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=== France ===
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En [[France]], le numéro de règne se développe au {{s-|XII|e}} mais la numérotation des rois, des princes, des membres de grands lignages est encore peu usitée et les incertitudes nombreuses sous [[Louis IX de France|Saint Louis]]. Cette numération à cette époque se fait en utilisant le [[quantième]] (Louis le neuvième, Louis le onzième), le nombre cardinal remplaçant le nombre ordinal à partir du {{s-|XVI|e}}<ref>{{ouvrage|auteur=[[Jacques Le Goff]]|titre=Saint Louis|éditeur=Gallimard|date=2014|passage=561|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. Il est a noté que sous le [[Premier Empire français]] et le [[Second Empire français]] les trois souverains se firent connaître par le nom de « Napoléon », même si ce n'était pas le premier prénom de [[Napoléon III]]...
En [[France]], le numéro de règne se développe au {{s-|XII|e}} mais la numérotation des rois, des princes, des membres de grands lignages est encore peu usitée et les incertitudes nombreuses sous [[Louis IX de France|Saint Louis]]. Cette numération à cette époque se fait en utilisant le [[quantième]] (Louis le neuvième, Louis le onzième), le nombre cardinal remplaçant le nombre ordinal à partir du {{s-|XVI|e}}<ref>{{ouvrage|auteur=[[Jacques Le Goff]]|titre=Saint Louis|éditeur=Gallimard|date=2014|passage=561|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. Sous le [[Premier Empire français]] et le [[Second Empire français]] les trois souverains se firent connaître par le nom de « Napoléon », même si ce n'était pas le premier prénom de [[Napoléon III]]...


== Chefs religieux ==
== Chefs religieux ==

Version du 29 juin 2016 à 19:21

Jacques VI et Ier par John Decritz, 1604.

Un nom de règne est le nom officiel utilisé par certains papes ou monarques lors de leur règne. Depuis le Moyen Âge, ces personnages ont souvent, mais pas toujours, choisi d'utiliser un nom différent de celui de leur naissance quand ils accèdent au trône.

Ce nouveau nom (parfois celui de sa naissance car aucune règle ne s'oppose à ce que souverain le garde) est suivi d'un numéro de règne (en), nombre ordinal généralement en numération romaine (par exemple Henri IV plutôt qu'Henri 4) qui permet de distinguer le souverain de ceux qui ont régné sur le même territoire avec le même nom de règne. Si un monarque gouverne plus d'un royaume, il peut recevoir différents numéros de règne pour chacun d'eux, tel Jacques Stuart, roi des Écossais sous le nom de Jacques VI et roi d'Angleterre et d'Irlande sous le nom de Jacques Ier. Dans le cas où un nom de règne n'a été utilisé que par un seul monarque, aucun nombre ordinal n'est utilisé, comme dans la monarchie britannique par exemple. À l'inverse, le pape Jean-Paul Ier, Louis-Philippe Ier, roi des Français, Humbert Ier, roi d'Italie, Amédée Ier ou Juan Carlos Ier, rois d’Espagne, ont utilisé l'ordinal « Ier » dès le début de leur pontificat ou de leur règne.

Monarchies

Dans les monarchies occidentales les souverains adoptent souvent un « nom de règne » en prenant leur prénom et en y ajoutant un nombre, comme c'est le cas en Europe mais aussi au moyen-orient et dans de nombreux pays ayant des monarchies.

Asie

Dans certains pays d'Asie, les monarques ont pris ou prennent les noms de leurs ères.

France

En France, le numéro de règne se développe au XIIe siècle mais la numérotation des rois, des princes, des membres de grands lignages est encore peu usitée et les incertitudes nombreuses sous Saint Louis. Cette numération à cette époque se fait en utilisant le quantième (Louis le neuvième, Louis le onzième), le nombre cardinal remplaçant le nombre ordinal à partir du XVIe siècle[1]. Sous le Premier Empire français et le Second Empire français les trois souverains se firent connaître par le nom de « Napoléon », même si ce n'était pas le premier prénom de Napoléon III...

Chefs religieux

Église catholique

Église orthodoxe

Notes et références

  1. Jacques Le Goff, Saint Louis, Gallimard, , p. 561

Voir aussi

Articles connexes