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« Pokémon Go » : différence entre les versions

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'''''Pokémon Go''''' (stylisé ''Pokémon GO'') est un jeu en [[réalité augmentée]]. Le projet est créé conjointement par [[The Pokémon Company]], [[Nintendo]] et [[Niantic (entreprise)|Niantic]], ancienne [[filiale]] de [[Google]] responsable du jeu en réalité augmentée ''[[Ingress]]''. Le jeu est disponible depuis juillet 2016 sur les plateformes [[iOS (Apple)|iOS]] et [[Android]]. Tout comme dans la [[Pokémon (série de jeux vidéo)|série de jeux vidéo]], le but est de capturer des [[Pokémon]].
'''''Pokémon Go''''' (stylisé ''Pokémon GO'') est un jeu en [[réalité augmentée]]. Le projet est créé conjointement par [[The Pokémon Company]], [[Nintendo]] et [[Niantic (entreprise)|Niantic]], ancienne [[filiale]] de [[Google]] responsable du jeu en réalité augmentée ''[[Ingress]]''. Le jeu est disponible depuis juillet 2016 sur les plateformes [[iOS (Apple)|iOS]] et [[Android]]. Tout comme dans la [[Pokémon (série de jeux vidéo)|série de jeux vidéo]], le but est de capturer des [[Pokémon]].


Au lancement du jeu, celui-ci devient rapidement un [[Pokémania|phénomène de société]]. L'application, qui n'est pas encore téléchargeable officiellement dans tous les pays, dépasse localement ou mondialement le nombre de téléchargements de [[Twitter]], [[Tinder]], [[WhatsApp]] ou [[Snapchat]], fait monter l'action de [[Nintendo]] de 93.2 % en une semaine à la [[bourse de Tokyo]] et crée de nombreux faits divers. Tout le monde s'accorde à dire que l'équipe jaune rassemble les plus gros phacochères de leur génération, par exemple Riamo. A l'inverse l'équipe rouge semble être le point de convergence des gros puceaux tandis que toutes les fiottes rejoignent statistiquement l'équope bleue.
Au lancement du jeu, celui-ci devient rapidement un [[Pokémania|phénomène de société]]. L'application, qui n'est pas encore téléchargeable officiellement dans tous les pays, dépasse localement ou mondialement le nombre de téléchargements de [[Twitter]], [[Tinder]], [[WhatsApp]] ou [[Snapchat]], fait monter l'action de [[Nintendo]] de 93.2 % en une semaine à la [[bourse de Tokyo]] et crée de nombreux faits divers.


== Système de jeu ==
== Système de jeu ==

Version du 19 juillet 2016 à 12:15

Pokémon Go
Logo du jeu Pokémon Go

Développeur
Éditeur
Distributeur
Réalisateur
Compositeur

Début du projet
2014
Date de sortie
Franchise
Genre
Mode de jeu
Plate-forme
iOS (iOS 8.0 ou supérieur)
Android (Android 4.4 ou supérieur)

Langue
Moteur
Version

1.0.2 (iOS)

0.29.2 (Android)

Évaluation
PEGI 3 - Tout public
Site web

Pokémon Go (stylisé Pokémon GO) est un jeu en réalité augmentée. Le projet est créé conjointement par The Pokémon Company, Nintendo et Niantic, ancienne filiale de Google responsable du jeu en réalité augmentée Ingress. Le jeu est disponible depuis juillet 2016 sur les plateformes iOS et Android. Tout comme dans la série de jeux vidéo, le but est de capturer des Pokémon.

Au lancement du jeu, celui-ci devient rapidement un phénomène de société. L'application, qui n'est pas encore téléchargeable officiellement dans tous les pays, dépasse localement ou mondialement le nombre de téléchargements de Twitter, Tinder, WhatsApp ou Snapchat, fait monter l'action de Nintendo de 93.2 % en une semaine à la bourse de Tokyo et crée de nombreux faits divers.

Système de jeu

Application mobile

Pokémon Go est un jeu en réalité augmentée[1]. Le jeu est distribué gratuitement mais contient des achats intégrés.

Le joueur se déplace réellement et le capteur GPS du téléphone permet de le faire évoluer sur la carte virtuelle. Il peut ainsi parcourir les villes, capturer des Pokémon ou encore combattre dans des « arènes »[2].

Pokémon Go Plus

Pokémon Go Plus

Pokémon Go Plus est un bracelet Bluetooth Low Energy qui peut être utilisé pour jouer à Pokémon Go[3]. Le bracelet Pokémon GO Plus émet une vibration lorsque le joueur qui le porte est à proximité d'un Pokémon[3],[4]. Le joueur peut capturer le Pokémon en appuyant sur les boutons du bracelet, mais ne peut savoir ce qu'il a capturé avant de consulter l'application sur un téléphone mobile ou une tablette[4].

Le Pokémon Go Plus permet également aux joueurs de jouer sans regarder leur téléphone portable, mais n'est pas essentiel pour jouer. D'ailleurs, l'utilisation du Pokémon Go Plus n'est possible que si une connexion avec un smartphone proche ayant l'application Pokémon Go est établie.

Développement

Après avoir lancé sur smartphone l'application Pokémon TCG Online, The Pokémon Company et Nintendo lancent conjointement avec Niantic, ancienne filiale de Google responsable du jeu en réalité augmentée Ingress, Pokémon Go. Le jeu est dévoilé le jeudi [1].

Le projet est dirigé par Tsunekazu Ishihara de The Pokémon Company, de la levée de fonds au développement. L'ancien dirigeant de Nintendo, Satoru Iwata, a également influé sur le choix du développement mobile de Nintendo quelques mois avant sa mort en juillet 2015. Avant même de rencontrer les équipes de Niantic Labs, Ishiara a apprécié leur jeu précédent, Ingress, et veut alors transposer le même concept à l'univers de Pokémon[5]. L'idée était déjà venu par le passé : pour le , Google s'était associé avec The Pokémon Company pour réaliser un poisson d'avril, lors duquel des internautes pouvaient capturer des pokémons dans le service de cartographie Google Maps[6],[5].

Lors du développement, Ishihara apporte une attention particulière pour que la franchise soit respectée, au niveau du gameplay notamment. Certains partenariats de Google en 2014 pour leur poisson d'avril sont réutilisés : la société ayant fait les vidéos de présentation de la blague de Google est réinvestie pour les vidéos de présentation du jeu[5].

Un bêta test a été annoncé pour le Japon le 4 mars 2016.

Accueil

Lancement

Pokémon Go est lancé en Australie et en Nouvelle-Zélande le , puis aux États-Unis le [7]. Il est ensuite lancé en Allemagne[8]le , le 14 au Royaume-Uni, le 15 au Portugal, en Espagne et en Italie, le 16 en Suisse, en Belgique et dans la plupart des autres pays européens et enfin le 17 au Canada.

Au Canada, alors même que Pokémon Go n'était pas officiellement disponible, le jeu est devenu immédiatement populaire[9],[10],[11],[12] : les propriétaires de téléphones mobiles pouvaient installer gratuitement le jeu sur leur Android en téléchargeant l'application sur un site web[9], ou en se déconnectant du iTunes Store canadien pour se connecter au iTunes Store américain pour ceux utilisant un iPhone[13],[14].

Lors de l'annonce de l'application, Serkan Toto, analyste spécialiste du marché mobile japonais, a dit qu'il « pense que Nintendo envoie un message politique fort avec ce titre et ouvre la licence Pokémon à une base d'utilisateurs bien plus grande »[1].

À son lancement, le jeu a suscité un fort engouement, atteignant en quelques jours la même part d'utilisation que Twitter. Alors que le jeu n'est disponible officiellement qu'aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande et en Australie, Pokémon Go est installé sur 5,6 % des téléphones Android aux États-Unis en 48 h et dépasse le nombre d'installations globales de Tinder. De même, le nombre de recherches du terme « Pokémon » sur Google ont atteint un pic jamais atteint par la licence auparavant[15]. Le , selon des outils d'analyses d'utilisation, le jeu dépasse l'utilisation moyenne des plus grands réseaux sociaux, dont WhatsApp, Snapchat et Tinder[16]. Aux Etats-Unis, l'application a été téléchargée 65 millions de fois, soit plus que Twitter et est utilisée plus longtemps que Facebook, Tinder, Snapchat et WhatsApp[17].

L'action de Nintendo gagne 9,3 % dans les quatre jours suivant le lancement initial dans trois pays (les 5 et ), puis fait un bond de 24,52 % le , ajoutant quelque 7,5 milliards de dollars US[18] à sa valeur, sa plus importante hausse en une journée depuis [réf. nécessaire]. En une semaine après le lancement du jeu, l'action de Nintendo gagne 93,2 % et clôture à 27 780 yens[19] (environ 240 euros).

En France, la première chasse Pokémon Go qui était prévue dans les jardins du Luxembourg est interdite par le Sénat qui invoque le respect de la tranquillité des usagers, l'interdiction des opérations promotionnelles et l'entretien du jardin dont il a la charge[20], mais beaucoup de personnes étaient malgré tout présentes pour l'événement[réf. nécessaire]. Le lancement du jeu Pokemon GO était prévu en France pour le , mais suite à l'attaque terroriste de Nice, la sortie de l'application a été repoussée « en signe de respect pour le peuple français en cette période de deuil national »[21].

Incidences sur le monde réel

Un poste de police de Darwin, en Australie, attirait de nombreux joueurs car il contenait dans le jeu des objets nécessaires pour la capture des Pokémon, si bien que les policiers ont publié un message sur Facebook incitant les joueurs à rester en périphérie du bâtiment[22]. D'autres incidents ont été relevés par la presse comme une femme qui découvre un cadavre (noyé)[23], un homme qui joue alors que sa femme est sur le point d'accoucher [24], ou une église considérée par l'application comme étant une arène de combat comme celle de Cerfontaine (Belgique)[25] et de Hoves (Belgique).

Controverse

En Turquie, Mehmet Bayraktutar, le chef de l’association officielle des imams Diyanet-Sen « condamne » le jeu car il « mine la valeur des lieux où les gens prient ». En effet, des monstres de poche ont été trouvé dans une mosquée[26].

Critique

Aperçu des notes reçues
Presse numérique
Média Note
Gameblog (FR) 8/10[27]
IGN (US) 7/10
Jeuxvideo.com (FR) 18/20[28]
Agrégateurs de notes
Média Note
Metacritic 67/100 (iOS)[29]

Le jeu reçoit à sa sortie des avis relativement favorables, Jeuxvideo.com lui attribuant la note de 18/20 en vantant un « une carte illimitée, un contenu imposant et un concept détonnant ». Le site Gameblog quant à lui attribue au jeu la note de 8/10, évoquant « une nouvelle manière d'interagir avec sa ville et une communauté bienveillante composée de personnes de tout âge ».

IGN note le jeu 7/10 et déclare « qu'il est une expérience sociale fascinante » et que « les plus grosses faiblesses du jeu résident davantage dans les fonctionnalités qu'il n'a pas encore », laissant sous-entendre de possibles évolutions au travers de futures mises à jour[30].

Notes et références

  1. a b et c William Audureau, « Avec « Pokémon Go », Nintendo emmène les monstres de poche dans la rue », sur lemonde.fr, .
  2. « Pokemon Go : comment ça marche ? », sur rtbf.be, (consulté le ).
  3. a et b Martin d'Aspe, « Pokémon Go: Attrapez-les tous, dans le monde réel », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  4. a et b Dean Takahashi, « How Pokémon Go will benefit from Niantic’s lessons from Ingress on location-based game design », sur venturebeat.com, (consulté le ).
  5. a b et c (en) Dean Takahashi, « How Pokémon Go will benefit from Niantic’s lessons from Ingress on location-based game design », sur Venture Beat, (consulté le ).
  6. (en) Alexis Kleinman, « Google Maps Is Taken Over By Pokémon In April Fools’ Prank », sur Huffington Post, (consulté le ).
  7. Josh McConnell, « Pokémon GO, the global phenomenon that has people hunting outside for monsters, explained », sur nationalpost.com, .
  8. « Pokémon GO on Twitter » (consulté le )
  9. a et b Justin Li, « Pokémon Go players scavenge across Toronto ahead of game's official release in Canada », sur cbc.ca, .
  10. Cassandra Szklarski, « Des joueurs accèdent à Pokemon Go, pas encore lancé au Canada », sur La Presse Canadienne, .
  11. « Folie furieuse à Ottawa pour le jeu Pokémon Go », sur Radio-Canada, .
  12. Alexandre Faille, « Pokémon GO: Culte avant même sa sortie », sur TVA Nouvelles, .
  13. Dean Takahashi, « How Pokémon Go will benefit from Niantic’s lessons from Ingress on location-based game design », sur Global News, .
  14. Le Huffington Post Québec, « Incapable d'attendre la sortie officielle de Pokemon Go? Voici comment télécharger le jeu de l'heure », sur quebec.huffingtonpost.ca, .
  15. Jason Evangelho, « 'Pokémon GO' Is About To Surpass Twitter In Daily Active Users On Android », sur Forbes, .
  16. (en) Brett Molina, « 'Pokémon Go' beating Facebook, Tinder and Snapchat », sur USA Today, .
  17. Anne Glémarec, « Pokémon mania : grandeur et décadence », sur fr.euronews.com, (consulté le ).
  18. James Vincent, « Pokémon Go's success adds $7.5 billion to Nintendo's market value », sur The Verge, .
  19. « Pokemon Go, la belle affaire de Nintendo », sur latribune.fr, (consulté le ).
  20. « Le Sénat annule la première chasse "Pokémon Go" prévue à Paris », (consulté le )
  21. « Pokémon repoussé en France du fait des événements », sur IGN France, (consulté le )
  22. Clara Lindh, « Pokémon GO: Australian police caution app hunters », sur CNN.com, (consulté le ).
  23. « Pokémon GO : Elle cherche des Pokémon... et trouve un cadavre ! » (consulté le )
  24. « Il attrape un Pokémon pendant l’accouchement de sa femme », (consulté le )
  25. lefigaro.fr, « Pokémon GO, le jeu mobile qui suscite une frénésie mondiale » (consulté le )
  26. Jean-Baptiste A., « Complot occidental, insulte de l’islam : Pokémon Go dérange en Turquie », sur kulturegeek.fr, (consulté le ).
  27. « Test de Pokemon GO : Un rêve enfin devenu réalité ? », sur Gameblog, .
  28. « Test : Pokémon GO : Les monstres de poche envahissent le monde réel », sur JeuxVideo.com, .
  29. (en) « Pokémon Go for iPhone/iPad Reviews », sur metacritic.com (consulté le )
  30. « Pokemon Go (iPhone) », sur IGN (consulté le ).

Annexes

Articles connexes

Liens externes