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Il est le fils d'un armateur d'origine grecque installé aux [[États-Unis d'Amérique|États-Unis]], et parle, outre l'[[anglais]], couramment le [[grec moderne|grec]], le [[français]] l'[[espagnol]] et le [[vietnamien]]. Il devient diplomate, après des études à l'université de [[Yale]], dans les années [[1960]] et se retrouve conseiller politique à [[Saïgon]] en [[1964]]. Il participe d'ailleurs aux négociations des [[Guerre du Viêt Nam|accords de Paris]] en [[1973]] avec [[Henry Kissinger]].


Il a été [[ambassadeur]] au [[Honduras]], où il adopte 5 enfants, à la fin des années [[1970]] et au début des années [[1980]] au moment de la guerre civile au [[Nicaragua]]. Il est accusé à cette époque d'avoir supervisé l'approvisionnement en arme et l'entraînement de la Contra, en lutte contre les Sandinistes, dont une partie des revenus sert aux interventions secrètes en [[Iran]] constitue le scandale de l'[[Irangate]] qui touche le président [[Ronald Reagan]] lors de son deuxième mandat ([[1984]]/[[1988]]).
Il a été [[ambassadeur]] au [[Honduras]], où il adopte 5 enfants, à la fin des années [[1970]] et au début des années [[1980]] au moment de la guerre civile au [[Nicaragua]]. Il est accusé à cette époque d'avoir supervisé l'approvisionnement en armes et l'entraînement de la Contra, en lutte contre les Sandinistes, dont une partie des revenus sert aux interventions secrètes en [[Iran]] constitue le scandale de l'[[Irangate]] qui touche le président [[Ronald Reagan]] lors de son deuxième mandat ([[1984]]/[[1988]]).


Il est a la fin des années [[1980]] ambassadeur au [[Mexique]] au moment de la révolte du [[Chiapas]]. Au lendemain des attentats du [[11 septembre 2001]] il est nommé par [[George W. Bush]] ambassadeur à l'[[Organisation des Nations unies|O.N.U]] puis en [[Iraq]] en avril [[2004]] après la chute de [[Saddam Hussein]].
Il est a la fin des années [[1980]] ambassadeur au [[Mexique]] au moment de la révolte du [[Chiapas]]. Au lendemain des attentats du [[11 septembre 2001]] il est nommé par [[George W. Bush]] ambassadeur à l'[[Organisation des Nations unies|O.N.U]] puis en [[Irak]] en avril [[2004]] après la chute de [[Saddam Hussein]].


Le [[17 février]] [[2005]] il est nommé à la tête de la toute nouvelle [[Directeur du renseignement national|Direction du renseignement national]] (DNI) par le président Bush avec pour mission de définitivement tourner la page des échecs du [[11 septembre 2001]] et des erreurs d'analyse sur l'Iraq.
Le [[17 février]] [[2005]] il est nommé à la tête de la toute nouvelle [[Directeur du renseignement national|Direction du renseignement national]] (DNI) par le président Bush avec pour mission de définitivement tourner la page des échecs du [[11 septembre 2001]] et des erreurs d'analyse sur l'Iraq.

Version du 17 janvier 2007 à 10:26

Projet:Traduction/John Negroponte

John Negroponte

John Negroponte (né le 21 juillet 1939 à Londres) est un diplomate des États-Unis d'Amérique, proche des Républicains. Le 5 janvier 2007, il est nommé par le président Georges W. Bush, secrétaire d'état adjoint auprès de la secrétaire d'état Condoleezza Rice.

Il est le fils d'un armateur d'origine grecque installé aux États-Unis, et parle, outre l'anglais, couramment le grec, le français l'espagnol et le vietnamien. Il devient diplomate, après des études à l'université de Yale, dans les années 1960 et se retrouve conseiller politique à Saïgon en 1964. Il participe d'ailleurs aux négociations des accords de Paris en 1973 avec Henry Kissinger.

Il a été ambassadeur au Honduras, où il adopte 5 enfants, à la fin des années 1970 et au début des années 1980 au moment de la guerre civile au Nicaragua. Il est accusé à cette époque d'avoir supervisé l'approvisionnement en armes et l'entraînement de la Contra, en lutte contre les Sandinistes, dont une partie des revenus sert aux interventions secrètes en Iran constitue le scandale de l'Irangate qui touche le président Ronald Reagan lors de son deuxième mandat (1984/1988).

Il est a la fin des années 1980 ambassadeur au Mexique au moment de la révolte du Chiapas. Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 il est nommé par George W. Bush ambassadeur à l'O.N.U puis en Irak en avril 2004 après la chute de Saddam Hussein.

Le 17 février 2005 il est nommé à la tête de la toute nouvelle Direction du renseignement national (DNI) par le président Bush avec pour mission de définitivement tourner la page des échecs du 11 septembre 2001 et des erreurs d'analyse sur l'Iraq.

Le 21 avril 2005, sa nomination à la direction de la DNI a été approuvée à la quasi-unanimité du sénat, par 98 voix contre 2.

Secondé par le général Michael Hayden, ancien patron de la [[National Security Agency[NSA]] (National Security Agency), il coordonne une quinzaine d'organismes civils et militaires, dont la CIA, et gére un budget annuel d'une quarantaine de milliards de dollars. Il occupe ce poste jusqu'au 4 janvier 2007 date à laquelle il est remplacé par Michael McConnell, suite à sa nomination comme secrétaire d'État adjoint.

Il est le frère de Nicolas Negroponte.

Ambassadeur au Honduras (1981 - 1985)

De 1981 à 1985, Negroponte fut ambassadeur des États-Unis au Honduras, se voyant donné le titre de "proconsul". Au cours de cette période, l'aide militaire au Honduras passa de 4 à 77.4 millions de dollars par an, et les É.U commencèrent à y maintenir une présence militaire significative, dans le but de fournir un rampart contre le gouvernement Sandiniste du Nicaragua, qui entretenait des liens étroits avec Cuba et l'Union Soviétique.

Le précédent ambassadeur Étatsunien au Honduras, Jack Binns (qui fut nommé par le Président Jimmy Carter) a formulé de nombreuses plaintes concernant la violation, par des militaires honduriens, des droits humains. A la suite de l'investiture de Ronald Reagan, Binns fut remplacé par Negroponte, qui nia avoir connaissance de quelque crime que ce soit perpetré par les forces armées honduriennes.

En 1995, le Baltimore Sun publia une enquête approfondit sur les activités Étatsuniennes au Honduras. Parlant de Negroponte et d'autres fonctionnaires étatsuniens important, un ex-membre du Congrès du Honduras, Efraín Díaz, fut cité déclarant:

Leur attitude fut celle de la tolérance et du silence. Ils avaient besoin du territoire du Honduras et se préoccupaient beaucoup moins que des innocents soient tués.

Par la suite des preuves substancielles apparurent pour soutenir la thèse selon laquelle Negroponte avait connaissance des sérieuses violations des droits humains commisent par le gouvernement hondurien, mais que, malgrès cela il s'abstint de recommander l'annulation de l'aide militaire américaine à destination de ce gouvernement.Le 14 septembre 2001, le sénateur du Connecticut, Christopher Dodd, exprima , lors d'une séance au Congrès, ses soupçons à l'occasion de la nomination, de Negroponte, au poste d'ambassadeur des É.U. aux Nations Unies:

Selon le compte rendu du comité du Département d'État et les documents de la CIA, il semblerait que l'ambassadeur Negroponte en savait bien plus sur les cas de violations des droits humains perpetrées par le gouvernement qu'il n'en a choisit de partager avec le comité en 1989 ou dans les contributions de l'ambassade aux rapports annuels du Département d'État sur les droits humains rédigés à l'époque.[1]

Parmis d'autres preuves, Dodd cita un message envoyé par Negroponte, en 1985, qui attestait que ce dernier avait connaissance de la menace de "futures violations des droits humains" par les "cellules opérationnelles secrètes" laissé par le Général Alvarez après sa destitution en 1984.

En avril 2005, lors des auditions du Sénat concernant la confirmation de l'attribution du poste de DNI, des centaines de documents furent rendus publiques par le Département d'État,en vertu du Freedom of Information Act, à la demande du Washington Post. Les documents, des messages que Negroponte envoya à Washington alors qu'il occupait le poste d'ambassadeur au Honduras, indiquèrent qu'il joua un rôle plus actif que celui précedemment connu en coordonnant les efforts du gouvernement étatsunien contre les sandinistes. Selon le Post, l'image de Negroponte qui émerge de ces messages est celle d'un

ambassadeur exceptionellement énergique, tourné vers l'action, dont les convictions anti-communistes l'ont conduit Modèle:Traduction inconnue au Honduras, l'allié le plus fiable des États-Unis dans la région. Il existe très peu d'éléments, dans les documents diffusés par le Département d'État jusqu'alors, qui accréditent sa version, selon laquelle il utilisa la " diplomatie douce" afin de persuader les autorités honduriennes d'enquêter sur les violations les plus flagrantes, y compris la mystérieuse disparition de douzaines d'opposants au gouvernement.[2]

Le New York Times écrivit que les documents révélaient

Modèle:Traduction inconnue la stratégie du Président Ronald Reagan. Ils ( les documents ) montrent qu'il envoya, à Washington, des rapports admiratifs à propos du chef de l'armée hondurienne, qui fût accusé de violations des droits humains, alerta que des pourparlers de paix avec les Nicaraguayens pouvaient être un dangereux " cheval de Troie " et plaida avec les fonctionnaires à Washington pour imposer une plus grande confidentialité sur le rôle des honduriens dans le soutien secret à la Contra.
Les messages montrent que Mr Negroponte travailla de façon étroite avec William J. Casey, alors directeur central du renseignement, sur l'offensive anti-communiste de l'administration Reagan en Amérique Centrale. Modèle:Traduction inconnue[3]

Les deux articles sont basés sur des messages obtenus à la suite d'une demande formulée par le Post en vertu du Freedom of Information Act. Modèle:Traduction inconnue

des douzaines de messages dans lesquels l'Ambassadeur chercha à saper les efforts de paix régionaux tel l'initiative Contadora qui value finalement le Prix Nobel de la Paix au président Costa-Ricain Oscar Arias, de même que les multiples rapports de réunions et de conversations avec des officiers militaires honduriens qui furent les instruments fournissant l'appui logistique et l'infrastructure aux opérations clandestines de la CIA visant à soutenir la Contra-"notre projet spécial" tel que s'y reférait Negroponte dans l'échange de messages, en parlant de la guerre menée par la Contra.[4]

Modèle:Traduction inconnue

Ambassadeur aux Nations-Unies (2001 - 2004)

Le Président George W. Bush nomma Negroponte ambassadeur des États-Unis aux Nations Unies en février 2001, et après une opposition substancielle des sénateurs démocrates, sa nomination fût ratifié par le Sénat le 15 septembre 2001, quatre jours après les Attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Selon CBS News,

Aux Nations-Unies, Negroponte, 64 ans, Modèle:Traduction inconnue dans l'adoption unanime d'une résolution du Conseil de Sécurité qui demandait que Saddam Hussein Modèle:Traduction inconnue[5]

Ambassadeur en Iraq (2004 - 2005)

Fichier:Negroponte iraq.jpg
John D. Negroponte's remarks at swearing in ceremony as new U.S. Ambassador to Iraq

Le 19 avril 2004, Negroponte fût nommé par le Président des États-Unis d'Amérique George W. Bush pour être l'ambassadeur des États-Unis en Iraq après le transfert de souveraineté du 30 Juin. Il fût confirmé à ce poste , par le Sénat des Étas-Unis le 6 mai 2004, par 95 voix contre 3, et prêta serment le 23 juin 2004 remplaçant L. Paul Bremer au plus haut poste occupé par un civil étatsunien en Iraq.

Au cours des mois durant lesquels Negroponte occupa le poste d'ambassadeur des É.U en Iraq, il fut loué, même par des adversaires de l'administration Bush, tel Fred Kaplan, pour son travail contre la corruption au sein de l'administration étatsunienne en Iraq.[citation nécessaire]

Directeur du renseignement national (2005 - janvier 2007)

Le 17 février 2005, le Président George W. Bush nomma Negroponte au poste de premier Directeur du renseignement national, un poste créé d'après les recommandations faîtes par la Commission sur le 11 septembre achevées en fin août 2004. Le 21 avril 2005, Negroponte fut confirmé,au Sénat par 98 voix contre 2, et prêta serment.

Une controverse existe à propos du sort des 35 000 boîtes de documents et de bandes saisient en Iraq après l'invasion de l'Iraq. Selon les rédacteurs du Weekly Standard, Negroponte continua la politique qui consistait à repousser la traduction et la diffusion de ces documents et de ces bandes. Dans l'une des conversations enregistrées, un aide de camp de Saddam Hussein demanda "Ou a été transporté le matériel nucléaire?" il poursuivi: "Une partie, a été transporté à l'extérieur de l'Iraq."[6] Bien que ce ceci ai été largement présenté comme une preuve que l'Irak dissimulait ses armes de destructions massives en les déplaçant en dehors du pays , l'aide de camp s'exprimait entre le milieu et la fin des années 1990 et faisait référence à la confiscation, en 1996, par l'AIEA, des matières fissiles présentes en Iraq, lorsque, tel qu' Hans Blix le déclara, "l'importante infrastructure nucléaire fût détruite et les matières fissiles furent retirées d'Irak par l'AIEA."[1][2] Le secrétaire général pour le renseignement de la Chambre des représentants, Pete Hoekstra demanda que tous les documents soient accessibles sur Internet afin que des traducteurs Arabes du monde entier puissent aider à les traduirent. Selon les rédacteurs du Weekly Standard, le Président Bush a également exprimé son désir de voir les documents et les bandes diffusés, mais n'a jamais ordonné cette action au travers de canaux officiels.[6]

Un porte-parole de la DNI nota à propos des enregistrements: "Les analystes de la communauté du renseignement, de la CIA et de la DIA ont étudié les traductions et ont trouvé cela fascinant d'un point de vue historique, les bandes ne révèlent rien qui soit de nature à changer leurs analyses, faîtent depuis la fin de la guerre, des programmes d'armements irakiens, Modèle:Traduction inconnue Les bandes datent, pour la plupart, du début et du milieu des années 1990 et couvrent des sujets, tels que les relations avec les Nations-Unies, les efforts de reconstruction des industries ayant subis des dommages durant la guerre du Golfe et la situation en Afghanistan avant les évènnements du 11 septembre."[7]

Un récent article du Congressional Quarterly suggère que l'ambassadeur ne trouve pas son nouveau poste particulièrement Modèle:Traduction inconnue. Jeff Stein écrit:

Modèle:Traduction inconnue le patron en titre des services de renseignements étatsuniens, John D. Negroponte, peut être trouvé dans un club privé du centre ville de Washington, se faisant masser, nageant, ou prenant son déjeuner, suivi d'un bon cigare et de la lecture des journaux quotidiens à la bibliothèque du club.
“Il passe là trois heures, chaque semaine, du Lundi au Vendredi,” se plaint un responsable du contre-terrorisme, notant que l'ancien ambassadeur Modèle:Traduction inconnue. D'autres disent qu'ils ont vu le directeur du renseignement national à l'University Club, Modèle:Traduction inconnue seulement “quelques” fois par semaine.[8]

Awards received

Références

  1. « Nomination of John Negroponte », Congressional Record: (Senate), (consulté le ), S9431-S9433
  2. (en) Michael Dobbs, « Papers Illustrate Negroponte's Contra Role », The Washington Post,‎ , p. A04 (lire en ligne)
  3. (en) Scott Shane, « Cables Show Central Negroponte Role in 80's Covert War Against Nicaragua », The New York Times,‎ , p. A14 (lire en ligne) (preview only)
  4. (en) Peter Kornbluh, « The Negroponte File: Negroponte's Chron File From Tenure in Honduras Posted », National Security Archive,‎ (lire en ligne)
  5. (en) « Bush Taps Negroponte For Iraq Post », CBS News,‎ (lire en ligne)
  6. a et b « Need to Know », Weekly Standard, vol. 011, no 23,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (en) Eli Lake, « Furor Erupts Over Recordings of Saddam », The New York Sun,‎ (lire en ligne)
  8. (en) Jeff Stein, « Negroponte Makes the Most of his Post as Minister without Portfolio », Congressional Quarterly,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

Liens externes

Commentaire favorable

Critiques



Modèle:Dynastie

Voir aussi

wikilien alternatif2

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur John Negroponte.

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