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Officier de l'armée belge, il avait déjà accompli, avant [[1879]], un voyage en Afrique, il fait un voyage en [[Afrique centrale]] en [[1879]] et remonte le [[Niger (fleuve)|Niger]] jusqu'à sa jonction avec la [[Bénoué]]. Au retour, il publie ''Niger et Bénoué''<ref>{{Gallica |id=bpt6k103572q|t=Niger et Bénué : voyage dans l'Afrique centrale, édition Plon (Paris), 1880 }}</ref>, puis des extraits des rapports des voyageurs de l’[[Association internationale africaine]]<ref>{{Gallica |id=bpt6k104849j|t=Extraits des rapports des voyageurs de l'association internationale africaine, Impr. de Verhavert (Bruxelles-Etterbeek),1880 }}</ref>, fondée en [[1876]] par le [[Léopold II (roi des Belges)|roi Léopold]].
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Au cours d'une audience que [[Léopold II (roi des Belges)|Léopold II]] lui accorde, il sollicite la faveur de partir pour le [[Congo]]. Le roi agréé sa demande, il entre dès le lendemain, 16 novembre [[1879]], en contact direct avec l'Association Internationale Africaine. L’Association s’étant donné pour but de relier la côte orientale d’Afrique à l’océan Atlantique par des stations allant de [[Zanzibar (ville)|Zanzibar]] au [[Lac Tanganyika]] et de [[Nyangwé]] à l’embouchure du [[Congo]], elle envoie Adolphe Burdo en mission au [[Congo]]. Le 10 décembre, il quitte [[Bruxelles]] pour [[Brindisi]] et l'Égypte. À [[Aden]], le 27 décembre [[1879]], il monte sur le steamer, qui le conduit à Zanzibar, le 4 janvier [[1880]]. Il quitte Saadani, près de Zanzibar, le 3 février. De retour le 15 octobre, il traverse l'Ousagara par Kwa et Mgoungou; il franchit la large rivière Vouami et atteignit [[Bagamoyo]], puis Zanzibar<ref>{{Gallica |id=btv1b52506050g|t=Hansen, Jules-André-Arthur, Carte du voyage de M. Ad. Burdo de Zanzibar à la région des grands Lacs de l'Afrique centrale, 1880 }}</ref>. Il arrive à Alexandrie le 18 décembre [[1881]] et rentre en Belgique.
Au cours d'une audience que [[Léopold II (roi des Belges)|Léopold II]] lui accorde, il sollicite la faveur de partir pour le [[République démocratique du Congo|Congo]]. Le roi agréé sa demande, il entre dès le lendemain, 16 novembre [[1879]], en contact direct avec l'Association Internationale Africaine. L’Association s’étant donné pour but de relier la côte orientale d’Afrique à l’océan Atlantique par des stations allant de [[Zanzibar (ville)|Zanzibar]] au [[Lac Tanganyika]] et de [[Nyangwé]] à l’embouchure du [[République démocratique du Congo|Congo]], elle envoie Adolphe Burdo en mission au [[République démocratique du Congo|Congo]]. Le 10 décembre, il quitte [[Bruxelles]] pour [[Brindisi]] et l'Égypte. À [[Aden]], le 27 décembre [[1879]], il monte sur le steamer, qui le conduit à Zanzibar, le 4 janvier [[1880]]. Il quitte Saadani, près de Zanzibar, le 3 février. De retour le 15 octobre, il traverse l'Ousagara par Kwa et Mgoungou; il franchit la large rivière Vouami et atteignit [[Bagamoyo]], puis Zanzibar<ref>{{Gallica |id=btv1b52506050g|t=Hansen, Jules-André-Arthur, Carte du voyage de M. Ad. Burdo de Zanzibar à la région des grands Lacs de l'Afrique centrale, 1880 }}</ref>. Il arrive à Alexandrie le 18 décembre [[1881]] et rentre en Belgique.


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Il épouse [[Famille Nothomb|{{Mme}} Nothomb]] à Bruxelles le 5 octobre 1882


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Version du 7 juin 2016 à 15:48

Adolphe Burdo
Biographie
Naissance
Décès
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Paris
Nationalité
Belge, naturalisé français
Activités

Adolphe, Marie Louis, Burdo, né le 30 janvier 1849 à Liège et mort en 1891 à Paris, est un explorateur belge, spécialiste de l’Afrique centrale. Burdo est membre de la Société royale belge de géographie. Il est l'auteur de divers livres sur l'Afrique et son exploration.

Biographie

Officier de l'armée belge, il avait déjà accompli, avant 1879, un voyage en Afrique, il fait un voyage en Afrique centrale en 1879 et remonte le Niger jusqu'à sa jonction avec la Bénoué. Au retour, il publie Niger et Bénoué[1], puis des extraits des rapports des voyageurs de l’Association internationale africaine[2], fondée en 1876 par le roi Léopold.

Au cours d'une audience que Léopold II lui accorde, il sollicite la faveur de partir pour le Congo. Le roi agréé sa demande, il entre dès le lendemain, 16 novembre 1879, en contact direct avec l'Association Internationale Africaine. L’Association s’étant donné pour but de relier la côte orientale d’Afrique à l’océan Atlantique par des stations allant de Zanzibar au Lac Tanganyika et de Nyangwé à l’embouchure du Congo, elle envoie Adolphe Burdo en mission au Congo. Le 10 décembre, il quitte Bruxelles pour Brindisi et l'Égypte. À Aden, le 27 décembre 1879, il monte sur le steamer, qui le conduit à Zanzibar, le 4 janvier 1880. Il quitte Saadani, près de Zanzibar, le 3 février. De retour le 15 octobre, il traverse l'Ousagara par Kwa et Mgoungou; il franchit la large rivière Vouami et atteignit Bagamoyo, puis Zanzibar[3]. Il arrive à Alexandrie le 18 décembre 1881 et rentre en Belgique.

Il épouse Mme Nothomb à Bruxelles le 5 octobre 1882

En 1888, Il écrit une biographie de Henry Morton Stanley (1841-1904)[4]

Travaux

  • « Niger et Bénoué », Plon, Paris, 1880, lire en ligne sur Gallica.
  • «Rapports des voyageurs de l'A.I.A. », 1880, dans Bulletin de la Société de Géographie, 1880, p. 498, lire en ligne sur Gallica.
  • « De l'avenir des établissements belges en Afrique », Bulletin de la Société belge de Géographie, 1882, p. 239–2
  • « Les Belges en Afrique centrale » : voyages, aventures et découvertes de Zanzibar au Tanganika, vol. III de l'œuvre de Martrin-Donos, Maes, Bruxelles, 1884, lire en ligne sur Gallica.
  • « Les Arabes en Afrique centrale », in-8° de 48 p., Paris, Dentu, 1885, lire en ligne sur Gallica.

Notes et références

Articles connexes

Lychas burdoi, une espèce de scorpions, nommée en l'honneur d'Adolphe Burdo.

Liens externes

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