [[Boer]]s, which are partly defined by different traditions of society, law, and historical economic bases.<ref name="zastudy"/> Although their language ([[Afrikaans]]) and religion remain undeniably linked to that of the Netherlands,<ref>{{cite web|url=http://www.dutchtoday.com/content/view/20/25/ |title=Is Afrikaans Dutch? |publisher=DutchToday.com |date= |accessdate=2012-09-10}}</ref> Afrikaner culture has been strongly shaped by three centuries in South Africa.<ref name="Dowden"/> Afrikaans, which developed from [[Middle Dutch]], has been influenced by English, French, German, [[Portuguese-based creole languages#Southeast Asia|Malay-Portuguese creole]], and various African tongues. Although Dutch was taught to South African students as late as 1914, and a few upper-class Afrikaners used it in polite society, the first Afrikaans literature had already appeared in 1861.<ref name="zastudy"/> The [[Union of South Africa]] granted Dutch official status upon its inception, but in 1925 Parliament openly recognised Afrikaans as a separate language.<ref name="zastudy"/> It differs from Standard Dutch by several pronunciations borrowed from French, Malay, German, or English, the loss of case and gender distinctions, and in the extreme simplification of grammar (e.g. ''voël'' becomes ''vogel'', and ''reën'' becomes ''regen'').<ref>{{cite web|url=http://www.britannica.com/EBchecked/topic/8437/Afrikaans-language |title=Afrikaans language - Britannica Online Encyclopedia |publisher=Britannica.com |date= |accessdate=2012-09-10}}</ref> The dialects are no longer considered quite mutually intelligible.<ref name="kwintessential.co.uk">{{cite web|author=|url=http://www.kwintessential.co.uk/language/about/afrikaans.html |title=The Afrikaans Language &#124; about &#124; language |publisher=Kwintessential.co.uk |date= |accessdate=2012-09-10}}</ref>
-->
-->L'afrikaans peut être considéré comme un créole néerlandais, parlé au minimum par {{formatnum:7000000}} de citoyens sud-africains. L'Afrique du sud était une colonie néerlandaise, avant 1796, puis la colonie fut occupée par les Britanniques. L'afrikaans est la langue des descendants néerlandais en Afrique du sud. De nos jours, l'afrikaans est suffisamment différent du néerlandais pour être considéré comme une langue à part entière. Souvent, un locuteur du néerlandais ne sera pas compris par un locuteur de l'afrikaans. Aujourd'hui, dans sa forme, le néerlandais est parlé et compris par environ {{formatnum:60000}} Sud-Africains.
L'afrikaans peut être considéré comme un [[créole]] néerlandais, parlé au minimum par {{formatnum:7000000}} de citoyens sud-africains. L'Afrique du sud était une colonie néerlandaise, avant 1796, puis la colonie fut occupée par les Britanniques. L'afrikaans est la langue des descendants néerlandais en Afrique du sud. De nos jours, l'afrikaans est suffisamment différent du néerlandais pour être considéré comme une langue à part entière. Souvent, un locuteur du néerlandais ne sera pas compris par un locuteur de l'afrikaans. Aujourd'hui, dans sa forme, le néerlandais est parlé et compris par environ {{formatnum:60000}} Sud-Africains.


Depuis 1796, l'afrikaans a incorporé de nombreux mots de vocabulaires zoulou, anglais, hottentot, bantou, etc. dans son vocabulaire, et l'accent a évolué pour donner plusieurs accents de l'afrikaans, difficiles à interpréter pour un locuteur du néerlandais.
Depuis 1796, l'afrikaans a incorporé de nombreux mots de vocabulaires zoulou, anglais, hottentot, bantou, etc. dans son vocabulaire, et l'accent a évolué pour donner plusieurs accents de l'afrikaans, difficiles à interpréter pour un locuteur du néerlandais.
Ligne 296 : Ligne 286 :
Since the 16th century, there has been a Dutch presence in [[South East Asia]], Taiwan and [[Japan]]. In many cases the Dutch were the first Europeans the natives would encounter. Between 1602 and 1796, the [[Dutch East India Company|VOC]] sent almost a million Europeans to work in the Asia.<ref>http://portal.unesco.org/ci/en/files/22635/11546101681netherlands_voc_archives.doc/netherlands%2Bvoc%2Barchives.doc</ref> The majority died of disease or made their way back to Europe, but some of them made the Indies their new home.<ref>{{cite web|url=http://www.dutchmalaysia.net/press/Easternization.html |title=Easternization of the West: Children of the VOC |publisher=Dutchmalaysia.net |date= |accessdate=2010-08-27}}</ref> Interaction between the Dutch and native population mainly took place in [[Dutch period in Ceylon|Sri Lanka]] and the [[Islands of Indonesia|modern Indonesian Islands]]. Most of the time Dutch soldiers intermarried with local women and settled down in the colonies. Through the centuries there developed a relatively large Dutch-speaking population of mixed Dutch and Indonesian descent, known as [[Indo people|Indos]] or Dutch-Indonesians. The expulsion of Dutchmen following the [[Indonesian National Revolution|Indonesian Revolt]], means that currently the majority of this group lives in the Netherlands. Statistics show that Indos are in fact the largest minority group in the Netherlands and number close to half a million (excluding the third generation).<ref>{{nl icon}} Willems, Wim, ’De uittocht uit Indie 1945-1995’ (Uitgeverij Bert Bakker, Amsterdam, 2001) ISBN 90-351-2361-1</ref>
Since the 16th century, there has been a Dutch presence in [[South East Asia]], Taiwan and [[Japan]]. In many cases the Dutch were the first Europeans the natives would encounter. Between 1602 and 1796, the [[Dutch East India Company|VOC]] sent almost a million Europeans to work in the Asia.<ref>http://portal.unesco.org/ci/en/files/22635/11546101681netherlands_voc_archives.doc/netherlands%2Bvoc%2Barchives.doc</ref> The majority died of disease or made their way back to Europe, but some of them made the Indies their new home.<ref>{{cite web|url=http://www.dutchmalaysia.net/press/Easternization.html |title=Easternization of the West: Children of the VOC |publisher=Dutchmalaysia.net |date= |accessdate=2010-08-27}}</ref> Interaction between the Dutch and native population mainly took place in [[Dutch period in Ceylon|Sri Lanka]] and the [[Islands of Indonesia|modern Indonesian Islands]]. Most of the time Dutch soldiers intermarried with local women and settled down in the colonies. Through the centuries there developed a relatively large Dutch-speaking population of mixed Dutch and Indonesian descent, known as [[Indo people|Indos]] or Dutch-Indonesians. The expulsion of Dutchmen following the [[Indonesian National Revolution|Indonesian Revolt]], means that currently the majority of this group lives in the Netherlands. Statistics show that Indos are in fact the largest minority group in the Netherlands and number close to half a million (excluding the third generation).<ref>{{nl icon}} Willems, Wim, ’De uittocht uit Indie 1945-1995’ (Uitgeverij Bert Bakker, Amsterdam, 2001) ISBN 90-351-2361-1</ref>
{{See also|Dutch East Indies}}
{{See also|Dutch East Indies}}
-->
-->Avant 1949, il y avait quelque {{formatnum:300 000}} Néerlandais et assimilés qui vivaient aux Indes Néerlandaises. En 1949, cet ensemble devient indépendant sous le nom d'Indonésie. Entre 1949 et 1965, les quelque {{formatnum:300 000}} Néerlandais quittèrent l'Indonésie en plusieurs vagues. La plus importante émigra entre 1949 et 1954, dont un grand nombre partirent pour l'Australie, ou les Pays-Bas. En 1962-1963, lors de la crise de la Nouvelle-Guinée Néerlandaise, qui sera annexée par l'Indonésie, et en 1965, lors des meurtres de communistes par Suharto, les dernières grandes vagues de départs de Néerlandais sont signalés.
Avant 1949, il y avait quelque {{formatnum:300000}} Néerlandais et assimilés qui vivaient aux Indes Néerlandaises. En 1938, il y avait entre {{formatnum:330000}} et {{formatnum:365000}} Néerlandais et assimilés(qui parlaient le Néerlandais). Pendant la seconde guerre mondiale, pendant l'occupation Japonaise des Indes Néerlandaises, entre 1942 et 1945, environ {{formatnum:30000}} "blancs Hollandais" ou Néerlandais, meurent. Entre 1945 et 1949, de nombreux Néerlandais vont partir, fuyants la guerre d'Indépendance des Indes Néerlandaises (Indonésie). En 1949, cet ensemble devient indépendant sous le nom d'Indonésie. Entre 1949 et 1965, les quelque {{formatnum:300000}} Néerlandais quittèrent l'Indonésie en plusieurs vagues. La plus importante émigra entre 1949 et 1954, dont un grand nombre partirent pour l'Australie, ou les Pays-Bas. En 1962-1963, lors de la crise de la Nouvelle-Guinée Néerlandaise, qui sera annexée par l'Indonésie, et en 1965, lors des meurtres de communistes par Suharto, les dernières grandes vagues de départs de Néerlandais sont signalés.


De nos jours, il y a environ 15 000 Néerlandais en Indonésie, qui sont souvent bilingues, et qui parlent Anglais ou Bahasa Indonesia (Indonésien), avec le Néerlandais .
De nos jours, il y a environ {{formatnum:15000}} Néerlandais en Indonésie, qui sont souvent bilingues, et qui parlent Anglais ou Bahasa Indonesia (Indonésien), avec le Néerlandais .


Il y avait deux créoles Néerlandais en Indonésie : le Petjo (ou Pecok), et le Javindo, mais ils semblent éteints en 2015.
Il y avait deux créoles Néerlandais en Indonésie : le Petjo (ou Pecok), et le Javindo, mais ils semblent éteints en 2015.


De nos jours, l'anglais à très largement supplanté le néerlandais en Indonésie, et est parlé par quelque {{formatnum:2 000 000}} d'Indonésiens en seconde langue (dont des étudiants), et le Néerlandais n'est plus parlé que par quelques milliers de locuteurs en Indonésie, surtout par des Néerlandais expatriés, d'autant plus qu'il n'était que guère enseigné au temps de la colonisation.
De nos jours, l'anglais à très largement supplanté le néerlandais en Indonésie, et est parlé par quelque {{formatnum:2000000}} d'Indonésiens en seconde langue (dont des étudiants), et le Néerlandais n'est plus parlé que par quelques milliers de locuteurs en Indonésie, surtout par des Néerlandais expatriés, d'autant plus qu'il n'était que guère enseigné au temps de la colonisation.


=== Australie et Nouvelle-Zélande ===
=== Australie et Nouvelle-Zélande ===
Ligne 308 : Ligne 299 :
Bien que les Néerlandais furent les premiers européens à découvrir l'Australie et la Nouvelle-Zélande, la colonisation n'eut pas lieu et ce fut seulement après la [[Seconde Guerre mondiale]] qu'une nette augmentation eut lieu dans l'émigration néerlandaise en Australie. Des perspectives économiques moroses pour de nombreux Néerlandais tout comme la pression démographique dans les Pays-Bas de l'après guerre furent des leviers puissants de l'émigration. En raison de la pénurie de main-d’œuvre agricole et métallurgique en Australie et dans une moindre mesure en Nouvelle-Zélande, cela semblait une possibilité attrayante pour le gouvernement néerlandais de promouvoir activement l'émigration<ref name="nederland-australie2006.nl">[http://www.nederland-australie2006.nl/geschiedenis/au/html/landverhuizers_index.html {{nl}} Pays-Bas-Australie 1606-2006 sur l'émigration néerlandaise].</ref>.
Bien que les Néerlandais furent les premiers européens à découvrir l'Australie et la Nouvelle-Zélande, la colonisation n'eut pas lieu et ce fut seulement après la [[Seconde Guerre mondiale]] qu'une nette augmentation eut lieu dans l'émigration néerlandaise en Australie. Des perspectives économiques moroses pour de nombreux Néerlandais tout comme la pression démographique dans les Pays-Bas de l'après guerre furent des leviers puissants de l'émigration. En raison de la pénurie de main-d’œuvre agricole et métallurgique en Australie et dans une moindre mesure en Nouvelle-Zélande, cela semblait une possibilité attrayante pour le gouvernement néerlandais de promouvoir activement l'émigration<ref name="nederland-australie2006.nl">[http://www.nederland-australie2006.nl/geschiedenis/au/html/landverhuizers_index.html {{nl}} Pays-Bas-Australie 1606-2006 sur l'émigration néerlandaise].</ref>.


Les effets de cette émigration vers l'Australie peuvent encore se faire sentir. Il y a de nombreuses associations néerlandaises et des journaux en langue néerlandaise qui continuent à être publiés. Ils sont restés une communauté soudée, surtout dans les grandes villes. Au total, environ 310 000 personnes aux ancêtres néerlandais vivent en Australie tandis qu'il y a environ 100 000 de leurs descendants en Nouvelle-Zélande<ref name="nederland-australie2006.nl"/>.
Les effets de cette émigration vers l'Australie peuvent encore se faire sentir. Il y a de nombreuses associations néerlandaises et des journaux en langue néerlandaise qui continuent à être publiés. Ils sont restés une communauté soudée, surtout dans les grandes villes. Au total, environ {{formatnum:310000}} personnes aux ancêtres néerlandais vivent en Australie tandis qu'il y a environ {{formatnum:100000}} de leurs descendants en Nouvelle-Zélande<ref name="nederland-australie2006.nl"/>.


Il est à noter que après 1949, et l'Indépendance de l'Indonésie (ex-Indes Néerlandaises), une grande partie des quelque {{formatnum:300 000}} colons et assimilés Néerlandais émigrèrent en Australie, l'autre, aux Pays-Bas.
Il est à noter qu'après 1949, et l'Indépendance de l'Indonésie (ex-Indes Néerlandaises), une grande partie des quelque {{formatnum:300000}} colons et assimilés Néerlandais émigrèrent en Australie, l'autre, aux Pays-Bas.


=== Amérique du Nord ===
=== Amérique du Nord ===
Ligne 328 : Ligne 319 :
-->
-->


== Notes et références ==
== Source ==
{{Traduction/Référence|en|Dutch people|443684952}}
{{Traduction/Référence|en|Dutch people|443684952}}

{{Références}}
== Notes et références ==
{{Références }}
<!--ref name="Wahlen_1844"-->[[Auguste Wahlen]], ''Mœurs, usages et costumes de tous les peuples du monde : Europe'', Bruxelles, librairie Historique-Artistique, 1844<!-- /ref -->


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
Ligne 341 : Ligne 335 :


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
{{Liens}}


{{Palette|Groupes ethniques d'Europe}}
{{Palette|Groupes ethniques d'Europe}}
{{Portail|Pays-Bas|anthropologie}}
{{Portail|Pays-Bas|anthropologie}}


[[Catégorie:Démographie des Pays-Bas]]
[[Catégorie:Démographie aux Pays-Bas]]

Version du 15 mai 2024 à 07:05

Néerlandais
Description de cette image, également commentée ci-après

Populations importantes par région
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 13 236 618
(Ethnie néerlandaise)
+ env. 472 600[1]
(Néerlandais indonésiens)
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud 7 000 000 (Ancienne colonie)
Drapeau des États-Unis États-Unis 5 087 191 (Ancienne colonie partielle : ancêtres néerlandais)
Drapeau du Canada Canada 1 000 000 (Ancienne colonie partielle : ancêtres néerlandais)
Drapeau de la France France 1 000 000[réf. nécessaire]
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 350 000 (État frontalier)
Drapeau de l'Australie Australie 335 000 (Ancienne colonie partielle : ancêtres néerlandais)
Drapeau de la Belgique Belgique 120 970 (État frontalier)
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 100 000 (Ancienne colonie)
Drapeau du Danemark Danemark 30 000
Drapeau de la Suisse Suisse 20 000
Drapeau de la Turquie Turquie 15 000
Drapeau de l'Indonésie Indonésie 15 000 (Ancienne colonie)
Drapeau de la Norvège Norvège 13 000
Drapeau de la Suède Suède 10 000
Population totale env. 17-28 000 0000[2]
Autres
Langues Néerlandais
Religions Protestantisme (surtout calvinisme), catholicisme, autres
Ethnies liées Flamands, Afrikaners, Allemands et autres peuples germaniques

Le peuple néerlandais est un groupe ethnique originaire des Pays-Bas[3]. Les Néerlandais partagent une culture commune et parlent le néerlandais. Le peuple néerlandais et ses descendants sont présents sur tous les continents des suites de la colonisation européenne, et particulièrement au Suriname, au Chili, au Brésil, au Canada[4], en Australie, en Afrique du Sud, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis.

L'art et la culture néerlandaise comprennent différentes formes de musiques, de peintures, de styles architecturaux et de modes vestimentaires, dont certains artistes, tels Rembrandt van Rijn, Vincent van Gogh, Johannes Vermeer et Jacob van Campen sont reconnus à l'échelle mondiale.

Les Néerlandais sont traditionnellement de religion chrétienne (catholiques et protestants), mais de nos jours seule une minorité reste pratiquante. Des parts importantes de la population adhèrent à l'humanisme, l'agnosticisme, l'athéisme et l'individualisme. Au Moyen Âge, les Pays-Bas étaient situés près de la frontière française et du Saint-Empire romain germanique, formant une part de leur de zones de domination respectives. C'est au XIIIe siècle que les différents territoires qui les constituaient sont devenus de facto quasiment autonomes.

Sous la famille des Habsbourg, les Pays-Bas furent organisés en une seule entité administrative et aux XVIe et XVIIe siècles, le nord du pays devint indépendant de la couronne espagnole et forma la République des Provinces-Unies. Le haut degré d'urbanisation caractéristique des Pays-Bas fut atteint relativement tôt. Les premières grandes vagues d'émigrations en dehors de l'Europe débutèrent à l'époque de la République.

Histoire

Émergence

Comme pour tous les groupes ethniques, l'ethnogenèse des Néerlandais (et de leur prédécesseurs) a été un processus long et complexe. Bien que la majorité des aspects caractéristiques (tels la langue, la religion, l'architecture ou la cuisine) de ce groupe ethnique se soient accumulés au cours du temps, il est difficile (voire impossible) de clairement distinguer l'apparition du peuple néerlandais, les avis étant très partagés à ce sujet.

La suite de l'article se concentre sur l'histoire du groupe ethnique néerlandais. Pour plus d'informations sur l'histoire nationale néerlandaise, se référer aux articles portant sur l'histoire des Pays-Bas ; pour l'histoire coloniale, se diriger vers la page portant sur l'Empire colonial néerlandais.

Généralités sur les peuples germaniques

Au cours des premiers siècles apr. J.-C., les tribus germaniques formèrent des sociétés tribales sans forme apparente d'autocratie (les chefs étant seulement élus en temps de guerre). Leur mythologie, tout comme leurs dialectes, étaient d'origine germanique. De grands changements ont eu lieu au sein de ces sociétés germaniques lorsqu'après la période migratoire qui eut lieu à l'ouest vers le IVe siècle, de grandes tribus (telles les Francs, les Vandales, les Alamans et les Saxons) s'installèrent sur l'Empire romain en plein déclin. Parmi ces changements, il faut noter leur conversion au christianisme, l'émergence d'un nouveau système politique centré sur l'apparition de rois comme détenteurs du pouvoir, et un processus continu de différenciation entre les parlers, empêchant petit à petit une compréhension mutuelle.

La naissance d'une identité néerlandaise

Répartition des peuples germaniques au premier siècle

La situation générale décrite ci-dessus est applicable à la plupart sinon à tous les groupes ethniques européens descendants de tribus germaniques, tels les Frisons, les Allemands, les Anglais et les peuples germaniques septentrionaux. Aux Pays-Bas, cette phase débuta lorsque les Francs, eux-mêmes composés de différentes petites tribus (dont beaucoup, comme les Bataves, les Chauques, les Chamaves et les Chattuares, s'étaient déjà établis aux Pays-Bas avant la formation de la confédération des Francs), commencèrent à annexer les provinces du Nord-Est de l'Empire Romain.

La conversion de Clovis au christianisme aura une grande signification dans la formation de la future identité néerlandaise.

Finalement, en 358 apr. J.-C., les Saliens, une des trois subdivisions de la ligue franque s'installèrent au Sud, formant un peuple fédéré et chargé par les Romains de défendre la frontière.

Le langage des Francs se transforma petit à petit en vieux néerlandais, dont on trouve les premières traces au VIe siècle. Leur conversion au christianisme (en commençant par les élites) débuta au VIe siècle et s'acheva au VIIIe siècle. Sur le plan politique, les chefs de guerre francs abandonnèrent petit à petit le tribalisme pour former des royaumes, qui finirent par devenir l'empire carolingien. Cependant, la population qui vivait dans l'empire de Charlemagne, ou même auparavant sur les petits royaumes francs comme l'Austrasie ou la Neustrie, n'était pas majoritairement composée de Francs. Bien que les chefs francs contrôlaient la plus grande partie de l'Europe occidentale, la population franque en elle-même restait confinée dans la partie du Nord-Ouest de l'Empire (c'est-à-dire les Pays-Bas et le nord de la France). Finalement, les Francs de la France septentrionale furent assimilés à la population majoritairement gallo-romaine, s'adaptant aux dialectes locaux (ce qui conduisit au français), tandis que les Francs aux Pays-Bas conservèrent leur langage qui évolua plus tard en néerlandais. La frontière linguistique entre le français et le néerlandais est quasiment restée la même depuis (à l'exception de la Flandre française et de Bruxelles).

Convergence

Consolidation

L'Acte de La Haye, signé le 26 juillet 1581, fut la déclaration formelle d'indépendance des Pays-Bas hollandais.

Identité nationale

Identité ethnique

Rue à Amsterdam, dans le centre-ville classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Nationalisme thiois

Comme l'ont fait de nombreuses ethnies européennes durant le XIXe siècle[5] les Néerlandais ont aussi vu une émergence d'une diversité de nationalismes thiois et de mouvement pannationaux cherchant l'unité des personnes parlant néerlandais à travers le continent. Durant la première moitié du XXe siècle, il y eut une augmentation prolifique d'écrits concernant le sujet. Un de ses partisans les plus actifs fut l'historien Pieter Geyl, qui écrivit De Geschiedenis van de Nederlandsche stam (néerlandais: L'histoire du peuple/de la tribu néerlandais/e) tout comme de nombreux essais sur le sujet.

Durant la Seconde Guerre mondiale, quand la Belgique et les Pays-Bas tombèrent tous les deux sous la férule nazie, des éléments fascistes (comme le NSB et Verdinaso) essayèrent de convaincre les Nazis de combiner les Pays-Bas et les Flandres. Toutefois les Allemands refusèrent cela, puisque cela allait à l'encontre de leur but ultime d'Europe allemande[6]. Durant toute l'occupation nazie, les Allemands refusèrent l'assistance au nationalisme thiois, et, un décret de Hitler lui-même, s'opposa à cela[7].

Les années 1970 marquèrent le début d'une coopération culturelle et linguistique formelle entre la Belgique (Flandres) et les Pays-Bas à l'échelle internationale.

Statistiques

Linguistique

Langage

Étymologie d'autonyme et exonyme

Noms

Culture

Religion

Différences culturelles

Culture néerlandaise du Nord

Frisons

Culture néerlandaise du Sud

Flamands

Diaspora néerlandaise

Europe centrale et de l'est

Afrique du Sud

L'afrikaans peut être considéré comme un créole néerlandais, parlé au minimum par 7 000 000 de citoyens sud-africains. L'Afrique du sud était une colonie néerlandaise, avant 1796, puis la colonie fut occupée par les Britanniques. L'afrikaans est la langue des descendants néerlandais en Afrique du sud. De nos jours, l'afrikaans est suffisamment différent du néerlandais pour être considéré comme une langue à part entière. Souvent, un locuteur du néerlandais ne sera pas compris par un locuteur de l'afrikaans. Aujourd'hui, dans sa forme, le néerlandais est parlé et compris par environ 60 000 Sud-Africains.

Depuis 1796, l'afrikaans a incorporé de nombreux mots de vocabulaires zoulou, anglais, hottentot, bantou, etc. dans son vocabulaire, et l'accent a évolué pour donner plusieurs accents de l'afrikaans, difficiles à interpréter pour un locuteur du néerlandais.

Asie du Sud-Est

Avant 1949, il y avait quelque 300 000 Néerlandais et assimilés qui vivaient aux Indes Néerlandaises. En 1938, il y avait entre 330 000 et 365 000 Néerlandais et assimilés(qui parlaient le Néerlandais). Pendant la seconde guerre mondiale, pendant l'occupation Japonaise des Indes Néerlandaises, entre 1942 et 1945, environ 30 000 "blancs Hollandais" ou Néerlandais, meurent. Entre 1945 et 1949, de nombreux Néerlandais vont partir, fuyants la guerre d'Indépendance des Indes Néerlandaises (Indonésie). En 1949, cet ensemble devient indépendant sous le nom d'Indonésie. Entre 1949 et 1965, les quelque 300 000 Néerlandais quittèrent l'Indonésie en plusieurs vagues. La plus importante émigra entre 1949 et 1954, dont un grand nombre partirent pour l'Australie, ou les Pays-Bas. En 1962-1963, lors de la crise de la Nouvelle-Guinée Néerlandaise, qui sera annexée par l'Indonésie, et en 1965, lors des meurtres de communistes par Suharto, les dernières grandes vagues de départs de Néerlandais sont signalés.

De nos jours, il y a environ 15 000 Néerlandais en Indonésie, qui sont souvent bilingues, et qui parlent Anglais ou Bahasa Indonesia (Indonésien), avec le Néerlandais .

Il y avait deux créoles Néerlandais en Indonésie : le Petjo (ou Pecok), et le Javindo, mais ils semblent éteints en 2015.

De nos jours, l'anglais à très largement supplanté le néerlandais en Indonésie, et est parlé par quelque 2 000 000 d'Indonésiens en seconde langue (dont des étudiants), et le Néerlandais n'est plus parlé que par quelques milliers de locuteurs en Indonésie, surtout par des Néerlandais expatriés, d'autant plus qu'il n'était que guère enseigné au temps de la colonisation.

Australie et Nouvelle-Zélande

Bien que les Néerlandais furent les premiers européens à découvrir l'Australie et la Nouvelle-Zélande, la colonisation n'eut pas lieu et ce fut seulement après la Seconde Guerre mondiale qu'une nette augmentation eut lieu dans l'émigration néerlandaise en Australie. Des perspectives économiques moroses pour de nombreux Néerlandais tout comme la pression démographique dans les Pays-Bas de l'après guerre furent des leviers puissants de l'émigration. En raison de la pénurie de main-d’œuvre agricole et métallurgique en Australie et dans une moindre mesure en Nouvelle-Zélande, cela semblait une possibilité attrayante pour le gouvernement néerlandais de promouvoir activement l'émigration[8].

Les effets de cette émigration vers l'Australie peuvent encore se faire sentir. Il y a de nombreuses associations néerlandaises et des journaux en langue néerlandaise qui continuent à être publiés. Ils sont restés une communauté soudée, surtout dans les grandes villes. Au total, environ 310 000 personnes aux ancêtres néerlandais vivent en Australie tandis qu'il y a environ 100 000 de leurs descendants en Nouvelle-Zélande[8].

Il est à noter qu'après 1949, et l'Indépendance de l'Indonésie (ex-Indes Néerlandaises), une grande partie des quelque 300 000 colons et assimilés Néerlandais émigrèrent en Australie, l'autre, aux Pays-Bas.

Amérique du Nord

Source

Notes et références

  1. Selon une étude de 1990 par le Bureau central de la statistique, il y avait 472 600 Néerlandais indonésiens résidant aux Pays-Bas. Ils sont descendants à la fois de Néerlandais et d'Indonésiens.
  2. Ici, les chiffres de l'ethnie ayant migré au cours du temps dans d'autres pays. Ils peuvent être citoyens du pays avec des racines néerlandaises, et n'ont pas en majorité le passeport néerlandais. Ainsi, en France, il y a environ actuellement 30 000 citoyens néerlandais résidants à plein temps.
  3. Population autochtone au 1er janvier 2006, Bureau Central de Statistique, Integratiekaart 2006, (lien externe) Cela inclut également les Frisons.
  4. « Population by selected ethnic origins, province and territories (2001 Cenus) », sur Canadian Statistics, (consulté le )via Internet Archive.
  5. cf. Pangermanisme, Panslavisme et beaucoup d'autres.
  6. Het nationaal-socialistische beeld van de geschiedenis der Nederlanden par I. Schöffer. Amsterdam University Press. 2006. Page 92.
  7. Par exemple, il donna des ordres explicites de ne pas créer de volontaires nationalistes néerlandais dans la division Waffen SS composés de soldats des Pays-Bas et de Flandres (Liens vers les documents)
  8. a et b (nl) Pays-Bas-Australie 1606-2006 sur l'émigration néerlandaise.

Auguste Wahlen, Mœurs, usages et costumes de tous les peuples du monde : Europe, Bruxelles, librairie Historique-Artistique, 1844

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes