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« Thomas Savery » : différence entre les versions

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En [[1698]], Thomas Savery dépose un [[brevet]] sur une pompe destinée à l'[[exploitation minière]], fonctionnant à la vapeur, directement inspirée des travaux de [[Edward Somerset]] : il s'agit de la première machine à vapeur qui ait réellement fonctionné.


Le principe en est simple et basé sur un récipient à deux [[soupape]]s. La [[vapeur]] chasse l’eau de ce récipient vers le haut, puis le [[vide]] créé par la [[condensation]] permet d’aspirer l’eau qui vient du bas. Il s’agit donc d’une machine sans [[piston]], destinée à un seul usage : l’[[exhaure]] de l’eau des [[mine (gisement)|mines]].
Le principe en est simple et basé sur un récipient à deux [[soupape]]s. La [[Vapeur d'eau|vapeur]] chasse l’eau de ce récipient vers le haut, puis le [[vide]] créé par la [[condensation]] permet d’aspirer l’eau qui vient du bas. Il s’agit donc d’une machine sans [[piston]], destinée à un seul usage : l’[[exhaure]] de l’eau des [[mine (gisement)|mines]].


En [[1702]], il fait passer dans la presse une publicité avec un croquis simplifié de sa machine afin de la faire connaître auprès des exploitants de mines, qui peuvent s'adresser à lui dans son atelier de Salisbury Court à Londres, une méthode qu'il avait déjà employé pour d'autres inventions<ref>http://books.google.fr/books?id=lRlpDccCtwQC&pg=PA492&lpg=PA492&dq=%22Thomas+Savery%22+publicit%C3%A9&source=bl&ots=A3D_ubaf-u&sig=a7JQRMLo_63B0H6ZUI1Ghhlseqo&hl=fr&ei=lvDpScKUIuKQjAfF0vCeCg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=7</ref>.
En [[1702]], il fait passer dans la presse une publicité avec un croquis simplifié de sa machine afin de la faire connaître auprès des exploitants de mines, qui peuvent s'adresser à lui dans son atelier de Salisbury Court à Londres, une méthode qu'il avait déjà employé pour d'autres inventions<ref>http://books.google.fr/books?id=lRlpDccCtwQC&pg=PA492&lpg=PA492&dq=%22Thomas+Savery%22+publicit%C3%A9&source=bl&ots=A3D_ubaf-u&sig=a7JQRMLo_63B0H6ZUI1Ghhlseqo&hl=fr&ei=lvDpScKUIuKQjAfF0vCeCg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=7</ref>.

Version du 23 avril 2015 à 11:19

Thomas Savery (vers 1650 Shilstone, un manoir près de Modbury, Devon1715) est un mécanicien anglais, inventeur de différents procédés industriels lors de la Révolution financière britannique, puis constructeur de machines à vapeur.

Il a travaillé pour la Commission des blessés et malades de la Royal Navy.

En 1696, il dépose un premier brevet sur une machine à polir le verre et le marbre et une autre utilisant la roue à aube pour la navigation maritime[1], qui est lui cependant refusée par l'Amirauté, et le superviseur de la Royal Navy, Edmund Dummer. Malgré ce refus, il y consacre un livre: Navigation Improved (1698), tandis qu'il traduit en anglais l'ouvrage Treatise on Fortifications du Baron van Coehoorn (1641-1704), un hollandais[2].

Pompe de Savery.

En 1698, Thomas Savery dépose un brevet sur une pompe destinée à l'exploitation minière, fonctionnant à la vapeur, directement inspirée des travaux de Edward Somerset : il s'agit de la première machine à vapeur qui ait réellement fonctionné.

Le principe en est simple et basé sur un récipient à deux soupapes. La vapeur chasse l’eau de ce récipient vers le haut, puis le vide créé par la condensation permet d’aspirer l’eau qui vient du bas. Il s’agit donc d’une machine sans piston, destinée à un seul usage : l’exhaure de l’eau des mines.

En 1702, il fait passer dans la presse une publicité avec un croquis simplifié de sa machine afin de la faire connaître auprès des exploitants de mines, qui peuvent s'adresser à lui dans son atelier de Salisbury Court à Londres, une méthode qu'il avait déjà employé pour d'autres inventions[3].

C’est probablement après avoir vu cette machine que Denis Papin, en 1707, avait repris ses idées et réintroduit le piston[4].

Cette machine servit à pomper dans les mines de Cornouailles. Bien que simpliste et gourmande en charbon, elle sauva de nombreuses mines de la ruine et ouvrit la voie à Denis Papin et surtout à Thomas Newcomen vers un machinisme encore plus performant.

Notes et références

Bibliographie

Liens externes