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=== Les « quatre glorieuses » ===
=== Les « quatre glorieuses » ===
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Sous la houlette de [[Georges Boulogne]], la France du football se reconstruit en mettant en place une politique centrée sur la formation dont l'équipe de France profite par ricochet. [[Stefan Kovacs]] poursuit sur cette voie en donnant leur chance à de très nombreux jeunes joueurs. Les résultats ne sont pas vraiment encore au rendez-vous, mais la mentalité, le physique et l'approche tactique des joueurs français changent.
Sous la houlette de [[Georges Boulogne]], la France du football se reconstruit en mettant en place une politique centrée sur la formation dont l'équipe de France profite par ricochet. [[Stefan Kovacs]] poursuit sur cette voie en donnant leur chance à de très nombreux jeunes joueurs. Les résultats ne sont pas vraiment encore au rendez-vous, mais la mentalité, le physique et l'approche tactique des joueurs français changent.

Version du 21 février 2014 à 16:53

Équipe de France
Écusson de l' Équipe de France
Généralités
Confédération UEFA
Emblème Le coq gaulois
Couleurs Bleu, blanc, rouge
Surnom Les Bleus, les Tricolores
Stade principal Stade de France
Classement FIFA en augmentation 18e (13 février 2014)[1]
Personnalités
Sélectionneur Didier Deschamps
Plus sélectionné Lilian Thuram (142)
Meilleur buteur Thierry Henry (51)
Rencontres officielles historiques
Premier match Belgique 3 - 3 France
()
Plus large victoire France 10 - 0 Azerbaïdjan
()
Plus large défaite Danemark 17 - 1 France
()
Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 13
Médaille d'or, Coupe du Monde Vainqueur en 1998
Championnat d'Europe Phases finales : 8
Médaille d'or, Europe Médaille d'or, Europe Vainqueur en 1984 et 2000
Jeux olympiques Médaille d'or, Jeux olympiques Médaille d'or en 1984

Maillots

Domicile

Extérieur

Actualités

Pour la compétition en cours, voir :
Équipe de France de football en 2013

L'équipe de France de football, créée en 1904, est l'équipe nationale qui représente la France en football masculin. Elle est constituée par une sélection de joueurs français dirigée sous l'égide de la Fédération française de football (FFF).

Avec comme meilleur résultat sa troisième place à l'issue de la Coupe du monde 1958, le palmarès de l'équipe de France reste vierge jusqu'aux années 1980. Victorieuse à domicile du championnat d'Europe des nations en 1984, elle remporte le titre olympique à Los Angeles la même année et la Coupe intercontinentale des nations en 1985. L'équipe atteint son sommet à la fin du XXe siècle. Pays hôte de la Coupe de monde 1998, la France gagne la compétition en battant le Brésil en finale (3-0) le 12 juillet 1998 au Stade de France. Avec une formation à l'ossature identique, elle remporte dans la foulée l'Euro 2000 grâce à sa victoire sur l'Italie en finale (2-1, but en or), le 2 juillet 2000 à Rotterdam, premier doublé Mondial-Euro réalisé dans ce sens[Note 1]. Les Bleus s'adjugent encore deux coupes des Confédérations en 2001 et 2003. Ils occupent la 1re place du classement mondial de la FIFA de mai 2001 à juin 2002. Enfin, ils atteignent la finale de la Coupe du monde 2006 en Allemagne, qu'ils perdent aux tirs au but face à l'Italie. L'équipe de France traverse ensuite une période plus difficile : éliminations au premier tour et sans victoire à l'Euro 2008 et au Mondial 2010 avec Raymond Domenech comme sélectionneur, puis quart de finale à l'Euro 2012 sous la baguette de Laurent Blanc qui laisse sa place à Didier Deschamps après cette compétition. Avec ce dernier, les Bleus se qualifient pour leur quatorzième phase finale de Coupe du Monde, au Brésil.

La France est la première sélection à avoir remporté toutes les compétitions internationales : Coupe du monde (1998), Jeux olympiques (1984), coupe des Confédérations (2001, 2003) et son championnat continental (1984, 2000).

Depuis 1904, l'équipe de France a été marquée par plusieurs générations de footballeurs talentueux. Celles-ci ont obtenu leurs meilleurs résultats emmenées par les joueurs emblématiques qu'ont été Raymond Kopa de 1952 à 1962, l'actuel président de l'UEFA Michel Platini de 1976 à 1987 et Zinédine Zidane entre 1994 et 2006. Par ailleurs, Didier Deschamps a été le capitaine des Bleus lors des victoires à la Coupe du monde 1998 et à l'Euro 2000. Il occupe depuis 2012 le poste de sélectionneur.

Le coq gaulois est le symbole de l'équipe et les couleurs bleu, blanc et rouge sont celles du pays. Le maillot de l'équipe de France arbore une étoile au-dessus du coq depuis sa victoire en Coupe du monde 1998. Comme c'est le cas pour toutes les équipes sportives hexagonales, les joueurs du onze de France sont appelés les Bleus.

Les Bleus de 1904 à aujourd'hui

Genèse

L'équipe de France USFSA des JO de 1900.

Dès la fin du XIXe siècle, des rencontres impliquant des sélections françaises sont organisées, notamment sous l'égide de l'union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA). En 1895, une « sélection de Paris », composée principalement de joueurs britanniques résidant à Paris, affronte notamment une sélection de clubs anglais.

La sélection française USFSA dispute entre 1900 et 1904 cinq matches internationaux face à la Belgique, battue 6-2, et l'Angleterre amateurs, qui domine les Français à quatre reprises. Lors du tournoi de football des Jeux olympiques d'été de 1900, la sélection USFSA, constituée des joueurs du Club français, obtient la médaille d'argent. Ces matches ne sont cependant pas pris en compte dans les statistiques officielles.

La création de l'équipe de France de football est liée à la fondation de la Fédération internationale de football association (FIFA) en 1904. L'équipe de France de football démarre son histoire officielle le à Bruxelles, par un match nul face à la Belgique 3-3[2],[3]. Le premier buteur français se nomme Louis Mesnier et le premier capitaine Fernand Canelle. La France dispute cette année-là un second match non officiel face à l'Union Saint-Gilloise le . En 1905, la France dispute son premier match à domicile face à la Suisse et remporte à cette occasion la première victoire de son histoire[3].

Les années qui suivent sont peu glorieuses. L'Angleterre vient infliger à l'équipe de France la plus lourde défaite de son histoire à domicile sur le score de 15-0[4].

Le match France-Suisse en 1905 au Parc des Princes, est le deuxième match de l'histoire de l'équipe de France.

Exclue de la FIFA le mais membre fondateur du Comité international olympique (CIO), l'USFSA est encore responsable des sélections olympiques de l'été 1908. Malgré cette position affaiblie, elle délègue deux équipes de France A et B pour représenter la France à Londres. Le règlement autorise alors cette double sélection, mais la France est la seule à utiliser cette étrange possibilité. De plus, de nombreux forfaits sont enregistrés dans les rangs des joueurs de l'USFSA, et nombre des 44 joueurs français sélectionnés arrivent le matin même du match sur le lieu de compétition après un long voyage en train et bateau. C'est une véritable pantalonnade : l'équipe française subit deux cinglants revers contre le Danemark à trois jours d’intervalle (0-9 puis 1-17) lors des jeux olympiques de Londres. Ces deux rencontres olympiques sont rétroactivement comptabilisées comme matchs officiels de l'équipe de France A (matchs no 11 et 12)[5],[6].

À partir du match contre la Belgique du , c'est le Comité français interfédéral (CFI) qui procède aux sélections en tant que seule fédération reconnue par la FIFA.

« Il y a en ce moment tellement d'équipes de France qu'on ne sait vraiment plus à laquelle décerner le titre mirifique de « onze national ». Équipe de France USFSA, équipe de France CFI, équipe de France FSAPF, équipe de France indépendants - j'en oublie peut-être - rencontrent des amateurs, des professionnels, des semi-amateurs, des semi-professionnels, sans jamais combattre entre elles. Comment diable choisir la meilleure, la nec plus ultra, la Nationale ! »

Le Matin du 23 mai 1909[7]

En 1912, le CFI ne parvient pas à se mettre d'accord avec l'USFSA pour présenter une équipe de France aux jeux olympiques de Stockholm. Un accord est cherché jusqu'au dernier moment, en vain. En juin, la France est contrainte de déclarer forfait. Malgré ces conflits entre les différentes fédérations qui coexistent dans l'hexagone, qui rendent impossible la sélection des onze meilleurs joueurs du pays, quelques belles performances sont à signaler comme la victoire face à l'Italie à Turin en 1912, grâce à un triplé d'Eugène Maës (3-4)[8].

La Première Guerre mondiale interrompt les activités de l'équipe de France et cause la mort de 17 de ses internationaux[9].

La création de la fédération française de football (FFF) en 1919 permet à l'équipe de France de se structurer. L'USFSA rejoint finalement la FFF en 1921, ce qui permet aux Bleus d'être désormais l'équipe de France et non plus seulement une sélection de joueurs évoluant dans telle ou telle fédération. La première victoire face aux Anglais (2-1) le Modèle:Date sport[10] marque les débuts réels d'une équipe de France sélectionnant désormais les meilleurs joueurs du pays.

En 1923, l'équipe de France connaît pourtant une année noire avec six défaites en six matchs, dont une sévère défaite (8-1) à Amsterdam face aux Pays-Bas. Afin de stopper l'hémorragie en vue des Jeux olympiques d'été de 1924 que la France organise, l'entraîneur britannique Charles Griffiths est engagé[11]. Malgré des débuts prometteurs avec une victoire face à la Belgique le , la France s'incline ensuite face à la Suisse au mois de mars. Griffiths est vivement critiqué pour sélectionner des joueurs évoluant en province[12]. Cette année-là pourtant, la finale de coupe de France est remportée pour la première fois par un club de la province : l'Olympique de Marseille face à un autre club provincial, le FC Cette. Pour préparer le tournoi olympique, la France se mesure à l'Angleterre et au club anglais de West Ham. Après une défaite face au onze anglais, la victoire sur les Hammers redonne de l'allant aux Français[13].

À la suite du tirage au sort du tournoi de football des JO, la France est exemptée du tour préliminaire et débute la compétition directement en huitièmes de finale[14]. Le , les Tricolores battent la Lettonie largement (7-0) et se qualifient pour les quarts de finale[15]. Ils y affrontent l'Uruguay, l'un des favoris du tournoi. Les Français s'inclinent cinq but à un et sont éliminés[15].

Années 1930

Lucien Laurent et Marcel Langiller à la Coupe du monde 1930

En juillet 1930, la France participe à la première Coupe du monde. En phase de poule, Lucien Laurent inscrit le tout premier but de l'histoire de la Coupe du monde face au Mexique que les Bleus battent 4-1[16]. Mais les deux défaites (0-1) face à l'Argentine (finaliste des JO de 1928) et au Chili l'empêchent de passer le premier tour.

En 1931, l'Allemagne s'incline face aux Bleus à Colombes[17], avant que l'Angleterre ne sombre le 14 mai lors d'une rencontre que les joueurs de l'équipe de France, survoltés, remportent 5-2[18]. En juin 1932, l'équipe de France effectue une tournée dans les Balkans. Elle est défaite par la Yougoslavie le 5 juin mais remporte une victoire contre la Bulgarie quatre jours plus tard avec un quadruplé de Jean Sécember[19]. Enfin, l'équipe de France s'incline 6 à 3 face à la Roumanie le 12 juin[20]. L'équipe de France gagne également en Hollande sur le score de 5-4 en 1934 avec une équipe composée de seulement trois joueurs évoluant en Division 1 (Mattler, Liétaer et Alcazar) et huit autres joueurs qui évoluent en Division 2 Nord[21].

Pourtant joueurs de Division 2, Thépot, Mairesse, Aston, Nicolas, Rio, Verriest et Keller sont sélectionnés pour la Coupe du monde de football 1934 en Italie. Lors de cette Coupe du monde, la France est opposée au premier tour à l'Autriche, qui fait partie des favoris[22]. Le , la France s'incline seulement trois buts à deux après prolongation[23]. À leur retour à Paris, le , les joueurs français sont accueillis en héros par une foule de 4 000 personnes venues leur rendre hommage[24],[25].

En 1938, la France organise pour la première fois la coupe du monde. Les Bleus de Mattler battent facilement la Belgique 3 à 1 avec un doublé de Jean Nicolas[26]. Lors du quart de finale, 58 455 spectateurs, un record, viennent encourager à Colombes la France qui rencontre l'Italie[27], mais les Bleus doivent s'incliner trois à un devant les futurs vainqueurs de l'épreuve.

À la veille de la seconde guerre mondiale, l'équipe de France connait une période faste. Sur les treize matchs disputés de 1938 à 1939, elle gagne huit fois pour deux matchs nuls et trois défaites contre l'Italie à deux reprises et l'Angleterre. Les bleus se découvrent un jeune gardien de talent, Julien Darui, et un attaquant dribbleur et passeur exceptionnel, Larbi Ben Barek. Le Modèle:Date sport, la France bat le Portugal 3 à 2 pour le 46e match du capitaine Étienne Mattler qui devient recordman de sélections, c'est le dernier match de la sélection avant la défaite militaire contre l'Allemagne et l'occupation.

Génération dorée (années 1950)

Organisée autour des survivants de l'avant-guerre, notamment Darui et Ben Barek, l'équipe de France intègre très vite une nouvelle génération talentueuse, Baratte, Marche, Cuissard, Prouff. Cette équipe obtient une victoire de prestige (4-0) en Tchécoslovaquie en 1948, mais rate de peu la qualification au mondial brésilien de 1950, éliminée par la Yougoslavie, au terme d'un match d'appui disputé à Florence (défaite 3-2 a. p.).

Les Bleus signent cependant quelques brillants résultats comme un match nul 2-2 en 1951 contre l'Angleterre à Highbury. Il s'en faut de très peu que l'équipe de France des Vignal, Jonquet, Baratte et Flamion soit la première équipe du continent à battre les Anglais sur leurs terres, performance que les Hongrois réalisent deux ans plus tard.

La génération dorée des Fontaine, Kopa, Piantoni, Vincent, Penverne, Wisnieski, Jonquet et Cisowski s'inscrit directement dans la suite de cette équipe de 1951. La France devient alors l'une des toutes meilleures équipes nationales, même si elle rate sa Coupe du monde en 1954[28],[29].

À la coupe du monde 1958 disputée en Suède, l'équipe de France réalise un beau parcours en atteignant la troisième place du tournoi. Just Fontaine marque 13 des 23 buts de l'équipe française, en laquelle personne ne croit[30]. À la suite des victoires (7-3) contre le Paraguay, Défaite (2-3) contre la Yougoslavie et (2-1) contre l'Écosse, la France sort première de son groupe[31]. En quarts de finale, les Bleus ne font qu'une bouchée de l'Irlande du Nord (4-0)[31]. En demi-finale, disputée le 24 juin à Stockholm, la France affronte le Brésil du jeune Pelé. Alors qu'elle tient tête aux brésiliens, l'équipe de France perd son capitaine et défenseur central Jonquet, blessé. Les Français s'inclinent finalement (2-5)[31]. Ils terminent sur le podium grâce à un dernier succès (6-3) sur la République fédérale d'Allemagne, marqué notamment par un quadruplé de Fontaine. La France termine meilleure attaque de la compétition[32].

Après la Coupe du monde, la France prend part en octobre 1958 aux huitièmes de finale de la nouvelle « coupe d'Europe des nations ». Elle élimine la Grèce (7-1,1-1) puis se défait de l'Autriche (5-2,4-2) en quart de finale. La France est choisie pour organiser la phase finale qui regroupe les quatre dernières équipes encore en lice. La France est privée de plusieurs titulaires de la coupe du monde 1958 : Kopa, Piantoni, Fontaine, Remetter et Raymond Kaelbel[33]. Le , la France affronte la Yougoslavie dans un Parc des Princes dégarni (26 370 spectateurs)[34]. Alors qu'elle mène (4-2) à quinze minutes de la fin[34], elle s'incline (4-5). Le , la France dispute à Marseille la petite finale face à la Tchécoslovaquie. Dans un stade Vélodrome vide (9 438 spectateurs)[35], la France s'incline (0-2).

Après l'Euro, la France bat la Finlande dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde 1962 puis concède un match nul en Pologne avant de s'incliner lourdement en Suisse (6-2). À la suite de cette défaite, deux des trois membres du comité de sélection, Alex Thépot et Jean Gautheroux, démissionnent, laissant Georges Verriest seul décideur[36].

Désillusions (années 1960)

La France connaît nombre de désillusions au cours des années 1960. Elle ne parvient pas à se qualifier pour la Coupe du monde de football de 1962. Placée dans le groupe 2 des éliminatoires, elle termine à égalité de points avec la Bulgarie à la première place. Un match de barrage est disputé à Milan en Italie. La France s'incline (1-0), sur un but contre son camp d'André Lerond[37].

Après avoir éliminé successivement l'Angleterre puis la Bulgarie, l'équipe de France échoue au stade des quarts de finale de l'Euro 1964, battue par la Hongrie (1-3,1-2).

Qualifiée pour la Coupe du monde 1966, la France tombe dans un groupe relevé et ne parvient pas à franchir le premier tour. Après un match nul contre le Mexique (1-1), les Français s'inclinent face à l'Uruguay (1-2) et l'Angleterre (0-2), future championne du monde.

L'Euro 1968 s'avère également décevant : la France, pourtant victorieuse de son groupe comprenant la Belgique, la Pologne et le Luxembourg, est arrêtée en quarts de finale par la Yougoslavie avec une défaite (1-1,5-1) à Belgrade[38].

La France touche vraiment le fond quand elle est défaite à domicile (1-0) par les amateurs norvégiens le en match qualificatif pour la Coupe du monde 1970[39] et qu'elle sombre (5-0) face à l'Angleterre le à Wembley[40]. La France ne se qualifie ni aux coupes du monde de 1970 et 1974, ni au championnat d'Europe de 1972. Lors des éliminatoires du championnat d'Europe de 1976, les Français terminent troisièmes de leur groupe de qualification, derrière la Belgique et la RDA.

Les « quatre glorieuses »

Sous la houlette de Georges Boulogne, la France du football se reconstruit en mettant en place une politique centrée sur la formation dont l'équipe de France profite par ricochet. Stefan Kovacs poursuit sur cette voie en donnant leur chance à de très nombreux jeunes joueurs. Les résultats ne sont pas vraiment encore au rendez-vous, mais la mentalité, le physique et l'approche tactique des joueurs français changent.

Le réveil de l'équipe de France sonne en 1977 avec la qualification pour le Mondial argentin au terme d'une victoire décisive (3-1) contre la Bulgarie, obtenue par la génération montante du football français dont les leaders sont Platini, Rocheteau, Trésor, Bossis, Bathenay ou encore Six[41]. L'équipe de France obtient de bons résultats durant les matchs de préparation[41].

En Argentine, les Français payent leur manque d'expérience du plus haut niveau par une élimination dès le premier tour. Tombés dans un groupe particulièrement relevé, les Français font pourtant bonne figure en ne concédant que de courtes défaites face à deux des favoris de la compétition, que sont l'Italie (1-2 malgré l'ouverture du score par Bernard Lacombe dès la première minute de jeu)[42] et l'Argentine (1-2 dont un penalty litigieux sifflé à l'encontre de Marius Trésor)[43]. Pour l'honneur, les Français viennent facilement à bout de la Hongrie (3-1) grâce à Lopez, Berdoll et Rocheteau, dans leur dernier match.

En s'appuyant sur la génération exceptionnelle des Platini, Rocheteau, Bossis, Giresse ou encore Tigana, les Bleus signent ensuite quatre épopées fabuleuses entre 1982 et 1986, avec une quatrième place à la Coupe du monde 1982, une victoire à l'Euro 1984 et à la Coupe intercontinentale des nations 1985, puis une troisième place à la Coupe du monde 1986.

Mondial 1982 : une quatrième place inattendue

L'année 1982 démarre sous les meilleures auspices. En effet, la France bat l'Italie (2-0) le 23 février à Paris. Les Bleus n'avaient plus battu les Italiens depuis 1920. Par la suite, les matchs de préparation sont bien moins probants : défaite contre le Pérou, nul contre la Bulgarie et le Pays de Galles à chaque fois à domicile. Les Français débarquent au Mondial espagnol en plein doute.

La compétition ne peut pas plus mal commencer avec une cuisante défaite face à l'Angleterre (1-3), dont un but de Bryan Robson dès 27 secondes après l'engagement[44]. La France redresse la tête grâce à une victoire (4-1) contre le Koweït puis arrache sa qualification pour le deuxième tour en faisant match nul contre la Tchécoslovaquie (1-1)[45].

Au deuxième tour, les Français se défont sans grande difficulté de l'Autriche (1-0) (Genghini sur coup franc) puis de l'Irlande du Nord (4-1) (grâce à deux doublés de Giresse et Rocheteau) et accèdent aux demi-finales. C'est à l'occasion du match contre l'Irlande du Nord que Michel Hidalgo associe pour la première fois quatre joueurs à vocation offensive (Tigana, Genghini, Giresse et Platini) au milieu de terrain. Le « carré magique » est né[46].

Disputée à Séville, la demi-finale des Français contre la RFA est rentrée dans la légende du football. Qualité du jeu pratiqué, intensité, émotion, tout a contribué à rendre ce match légendaire. Les deux équipes se quittent sur le score 1-1 à l'issue du temps réglementaire après un dernier tir de Manuel Amoros sur la barre transversale à la 88e minute. Les Français, survoltés par l'agression commise par le gardien allemand Harald Schumacher sur Patrick Battiston[47], inscrivent deux buts coup sur coup à l'entame des prolongations par l'intermédiaire de Marius Trésor et Alain Giresse. Continuant à jouer l'offensive et un football spectaculaire, les Français se font rejoindre au score en l'espace de quelques minutes (3-3 a.p.)[48]. Ils ne peuvent éviter de jouer la qualification pour la finale sur la première séance de tirs au but de l'histoire de la Coupe du monde dont ils sortent perdants.

En l'absence des principaux titulaires, la France perd également le match pour la troisième place contre la Pologne (2-3)[49].

Euro 1984 : le premier sacre européen

Deux ans plus tard, la France aborde avec le statut de favorite le Championnat d’Europe de football 1984 qu'elle dispute à domicile. Avec une génération arrivée au sommet de son art, et le renfort de l'accrocheur Luis Fernandez au sein du « carré magique », la France va répondre aux attentes. Après une entame délicate contre le Danemark bien qu'elle gagne (1-0), la France écrase ensuite la Belgique (5-0) puis vient à bout de la Yougoslavie (3-2) grâce à deux triplés de Michel Platini[50].

En demi-finale, la France affronte le Portugal à Marseille. Menée d'un but à cinq minutes de la fin des prolongations, les Bleus égalisent, avant de prendre l'avantage dans les derniers instants du match sur une frappe de Platini, consécutive à un rush héroïque de Jean Tigana (3-2 a.p.).

En finale contre l'Espagne, un coup franc de Platini qui surprend le malheureux portier espagnol Luis Arconada débloque un match jusque là verrouillé[51]. Grâce à l'estocade portée en fin de match (2-0) par Bruno Bellone, l'équipe de France de football remporte le premier titre majeur de son histoire[52].

Elle se porte enfin au sommet du monde en battant l'Uruguay, détentrice de la Copa America, (2-0) à Paris en 1985 pour le compte de la Coupe intercontinentale des nations.

Mondial 1986 : l'exploit sur le podium

Fichier:WC86 ITA-FRA.jpg
France-Italie en huitième de finale.

Pour la Coupe du monde 1986, la France fait à nouveau figure de favorite. Mais amoindris par les blessures récurrentes de leurs deux meneurs de jeu Platini et Giresse, les Bleus emmenés par Henri Michel peinent à retrouver l'état de grâce de 1984. La France se sort sans grande difficulté mais sans panache d'un premier tour largement à sa portée contre le Canada (1-0), l'URSS(1-1)et la Hongrie (3-0) avant d'affronter l'Italie en huitième de finale[53]. La France l'emporte (2-0) au terme d'un match remarquablement maîtrisé grâce à des buts de Platini et Stopyra sur deux passes décisives de Rocheteau[53]. La France sort victorieuse de ce duel au sommet entre les champions du monde et les champions d'Europe en titre.

En quart de finale, la France retrouve sur sa route le Brésil. Pour beaucoup, c'est un match entre les deux équipes qui pratiquent le plus beau football[54]. À cette époque, les Français sont d'ailleurs souvent surnommés les « Brésiliens de l'Europe » en hommage à leur jeu spectaculaire et systématiquement tourné vers l'offensive. Le match tient toutes ses promesses, à tel point que Pelé le qualifie de « match du siècle ». Dominateurs, les Brésiliens ouvrent rapidement la marque par Careca, avant que Platini ne ramène les deux équipes à égalité en reprenant un centre de Dominique Rocheteau. La prolongation spectaculaire au cours de laquelle les deux équipes se procurent chacune de franches occasions ne change pas le score (1-1), et les Bleus se qualifient (4 T.A.B. 3) à l'issue de l'épreuve des tirs au but et de la tentative réussie de Luis Fernandez[55].

Fichier:WC86 FRA-GER.jpg
Demi-finale France-Allemagne.

En demi-finale, la France retrouve la RFA pour ce qui est considéré comme la « revanche de Séville » quatre ans plus tôt. Mais de revanche, il n'y en aura pas. Comme si elle avait tout donné contre le Brésil, la France, en panne d'imagination, privée de Rocheteau, blessé, qui avait distillé quatre passes décisives dans les trois matches précédents et sans doute diminuée physiquement par sa victoire aux tirs au but sur les Auriverdes, bute sur la rigueur et le réalisme des Allemands, qui s'imposent sans grande difficulté (2-0), ceux-ci ayant joué contre le Maroc et le Mexique, qui sont des adversaires bien moins réputés que l'Italie et le Brésil. Les Français se consolent avec la troisième place, acquise par les « coiffeurs », aux dépens de la Belgique dans la « petite finale » (4-2 a.p.), leur meilleur résultat depuis la Coupe du monde 1958.

Transition délicate (1986-1996)

L'épopée de la Coupe du monde mexicaine marque la fin d'une génération d'exception. Dès la fin de la compétition les cadres que sont Bossis, Giresse et Rocheteau annoncent leur retraite internationale[56]. Un an plus tard, et alors que les éliminatoires pour l'Euro 1988 sont déjà bien mal engagés pour l'équipe de France, Platini met lui un terme définitif à sa carrière[56].

Le , en présence du président de la République François Mitterrand, la fédération française de football inaugure le Centre technique national Fernand-Sastre également connu sous le nom d'institut national du football de Clairefontaine. Ce centre qui à couté 104 millions de francs[57] forme des jeunes footballeurs et accueille les joueurs de l'équipe de France avant les matchs internationaux.

La transition est trop brusque, et la nouvelle génération échoue successivement à se qualifier pour l'Euro 88 et le Mondial italien de 1990[56]. Le match nul (1-1) contre la sélection chypriote du propulse Claude Bez, l'influent président des Girondins de Bordeaux, au poste de « superintendant » de l'équipe de France, un poste spécialement crée pour lui. Claude Bez désigne alors Michel Platini à la tête de la sélection en novembre 1988[56]. Si l'arrivée d'un nouveau sélectionneur emblématique comme Michel Platini n'empêche pas l'absence au Mondial italien, elle suscite pourtant de nombreux espoirs[58].

La copie parfaite rendue par l'équipe de France dans les éliminatoires de l'Euro 92 avec huit victoires en huit rencontres, ce qui laisse augurer un retour aux succès des années 1980 à défaut d'un retour au beau jeu[59]. En effet, voyant sa marge de manœuvre limitée par la faiblesse des individualités dont il dispose, le sélectionneur Platini a construit une équipe à vocation très défensive, sans véritable milieu créateur, et qui compte sur les deux grands joueurs français de l'époque Éric Cantona et Jean-Pierre Papin pour faire la différence en attaque. Alors que l'équipe de France a remporté tous ses matchs de qualification, les matchs de préparation à l'Euro 1992 sont bien moins convaincants.

En conséquence peut-être, lors de l'Euro 1992 en Suède, la France est incapable de confirmer son parcours des éliminatoires et tombe sans gloire dès le premier tour, après deux matchs nuls contre la Suède (1-1) et l'Angleterre (0-0), et une défaite (1-2) contre le Danemark, futur vainqueur du tournoi[59].

Dans les mois qui suivent, l'équipe de France, forte d'un effectif à la qualité en hausse, semble retrouver des couleurs mais il faut tout de même attendre le 14 octobre pour que la France gagne un match en 1992 avec un succès (2-0) contre l'Autriche en qualifications. Mais lors des éliminatoires de la Coupe du monde 1994, les Bleus, s'effondrent dans la dernière ligne droite, alors qu'il leur suffit pour se qualifier d'une victoire face aux modestes joueurs israéliens ou d'un nul contre la Bulgarie lors de leurs deux derniers matchs, ils concèdent coup sur coup deux cuisantes défaites à domicile à l'automne 1993, d'abord sur le score de (2-3) contre Israël, puis (1-2) contre la Bulgarie, avec à chaque fois un but encaissé à la dernière minute[60]. Les Français manquent une qualification qui leur semblait pourtant bel et bien promise.

Apothéose (1996-2000)

Un Euro synonyme de reconquête (1996)

Au lendemain de la débâcle de l'automne 1993, le nouveau sélectionneur national Aimé Jacquet doit tout reconstruire. S'il peut s'appuyer sur un secteur défensif de qualité, il va tâtonner durant près de deux années pour trouver une bonne animation offensive. Les éliminatoires pour l'Euro 1996 sont laborieux et laissent craindre une nouvelle déconvenue.

En effet, l'équipe de France multiplie les matchs nuls (0-0) contre ses adversaires pour la qualification. Sur les cinq premiers matchs éliminatoires, elle ne compte que 7 points (4 nuls et une seule victoire contre l'Azerbaïdjan). Mais ils font un retour presque fracassant en prenant 13 points sur les 5 matchs suivants. Le symbole de ce retour est le match contre l'Azerbaïdjan que les Bleus battent (10-0). Cette rencontre reste à ce jour la plus large victoire des Bleus. Ils réalisent à l'automne 1995 une spectaculaire et décisive victoire à l'extérieur contre la redoutable équipe de Roumanie par (3-1)[61].

Qualifiée pour l'Euro 1996, l'équipe de France y atteint les demi-finales en confirmant la solidité à toute épreuve de son bloc défensif composé de quatre défenseurs et trois milieux récupérateurs mais déçoit quelque peu par le manque d'inspiration de son secteur offensif et de ses deux créateurs Zinédine Zidane et Youri Djorkaeff pourtant très attendus. Victorieux aux penalties contre les Pays-Bas (0-0 a.p.) (5 T.A.B.4) en quart de finale, les Bleus tombent en demi-finale contre la République tchèque (0-0 a.p.) (5 T.A.B.6) à la suite d'une nouvelle séance de tirs au but[62].

À partir de l'été 1996, grâce à l'arrêt Bosman, la plupart des joueurs de l'équipe de France partent jouer à l'étranger où ils acquièrent une stature internationale et une précieuse expérience du haut niveau.

Champions du monde puis d’Europe (1998-2000)

Si la série de matchs préparatoires à la Coupe du Monde soulève une certaine inquiétude auprès de plusieurs observateurs, ce qui vaudra notamment au journal l'Équipe les foudres d'Aimé Jacquet a posteriori, les Bleus sont bel et bien présents au rendez-vous. Ils se sortent avec facilité du premier tour : victoires contre l'Afrique du Sud (3-0), l'Arabie saoudite (4-0) et le Danemark (2-1) mais, privés de Zidane suspendu, butent en huitièmes contre le mur défensif du Paraguay et de son excellent gardien de but José Luis Chilavert. La qualification arrachée (1-0) en prolongation (but en or de Laurent Blanc) permet aux Bleus de retrouver l'Italie en quart de finale. Au terme de cent-vingt minutes intenses mais sans but (0-0), les deux équipes jouent leur qualification aux tirs au but et la France s'impose (4 T.A.B.3) à la suite d'un penalty raté de Luigi Di Biagio. En demi-finale, la France semble proche de tomber après un but encaissé en début de seconde mi-temps face aux surprenants Croates, mais deux buts du latéral français Lilian Thuram la qualifient (2-1) pour la première finale de son histoire, face au Brésil.

Le Brésil impressionne depuis le début de la compétition par la puissance et l'adresse de ses attaquants, mais laisse également entrevoir de grosses carences défensives. Dominateurs et réalistes, les Français prennent l'avantage en première période grâce à deux buts de la tête de Zidane sur corner. Réduits à dix en seconde période à la suite de l'expulsion de Desailly, la France subit mais inscrit en contre un troisième but libérateur par Emmanuel Petit dans les derniers instants du match (3-0), qui est d'ailleurs le 1000e but de l'histoire de l'Équipe de France[63]. Didier Deschamps devient le le premier joueur français à soulever la Coupe du monde.

Les Français enchainent ensuite avec les éliminatoires pour obtenir leur place à l'Euro 2000. Malgré quelques résultats décevants, les Français arrachent leur qualification. Les matchs amicaux de préparation à l'Euro sont plutôt rassurants. Au début du mois de juin 2000, les Tricolores remportent le tournoi Hassan II en battant d'abord difficilement le Japon (2-2 a.p.) (4 T.A.B.2) aux tirs aux buts puis en écrasant le Maroc (5-1).

La France et l'Italie avant la finale de l'Euro.

La France va confirmer son statut de meilleure équipe du monde à l'occasion de l'Euro 2000. Toujours aussi solide défensivement, elle propose un football plus offensif qu'en 1998 grâce à l'éclosion d'attaquants tels que Thierry Henry, David Trezeguet, Nicolas Anelka, Robert Pirès ou encore Sylvain Wiltord. Sur le banc, Jacquet a cédé sa place à son adjoint de 1998, Roger Lemerre. Après un premier tour parfaitement maîtrisé (victoire contre le Danemark (3-0) et la République tchèque (2-1), défaite sans conséquence des remplaçants face aux Pays-Bas (2-3)), la France va connaître trois rencontres à haut suspense dont elle sort à chaque fois victorieuse. En quart de finale, elle rencontre l'Espagne qu'elle bat (2-1), Raúl ratant un pénalty dans les arrêts de jeu. En demi-finale, elle élimine le Portugal sur le même score (2-1), grâce au but en or, un penalty transformé par Zidane à la 117e minute.

En finale, elle affronte l'Italie considérée comme son équipe jumelle car de nombreux joueurs français jouent alors en championnat d'Italie. Menée 0-1 dans les arrêts de jeu, la France égalise à la 93e minute sur un but de Wiltord et arrache les prolongations, durant lesquelles Trezeguet, sur un centre de Pires, inscrit d'une reprise de volée puissante le but en or synonyme de victoire finale des Français (2-1)[64]. Sur ce succès historique, les deux anciens que sont le capitaine Didier Deschamps et le libéro Laurent Blanc, annoncent leur retraite internationale.

Échecs (2002-2004)

Championne d'Europe et du monde en titre, postée à la première place du classement mondial de la FIFA depuis mai 2001[65], la France aborde la Coupe du monde 2002 en Asie en tant que favorite et avec confiance malgré une préparation chaotique. Zinédine Zidane se blesse lors d'une victoire contre la Corée du Sud lors d'un match où la défense montre des signes de faiblesse.

Lors du match d'ouverture de la compétition, les Bleus se font surprendre par le Sénégal (0-1). Leur deuxième match se conclut sur un match nul (0-0) alors qu'une victoire contre l'Uruguay semble nécessaire. Une dernière défaite face au Danemark sur le score de (0-2) signe l'élimination de la France qui quitte la compétition dès le premier tour sans avoir marqué le moindre but. À la suite de ce cuisant échec, le sélectionneur Roger Lemerre est immédiatement limogé au profit de Jacques Santini.

Qualifiés pour l'Euro 2004 disputé au Portugal grâce à huit victoires en huit matchs, et rassurés par d'impressionnantes prestations lors de matchs amicaux et notamment une victoire (3-0) en Allemagne contre la Mannschaft en novembre 2003, les Bleus paraissent avoir retrouvé de leur superbe. Durant le reste de la préparation, l'attaque n'apparaît pas aussi inspirée qu'avant mais la France n'encaisse aucun but.

La France commence le tournoi par une victoire arrachée à l'Angleterre dans les arrêts de jeu (2-1) grâce à deux buts de Zinédine Zidane sur coup franc et penalty, après qu'un penalty de David Beckham est arrêté par Fabien Barthez[66]. Face à la Croatie, les Bleus sont pourtant tenus en échec (2-2) au terme d'une prestation décevante dont le symbole est le but égalisateur de David Trezeguet entaché d'une faute de main. Une victoire face à la Suisse (3-1) permet cependant aux Français de se qualifier pour les quarts de finale où ils rencontrent la Grèce. Favoris face à une équipe regroupée en défense, les Français sont battus sur le score de (1-0). Les Grecs remportent finalement la compétition. Le niveau de la défense et le jeu laborieux des Français sont critiqués.

Zidane, Thuram, Makélélé et Lizarazu annoncent dans la foulée qu'ils arrêtent leur carrière en équipe de France. Jacques Santini est remercié et Raymond Domenech devient le nouveau sélectionneur national. De profonds changements sont apportés, tant du point de vue de l'équipe technique entourant les Bleus que sur celui du terrain, avec la création du Conseil de gestion de l'Équipe de France destiné à soutenir le sélectionneur.

Retour au sommet (2006)

Zinédine Zidane lors de la finale 2006.

Après l'Euro, l'équipe de France, affaiblie par la retraite de joueurs clés, peine à retrouver un jeu efficace et cohérent. De jeunes joueurs (Abidal, Govou, Malouda) encore peu expérimentés au niveau international intègrent la sélection nationale. Le , Zidane annonce qu'il revient sur sa retraite internationale, accompagné de Thuram et Makélélé. L'équipe de France se qualifie finalement de justesse devant la Suisse, Israël et l'Irlande.

L'équipe de France débute pourtant mal son tournoi, en concédant deux matches nuls face à la Suisse (0-0) et face à la Corée du Sud (1-1). Heureusement, une victoire (2-0) contre le Togo permet aux Bleus de se qualifier pour les huitièmes de finale. Les joueurs de Domenech affrontent l'Espagne, et se qualifie après un ultime but de Zidane dans les arrêts de jeu (3-1)[67],[68]. La France affronte le Brésil, champion du monde en titre, en quart de finale. Les Bleus, menés par une exceptionnelle prestation de Zidane, dominent la rencontre (1-0). Le but de la victoire est inscrit par Henry sur un coup franc de Zidane. En demi-finale, les Français rencontrent le Portugal. Alors que le jeu est relativement dominé par les Portugais, Henry obtient un penalty que Zidane se charge de transformer (1-0)[69], la France est qualifiée pour la deuxième finale de Coupe du monde de son histoire.

Le 9 juillet 2006, la finale de la Coupe du Monde oppose à Berlin les joueurs français à l'Italie, tombeur de l'Allemagne lors de l'autre demi-finale. Dès la 7e minute, les Français obtiennent un penalty que Zidane réussit d'une Panenka. À la 19e minute, Materazzi égalise de la tête sur un coup de pied de coin (1-1). Pendant les prolongations, Zidane est exclu de la rencontre pour avoir frappé Materazzi d'un coup de tête[70]. Les deux équipes doivent finalement se départager aux tirs au but. Trézéguet manque le sien et Grosso offre à l'Italie une nouvelle victoire (5 T.A.B.3) en Coupe du monde.

Zinédine Zidane et Fabien Barthez mettent définitivement fin à leur carrière, tandis que Raymond Domenech est logiquement reconduit dans ses fonctions de sélectionneur national pour quatre années supplémentaires jusqu'à la Coupe du monde 2010.

Des difficultés et des polémiques (2008-2012)

Échecs en phases finales (2008-2010)

L'équipe de France lors du match contre les Pays-Bas à l'Euro 2008.

La France aborde une période de reconstruction, à l'instar de la période post-coupe du monde 2002. Les éliminatoires de l’Euro 2008 commencent sous de bons auspices pour les Bleus grâce à deux victoires contre la Géorgie puis contre l'Italie alors championne du monde. Le , l'équipe de France bat la Lituanie grâce à un doublé tardif de Henry qui bat à cette occasion le record de buts marqués en équipe de France de Michel Platini. La France termine à la deuxième place du groupe B des éliminatoires de l'Euro 2008 derrière l'Italie.

De 2008 à 2010, l'équipe de France va connaitre en 2 ans un parcours chaotique sur le plan sportif et en dehors du terrain qui se soldera par une véritable implosion du football français après le Mondial 2010, doublé d'une crise de l'image de la France et de sa société à travers le reste du monde.

L'équipe de France attaque la compétition par un match nul inquiétant (0-0) face à la Roumanie, puis se fait battre par les Pays-Bas (4-1) ce qui constitue la plus lourde défaite en compétition officielle de la France depuis 1968. Lors du troisième match décisif, les Bleus, handicapés par l'expulsion précoce d'Abidal qui provoque un penalty et la sortie de Ribéry peu après, s'inclinent face à l'Italie (2-0). Comme en 2002, les Bleus sont éliminés dès le premier tour. Raymond Domenech, très critiqué, est maintenu dans ses fonctions par la Fédération française de football, mais est placé « sous surveillance » via le Club France 2010, héritier du Conseil de gestion de l'Équipe de France créé en 2005[71].

À l'orée de la campagne de qualifications pour le mondial 2010, le staff de Raymond Domenech est renforcé par le recrutement de l'ancien champion du monde Alain Boghossian. Les Bleus héritent du groupe 7, composé de la Roumanie, la Serbie, la Lituanie, les Îles Féroé et l'Autriche.

Uruguay-France au Green Point Stadium à la Coupe du monde 2010.

La France termine deuxième de son groupe derrière la Serbie et doit disputer deux matchs de barrages pour se qualifier à la coupe du monde 2010. Tête de série grâce à son rang au classement mondial de la FIFA, l'équipe de France affronte la République d'Irlande et se qualifie sur un but de William Gallas (1-1) après une main de Thierry Henry qui crée la polémique[72],[73].

Le Modèle:Date sport, le tirage au sort place les Bleus dans le groupe A, en compagnie de l'Afrique du Sud (pays organisateur), le Mexique et l'Uruguay. Malgré un tirage a priori favorable, l'équipe de France va vivre l'une des pires coupes du monde de son histoire. Le match nul (0-0) contre l'Uruguay et la défaite (0-2) contre le Mexique enlèvent quasiment tout espoir de qualification. L'ambiance devient alors délétère, avec l'exclusion de Nicolas Anelka qui a insulté le sélectionneur Raymond Domenech lors de la mi-temps du match contre le Mexique[74],[75], un doigt d'honneur de William Gallas à David Astorga, journaliste de TF1[75], qui s'approchait de lui pour recueillir sa réaction à la fin de ce match perdu, de multiples rumeurs d'incidents, des joueurs qui refusent de s'entraîner[74] et la démission du directeur général délégué de la FFF Jean-Louis Valentin[76]. Finalement, la France perd (2-1) face à l'Afrique du Sud, le à Bloemfontein, et quitte la compétition à l'issue du premier tour, à la dernière place de son groupe, avec un bilan identique à celui de l'Euro 2008 : deux défaites, un match nul et un but marqué[77]. À la suite de cet échec, Thierry Henry met fin à sa carrière internationale avec 123 sélections et 51 buts marqués.

De l'espoir mais des regrets (2010-2012)

Match France - Suède lors de l'Euro 2012.

Le contrat de sélectionneur de Raymond Domenech est rompu unilatéralement par la FFF après la Coupe du monde en Afrique du Sud. Son successeur, désigné par la Fédération française de football, est Laurent Blanc[78].

L'équipe de France débute cette nouvelle période par une défaite en match amical face à la Norvège le (2-1). Laurent Blanc avait annoncé qu'il ne sélectionnerait aucun des 23 joueurs présents en Afrique du Sud[79], puis les Bleus commencent les matchs éliminatoires pour l'Euro 2012 le 3 septembre[80]. Durant ces matches Laurent Blanc teste de nombreux de joueurs jamais sélectionnés auparavant ou comptant peu de sélections.

Les éliminatoires de l'Euro 2012, qui se déroule en Pologne et en Ukraine débutent par une défaite à domicile (1-0) face à la Biélorussie. L'équipe de France obtient sa qualification lors du dernier match de poule disputé face à la Bosnie-Herzégovine à la suite d'un match nul (1-1) qui lui permet de devancer cette sélection d'un point. En match amical, les Français emportent des victoires de prestige face à l'Angleterre (2-1), le Brésil (1-0) et l'Allemagne (2-1). Elle totalise ainsi avant l'ouverture de l'Euro un résultat de 21 matchs consécutifs sans défaite. L'équipe de France se retrouve dans le groupe D de la phase finale de l'Euro 2012, en compagnie de l'Angleterre, de la Suède et de l'Ukraine. Il s'agit de la première phase finale de Laurent Blanc en tant que sélectionneur national.

L'équipe de France débute la compétition par un match nul (1-1) contre l'Angleterre, puis affronte l'Ukraine, coorganisateur de l'Euro. Le match est interrompu après 5 minutes de jeu à la suite d'un violent orage. Il reprend après 55 minutes d'interruption et se termine par une victoire de l'équipe de France sur le score de (2-0). Le match suivant, l'équipe de France s'incline (0-2) face à la Suède et termine à la deuxième place de son groupe, à la suite de la victoire (1-0) de l'Angleterre sur l'Ukraine. L'équipe de France perd finalement en quart de finale face à l'Espagne, championne du monde et d'Europe en titre, sur le score de (0-2). La fin de la compétition est marquée comme à la coupe du monde 2010 par des polémiques liées au comportement des joueurs sur le terrain, dans les vestiaires et avec les journalistes.

Vers une nouvelle transition (2012- )

Le Modèle:Date sport, Laurent Blanc quitte ses fonctions de sélectionneur après un entretien avec le président de la Fédération Noël Le Graët survenu deux jours plus tôt[81]. Une semaine plus tard, le , Didier Deschamps est nommé sélectionneur de l'équipe de France qui entre donc dans une nouvelle phase de transition dont l'objectif principal est la qualification à la Coupe du monde 2014 se déroulant au Brésil[82]. Le contrat du nouveau sélectionneur, d'une durée de deux ans, sera automatiquement renouvelé en cas de qualification. Les Bleus entament leurs matchs de qualification face à la Finlande (victoire 1-0). Leur deuxième match se ponctue par une victoire (3-1) contre la Biélorussie. Après une défaite en amical face au Japon (0-1), ils réussissent à tenir en échec l'Espagne (champions du monde et double champions d'Europe en titre) en égalisant à la dernière minute et grâce à une performance « héroïque », notamment en seconde période, selon la presse[83],[84]. L'équipe l'emporte ensuite (2-1) en match amical sur l'Italie. Le Modèle:Date sport, l'équipe de France s'incline face à l'Allemagne (1-2). Le 22 mars 2013, l'équipe de France gagne (3-1) face à la Géorgie et prend la première place du groupe I devant l'Espagne. Le 26 mars 2013, la France perd (1-0) face à l'Espagne, au Stade de France, et se retrouve second du groupe. Lors de sa tournée en Amérique du Sud, l'Équipe de France perd (1-0) contre l'Uruguay à Montevideo le 5 juin. Puis quatre jours plus tard, le 9 juin, la France perd (3-0) face au Brésil. Après un match nul en Géorgie (0-0) et une victoire contre la Biélorussie (4-2), les Bleus sont assurés de jouer les barrages des éliminatoires de la zone Europe pour la Coupe du monde 2014. Le 11 octobre, face à l'Australie, la France fait le plein de confiance en s'imposant facilement (6-0) grâce à des buts de Franck Ribéry, Olivier Giroud (doublé), Yohan Cabaye, Mathieu Debuchy et Karim Benzema, ce dernier mettant fin à une série de 1222 minutes sans marquer. Le 15 octobre, face à la Finlande, la France s'impose (3-0) avec des buts de Franck Ribéry, Joona Toivio (csc) et Karim Benzema, dans un match plus difficile que face à l'Australie.

Toutefois après ce regain de forme, une nouvelle désillusion semble se profiler à l'horizon après une défaite en match aller des barrages contre l'Ukraine (0-2)[85]. En effet, dans l'histoire des éliminatoires de la coupe du monde aucune équipe n'a réussi à se qualifier après une défaite par deux buts d'écart au match aller. Cependant ils réussissent l'exploit en battant l'Ukraine au match retour (3-0), avec des buts de Mamadou Sakho (2) et Karim Benzema, et se qualifient pour le mondial 2014.

Résultats de l'équipe de France

Palmarès

Le tableau suivant liste le palmarès de l’équipe de France de football actualisé au 25 mars 2013 dans les différentes compétitions internationales officielles.

Palmarès de l’équipe de France en compétitions officielles[86]
Compétitions internationales Compétitions continentales Trophées divers
  • Nelson Mandela Inauguration Challenge Cup (1)
    • Vainqueur en 2000[89].
  • Challenge Evance-Coppée (1)
    • Vainqueur en 1904.

En prenant en compte les équipes de jeunes, l'équipe de France est depuis le 14 juillet 2013 la seule sélection à avoir remporté toutes les compétitions officielles masculines européennes et mondiales. Il manque encore un trophée au Brésil (Jeux Olympiques) et à l'Argentine (Mondial U17) pour avoir un palmarès aussi complet[90] :

Parcours dans les compétitions internationales

Coupe du monde

Parcours de l'équipe de France en Coupe du monde
Année Position Année Position Année Position
Drapeau de l'Uruguay 1930 Premier tour Drapeau de l'Angleterre 1966 Premier tour Drapeau des États-Unis 1994 Non qualifiée
Drapeau de l'Italie 1934 Huitième de finale Drapeau du Mexique 1970 Non qualifiée Drapeau de la France 1998 Vainqueur
Drapeau de la France 1938 Quart de finale Drapeau de l'Allemagne 1974 Non qualifiée Drapeau de la Corée du SudDrapeau du Japon 2002 Premier tour
Drapeau du Brésil 1950 Forfait Drapeau de l'Argentine 1978 Premier tour Drapeau de l'Allemagne 2006 Finaliste
Drapeau de la Suisse 1954 Premier tour Drapeau de l'Espagne 1982 Demi-finale (4e) Drapeau d'Afrique du Sud 2010 Premier tour
Drapeau de la Suède 1958 Demi-finale (3e) Drapeau du Mexique 1986 Demi-finale (3e) Drapeau du Brésil 2014 Qualifiée
Drapeau du Chili 1962 Non qualifiée Drapeau de l'Italie 1990 Non qualifiée Drapeau de la Russie 2018

Championnat d'Europe

Parcours de l'équipe de France en championnat d'Europe
Année Position Année Position Année Position
Drapeau de la France 1960 Demi-finale (4e) Drapeau de la France 1984 Vainqueur Drapeau de l'AutricheDrapeau de la Suisse 2008 Premier tour
Drapeau de l'Espagne 1964 Non qualifiée Drapeau de l'Allemagne 1988 Non qualifiée Drapeau de la PologneDrapeau de l'Ukraine 2012 Quart de finale
Drapeau de l'Italie 1968 Non qualifiée Drapeau de la Suède 1992 Premier tour Drapeau de la France 2016 Qualifiée (organisateur)
Drapeau de la Belgique 1972 Non qualifiée Drapeau de l'Angleterre 1996 Demi-finale
Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie 1976 Non qualifiée Drapeau de la BelgiqueDrapeau des Pays-Bas 2000 Vainqueur
Drapeau de l'Italie 1980 Non qualifiée Drapeau du Portugal 2004 Quart de finale

Coupe des confédérations

Parcours de l'équipe de France en Coupe des confédérations
Année Position Année Position Année Position
Drapeau de l'Arabie saoudite 1992 Non qualifiée Drapeau de la Corée du SudDrapeau du Japon 2001 Vainqueur Drapeau du Brésil 2013 Non qualifiée
Drapeau de l'Arabie saoudite 1995 Non qualifiée Drapeau de la France 2003 Vainqueur Drapeau de la Russie 2017 à venir
Drapeau de l'Arabie saoudite 1997 Non qualifiée Drapeau de l'Allemagne 2005 Non qualifiée
Drapeau du Mexique 1999 Forfait[Note 2] Drapeau d'Afrique du Sud 2009 Non qualifiée

Distinctions

Lauréate du Prix Emmanuel Rocodanachi de l'Académie des sports en 1984 et en 1998, comme Meilleure équipe nationale de l'année.

Statistiques de l'équipe de France

La plus large victoire de l'équipe de France est obtenue contre l'Azerbaïdjan le 6 septembre 1995 à Auxerre sur le score de 10-0. À l'extérieur, la victoire la plus large est acquise contre Chypre 0-7 le 11 octobre 1980 à Limassol. La plus large défaite est concédée contre le Danemark 17-1 le 22 octobre 1908 à Londres. À domicile, la défaite la plus large 0-15 a lieu le 1er novembre 1906 à Paris contre l'équipe d'Angleterre des amateurs[94].

Nombre de participations en phase finale d'une Coupe du monde : 13 sur 19.

Nombre de participations en phase finale d'un Championnat d'Europe : 8 sur 14[Note 3].

Nombre de participations en phase finale de la Coupe des confédérations : 2 sur 8.

La France est l'équipe avec le plus de victoires d'affilée en matchs officiels à égalité avec l'Espagne et les Pays-Bas : 14.

Elle est également la seule nation européenne à avoir remporté toutes les compétitions internationales majeures à savoir la Coupe du monde (1998), le Championnat d'Europe (1984 et 2000), les Jeux olympiques (1984), la Coupe des confédérations (2001 et 2003) et la Coupe intercontinentale des nations (1985).

La France est le seul pays avec le Danemark à avoir remporté toutes les Coupes des Confédérations auxquelles elle a participé (2001 et 2003) mais le Danemark n'en a remporté qu'une seule.

Le joueur le plus sélectionné en équipe de France est Lilian Thuram avec 142 sélections de 1994 à 2008. À l'opposé, Franck Jurietti détient le record de la plus courte apparition sous le maillot tricolore avec 5 secondes passées sur le terrain pour son unique sélection.

Le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France est Thierry Henry avec 51 buts[95]. Il devance Michel Platini de dix unités et David Trezeguet de dix-sept.

Infrastructures

Clairefontaine

Clairefontaine.

Lors des phases de préparation l'équipe de France s’entraîne à Clairefontaine, c'est-à-dire au Centre technique national Fernand-Sastre situé à Clairefontaine-en-Yvelines. Ce centre de formation national est inauguré en 1976 par Fernand Sastre alors président de la Fédération française de football[96]. Le domaine de Montjoye est acheté en 1982 et le centre ouvre ses portes en 1988[96]. Le centre est le camp de base des Bleus durant la Coupe du monde de football 1998 disputée en France. Le centre technique national Fernand-Sastre subit une grosse rénovation durant l'hiver 2007 qui consiste à refaire tous les lieux habités par les Bleus (chambres, réfectoire, etc.). Il y a actuellement 302 lits disponibles[96].

Le centre emploie 60 personnes de manière permanente[96]. La superficie totale est de 56 hectares dont 66 000 m² de terrains engazonnés.

Stade olympique Yves-du-Manoir de Colombes

Stade Olympique de Colombes

Stade olympique principal des Jeux olympiques d'été de 1924 à Paris, et stade de la finale de la Coupe du monde de football 1938 en France, le stade Yves-du-Manoir de Colombes, dans la banlieue ouest de Paris et dont la capacité dépasse les 60 000 places après guerre, accueille de nombreuses finales de coupe de France de football et de nombreux matchs de l'équipe de France à partir de 1908. À la suite de la rénovation du Parc des Princes en 1972, plus moderne et plus proche de la capitale, les fédérations françaises de football et de rugby abandonnent le vétuste stade dont les trois quarts des tribunes ont été depuis rasées.

Parc des Princes

Parc des Princes.

Entre le et le , le Parc des Princes a accueilli 127 matchs officiels de l'équipe de France A. La première version du Parc reçoit six matchs officiels des Bleus, la deuxième en accueille 47 et la version actuelle 74. Le Modèle:Date sport, le match de l'équipe de France contre la Belgique établit un record d'affluence avec 20 000 spectateurs présents dans le Parc des Princes[97].

En 1984, la France remporte le championnat d'Europe à domicile à la suite d'une dernière victoire 2-0 sur l'Espagne devant 47 368 spectateurs.

L'équipe de France quitte le Parc des Princes pour le stade de France après la construction de ce dernier pour la Coupe du monde 1998. Elle y joue son dernier match, le Modèle:Date sport contre l'Italie lors du tournoi de France.

Le , alors que le stade de France est occupé par la Coupe du monde de rugby, l'équipe de France de football revient au Parc pour y disputer, une rencontre contre l'Écosse en match qualificatif pour l'Euro 2008.

Six ans plus tard, le , l'Équipe de France retourne au Parc pour jouer un match amical contre l'Australie, victoire 6-0.

Stade de France

Construit à l'occasion de la Coupe du monde de football de 1998, le Stade de France est inauguré le Modèle:Date sport lors du match de football entre la France et l'Espagne. Zinédine Zidane est le premier joueur de l'équipe de France à marquer dans le stade avec le but décisif contre l'Espagne[98]. La France remporte dans ce stade sa première et seule Coupe du monde.

Les 80 051 spectateurs assistant au match disputé entre la France et l'Ukraine à l'occasion des qualifications pour l'Euro 2008, constituent l'affluence record d'un match de l'équipe de France à domicile et la deuxième meilleure affluence du stade de France pour un match de football après la Coupe de France 2009 entre Guingamp et Rennes.

Depuis la création du Stade de France, un contrat lie la Fédération et l'entreprise exploitante du stade. Au moins cinq matches officiels par an de l'équipe de France à domicile doivent se dérouler en son enceinte.

Stades hors de Paris

L'équipe de France de football joue régulièrement dans des stades hors de Paris. Au 27 mai 2012, vingt-sept stades en dehors de la capitale ont accueilli au moins un match des Bleus[99]. Le stade le plus visité est le stade Vélodrome de Marseille avec treize rencontres[99]. Le stade de la Beaujoire à Nantes, le stade Gerland à Lyon et le stade Félix-Bollaert de Lens où les Bleus sont invaincus suivent avec huit rencontres chacun[99]. L'équipe de France a joué à six reprises dans les villes de Toulouse et Saint-Étienne[99]. Le premier match international de l'équipe de France, joué hors de la région parisienne, est une rencontre disputée le Modèle:Date sport, au stade Victor-Boucquey (Lille) contre la Belgique, qui s'est conclue par une victoire française sur le score de 4-3[99].

Style de jeu

À ses débuts en 1904, l'équipe de France évolue en 2-3-5 (2 défenseurs, 3 milieux de terrain et 5 attaquants). Dans les années 1930, sous l'impulsion de Kimpton, la France adopte le WM. La France évolue dans les années 1980 avec un milieu à 4, qualifié de carré magique. Sous la direction d'Aimé Jacquet, la France évolue en 4-3-2-1. Son successeur, Roger Lemerre opte pour une tactique plus offensive avec un 4-2-3-1. Lors de ses débuts de sélectionneur, Raymond Domenech adopte un 3-5-2 qui est vite abandonné, faute de résultats. Il essaye alors un 4-4-2 avec deux milieux offensifs excentrés. En 2005, avec le retour de Zidane, la France repasse en 4-2-3-1. Lors de l'Euro 2008, Domenech opte pour un 4-4-2. Le sélectionneur utilise toujours un système avec deux milieux défensifs très critiqué[100]. Lors des matchs de préparation à la Coupe du monde 2010, Raymond Domenech choisit de faire évoluer son équipe en 4-3-3, c'est-à-dire avec trois attaquants. Lors de l'Euro 2012, Laurent Blanc utilise principalement une tactique offensive en 4-3-2-1 avec Karim Benzema en pointe.

Personnalités historiques de l'équipe de France

Joueurs emblématiques

Classement des joueurs
français du XXe siècle[101].
Rang Joueur
1 Michel Platini
2 Zinédine Zidane
3 Raymond Kopa
4 Laurent Blanc
5 Just Fontaine
6 Marius Trésor
7 Alain Giresse
8 Jean-Pierre Papin
9 Didier Deschamps
10 Éric Cantona
11 Manuel Amoros
12 Larbi Ben Barek
- Robert Jonquet
14 Marcel Desailly
15 Maxime Bossis
16 Roger Piantoni
17 Jean Baratte, Fabien Barthez,
Julien Darui, Bernard Lama,
Roger Marche et Joseph Ujlaki
23 Patrick Battiston, David Ginola,
Thierry Henry, Etienne Mattler
et Jean Tigana
Joueurs les plus sélectionnés
Joueur Carrière Sélections
Lilian Thuram 1994-2008 142
Thierry Henry 1997-2010 123
Marcel Desailly 1993-2004 116
Zinédine Zidane 1994-2006 108
Patrick Vieira 1997-2009 107
Didier Deschamps 1989-2000 103
Laurent Blanc 1989-2000 97
Bixente Lizarazu 1992-2004 97
Sylvain Wiltord 1999-2006 92
Fabien Barthez 1994-2006 87
Meilleurs buteurs
Joueur Carrière Buts
Thierry Henry 1997-2010 51
Michel Platini 1976-1987 41
David Trezeguet 1998-2008 34
Zinédine Zidane 1994-2006 31
Just Fontaine 1953-1960 30
Jean-Pierre Papin 1986-1995 30
Youri Djorkaeff 1993-2002 28
Sylvain Wiltord 1999-2006 26
Jean Vincent 1953-1961 22
Jean Nicolas 1933-1938 21
Dernière mise à jour : après France-Afrique du Sud du 22/06/2010.

Les premiers joueurs

L'attaquant Eugène Maës est sélectionné à onze reprises entre 1911 et 1913. Il marque quinze buts.

Les premiers joueurs de l'équipe de France sont essentiellement des licenciés des clubs parisiens et du nord de la France. La plupart ne prennent part qu'à quelques rencontres, parfois une seule. Ainsi, lorsque la France s'incline 17-1 contre le Danemark en 1908 aux Jeux olympiques, six des onze joueurs connaissent leur unique sélection. Néanmoins, quelques joueurs arrivent à s'imposer et à être régulièrement appelé dans l'équipe. Louis Mesnier (1904-1913), premier buteur de l'équipe de France contre la Belgique en 1904, est aussi le premier à rester durablement dans l'effectif[102]. Il est imité peu après par Gabriel Hanot (1908-1919) et Jean Rigal (1909-1912), qui entreront ensuite au comité de sélection de l'équipe[103],[104]. Eugène Maës (1911-1913) et Gaston Barreau (1911-1914) parviennent aussi à dépasser les dix matchs[105],[106]. Barreau prendra aussi part à la fin de sa carrière au comité de sélection, prenant en charge l'équipe pendant près de deux cents matchs, jusqu'à sa mort. Pendant cette période, un seul joueur parvient à atteindre les vingt sélections, le milieu Jean Ducret (1910-1914)[107].

L'entre-deux-guerres

Avant 1950

En attaque, Jean Nicolas est le buteur de l'équipe. Il fait toujours partie des meilleurs buteurs de l'équipe de France avec 21 buts marqués en 25 matchs[108]. Il partage la place à la pointe de l'attaque avec Roger Courtois.

Gardien de l'équipe de France de 1939 à 1951, Julien Darui est considéré comme l'un des plus grands joueurs français à ce poste[109]. Il est l'un des premiers à commander sa défense et réalise des dégagements offensifs en demi-volée[109]. Il est remplacé par René Vignal puis par François Remetter[110], qui participe à la coupe du monde 1958 avec Claude Abbes[111].

Génération de la Coupe du monde 1958

En 1958, l'équipe de France atteint pour la première fois le stade des demi-finales d'une coupe du monde et termine finalement à la troisième place. L'équipe du capitaine Jonquet peut notamment compter sur une attaque de très grand talent constituée de Kopa, Fontaine, Piantoni, Vincent et Wisnieski[112].

Raymond Kopa, le meneur de jeu du Real Madrid, le plus grand club européen du moment, réalise une grande compétition avec les Bleus[113]. Meilleur joueur de la coupe du monde, Kopa reçoit le ballon d'or cette même année. En 1962, Kopa quitte l'équipe de France après 45 sélections et 18 buts, à la suite d'une dispute avec le sélectionneur Georges Verriest[113].

Le buteur Just Fontaine marque de son empreinte la Coupe du monde. Titulaire à la suite de la blessure de René Bliard, Fontaine réussit dès le premier match un triplé contre le Paraguay[114], puis marque au moins un but à chaque rencontre jusqu'à en inscrire quatre contre l'Allemagne[115]. Il termine meilleur buteur de la compétition avec treize buts, ce qui constitue le record en la matière. En janvier 1961, il se blesse gravement et doit arrêter sa carrière[114], après 30 buts en 21 sélections[114].

L'attaquant gaucher du Stade de Reims Roger Piantoni est également un homme fort de cette équipe. Auteur d'un but dès sa première sélection en 1952 à Dublin, il marque cinq des neuf buts français de l'année 1956[116]. À la suite d'une agression en 1959 qui lui brise le genou, il lutte pour retrouver son niveau[116]. Il marque son dernier but pour les Bleus lors de sa dernière sélection contre la Finlande en 1961[116].

Lui aussi joueur du Stade de Reims, Jean Vincent occupe le côté gauche de l'attaque. Connu pour sa rapidité, il est l'auteur de 22 buts en 46 matchs avec les Bleus.

Capitaine lors de la Coupe du monde 1958, Robert Jonquet participe à 58 rencontres de l'équipe de France au poste de défenseur central[117]. Le joueur du Stade de Reims, connu pour son autorité, se blesse lors de la demi-finale de la compétition mais reste sur le terrain[117]. Vice-recordman des sélections à cette époque, le défenseur tire sa révérence après l'échec du championnat d'Europe 1960[117].

Arrière gauche aux côtés de Jonquet dans les années 1950, Roger Marche est capitaine de l'équipe à 41 reprises[118]. Avec 63 sélections, il détient le record en la matière pendant vingt-sept ans, avant que Marius Trésor s'en empare[118]. Il marque son seul but en équipe de France lors de sa dernière sélection en 1959 contre l'Espagne[118].

Génération des années 1980 et le « carré magique »

Dans les années 1980, les quatre milieux de terrain Jean Tigana, Alain Giresse, Michel Platini et Bernard Genghini (remplacé par la suite par Luis Fernandez) forment le « carré magique » de l'équipe de France.

Michel Platini est le plus connu des joueurs de cette génération. Spécialiste des coups franc, il est régulièrement décisif[119]. Il en marque sur coup de pied arrêté dès sa première sélection contre la Tchécoslovaquie, et un nouveau pour offrir la qualification pour la Coupe du monde 1978[119]. Il est à cinquante reprises capitaine de l'équipe de France qu'il emmène vers les sommets[119]. Meilleur buteur de l'équipe de France jusqu'en 2007 avec ses 41 buts en équipe de France, il forme avec Giresse un duo historique[119]. Aux championnats d'Europe 1984, à domicile, il est au sommet de sa carrière et inscrit neuf buts dans la compétition[119]. L'équipe de France remporte son premier trophée. Le triple ballon d'Or inscrit son dernier but avec les Bleus à la Coupe du monde 1986 lors du quart de finale contre le Brésil[119].

Alain Giresse est un joueur atypique. Petit de taille, il excelle grâce à sa technique, sa vivacité et sa vision du jeu[120]. Deuxième meneur de jeu après Michel Platini, il est reconnu deuxième meilleur joueur de la Coupe du monde 1982 après Paolo Rossi[120]. Il met fin à sa carrière après la Coupe du monde 1986 après avoir marqué 6 fois en 47 apparitions sous le maillot bleu[120].

Jean Tigana commence sa carrière avec les Bleus en 1980 à l'âge de 25 ans[121]. Joueur frêle, il récupère un grand nombre de ballons[121]. Il joue cinq matchs à la Coupe du monde 1982 dont quatre en tant que titulaire et reste titulaire pour l'Euro 1984[122]. Il y offre à Platini le but décisif de la qualification pour la finale en prolongations à la suite d'une accélération sur le côté droit[121]. Il participe également à la Coupe du monde 1986 lors de laquelle il inscrit son seul but international[121]. Il revient en 1988 après la nomination de Platini comme sélectionneur de l'équipe mais se retire après sa 52e sélection à l'occasion d'un match perdu contre la Yougoslavie (3-2)[121].

Le dernier joueur du « carré magique » est Luis Fernandez. Il est appelé après la Coupe du monde 1982 alors qu'il joue pour le Paris Saint-Germain[123]. Il participe lui aussi à la victoire à l'Euro 1984. À la Coupe du monde 1986, il marque le but égalisateur contre l'URSS (1-1) puis rentre dans l'histoire en inscrivant le penalty décisif lors du quart de finale contre le Brésil (1-1) (4 T.A.B.3)[123].

Vainqueurs de la Coupe du monde 1998

Didier Deschamps commence sa carrière en 1989 alors qu'il est capitaine du Football Club de Nantes[124]. Il participe aux échecs à l'Euro 1992 et lors des qualifications à la Coupe du monde 1994. Jacquet en fait un joueur clef du milieu de terrain et le nomme capitaine de l'équipe[124]. Il bat en 1999 le record de sélections qu'il porte à 103 en 2000[124]. Il prend sa retraite après le succès aux championnats d'Europe 2000. Cinquante cinq fois capitaine, Deschamps lève le trophée de la Coupe du monde et celui de l'Euro[124].

Laurent Blanc commence sa carrière internationale dès le début des années 1990[125]. Il joue le match contre la Bulgarie en 1993. Rappelé par Aimé Jacquet, il est le pilier de la défense centrale[125]. Trentenaire, il est auteur du but décisif en huitièmes de finale de la Coupe du monde 1998 contre le Paraguay[125],[126]. Il est expulsé en demi-finale. Il quitte l'équipe de France après un nouveau succès à l'Euro 2000 comme Didier Deschamps.

Zinédine Zidane réalise ses débuts avec l'équipe de France en 1994. Il entre à la 63e minute et permet aux Bleus d'arracher un match nul contre la République tchèque 2-2 en inscrivant un doublé[127],[128]. Il s'installe comme titulaire l'année suivante. Aimé Jacquet lui fait dès lors confiance[127]. La France se hisse jusqu'en demi-finale de l'Euro 1996. Meneur de jeu de l'équipe de France lors de la finale de la victoire en Coupe du monde 1998, il inscrit deux buts pendant le match de la tête sur coup de pied de coin[63]. Il remporte également le championnat d'Europe 2000. Lors de la Coupe du monde 2006, Zidane marque une nouvelle fois la compétition. Décisif à plusieurs reprises dans la compétition, il ouvre la marque d'une panenka lors de la finale puis est expulsé pour un coup de tête sur Marco Materazzi. À la suite de cette finale, il prend sa retraite internationale.

Le plus grand nombre de matchs en équipe de France est détenu depuis le par Lilian Thuram. Il compte 142 sélections avec les Bleus. Pourtant défenseur central de formation, Thuram évolue sur le côté droit de la défense en équipe de France[129]. Il commence avec les Bleus en même temps que Zidane et est de toutes les compétitions internationales. Thuram est le héros français de la demi-finale de la Coupe du monde 1998 en marquant deux buts[130],[131]. Puissant et solide défenseur, il s'investit dans le collectif jusqu'en 2008[129].

Aligné lors de la finale de la Coupe du monde avec Frank Lebœuf, remplaçant de Blanc, Marcel Desailly est un joueur cadre de l'équipe victorieuse. Gardien de but le plus capé de l'histoire de l'équipe de France, Fabien Barthez fait ses débuts avec les Bleus en 1994, une année après sa victoire en Ligue des Champions avec l'Olympique de Marseille[132]. Remplaçant de Bernard Lama alors titulaire indiscutable, il gagne sa place dans les buts de l'équipe juste avant la Coupe du monde 1998[132]. Décisif lors du quart de finale de la compétition contre l'Italie, il reste un symbole du succès avec le baiser de Laurent Blanc sur son crâne et sa sortie sur Ronaldo[132].

Christophe Dugarry, auteur du premier but français de la Coupe du monde, ou Emmanuel Petit auteur du dernier de la compétition et du 1000e des Bleus, font partie de l'aventure. Bixente Lizarazu arrière gauche de l'équipe de France, participe à tous les matchs de la compétition. Youri Djorkaeff est un cadre de l'équipe. Le duo de jeunes attaquants monégasques composé Thierry Henry et David Trezeguet commence à faire parler de lui.

Les gardiens remplaçants sont Lionel Charbonnier et Bernard Lama. Les défenseurs Vincent Candela et Alain Boghossian, les milieux Christian Karembeu, Robert Pirès, Patrick Vieira, Bernard Diomède et l'auxerrois Stéphane Guivarc'h font également partie du groupe victorieux.

Sélectionneurs

Aimé Jacquet, champion du monde en tant que sélectionneur.

Comité de sélection, manager et tacticien

De 1904 à 1908, le comité de sélection de l’USFSA convoque les joueurs, Robert Guérin étant le premier manager de l'équipe de France de 1904 à 1906. Il est remplacé par un duo composé d'André Espir et André Billy qui restent en poste deux années également. De 1908 à 1914, c'est le comité de sélection du CFI qui convoque les joueurs, et Henri Chailloux devient manager.

En 1919, avec la formation de la FFFA, le principe du comité de sélection est reconduit. Ce dernier se compose d’Achille Duchenne, Gabriel Jardin, Eugène Plagnes et Maurice Wuillaume à partir du avec Gaston Barreau comme manager technique en match. Jean Rigal rejoint le comité de sélection en 1926. En 1930, Gaston Barreau, Jean Rigal, Maurice Delanche et Jacques Caudron forment le comité de sélection, Gaston Barreau étant toujours chargé de la gestion de l’équipe en match. Il est secondé par un entraîneur, le plus souvent anglais, mais qui doit se contenter d’un rôle secondaire, tel que George Kimpton en poste en mai 1934 pendant le mondial italien. Gaston Barreau reste le manager de l’équipe de France de 1919 à 1955, et est même présent dans le staff des Bleus jusqu’à son décès, en 1958.

Barreau est nommé sélectionneur unique le , c’est la fin de l’époque du comité de sélection. Il reste en poste jusqu'en novembre 1945, il est alors suppléé par Gabriel Hanot alors que Helenio Herrera est préparateur physique. Le , un trio composé de Gaston Barreau, Paul Nicolas et Jean Rigal prend la tête des Bleus jusqu'en . En septembre 1950, Gaston Barreau redevient sélectionneur unique et Paul Baron est nommé tacticien de l'équipe, remplacé par Pierre Pibarot de 1951 au . Albert Batteux prend les commandes de l'équipe de France le et y reste jusqu'au , participant à la Coupe du monde 1958. Les joueurs sont alors toujours sélectionnées par un comité de sélection dans lequel entrent Georges Verriest et Jean Gautheroux au début des années 1960 en remplacement de Paul Nicolas et Gaston Barreau[133].

Sélectionneur unique

Sélectionneurs de l'équipe de France
Période Nom
4 oct. 1964 - 20 juil. 1966 Henri Guérin
28 sept. 1966 - 26 nov. 1966 José Arribas et Jean Snella
22 mars 1967 - 3 juin 1967 Just Fontaine
17 sept. 1967 - 2 mars 1969 Louis Dugauguez
5 mars 1969 - 26 mai 1973 Georges Boulogne
8 sept. 1973 - 15 nov. 1975 Stefan Kovacs
27 mars 1976 - 27 juin 1984 Michel Hidalgo
13 oct. 1984 - 22 oct. 1988 Henri Michel
1er nov. 1988 - 2 juil. 1992 Michel Platini
26 août 1992 - 17 nov. 1993 Gérard Houllier
17 déc. 1993 - 12 juil. 1998 Aimé Jacquet
27 juil. 1998 - 5 juil. 2002 Roger Lemerre
19 juil. 2002 - 30 juin 2004 Jacques Santini
12 juil. 2004 - 22 juin 2010[134] Raymond Domenech
2 juil. 2010 - 30 juin 2012 Laurent Blanc
8 juil. 2012 - Didier Deschamps

Adjoint de Georges Verriest, Henri Guérin devient sélectionneur unique des Bleus en 1964. Il se qualifie avec l'équipe pour la Coupe du monde 1966. Lucien Jasseron et Robert Domergue sont nommés adjoints de Guérin, créant des divergences dans l'encadrement de l'équipe[135]. Henri Guérin est remplacé par le Nantais José Arribas et le Stéphanois Jean Snella nommés le , qui ne restent en poste que deux mois[135].

Il faut à nouveau trouver un sélectionneur. Jean Doumeng propose alors l'ancien buteur de l'équipe de France Just Fontaine[136]. Officiellement sélectionneur dès le , Fontaine révolutionne l'organisation de la sélection en choisissant ses joueurs lui-même en fonction de sa tactique[137]. La fédération choisit de la remercier en juin 1967 et Louis Dugauguez est nommé sélectionneur de l'équipe de France le [137]. Malgré une première victoire retentissante sur la Pologne pour son premier match, il est rapidement critiqué par les défenseurs de Fontaine[138]. Après l'échec lors des éliminatoires de la Coupe du monde 1970 au Mexique, il décide de laisser vacant le poste de sélectionneur le [139].

Lorsqu'il entre en poste en remplacement de Dugauguez au printemps 1969, Georges Boulogne ne peut plus voir son équipe se qualifier pour la Coupe du monde et décide de mener une politique de jeunes[140]. Il apporte également un nouvel esprit au sein de l'équipe nationale : stages à Saint-Malo, préparation physique rigoureuse, etc. Malgré tout, les résultats ne sont toujours pas au rendez-vous et Boulogne, très critiqué par la presse, ne parvient pas à qualifier la France pour les grandes compétitions. Les Bleus tombent contre l'URSS et Georges Boulogne démissionne le Modèle:Date sport. La FFF crée alors la sensation en appelant Ștefan Kovács, ancien entraîneur roumain de l'Ajax Amsterdam, devenant le premier sélectionneur (unique) étranger de l'histoire des Bleus. En deux ans, il convoque près de 70 joueurs. Malgré son court mandat (2 ans), ce brassage change profondément les mentalités.

Son successeur n'est d'autre que son adjoint : Michel Hidalgo. À partir de 1976, Hidalgo va construire l'une des meilleures équipes de France autour de Michel Platini, qu'il fait éclore au plus haut niveau. Il inculque aux Bleus ses principes d'un jeu ouvert axé sur l'offensive et écrit une page dorée de l'histoire du football français. En effet, il permet à l'équipe de France de revenir dans l'élite mondiale en la qualifiant pour deux Coupes du monde et en finissant quatrième du Mondial 1982, après une demi-finale épique contre l'Allemagne. En 1984, il remporte à la tête de la sélection le championnat d'Europe, contre l'Espagne organisé en France.

À la suite du sacre de l'Euro 1984, Michel Hidalgo se retire et laisse sa place à Henri Michel, auparavant sélectionneur des Espoirs. Sous son mandat, la France remporte la Coupe intercontinentale des nations en 1985 et atteint la demi-finale de la coupe du monde 1986 au Mexique, une nouvelle fois éliminée par l'Allemagne. De plus en plus contesté, Henri Michel est limogé à la suite d'un match nul contre Chypre (1-1) lors des éliminatoires du Mondial 1990 qui compromet les chances de qualification des Bleus.

Il est remplacé par Michel Platini, à peine plus d'un an après sa retraite en tant que joueur, le Modèle:Date sport. L'arrivée de Platini ne change rien et la France est absente du Mondial 1990 en Italie. Dans son groupe, Platini s'appuie majoritairement dur des joueurs de l'Olympique de Marseille dont Jean-Pierre Papin et Éric Cantona. Qualifiés facilement pour l'Euro 1992, les Bleus s'affirment parmi les favoris de la compétition. Mais une élimination au premier tour sans une seule victoire pousse Michel Platini à démissionner. Son adjoint Gérard Houllier est nommé pour lui succéder et entame les qualifications pour la coupe du monde 1994. Mais deux défaites consécutives à domicile durant l'automne 1993 (2-3 contre l'Israël puis (1-2) contre la Bulgarie) barrent à la France le chemin du Mondial. Démissionnaire après cette désillusion pour l'équipe de France, Gérard Houllier est remplacé par son adjoint Aimé Jacquet. Sa nomination aura été la plus courte de l'histoire des Bleus.

Nommé à titre « provisoire », Aimé Jacquet prend ses fonctions à partir du Modèle:Date sport. Sous sa direction l'équipe de France devient meilleure défensivement et Zinédine Zidane devient son meneur de jeu. les Bleus se qualifient douloureusement pour l'Euro 1996 et tombent en demi-finale contre la République tchèque (0-0 ; 5 t.a.b.6). Une étape qui sert de tremplin pour les hommes de Jacquet à deux ans de la coupe du monde 1998 organisée en France. Très critiquée avant la compétition, les Bleus réalisent un parcours sans faute jusqu'en finale où ils battent le Brésil (3-0). Champion du monde, Aimé Jacquet quitte ses fonctions de sélectionneur au soir de la finale, le Modèle:Date sport après avoir été fustigé par la presse pendant plusieurs années.

C'est à nouveau l'adjoint de l'ex-sélectionneur, Roger Lemerre qui prend le relais. Avec un jeu plus offensif, ce dernier emmène les Bleus vers un nouveau sacre au championnat d'Europe 2000 où la France réalise un doublé inédit Mondial-Euro consécutif en battant l'Italie dans une finale à rebondissements. Mais deux ans plus tard, pourtant favoris de la coupe du monde 2002, la France est sortis dès le premier tour. À la suite de ce fiasco, le sélectionneur national Roger Lemerre est limogé et remplacé par Jacques Santini. C'est sous la direction de l'ancien entraîneur lyonnais que l'équipe de France débute les éliminatoires pour l'Euro 2004. Après un carton plein en qualifications (8 matchs, 8 victoires), l'équipe de France repris confiance. Malgré cela, les Bleus sont sortis en quart-de-finale face aux Grecs, futurs vainqueurs (1-0). Peu après la compétition, Jacques Santini annonce son départ pour le club anglais de Tottenham.

Le Modèle:Date sport, Raymond Domenech, sélectionneur des Espoirs jusque là, est nommé comme nouveau sélectionneur national. Son arrivée marque une rupture avec ses prédécesseurs. Il impose de nouvelles règles et change complètement le staff. Mal engagée en qualifications, le retour de plusieurs cadres dont Zinédine Zidane qui avait pris sa retraite en 2004, relance l'équipe de France qui se qualifie pour le Mondial 2006. Raymond Domenech y mène la sélection nationale en finale mais échoue ensuite sévèrement aux premiers tours de l'Euro 2008 et de la coupe du monde 2010. Il termine sa carrière de sélectionneur national à l'issue du Mondial 2010, un cuisant échec sur fond de polémiques internes dans ce que les médias qualifieront de fiasco général (Grève de Knysna). Il est le sélectionneur français le plus controversé en raison de sa communication suscitant parfois l'incompréhension mais aussi pour la faiblesse des résultats de l'équipe de France postérieurs à 2006. Néanmoins, il est le sélectionneur ayant dirigé le plus de rencontres (79).

À la suite du fiasco en Afrique du Sud, Laurent Blanc, en provenance des Girondins de Bordeaux est nommé pour remplacer Raymond Domenech. Après un début poussif, Blanc parvient à qualifier les siens pour l'Euro 2012. Sortis du premier tour, l'équipe de France est éliminée par l'Espagne, future vainqueur de la compétition en quart-de-finale. Le parcours des Bleus est de nouveau marqué par des problèmes extra-sportifs. Après l'Euro, en brouille avec le président de la FFF Noël Le Graët, Laurent Blanc quitte le poste de sélectionneur et cède sa place à Didier Deschamps qui prend ses fonctions à partir du Modèle:Date sport.

Capitaines de l'équipe de France

105 capitaines se sont succédé en équipe de France depuis sa création. Parmi eux, le premier au classement du nombre de matchs joués en tant que capitaine est Didier Deschamps avec 54 capitanats. Le champion du monde a été capitaine entre 1994 et 2000, lors de la période dorée de l'équipe de France. Il est suivi par Michel Platini, meneur de jeu des Bleus lors des années 1980, avec 50 capitanats. Vient ensuite le défenseur central Marcel Desailly, successeur de Deschamps à partir de 2000 jusqu'en 2004 dans ce rôle (49 fois capitaine). On retrouve ensuite Roger Marche, arrière gauche de la génération de Kopa (années 1950), avec 42 capitanats. Le top 5 est refermé par Manuel Amoros, capitaine 29 fois entre 1987 et 1992.

Marcel Desailly détient le meilleur pourcentage de victoire en tant que capitaine des Bleus avec 69 % (34 matchs gagnés), 17 % de nuls et 14 % de défaites. Il est suivi de près par Didier Deschamps avec 67 % de victoire (36 matchs gagnés), 26 % de nuls et 7 % de défaites. Michel Platini referme la marche de ce podium avec 57 % de victoires (28 matchs gagnés), 18 % de nuls et 25 % de défaites. Hugo Lloris, capitaine actuel, est le gardien de but ayant porté le plus de fois le brassard de capitaine (30 fois). Raymond Domenech est le sélectionneur qui a nommé le plus de capitaines : 10 au cours de son mandat entre 2004 et 2010 (Fabien Barthez, Patrick Vieira, Thierry Henry, Zinedine Zidane, Patrice Evra, Eric Abidal, Lilian Thuram, Sylvain Wiltord, William Gallas et Alou Diarra).

Les tableaux ci-dessous présentent la liste des principaux capitaines de l'équipe de France depuis 1910.

Nom Période Capitanats
Jean Ducret 1910 - 1914 12 fois
Lucien Gamblin 1920 - 1923 10 fois
Paul Nicolas 1925 - 1931 18 fois
Edmond Delfour 1933 - 1937 12 fois
Alexis Thépot 1931 - 1935 13 fois
Étienne Mattler 1934 - 1940 14 fois
Jean Baratte 1949 - 1952 12 fois
Roger Marche 1950 - 1959 42 fois
André Lerond 1961 - 1963 10 fois
Marcel Artelesa 1965 - 1966 9 fois
Bernard Bosquier 1967 - 1968 8 fois
Jean Djorkaeff 1969 - 1972 24 fois
Claude Quittet 1972 - 1973 4 fois
Georges Bereta 1973 - 1975 12 fois
Henri Michel 1975 - 1976 4 fois
Nom Période Capitanats
Marius Trésor 1977 - 1979 21 fois
Michel Platini 1979 - 1987 50 fois
Luis Fernandez 1987 - 1988 5 fois
Manuel Amoros 1988 - 1992 29 fois
Jean-Pierre Papin 1992 - 1993 11 fois
Éric Cantona 1993 - 1995 9 fois
Didier Deschamps 1995 - 2000 54 fois
Marcel Desailly 2000 - 2004 49 fois
Patrick Vieira 2004 - 2005
2006 - 2008
21 fois
Zinédine Zidane 2005 - 2006 26 fois
Thierry Henry 2008 - 2010 21 fois
Patrice Évra
2010
5 fois
Hugo Lloris Depuis 2011 30 fois

Effectif actuel

Effectif et encadrement de l'équipe de France au [141],[142]
Joueurs     Encadrement technique
P. Nom Date de naissance Sél. But(s) Club Depuis
Gardiens
1 G Samba, BriceBrice Samba  (30 ans) 3 0 RC Lens 2023
16 G Maignan, MikeMike Maignan  (28 ans) 16 0 AC Milan 2020
23 G Areola, AlphonseAlphonse Areola  (31 ans) 5 0 West Ham United 2015
Défenseurs
2 D Pavard, BenjaminBenjamin Pavard  (28 ans) 54 5 Inter Milan 2017
3 D Mendy, FerlandFerland Mendy  (29 ans) 10 0 Real Madrid 2018
4 D Upamecano, DayotDayot Upamecano  (25 ans) 20 2 Bayern Munich 2020
5 D Koundé, JulesJules Koundé  (25 ans) 28 0 FC Barcelone 2021
17 D Saliba, WilliamWilliam Saliba  (23 ans) 15 0 Arsenal FC 2022
21 D Clauss, JonathanJonathan Clauss  (31 ans) 13 2 Olympique de Marseille 2022
22 D Hernandez, ThéoThéo Hernandez  (26 ans) 27 2 AC Milan 2021
24 D Konaté, IbrahimaIbrahima Konaté  (25 ans) 16 0 Liverpool FC 2022
Milieux
6 M Camavinga, EduardoEduardo Camavinga  (21 ans) 17 1 Real Madrid 2020
7 M Griezmann, AntoineAntoine Griezmann  (33 ans) 129 44 Atlético de Madrid 2014
8 M Tchouaméni, AurélienAurélien Tchouaméni  (24 ans) 31 3 Real Madrid 2021
13 M Kanté, N'GoloN'Golo Kanté  (33 ans) 55 2 Al-Ittihad Club 2016
14 M Rabiot, AdrienAdrien Rabiot  (29 ans) 43 4 Juventus FC 2016
18 M Zaïre-Emery, WarrenWarren Zaïre-Emery  (18 ans) 3 1 Paris Saint-Germain 2023
19 M Fofana, YoussoufYoussouf Fofana  (25 ans) 18 3 AS Monaco 2022
Attaquants
9 A Giroud, OlivierOlivier Giroud  (37 ans) 133 57 AC Milan 2011
10 A Mbappé, KylianKylian Mbappé Capitaine  (25 ans) 79 47 Paris Saint-Germain 2017
11 A Dembélé, OusmaneOusmane Dembélé  (27 ans) 44 5 Paris Saint-Germain 2016
12 A Kolo Muani, RandalRandal Kolo Muani  (25 ans) 17 4 Paris Saint-Germain 2022
15 A Thuram, MarcusMarcus Thuram  (26 ans) 20 2 Inter Milan 2020
20 A Coman, KingsleyKingsley Coman  (27 ans) 56 8 Bayern Munich 2015
25 A Barcola, BradleyBradley Barcola  (21 ans) 2 0 Paris Saint-Germain 2024
Sélectionneur
Sélectionneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Cyril Moine
Entraîneur(s) des gardiens
  • Franck Raviot
Kinésithérapeute(s)
  • Jean-Yves Vandewalle
  • Christophe Geoffroy
  • Alexandre Germain
  • Guillaume Vassout
  • Denis Morcel
Médecin(s)
  • Franck Le Gall



Légende

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Appelés récemment

Les joueurs suivants ne font pas partie du dernier groupe appelé mais ont été retenus en équipe nationale lors des 12 derniers mois.

Les joueurs qui comportent le signe Joueur blessé, sont blessés au moment de la convocation.

Pos. Nom Date de Naissance Sél. Buts Club Dernier appel
DF Rod Fanni (42 ans) 5 0 Olympique de Marseille vs Finlande, 15 octobre 2013
GB Stéphane Ruffier (37 ans) 1 0 AS Saint-Étienne vs Finlande, 15 octobre 2013
DF Kurt Zouma (29 ans) 0 0 AS Saint-Étienne vs Finlande, 15 octobre 2013
DF Adil Rami (38 ans) 26 1 AC Milan vs Biélorussie, 10 septembre 2013
AT André-Pierre Gignac (38 ans) 17 4 Olympique de Marseille vs Biélorussie, 10 septembre 2013
ML Maxime Gonalons Joueur blessé (35 ans) 6 0 Olympique lyonnais vs Biélorussie, 10 septembre 2013
ML Josuha Guilavogui (33 ans) 5 0 AS Saint-Étienne vs Biélorussie, 10 septembre 2013
DF Eliaquim Mangala (33 ans) 1 0 FC Porto vs Biélorussie, 10 septembre 2013
ML Geoffrey Kondogbia (31 ans) 1 0 AS Monaco vs Biélorussie, 10 septembre 2013
ML Étienne Capoue (35 ans) 7 1 Tottenham vs Belgique, 14 août 2013
ML Yoann Gourcuff (37 ans) 31 4 Olympique lyonnais vs Brésil, 9 juin 2013
DF Jérémy Mathieu (40 ans) 3 0 Valence vs Brésil, 9 juin 2013
DF Benoît Trémoulinas (38 ans) 2 0 AS Saint-Étienne vs Brésil, 9 juin 2013
AT Alexandre Lacazette (33 ans) 2 0 Olympique lyonnais vs Brésil, 9 juin 2013
AT Jérémy Ménez (37 ans) 24 2 Paris SG vs Espagne, 26 mars 2013
DF Christophe Jallet (40 ans) 5 1 Paris SG vs Espagne, 26 mars 2013
DF Mapou Yanga-Mbiwa (35 ans) 3 0 Newcastle vs Espagne, 26 mars 2013
AT Romain Alessandrini (35 ans) 0 0 Stade rennais vs Allemagne, 6 février 2013

Aspects socio-économiques

Relation avec les médias

Dès son premier match en 1904, la presse suit les performances de l'équipe de France. Pour le deuxième match de son histoire en 1905, le sélectionneur Robert Guérin convoque les joueurs en publiant une annonce dans le journal L'Auto[143].

Le premier match télévisé de l'équipe de France est RFA-France à Hanovre le , retransmis par l'ORTF[144].

En juin 1987, TF1 signe un contrat d'exclusivité pour les droits de retransmissions de l'équipe de France avec la FFF jusqu'en 1992[145]. Ce contrat est depuis renouvelé régulièrement.

Pour la Coupe du monde 2006, le diffuseur des matchs de l'équipe de France est TF1. Pour la demi-finale de la compétition contre le Portugal, Médiamétrie enregistre une audience de 22,2 millions de téléspectateurs soit le record de la télévision depuis la création de Médiamétrie en 1989[146]. La finale réunit en moyenne 22,1 millions de téléspectateurs avec un pic à 25 millions[146]. Les six autres rencontres du Mondial des Bleus retransmises sur TF1 suivent dans le classement des meilleures audiences de 2006 toutes chaînes et émissions confondues[146].

Revenus

Les revenus de l'équipe de France viennent principalement des droits télévisuels. À la fin de l'année 2009, TF1 renouvèle son contrat avec les Bleus pour diffuser les matchs de l'équipe entre 2010 et 2014[147]. La chaîne paie 45 millions d'euros annuellement pour pouvoir diffuser les matchs des Bleus sur le territoire français, contre 55 millions entre 2006 et 2010[147].

Les sponsors de l'équipe de France s'affichent sur les maillots contre rémunérations. Les recettes des matchs à domicile sont une autre source de revenus. La fédération française de football (FFF) a un contrat avec le Consortium Stade de France, principal actionnaire du stade, et doit lui verser une part des recettes[148].

Enfin, les primes gagnées lors de compétitions internationales et principalement lors des Coupe du monde et des championnats d'Europe. L'ancien équipementier de l'équipe de France, Adidas, payait 10 millions d'euros annuellement pour commercialiser les maillots des Bleus. L'actuel équipementier de l'équipe, Nike, paye 42 millions d'euros par an soit environ quatre fois plus[149]. Adidas, TF1, Carrefour, Crédit agricole et Suez sont les principaux sponsors de l'équipe de France et paient chacun 2,5 millions d'euros par an. Coca-Cola, Nutella, RTL, SFR et Citroën sont des sponsors secondaires, leur nom est associé à l'équipe de France[149]. Ces derniers doivent s'acquitter de 800 000 euros chacun par an[149]. Dix autres entreprises sponsorisent les Bleus pour 250 000 euros[149].

La FFF offre une prime aux joueurs et staff de l'équipe de France pour chaque match disputé.

Soutien et image

Symboles

Emblème sur le maillot de l'équipe de France

En 1994, la FFF imagine une mascotte pour l'équipe de France en vue de la Coupe du monde 1994 : Jules un coq coiffé d'un béret rouge et vêtu du maillot bleu de l'équipe de France. Sa queue est composée d'une plume bleue, suivie d'une plume blanche, qui est elle-même suivie d'une plume rouge. Non qualifiée pour la Coupe du monde 1994, la mascotte est mise en sommeil avant d'être remis en avant lors de la Coupe du monde de football de 1998. Cette mascotte est souvent confondue avec Footix, la mascotte de la Coupe du monde 1998.

Après sa victoire lors de la Coupe du monde 1998, la France appose au-dessus du coq gaulois une étoile dorée symbolisant le titre de champion du monde. Cette étoile est portée pour la première fois le à l'occasion du match Islande-France dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2000.

Maillots et équipementiers

Maillots bleus de l'équipe de France.

L'équipe de France possède deux jeux de maillots : un bleu pour les matchs à domicile[Note 4] et un, classiquement blanc, pour les matchs à l'extérieur. Quelle que soit la couleur du maillot, le short est soit bleu soit blanc, et les chaussettes peuvent être soit bleues, soit blanches. La tenue la plus utilisée est un maillot bleu avec un short bleu et des chaussettes bleues.

Les couleurs de la tenue de l'équipe font références à celle du drapeau de la France. C'est d'ailleurs d'après la couleur de leur maillot que les joueurs de l'Équipe de France sont surnommés « les Bleus » ou « les Tricolores ».

Depuis 1972 et jusqu'à fin 2010, l'équipe de France est en contrat avec l'équipementier allemand Adidas qui lui fournit ses tenues et ses équipements. À la suite d'un appel d'offres qui s'est déroulé début-2008, c'est l'équipementier américain Nike qui deviendra son prochain partenaire pour la période allant du 1er janvier 2011 à 2018. Le nouvel équipementier versera 320 millions d'euros sur la période, soit une moyenne de 42,66 millions d'euros par saison (un montant 4 fois et demi supérieur à l'ancien contrat)[150], ce qui en fait l'équipe nationale la mieux payée par son équipementier et le plus gros contrat de sponsoring jamais réalisé dans le football[151].

Premier jeu de maillot de l'équipe de France[152]

1904

1909-1914

1984 et 1998-1999

2000

2012

Supporteurs

Les supporteurs français entonnent pour la première fois La Marseillaise le Modèle:Date sport lors du match France-Allemagne en riposte aux Allemands qui chantent le Deutschland über alles[153].

Le Modèle:Date sport, le club officiel des supporteurs est créé à l'initiative de la fédération française de football[154] pour soutenir les Bleus lors de la Coupe du monde 1998. Le Club des Supporteurs de l'Équipe de France (C.S.E.F.) cesse ses activités en 2005 afin de permettre à la F.F.F. de faire des économies alors que ses comptes sont dans le rouge[155]. Des « sections » du C.S.E.F. ont pris le relais depuis 2005. Il en existe à ce jour une douzaine qui ont pour la plupart une implantation régionale (Dunkerque, Tourcoing, Normandie, Picardie, Nancy, Bretagne, Île-de-France, Antibes, Var, etc.). Seule l'association « Irrésistibles Français » revendique une présence au niveau national, même international, avec plus de 55 départements représentés. C'est également le groupe de supporteurs le plus actif dans les tribunes des Bleus[156].

En 2011, 8 de ces associations se rassemblent au sein de la Fédération des Associations Nationales de Supporteurs des Bleus (F.A.N.S. des Bleus) afin de simplifier les rapports avec la Fédération Française de Football. Se rendant compte de l'impact des supporters dans l'image de l’Équipe de France de Football à la suite de l'Euro 2012, la F.F.F. a fait du développement des supporters un objectif prioritaire et souhaite une tribune de supporters actifs au Stade de France.

Les associations de supporteurs de l’Équipe de France ne reçoivent aucune aide de la part de la Fédération Française de Football[157].

Après la victoire en Coupe du monde 1998, on parle d'un « effet Coupe du monde »[158]. Cet effet n'est pas qu'économique, le moral des Français augmente après la victoire même si cette hausse n'est pas durable[159]. De plus, on observe que les femmes s'intéressent plus au football lors des grands évènements de l'équipe de France comme la Coupe du monde[160].

Les supporteurs français chantent La Marseillaise, l'hymne national de la France, avant chaque rencontre et parfois pendant le match. Le Modèle:Date sport, l'équipe de France joue au stade de France contre l'Algérie. Pourtant à domicile, l'hymne de l'équipe de France est sifflée et le match doit être interrompu après l'envahissement de la pelouse par des dizaines de supporteurs algériens[161].

Les supporteurs de l'équipe de France sifflent parfois leur équipe quand ces derniers observent une qualité de jeu très en deçà de leurs espérance, jusqu'à encourager l'équipe adverse avec des « Olé » comme lors des matchs amicaux contre l'Argentine[162] et l'Espagne[163] respectivement en 2008 et 2010. À domicile, entre 2000 et 2006 les supporteurs de l'équipe de France déroulèrent un maillot géant sur la tribune Nord.

Rivalités

Au niveau européen

Les principaux rivaux sont tout d'abord les proches voisins de la France, l'Allemagne, l'Angleterre, la Belgique et l'Italie.

La première victoire contre l'Angleterre le Modèle:Date sport est assimilée à un évènement historique, alors qu'elle coïncide avec le centenaire de la mort de Napoléon Bonaparte[164].

Dans les années 1980, la France entretient une forte rivalité avec la République fédérale d'Allemagne, à la suite de leur duel en demi-finale de la Coupe du monde 1982. Opposition de style de jeu, le match est notamment marqué par l'agression de Harald Schumacher sur Patrick Battiston, évacué inconscient du terrain dix minutes après son entrée en jeu. Alors que les Français mènent trois buts à un en prolongation, ils encaissent deux buts et s'inclinent finalement aux tirs au but. Quatre ans plus tard, les deux équipes se retrouvent au même stade. Alors que les Français sont donnés favoris de la compétition, ils sont éliminés par des Allemands plus physiques et mieux organisés, sans contestation possible (2-0).

La Belgique est l'équipe avec laquelle la France a disputé le plus de rencontres internationales de football dans son histoire avec 70 rencontres.

L'Italie domine la France jusqu'aux années 1980, la France a alors battu une seule fois les joueurs italiens en 1920. En 1986, la France bat l'Italie en huitième de final de la Coupe du monde. En 1998, en quart de finale de la Coupe du monde, les deux équipes s'affrontent de nouveau et les Bleus gagnent la partie après une séance de tirs aux buts. Deux ans plus tard, les deux équipes se retrouvent en finale de l'Euro. La France, dominée dans le temps réglementaire, égalise à quelques instants de la fin de la rencontre. Les Bleus s'imposent ensuite en mort subite. Les joueurs transalpins prennent leur revanche en finale de la Coupe du monde 2006. La France ouvre la marque sur un penalty de Zinédine Zidane avant que la squadra azzurra n'égalise. L'Italie remporte le match aux tirs au but et gagne sa quatrième Coupe du monde.

Au niveau mondial

La France et le Brésil ont disputé des duels mémorables. En 1958, pour leur première confrontation officielle, le Brésil élimine la France en demi-finale de coupe du monde sur le score de 5-2, grâce à un triplé du jeune Pelé. Il s'agit du dernier match officiel remporté par la Seleção contre les Bleus. En 1986, les Français éliminent les Brésiliens en quart de finale de la coupe du monde, aux tirs au but, à l'issue d'un match inoubliable. En 1998, les deux équipes se rencontrent en finale à Paris, que les Français remportent largement (3-0), grâce à un doublé de Zinédine Zidane. En 2006, les Bleus du même Zidane, éliminent les champions du monde brésiliens en quart de finale (1-0), et achèveront la compétition en tant que finaliste pour la deuxième fois de leur histoire. En février 2011, la France bat de nouveau le Brésil dans un match amical à domicile sur le score de 1-0.

L'équipe de France dans la culture populaire

La chanson de Gloria Gaynor, I will survive devient le tube de l'été 1998 à la suite de la reprise du refrain par l'équipe de France.

En 1978, lorsque l'équipe de France retrouve la Coupe du monde, la Fédération française de football demande à Jacques Monty de composer la « chanson officielle de l'équipe de France », elle s'appelle Allez les Bleus et se vend à plus de 180 000 exemplaires[165].

Par la suite, à chaque participation à la Coupe du Monde, des chansons de soutien aux bleus sont enregistrés. En 1982, Dalida chante Allez la France et Denise Fabre Olé la France, chanson qui reçoit l'agrément de la FFF[166]. En 1986, un groupe d'artistes chante Viva les Bleus, chanson vendue à 100 000 exemplaires[167].

En 1998, l'hymne officiel est chanté par Carlos et s'intitule Allez la France, allez les Bleus[168], il est complètement éclipsé par la reprise d’I will survive par le Hermes House Band, chanson fétiche de l'équipe de France, qui devient la chanson de l'été 1998[169]. Cependant, c'est Gloria Gaynor qui profite de l'occasion pour revenir sur le devant de la scène.

Pour la Coupe du monde 2002, la Fédération fait appel à Johnny Hallyday, le single Tous ensemble, écrit par Catherine Lara, se vend à 530 000 exemplaires[170].

Lors de la Coupe du monde 2006, l'animateur Sébastien Cauet interprète une parodie de la chanson Madan de Martin Solveig, intitulée Zidane y va marquer. La chanson se classe immédiatement en tête des ventes[171].

À l'occasion de l'Euro 2008, Grand Corps Malade sort un single de soutien à l'équipe de France On vit ensemble, on vibre ensemble[172]. Deux ans plus tard, c'est au tour du duo humoriste Omar et Fred d'apporter son soutien pour l'équipe de France à l'occasion de la Coupe du monde 2010 en enregistrant un clip nommé Bleu, blanc, rouge[173].

Pendant la Coupe du monde 1998, un documentaire intitulé Les Yeux dans les Bleus est tourné dans les vestiaires de l'équipe de France[174]. Deux autres documentaires sortent après le succès du premier volet, Les Yeux dans les Bleus 2 en 2001 sur l'équipe de France durant la préparation pour la Coupe du monde 2002[175] et Les Yeux dans les Bleus 2 une année plus tard sur l'équipe de France durant la Coupe du monde 2002[176].

En 1999, Sony réalise le jeu vidéo This is football qui sort en France sous le nom de Le Monde des Bleus comme jeu officiel de l'équipe de France. Ce jeu vidéo tire son titre du surnom de l'équipe et est suivi par Le Monde des Bleus 2, Le Monde des Bleus 2002, Le Monde des Bleus 2003, Le Monde des Bleus 2004 et le Le Monde des Bleus 2005.

Remplaçant pendant la Coupe du monde 2006, Vikash Dhorasoo réalise un film qui raconte son expérience dans la groupe en tant que remplaçant. Le film se nomme Substitute[177].

Autres sélections

Équipe A'

L'équipe de France A' (originellement dénommée « équipe de France B ») correspond à l'équipe réserve de l'équipe de France. À ce titre, elle rassemble une sélection de joueurs français proches du niveau international, et ne peut pas disputer de compétition internationale officielle. Ce n'est pas une sélection permanente ; elle répond à une demande spécifique du sélectionneur de l'équipe de France.

L'équipe dispute son premier match en 1922 contre le Luxembourg. Jusqu'en 1967, elle affronte régulièrement des sélections nationales A et B. Peu utilisée par la suite, l'équipe est remise en place, sous le nom « équipe de France A' », par le sélectionneur Michel Platini en 1988. Elle dispute vingt-trois rencontres en treize ans, avant d'être remise en sommeil.

En 2007 et 2008, Raymond Domenech convoque de nouveau l'équipe de France A' à trois reprises.

Équipes de jeunes

L'équipe de France espoirs est créée en 1952, dans le but de rassembler les meilleurs joueurs français de moins de 21 ans. Les Bleuets remportent le championnat d'Europe en 1988. Depuis 1992, ils représentent la France aux jeux olympiques, dont ils atteignent les quarts de finale en 1996.

Les espoirs sont actuellement entraînés par Willy Sagnol, les moins de 20 ans par Francis Smerecki, les moins de 19 par Philippe Bergeroo, les moins de 18 par Pierre Mankowski, les moins de 17 par Patrick Gonfalone et les moins de 16 par Jean-Claude Giuntini.

Équipe féminine

L'équipe de France féminine est créée dans les années 1920. Sa meilleure performance est une 4e place lors de la Coupe du monde 2011 en Allemagne. Appelées les Bleues, les joueuses ont participé aux deux dernières Coupes du monde, pour une élimination au premier tour et une élimination en demi-finale. Sandrine Soubeyrand détient le record de sélections avec 187 matchs et Marinette Pichon le record de buts marqués avec 81 buts.

Philippe Bergeroo est l'actuel sélectionneur de l'équipe.

Notes et références

Notes

  1. L'Allemagne (1972-1974) et l'Espagne (2008-2010) ont réalisé le doublé dans l'autre sens. L'Espagne réalise par ailleurs un triplé en ajoutant l'Euro 2012 à sa série victorieuse
  2. L'équipe de France, bien que qualifiée grâce à son titre de champion du monde, décline l'invitation
  3. La France a atteint les quarts de finale en 1964 et en 1968 mais à cette époque, les phases finales ne débutaient qu'à partir des demi-finales
  4. Parfois à l'extérieur si la couleur n'interfère pas avec celle de son adversaire.

Références

  1. « Classement mondial », sur fr.fifa.com (consulté le ).
  2. Serge Laget, « Le match par lequel tout commença » in France Football, no 2907, mardi 25 décembre 2001, page 10.
  3. a et b Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, op. cit., p. 11
  4. Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, op. cit., p. 12
  5. L’intégrale de l’équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p.  23 et 24
  6. (de) (en) (fr) « France: Full "A" internationals (1904-1910) », IFFHS (consulté le )
  7. Le Matin du 23 mai 1909, p. 4, sur gallica.bnf.fr.
  8. Jean-Philippe Réthacker, L’équipe de France de football, op. cit., p. 14
  9. « Faits intéressants et curieux à propos des internationaux et joueurs nationaux (1901-1910) » sur iffhs. de
  10. Les Bleus : le livre officiel de l'équipe de France, op. cit., p. 14
  11. Thierry Terret, Les paris des Jeux olympiques de 1924, Atlantica, 2008, page 448.
  12. Thierry Terret, Les paris des Jeux olympiques de 1924, op.cit. , page 449.
  13. Thierry Terret, Les paris des Jeux olympiques de 1924, op.cit. , page 450.
  14. Thierry Terret, Les paris des Jeux olympiques de 1924, op.cit. , page 453.
  15. a et b Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, op. cit., p. 16
  16. Les Bleus : le livre officiel de l'équipe de France, op. cit., p. 23
  17. L'intégrale de l'équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p.  76
  18. L'intégrale de l'équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p.  77
  19. L'intégrale de l'équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p.  81 et 82
  20. L'intégrale de l’équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p.  82
  21. L'intégrale de l'équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p.  89
  22. Jean-Jacques Vierne, « L'heure des professionnels a enfin sonné » in France Football, no 2907, mardi 25 décembre 2001, page 18.
  23. Les Bleus : le livre officiel de l'équipe de France, op. cit., p. 24
  24. « Autriche-France : 3-2 a. p. » in France Football, no 2907, mardi 25 décembre 2001, page 23.
  25. Coll., La grande histoire de la Coupe du monde, Éditions L'Équipe, 2009, page 13.
  26. Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, op. cit., p. 28 et 29
  27. Coll., 100 ans de football en France, Éditions Atlas, 1989, p. 156.
  28. Les Bleus : le livre officiel de l'équipe de France, op. cit., p. 32
  29. L'aventure des bleus : les 50 plus belles histoires de l'équipe de France de football, , op. cit., p.  24 et 25
  30. Pascal Ferré, « Le bon compte de l'affable Fontaine. » in France Football, mardi 25 décembre 2001, no 2907, p. 30.
  31. a b et c Les Bleus : le livre officiel de l'équipe de France, op. cit., p. 40 et 41
  32. Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, op. cit., p. 45
  33. Coll., 50 ans d'Euro - Une histoire française, Éditions L'Équipe, 2008, pages 16-18.
  34. a et b Coll., 50 ans d'Euro - Une histoire française, Éditions L'Équipe, 2008, pages 18.
  35. Coll., 50 ans d'Euro - Une histoire française, Éditions L'Équipe, 2008, pages 19.
  36. Coll., 50 ans d'Euro - Une histoire française, Éditions L'Équipe, 2008, pages 15.
  37. L'intégrale de l'équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p. 181-182
  38. L’intégrale de l’équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p. 208-209
  39. L'intégrale de l'équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p. 210-211
  40. L'intégrale de l'équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p. 213
  41. a et b Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, op. cit., p. 66 et 67, « 16 novembre 1977 : le Parc retrouve ses princes ».
  42. Les Bleus : le livre officiel de l'équipe de France, op. cit., p. 68 et 69, « Coupe du monde 1978 : tête d'or et semelles de plomb ».
  43. Les Bleus : le livre officiel de l’équipe de France, op. cit., p. 68, 70 et 71, « Coupe du monde 1978 : faux pas sur un tango ».
  44. L'intégrale de l'équipe de France de football, 1904-1998, op. cit., p. 270
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Voir aussi

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Bibliographie

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Témoignages et biographies

Divers

Filmographie

  • La Véritable Histoire des Bleus, film documentaire de Stéphane Benamou, France, 2012, 108'

Liens externes


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