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Au début des années 1990, elle a été dotée d'une université, d'un parcours de [[golf]] international ainsi que d'un [[hippodrome]]. Settat a réalisé de grands travaux d'[[urbanisme]] à partir des années 1970 pour devenir un important centre régional. Le secteur industriel s'y développe avec une des zones industrielles les plus dynamiques du territoire marocain. Settat est reliée à Casablanca ({{unité|80|km}}) depuis [[2001]] par l'autoroute A7, et à Marrakech ({{unité|146|km}}) depuis [[2007]].
Au début des années 1990, elle a été dotée d'une université, d'un parcours de [[golf]] international ainsi que d'un [[hippodrome]]. Settat a réalisé de grands travaux d'[[urbanisme]] à partir des années 1970 pour devenir un important centre régional. Le secteur industriel s'y développe avec une des zones industrielles les plus dynamiques du territoire marocain. Settat est reliée à Casablanca ({{unité|80|km}}) depuis [[2001]] par l'autoroute A7, et à Marrakech ({{unité|146|km}}) depuis [[2007]].


Les familles anciennes de Settat sont un groupe social à identité propre, composé de familles y ayant habité depuis plusieurs siècles, on trouve des grandes familles dont la famille Abourezq , une puissante lignée caïdale qui a gouvernée toute la chaouia par le biais de El Maâti Ben Lekbir ben madani ben bhaloul ben bhaloul qui étais parmi les premiers ambassadeur à l'Italie , france et en Espagne , étais gendre du sultan moulay hassan 1 er , succédé duson fils caid ali en 1908 y était le 1 er bâtisseurs des immeubles à settat ,parmi ces anecdotes , le temps du proctorariat francais , il a giflé un hakem français pour défendre un citoyen settati , c'est à cause de cela qu'ils l ont radié du caid , mort après quelque temps de son exile à El Jadida en 1919 remplacé par son frere caid bobker puis caid Bouchaib et caid abd El mjid , ils sont tous de l'attribue abourezq
Les familles anciennes de Settat sont un groupe social à identité propre, composé de familles y ayant habité depuis plusieurs siècles, on trouve des grandes familles dont la famille Abourezq , une puissante lignée caïdale qui a gouvernée toute la chaouia par le biais de El Maâti Ben Lekbir et la ville de settat depuis le {{s-|XVIII|e}} et la famille Bejjaji qui s'est consacré dans le commerce interne de la ville et la famille Nabih.


== Économie ==
== Économie ==
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== Personnalités ==
== Personnalités ==

*[[caid lhadj El maati ben lekbir ben madani ]] né 1832 mort en 1909 , gendre de sa majesté sultan mouley hassan , ambassadeur , Italie , Espagne , et en france
*[[ caid ali ben El hadj maati]] , le premier bâtisseurs des immeubles SIS à settat (1908 -1919)
* [[Bouchaib Benlabsir]] (1931-1991), Député maire de la ville de Settat
* [[Bouchaib Benlabsir]] (1931-1991), Député maire de la ville de Settat
* [[Mohamed Moâtassim]] (né en 1956), conseiller du roi [[Mohammed VI]]
* [[Mohamed Moâtassim]] (né en 1956), conseiller du roi [[Mohammed VI]]

Version du 28 janvier 2017 à 02:48

Settat
سطات | أژطّاض
ⵙⵟⵟⴰⵟ | ⵥⵟⵟⴰⵟ
Settat
Administration
Pays Drapeau du Maroc Maroc
Région Casablanca-Settat
Province Settat
Maire Abderrahmane Azizi (PJD) (2015-)
Démographie
Population 240 511 hab. (2014)
Densité 2 672 hab./km2
Géographie
Coordonnées 33° 00′ 00″ nord, 7° 37′ 00″ ouest
Altitude 290 m
Superficie 90 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Maroc
Voir sur la carte topographique du Maroc
Settat
Géolocalisation sur la carte : Maroc
Voir sur la carte administrative du Maroc
Settat

Settat (amazighe : ⵥⵟⵟⴰⵟ, Aẓṭṭaḍ ; arabe : سطات, Seṭṭāt) est une ville et commune du Maroc située dans la région Casablanca-Settat, chef-lieu de la province de Settat. Elle est située dans la région géographique et historique de la Chaouia, à 57 km de Casablanca, sur la route de Marrakech. En 2004, sa population était de 116 570 habitants.

Histoire

En choisissant de construire la Kasbah sur le site vallonné de Settat, Moulay Ismaïl allait déclencher le processus d'urbanisation de ce site. En effet, l'édification de la kasbah a apporté ordre et sécurité aussi bien aux voyageurs qu'aux habitants et favorisé les implantations humaines à ses abords. Bien plus, en y installant le premier Caïd de cette région qui dépendait auparavant de Caïd Doukkali et Rahmani, Moulay Ismaïl officialisa Settat comme chef-lieu de cette région.

La ville de Settat est devenue un centre administratif au début du XVIIIe siècle, en raison de sa position stratégique en tant que passage incontournable entre le Sud et le Nord. Grâce à la richesse du sol, elle a prospéré et constitué durant les XVIIIe et XIXe siècles un important centre de négoce des produits agricoles, attirant des populations fort entreprenantes. Ce fut le cas des Marocains de confession juive qui s'y installèrent en masse au XIXe siècle, construisant leur propre quartier, le Mellah, aux abords de la kasbah.

Ce développement a été perturbé au début du XXe siècle durant la période de la Siba (anarchie) et par la colonisation à laquelle s'opposèrent farouchement les tribus de la Chaouia ralliées à Moulay Hafid. Sous le protectorat français, la ville de Settat a connu un développement urbain sans précédent, comme en témoigne l'explosion démographique qu'elle connut de 1913 à 1925 et renoué ainsi avec son passé commercial. Cette prospérité a duré jusqu'au début des années cinquante où, sous l'effet du développement de Casablanca, des voies de communication et des moyens de transports, la ville de Settat et d'autres agglomérations de la région sont entrées dans une période de semi-léthargie.

Un camp de travail est utilisé pour emprisonner les réfugiés républicains espagnols à la fin de la guerre civile espagnole (voir Retirada)[1].

Au début des années 1990, elle a été dotée d'une université, d'un parcours de golf international ainsi que d'un hippodrome. Settat a réalisé de grands travaux d'urbanisme à partir des années 1970 pour devenir un important centre régional. Le secteur industriel s'y développe avec une des zones industrielles les plus dynamiques du territoire marocain. Settat est reliée à Casablanca (80 km) depuis 2001 par l'autoroute A7, et à Marrakech (146 km) depuis 2007.

Les familles anciennes de Settat sont un groupe social à identité propre, composé de familles y ayant habité depuis plusieurs siècles, on trouve des grandes familles dont la famille Abourezq , une puissante lignée caïdale qui a gouvernée toute la chaouia par le biais de El Maâti Ben Lekbir et la ville de settat depuis le XVIIIe siècle et la famille Bejjaji qui s'est consacré dans le commerce interne de la ville et la famille Nabih.

Économie

La ville compte une cimenterie du groupe suisse Holcim, et une zone industrielle qui comporte Cristalstrass, Roca, Settavex, etc.

Infrastructure

Habitat

Durant l'année 1999, il a été délivré dans la province de Settat 1 448 autorisations de construire. L'habitat économique vient en tête avec 1 053 autorisations.

Catégorie Autorisations Surfaces bâties
Habitat Économique 1 053 315 900
Villas 159 19 883
Immeubles 47 14 100
Divers 189 13 255
Total 1 448 363 138

En 1999, le nombre de lotissements autorisés a été de 230 lotissements répartis entre les différents intervenants dans ce secteur comme suit :

  • Secteur privé : 104
  • Coopératives : 98
  • Amicales : 16
  • Communes : 12

Enseignement

Settat compte 60 écoles, 5 collèges, 5 lycées et 12 groupes scolaires privés. Elle abrite aussi l'Université Hassan I, ainsi que la fameuse ENCG (Ecole Nationale de Commerce et de Gestion) créée en 1994.

Jumelage

Personnalités

  • Bouchaib Benlabsir (1931-1991), Député maire de la ville de Settat
  • Mohamed Moâtassim (né en 1956), conseiller du roi Mohammed VI
  • Le réalisateur Ali Benjelloun (naissance en 1983)
  • Ahmed Nabih (1933-2000), résistant et président de la commune de Sidi El Aidi de 1961 à 2000[2]
  • Elhadj Omar Bejjaji, résistant et agriculteur renommé dans la région de Settat pendant la colonisation française .
  • Driss Basri (1938-2007), ancien ministre de l'intérieur

Notes et références

  1. Evelyn Mesquida, La Nueve, 24 août 1944. Ces républicains espagnols qui ont libéré Paris, Paris, Le Cherche-Midi, 2011, collection « Documents ». ISBN 978-2-7491-2046-1, p. 47
  2. « Qui est Ahmed NABIH ? », sur assassinat.info (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Bibliographie