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* Association Les Cardabelles : Association du {{3e}} âge qui œuvre pour le maintien du lien social entre nos ainés.
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* Association Notre-Dame-du-Causse : Association de protection et d'entretien de la statue de Notre-Dame-du-Causse et du souvenir des terribles journées des 20 et 21 juillet 1944 lorsqu'une colonne SS encerclait le village.
* Association Notre-Dame-du-Causse : Association de protection et d'entretien de la statue de Notre-Dame-du-Causse et du souvenir des terribles journées des 20 et 21 juillet 1944 lorsqu'une colonne SS encerclait le village.
* Les amis de Sherpagaun : création et soutien d'actions visant à améliorer les conditions de vie des habitants du village de Sherpagaun au Népal dans les domaines de la reconstruction, de l'éducation, de la santé, de l'environnement, de l'économie et du tourisme.
* Tous les soleils : publie ''Lou Cantou, le petit journal de Montdardier'', bimestriel.
* Tous les soleils : publie ''Lou Cantou, le petit journal de Montdardier'', bimestriel.
* Troupelade : organisation de randonnées, de séjours et de stages ainsi que toute autre action de découverte et de développement du milieu rural.
* Troupelade : organisation de randonnées, de séjours et de stages ainsi que toute autre action de découverte et de développement du milieu rural.

Version du 2 avril 2016 à 09:26

Montdardier
Montdardier
Château
Blason de Montdardier
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Viganais
Maire
Mandat
Daniel Carrière
2014-2020
Code postal 30120
Code commune 30176
Démographie
Gentilé Montdardiérain
Population
municipale
207 hab. (2014)
Densité 5,9 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 55′ 42″ nord, 3° 35′ 33″ est
Altitude Min. 259 m
Max. 889 m
Superficie 35,25 km2
Élections
Départementales Le Vigan
Localisation
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Montdardier
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Montdardier
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Montdardier
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Montdardier

Montdardier est une commune française située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées.

Situé en bordure du causse de Blandas, le village domine la vallée et l'ancienne voie romaine contrôlée jadis par une forteresse, maintenant château néogothique.

Géographie

Localisation

la rue du Camp neuf.

Le village est situé à 9 km au sud du Vigan. Montpellier est à 61 km, Nîmes et Millau à 77 km.

Lieux-dits, hameaux et écarts

  • Caucanas
  • Cauvas
  • Les Campels
  • Conduzorgues
  • Counons
  • Le mas du Court
  • La Falguière
  • Les Gamboules
  • Le mas de la Gardie
  • Le mas Jean Gros
  • Navas
  • La Pilonerie
  • La Sanguinède

Communes limitrophes

Les communes limitrophes de Montdardier sont elles aussi sur le causse de Blandas (Blandas et Rogues), dans la vallée de la Vis (Gorniès et Saint-Laurent-le-Minier), dans la vallée de l'Arre (Arre et Molières-Cavaillac) ou sur le massif de l'Oiselette (Pommiers).

Hydrographie et relief

Montdardier au pied du massif de la Tude.

À l'image du causse de Blandas, le relief de Montdardier est particulièrement accidenté : le massif boisé de La Tude culmine à 896 m et domine le village de près de 300 m, une plaine s'étire sur plusieurs kilomètres en direction de Rogues et de profondes vallées partent du village et séparent le causse du massif de l'Oiselette : la vallée de la Crenze à l'est vers Saint-Laurent-le-Minier et la vallée de la Glepe au nord vers Avèze.

Climat

Le climat dominant est méditerranéen mais des influences atlantiques se font sentir : l'été peut être chaud et sec alors que de violents orages, les épisodes cévenols, apportent de fortes précipitations à l'automne.

Données météorologiques du Vigan de 2006 à 2009[1]
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jui Aoû Sep Oct Nov Déc Année
Températures minimales (°C) 1,5 2,2 4,3 7,6 10,8 13,4 15,7 15,0 11,6 8,9 4,3 0,8 8,0
Températures maximales (°C) 11,5 12,7 15,3 19,7 22,2 26,8 30,1 27,1 24,7 19,7 14,6 10,4 19,6
Températures moyennes (°C) 8,0 6,9 7,6 13,6 16,4 19,9 22,8 21,1 17,9 13,7 9,0 4,7 13,5
Pluviométrie (mm) 120,3 106,4 26,4 89,9 103,5 56,9 24,5 26,5 110,1 153,9 180,1 94,2 1 092,7
Gel (jour) 12 7 2,5 0,7 6,3 15 43,5

Les vents

Le marin (sud-sud-est) est chargé d'humidité. Son influence est atténuée par le massif de la Séranne qui forme un écran. La bise "vén d'aut" (nord-nord-est) est un vent violent, sec et froid. Le rouergue "la roderga" (nord-ouest) souffle par toute saison et accompagne un changement de temps.

  • Can Tudo cargo soun capel, pastré, met toun mantel (Quand le sommet de la Tude disparait dans les nuages, pâtre, mets ton manteau).
  • Can buffo dé narbounés, voulés de pluéjo, aqui n'avés (Quand le Narbonnais souffle, vous aurez de la pluie en veux-tu en voilà).
  • Can espandissoun en naou véngés pas diré qué fo bél sus lou caoussé (Quand les Cévennes sont couvertes de neige, le mauvais temps règne aussi sur le Causse).

Voies de communication et transports

Montdardier est traversé par la D48 qui relie Le Vigan à Lodève (ancienne voie romaine qui cheminait des Cévennes à l'Espagne) et par la D113 qui relie Saint-Laurent-le-Minier à Vissec.

Toponymie

Provençal Mount-Dardié, du roman Mondesdier, du bas latin Mons Desiderius[2].
Racine provençale Mount : mont et Deidié (du latin Desiderius) : Didier (Sant Deidié : saint Didier)[2].

Histoire

Préhistoire

De nombreux vestiges témoignent d'une occupation des lieux depuis la Préhistoire.

Antiquité

Le village est situé à l'endroit où la voie romaine[Laquelle ?] atteint le plateau.

Moyen Âge

vue générale de Montdardier depuis le rocher.

Montdardier est mentionné dès le XIe siècle dans le cartulaire de l'Abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert : montis disderii, la montagne désirée[réf. nécessaire]. Il est aussi mentionné Parrochia de Monte Desiderio en 1255 dans le cartulaire du chapitre de Notre-Dame-de-Bonheur[3] et Mons Desiderius en 1384 dans le dénombrement de la sénéchaussée[3].

Une forteresse est édifiée au XIIe siècle sur un monticule, et complétée par un poste d'avant-garde, sur un éperon dominant la vallée de la Gleppe. Pendant le haut Moyen Âge, Montdardier est une étape sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. Les pèlerins peuvent trouver du réconfort dans un hôpital attribué aux Templiers, qui possèdent une résidence et des terres sur le village. La dévolution des biens de l'ordre du Temple, l'hôpital est transmis aux Hospitaliers.

Au XIVe siècle, au début de la guerre de Cent ans, la présence anglaise dans le Rouergue provoque de nouveaux travaux de fortifications du château. En 1469 le village et la forteresse sont pillés et incendiés par les troupes fidèles au comte d’Armagnac.

Époque moderne

Montdardier sur la carte de Cassini.

Restauré au XVe siècle, le château est confronté aux troubles religieux. En 1628, les troupes du Duc de Rohan détruisent les murailles de la forteresse. Rebâti à nouveau en 1703, le château n’a plus aucune vocation militaire.

Les chevaliers de Malte sont présents dans le village au début de l'époque moderne. L'hôpital est donc géré durant cette période par les Hospitaliers de l'ordre de Saint Jean de Jérusalem.

Révolution française et Empire

En 1792 le château est pillé et incendié par une troupe venue d’une autre région.

Époque contemporaine

La forteresse a subi de nombreuses mises à sac au cours de l'histoire. Après la Révolution le château est restauré. Le village s'étend alors en dehors des fortifications, devient un village minier et permet des cultures variées dans le poljé de Rogues et dans la doline de Navas.

Lors des journées des 20 et 21 juillet 1944 une colonne SS encercle le village.

La mine des Malines employa près de 600 ouvriers pendant plus de 20 ans entre 1890 et 1912 et ferma en 1992[4]. Du plomb et du zinc furent extraits ainsi que 250 tonnes d'argent[5]. La fermeture des mines et le déclin de la vie paysanne ont provoqué tout au long du XXe siècle le départ de nombreuses populations et la chute d'activités. Un nouvel élan est maintenant retrouvé.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1943 1971 Louis de Saporta   conseiller général, chevalier de la légion d'honneur
1971 1975 Ferdinand Vézinet    
1975 1977 Marc Carrière    
1977 1983 Juliette Cazalet    
1983 1989 Juliette Cazalet    
1989 2001 Pierre Vézinet    
2001 En cours Daniel Carrière    
Les données manquantes sont à compléter.

Conseil Municipal

Intercommunalité

La commune de Montdardier fait partie de la Communauté de communes du Pays Viganais qui regroupe 22 communes autour du Vigan et comptait 10 412 habitants en 1999. La mise en place de cette communauté de communes créée en 1993 a permis un transfert de compétences : le développement économique et touristique, l'élimination des déchets, la gestion d'équipements culturels, de loisirs et sportifs, l'action sociale et la petite enfance, l'enfance et la jeunesse. Montdardier est membre du Syndicat Mixte du Grand Site de Navacelles.

Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[7],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 207 habitants, en augmentation de 6,15 % par rapport à 2009 (Gard : 4,64 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
466432601714698715727700738
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
677672616577569578581743885
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9181 051870558466424340324316
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2014
273215197178157187193205207
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'effectif de la population de Montdardier est relativement stable tout au long du XIXe siècle puis croît rapidement avec l'importante activité de la mine des Malines, dans une zone de remplissages karstiques minéralisés[10]. La baisse est tout aussi rapide au début du XXe siècle avec le ralentissement de l'activité minière. Le maintien d'une agriculture rurale traditionnelle n'a pas suffi à retenir des populations plus attirées par la modernité des villes.

Pyramide des âges

Pyramide des âges à Montdardier en 1999[11].
HommesClasse d’âgeFemmes
95 ans ou +
18 
75 à 94 ans
17 
14 
60 à 74 ans
15 
18 
45 à 59 ans
27 
19 
30 à 44 ans
14 
10 
15 à 29 ans
12 
0 à 14 ans
22 

Enseignement

L'école communale regroupe en une classe unique les enfants du Causse de Blandas de la maternelle au CM2. Les plus grands sont scolarisés au Vigan pour le collège et le lycée.

Santé

Manifestations culturelles et festivités

Ces dernières années ont été le cadre d'un développement associatif à Montdardier.

  • Association des Parents d'Elèves et des Amis de l'École Publique de Montdardier-Blandas-Rogues.
  • Association Les Cardabelles : Association du 3e âge qui œuvre pour le maintien du lien social entre nos ainés.
  • Association Notre-Dame-du-Causse : Association de protection et d'entretien de la statue de Notre-Dame-du-Causse et du souvenir des terribles journées des 20 et 21 juillet 1944 lorsqu'une colonne SS encerclait le village.
  • Les amis de Sherpagaun : création et soutien d'actions visant à améliorer les conditions de vie des habitants du village de Sherpagaun au Népal dans les domaines de la reconstruction, de l'éducation, de la santé, de l'environnement, de l'économie et du tourisme.
  • Tous les soleils : publie Lou Cantou, le petit journal de Montdardier, bimestriel.
  • Troupelade : organisation de randonnées, de séjours et de stages ainsi que toute autre action de découverte et de développement du milieu rural.

Sports

  • Amicale gardoise officiel moto : faire connaître le corps arbitral sur des épreuves motocyclistes et éventuellement organisation d’épreuves de tourisme et de randonnées tourisme.
  • Association de Gymnastique Volontaire du Causse de Blandas.
  • La Boule de la Tude : Association bouliste agréée par la Fédération française de pétanque et de jeu provençaux. Cette association a pour but d'entretenir la pétanque comme activité locale dans une ambiance chaleureuse.
  • Muay Thaï Boxe Cévenol : pratique boxe pieds, poings, coudes, genoux et disciplines associées.

Cultes

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

La majorité des habitants travaillent à l'extérieur de Montdardier dans le bassin d'emploi Ganges-Le Vigan.

Entreprises de l'agglomération

Agriculture

Les activités sont maintenant principalement l'élevage bovin qui s'est substitué au traditionnel élevage ovin et l'extraction de lauzes.

Artisanat et industrie

Activités de service

Culture locale et patrimoine

Édifices civils

  • Le château Logo monument historique Inscrit MH (1989)[12] : Restauré en 1860 par Viollet le Duc, il a été reconstruit sur les soubassements d'une forteresse édifiée au XIIe siècle comportant quatre grandes tours rondes. La forteresse assurait la protection du village et des paroisses du Causse dès le XIIe siècle. L’architecte Viollet-le-Duc est sollicité pour sa reconstruction en 1860 par le Vicomte Fernand de Ginestous. Souvent critiqué dans le passé, cet édifice signé de Viollet-le-Duc, témoigne de l'architecture à l'époque industrielle, de la réhabilitation du Moyen Âge par les romantiques au XIXe siècle. Les matériaux de construction sont traditionnels, bois et pierre, mais aussi nouveaux pour le XIXe siècle, fer, zinc, briques.
  • La glacière
  • Les puits
  • L'ancien lavoir

Modèle:Message galerie

Édifices religieux

  • L'église du XIIIe siècle : Elle est située à l'extérieur du village le long de l'ancienne voie romaine. Le tympan d'époque paléochrétienne provient probablement de l'église primitive.

Patrimoine culturel

la salle polyvalente.
  • Salle polyvalente.

Patrimoine naturel

Espaces protégés et gérés

Réseau Natura 2000

Gorges de la Vis et cirque de Navacelles

Le site a été classé comme Zone de protection spéciale en avril 2006[15].

Le site Natura 2000 Gorges de la Vis et de la Virenque est une zone spéciale de conservation située pour 56% dans le département du Gard et pour 44% dans celui de l'Hérault. Il couvre une surface totale de 5 513 ha et se situe entre 150 m et 750 m d'altitude. Le site est composé principalement de : Forêts caducifoliées pour 42 %, Forêts sempervirentes non résineuses pour 20 % et Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana pour 20 %[16].

Le site Natura 2000 « Gorges de la Vis et cirque de Navacelles » est une zone de protection spéciale située pour 85% dans le département du Gard sur les communes de Alzon, Arre, Arrigas, Bez-et-Esparon, Blandas, Campestre-et-Luc, Molières-Cavaillac, Montdardier, Pommiers, Rogues, Saint-Laurent-le-Minier, Vissec et pour 15% dans celui de l'Hérault sur les communes de Le Cros, Gorniès, Saint-Maurice-Navacelles, Sorbs. Il couvre une surface totale de 20 321 ha et se situe entre 150 m et 955 m d'altitude. Le site est composé principalement de : Pelouses sèches, Steppes pour 40 %, Forêts caducifoliées pour 15 % et Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana pour 10 %[15].

La ZNIEFF de deuxième génération est Gorges de la Vis sur 3 668 ha[17]. L'inventaire a recensé deux espèces d'insectes, 8 espèces de mammifères, 5 espèces d'oiseaux et 21 espèces de plantes[17].

Causse de Blandas

le site a été proposé comme Site d’intérêt communautaire (directive Habitats) en décembre 1998[18].

Le site Natura 2000 Causse de Blandas est une zone spéciale de conservation située sur les communes de Alzon, Arre, Arrigas, Blandas, Molières-Cavaillac, Montdardier, Pommiers, Rogues, Vissec. Le site Natura 2000 couvre une surface totale de 7 913 ha et se situe entre 540 m et 955 m d'altitude. Il est composé principalement de Pelouses sèches, Steppes pour 80 %, complétées par des Landes, Broussailles, Recrus, Maquis et Garrigues, Phrygana pour 7 %, d'Autres terres (incluant les Zones urbanisées et industrielles, Routes, Décharges, Mines) pour 5 %, des Prairies améliorées pour 4 %, des Forêts de résineux pour 2 %, des Rochers intérieurs, Éboulis rocheux, Dunes intérieures, Neige ou glace permanente pour 1 % et des Forêts caducifoliées pour 1 %[18].

La ZNIEFF de deuxième génération est Causse de Blandas sur 9 132 ha[19]. L'inventaire a recensé une espèce d'insectes (onychogomphe à crochets), 5 espèces d'oiseaux (aigle royal, circaète Jean-le-Blanc, bruant ortolan, Pie-grièche méridionale et pie-grièche à tête rousse) et 38 espèces de plantes[19].

Massif de la Tude

Le massif de la Tude : Forêt communale reboisée à partir de 1864 par l'administration forestière. Dans les années 1930 la forêt est léguée à l'État par le maire de l'époque Gaston de Saporta. En échange de ce legs l'administration devait employer les chômeurs des mines pour construire des chemins d'accès.

Balades et randonnées

Un sentier de découverte et d'interprétation du patrimoine culturel permet de découvrir le village[20]. Trois sentiers de Petite Randonnée sont balisés au départ de Montdardier : Le sentier forestier de Montdardier, le sentier de la Tude et le sentier du pic d'Anjeau[21]. Le village est aussi traversé par le GR7 (traversée du Haut-Languedoc) et par le GR de Pays Tour du pays viganais.

Personnalités liées à la commune

Montdardier dans la littérature

Montdardier est principalement cité comme lieu de passage, où la luminosité du Causse contraste avec l'étroitesse de la grand'rue, d'où ces passages quelque peu sombres :

« A Montdardier, sur une montagne escarpée, couverte de bois et de lavande, se trouve un village de mendiants, avec une auberge qui m'a fait presque reculer. Des hommes à mine de coupe-jarrets y mangeaient du pain noir, et leurs visages sentaient tellement les galères que je pensais entendre le bruit de leurs chaînes. Je regardai leurs jambes, et je ne pouvais m'imaginer qu'ils auraient dû ne pas être libres. Il y a ici une sorte d'attitude si horriblement mauvaise qu'il est impossible de se tromper de sa signification. J'étais tout à fait seul et absolument sans armes. Jusqu'à ce moment, je n'avais pas songé à emporter de pistolets, et à ce moment j'aurais été satisfait d'en avoir. Le maître de l'auberge, qui semblait le cousin germain de ses hôtes, me servit non sans difficulté, du mauvais pain, mais qui n'était pas noir. Ni viande, ni œufs, ni légumes et un vin excécrable; pas d'avoine pour ma mule, pas de foin, pas de paille, pas d'herbes; heureusement la miche de pain était grande; j'en pris un morceau et distribuai le reste à mon ami d'Espagne à quatre pattes, qui le mangea avec reconnaissance, tandis que l'aubergiste grognait. »

— Arthur Young, Voyages en France en 1787, 1788 et 1789

« La lune, à son premier quartier, restait encore noyée comme une espèce de tranche d'orange dans les horizons marécageux du Bas-Pays. Mais déjà l'altitude donnait au fouillis d'étoiles une telle luminosité qu'on distinguait parfaitement les ondulations du plateau. Julien reconnut sur sa droite la crête familière des rochers de la Tude qui dominaient le village de Montdardier, distant d'une lieue. Il repoussa de toutes ses forces l'envie de faire un détour par la propriété de sa tante, située à la sortie de Montdardier sur la route du petit hameau de Navas : ç'eut été un crève-cœur d'autant plus inutile que la propriété avait été vendue après la mort de sa tante, quinze ans auparavant. Il avait appris que les arbres du parc avaient été détruits par un incendie et que la maison, vaste bâtisse à allure de gentilhommière, mal entretenue par ses nouveaux propriétaires, qui avaient eu des malheurs, allait à la ruine. Adieu les roses, adieu le boulingrin et les groseilles, tout cela n'était qu'un petit spasme douloureux au fond de sa mémoire. »

— Jean Carrière, La caverne des pestiférés

Héraldique

L'actuel blason de Montdardier

Les armes de Montdardier se blasonnent ainsi :
De gueules au chevron d'or surmonté d'une flèche couchée du même et soutenu d'une montagne d'argent mouvant de la pointe
Armes parlantes (Rébus: mont+dard).


L'ancien blason était :
D'argent à trois fasces crénelées de cinq pièces de gueules

Ancien blason de Montdardier
Famille de Ginestous

Famille de Ginestous
D'or au lion de gueules, armé, vilené et lampassé de sable

Famille de Ginestous de Montdardier
Ecartelé au 1er et 4e d’or au lion rampant de gueules, armé et lampassé de sable (qui est de Ginestous) ; au 2e et 3e d’argent à trois fasces crénelées de trois pièces de gueules (qui est de Montdardier).

Famille de Ginestous de Montdardier

Les devises des Ginestous de Montdardier sont :

  • nec vi nec metu (ni par la force, ni par la crainte)
  • stabit atque florebit (il se tiendra debout et il fleurira)[22]

Voir aussi

Bibliographie

  • Adrienne Durand-Tullou, Un milieu de civilisation traditionnelle, le causse de Blandas, Editions du beffroi, 2003
  • Montdardier. Dépliant patrimoine. Office de Tourisme des Cévennes Méridionales. 2009.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. « Station Météo de la cité scolaire André CHAMSON du Vigan », sur www.lyc-levigan.ac-montpellier.fr (consulté le )
  2. a et b (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français, Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, BNF 37258238), p. 364, t. 2 et p. 716, t. 1
  3. a et b Eugène Germer-Durand, Ministère de l'instruction publique (Éditeur scientifique) et Comité des travaux historiques et scientifiques (dir.), Dictionnaire topographique du département du Gard : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale, , XXXVI-298 p., in-4 (BNF 30500934), p. 140
  4. « La petite histoire du Plomb et du Zinc en Cévennes », sur www.rolley.fr (consulté le )
  5. « Un tour de France minéralogique », sur www.geopolis-fr.com (consulté le )
  6. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  7. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  10. Orgeval J.J. (1976), Les remplissages karstiques minéralisés : exemple de la mine des Malines (Gard, France) ; Mém. Hors-Sér. Soc. Géol. Fr, Fr., (1976), n° 7 ;pp. 77-83, 8 ill., ; Chronique Recherche Minière 437, Mai/Juin 1977
  11. « Recensement de la population francaise mars 1999 », sur www.recensement.insee.fr (consulté le )
  12. Notice no PA00103078, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  13. « Fiche et cartographie Natura 2000 - FR3400004 : Parc national des Cévennes, aire d'adhésion », sur inpn.mnhn.fr (consulté le )
  14. « Fiche et cartographie Natura 2000 - FR6500005 : Réserve de biosphère des Cévennes, zone de transition », sur inpn.mnhn.fr (consulté le )
  15. a et b « Fiche Natura 2000 - FR9112011 : Gorges de la Vis et Cirque de Navacelles », sur inpn.mnhn.fr (consulté le )
  16. « Fiche Natura 2000 - FR9101384 : Gorges de la Vis et de la Virenque », sur inpn.mnhn.fr (consulté le )
  17. a et b « Fiche ZNIEFF - 910011875 : Gorges de la Vis », sur inpn.mnhn.fr (consulté le )
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