« Pemulwuy » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Criric (discuter | contributions)
m lien homonymie
HenriDavel (discuter | contributions)
Culture populaire
Ligne 7 : Ligne 7 :


Une banlieue de [[Sydney]] porte aujourd'hui le nom de Pemulwuy, de même qu'un parc à Sydney.
Une banlieue de [[Sydney]] porte aujourd'hui le nom de Pemulwuy, de même qu'un parc à Sydney.

== Dans la culture populaire ==
* [[Eleanor Dark]], ''The Timeless Land'' (roman de 1941).


== Liens externes ==
== Liens externes ==

Version du 4 novembre 2015 à 22:10

Pemulwuy, né vers 1750 dans la région de Botany Bay et mort en 1802, était une figure emblématique de la résistance aborigène à la colonisation britannique de l'Australie. Décrit comme le « premier dirigeant de la résistance aborigène », il était membre du peuple bidjigal[1].

En 1790, Pemulwuy et quatre autres Aborigènes tuèrent le colon John McIntyre, qu'ils accusaient d'avoir tué des Aborigènes. À partir de 1792, il mena des attaques répétées contre des colons. En 1797, il fut blessé et capturé lors d'un raid sur une ferme appartenant aux autorités coloniales. Il s'échappa de l'hôpital, blessé et en chaînes, et reprit ses assauts contre la colonie. La plupart des attaques qu'il mena furent en réponse à des crimes spécifiques commis par des colons, notamment des rapts d'enfants aborigènes. Il fut blessé par balles à plusieurs reprises, mais survécut, amenant un colon à remarquer que « son corps contient maintenant […] environ huit ou dix onces de plomb »[1].

Il fut finalement abattu en 1802. Sa tête fut tranchée après sa mort, et envoyée à Londres, accompagnée d'une lettre du Gouverneur Philip King soulignant sa bravoure[1]. Son crâne fut restitué à l'Australie dans les années 1950, mais fut ensuite perdu.

Une banlieue de Sydney porte aujourd'hui le nom de Pemulwuy, de même qu'un parc à Sydney.

Dans la culture populaire

Liens externes

Notes et références

  1. a b et c (en) « Australia's oldest murder mystery », Sydney Morning Herald, 1 novembre 2003