« Lucio D'Ambra » : différence entre les versions

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== Biographie ==
== Biographie ==
Lucio D'Ambra a également été journaliste, critique littéraire et théâtral, dramaturge, directeur artistique de compagnies de théâtre, en plus de scénariste et producteur pour le cinéma, ainsi que membre de l'[[Académie d'Italie]] et auteur de romans.
Si Lucio D'Ambra est surtout connu pour son activité de scénariste, il a également été journaliste, critique littéraire et théâtral, dramaturge, directeur artistique de compagnies de théâtre, producteur pour le cinéma, et auteur de romans.


Il commence sa carrière au temps du cinéma muet. Il a cotoyé le [[cinéma futuriste]]<ref>{{Lien web | langue=it | url=http://www.cinetecadelfriuli.org/gcm/ed_precedenti/edizione2002/Lucio_dAmbra.html | titre=Il cinema di Lucio D'Ambra | site=cinetecadelfriuli.org}}</ref>.
Il commence sa carrière au temps du cinéma muet. Il a cotoyé le [[cinéma futuriste]]<ref>{{Lien web | langue=it | url=http://www.cinetecadelfriuli.org/gcm/ed_precedenti/edizione2002/Lucio_dAmbra.html | titre=Il cinema di Lucio D'Ambra | site=cinetecadelfriuli.org}}</ref>.
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Il fonde en 1919, en collaboration avec l'entrepreneur piémontais Alfredo Fasola, sa propre maison de production « D'Ambra-Film », pour laquelle le réalisateur {{Lien|lang=it|Ivo Illuminati}} a travaillé.
Il fonde en 1919, en collaboration avec l'entrepreneur piémontais Alfredo Fasola, sa propre maison de production « D'Ambra-Film », pour laquelle le réalisateur {{Lien|lang=it|Ivo Illuminati}} a travaillé.


En 1923, il fonde avec Mario Fumagalli et Santi Severino au [[Teatro Eliseo]] de [[Rome]] la compagnie « Teatro degli Italiani », subventionnée par le [[Histoire de l'Italie fasciste|régime fasciste]] pour mettre en valeur le théâtre en Italie, et qui eut peu de succès. Pendant les années 1920, il soutient avec passion la politique nataliste du régime<ref>{{Ouvrage | auteur=A. Spinosa | langue=it| titre=Mussolini. Il fascino di un dittatore | éditeur=Mondadori | lieu=Milan | année=1989 | passage=171}}.</ref>.
En 1923, il fonde avec Mario Fumagalli et Santi Severino au [[Teatro Eliseo]] de [[Rome]] la compagnie « Teatro degli Italiani », subventionnée par le [[Histoire de l'Italie fasciste|régime fasciste]] pour mettre en valeur le théâtre en Italie, et qui eut peu de succès. Pendant les années 1920, il soutient avec passion la politique nataliste du régime<ref>{{Ouvrage | auteur=A. Spinosa | langue=it| titre=Mussolini. Il fascino di un dittatore | éditeur=Mondadori | lieu=Milan | année=1989 | passage=171}}.</ref>. Il est membre de l'[[Académie d'Italie]] d'inspiration fasciste.


Un de ses romans, ''I due modi di avere vent'anni'', publié chez [[Arnoldo Mondadori Editore]] en [[1934]], bénéficie du secrétariat de l'écrivain et poète {{Lien|lang=it|Tullio Colsalvatico}}. Lucio D'Ambra est aussi en rapport avec le philosophe et critique {{Lien|lang=it|trad=Adriano Tilgher (filosofo)|Adriano Tilgher}}, avec lequel il eut de longues discussions. Il anime un salon littéraire qui lui permet de faire la connaissance de l'écrivain {{Lien|lang=it|Arturo Olivieri Sangiacomo}}, du dramaturge {{Lien|lang=it|Tito Marrone}} et du fondateur du [[Prix Bagutta]] {{Lien|lang=it|Marino Parenti}}.
Un de ses romans, ''I due modi di avere vent'anni'', publié chez [[Arnoldo Mondadori Editore]] en [[1934]], bénéficie du secrétariat de l'écrivain et poète {{Lien|lang=it|Tullio Colsalvatico}}. Lucio D'Ambra est aussi en rapport avec le philosophe et critique {{Lien|lang=it|trad=Adriano Tilgher (filosofo)|Adriano Tilgher}}, avec lequel il eut de longues discussions. Il anime un salon littéraire qui lui permet de faire la connaissance de l'écrivain {{Lien|lang=it|Arturo Olivieri Sangiacomo}}, du dramaturge {{Lien|lang=it|Tito Marrone}} et du fondateur du [[Prix Bagutta]] {{Lien|lang=it|Marino Parenti}}.


Ses romans sont regroupés par séries en sept trilogies. Il a produit environ quarante pièces. Il a aussi écrit des biographies romancées concernant le monde du théâtre.
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La sua attività letteraria si è estrinsecata in una serie di romanzi raccolti in sette trilogie (di rilievo, la ''Trilogia della vita in due'' comprendente ''Il mestiere di marito'', ''La professione di moglie'' e ''L'arte di essere amanti'').


Il meurt peu après le début de la [[seconde guerre mondiale]]. Lorsque la Pologne est envahie par l'Allemagne nazie, il souhaite quand même que « Dieu épargne à la folle Europe la fin du monde ! »<ref>{{Article | url=http://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/1989/07/15/sporca-feluca.html | langue=it | titre=Sporca feluca | auteur=Lucio Villari | périodique=[[La Repubblica]] | date=15 juillet 1989}}</ref>.
Quaranta sono all'incirca invece i suoi lavori come autore drammatico. Includono: ''Il cavallino rosso'', del [[1928]], ''Montecarlo'', dell'anno successivo, e ''Solitudine'', dato alle stampa nel [[1936]]. Autore di [[saggio|saggi]] e [[biografia|biografie]] romanzate concernenti personaggi del mondo del teatro, è conosciuto prevalentemente per la sua attività di produttore ed autore di [[soggetto (cinema)|soggetti]] e [[sceneggiature]] per il [[cinema]]. Morì pochi mesi dopo l'inizio della [[seconda guerra mondiale]]. All'invasione della [[Polonia]] da parte della [[Germania nazista]] ebbe a dire:
{{Citazione|Dio risparmi all'Europa pazza il finimondo!<ref>[http://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/1989/07/15/sporca-feluca.html Articolo di approfondimento su Lucio D'Ambra] su ''[[La Repubblica (quotidiano)|La Repubblica]]</ref>}}
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Version du 3 décembre 2017 à 11:34

Lucio D'Ambra
Nom de naissance Renato Tommaso Anacleto Manganella
Naissance
Rome, Italie
Nationalité Drapeau de l'Italie Italienne
Décès (à 60 ans)
Rome, Italie
Profession Réalisateur
Scénariste
Producteur de cinéma

modifier Consultez la documentation du modèle

Lucio D'Ambra, né Renato Tommaso Anacleto Manganella à Rome le [1] et mort dans la même ville le [1], est un scénariste, réalisateur et producteur de cinéma italien.

Biographie

Si Lucio D'Ambra est surtout connu pour son activité de scénariste, il a également été journaliste, critique littéraire et théâtral, dramaturge, directeur artistique de compagnies de théâtre, producteur pour le cinéma, et auteur de romans.

Il commence sa carrière au temps du cinéma muet. Il a cotoyé le cinéma futuriste[2].

Il fonde en 1919, en collaboration avec l'entrepreneur piémontais Alfredo Fasola, sa propre maison de production « D'Ambra-Film », pour laquelle le réalisateur Ivo Illuminati a travaillé.

En 1923, il fonde avec Mario Fumagalli et Santi Severino au Teatro Eliseo de Rome la compagnie « Teatro degli Italiani », subventionnée par le régime fasciste pour mettre en valeur le théâtre en Italie, et qui eut peu de succès. Pendant les années 1920, il soutient avec passion la politique nataliste du régime[3]. Il est membre de l'Académie d'Italie d'inspiration fasciste.

Un de ses romans, I due modi di avere vent'anni, publié chez Arnoldo Mondadori Editore en 1934, bénéficie du secrétariat de l'écrivain et poète Tullio Colsalvatico (it). Lucio D'Ambra est aussi en rapport avec le philosophe et critique Adriano Tilgher, avec lequel il eut de longues discussions. Il anime un salon littéraire qui lui permet de faire la connaissance de l'écrivain Arturo Olivieri Sangiacomo (it), du dramaturge Tito Marrone (it) et du fondateur du Prix Bagutta Marino Parenti (it).

Ses romans sont regroupés par séries en sept trilogies. Il a produit environ quarante pièces. Il a aussi écrit des biographies romancées concernant le monde du théâtre.

Il meurt peu après le début de la seconde guerre mondiale. Lorsque la Pologne est envahie par l'Allemagne nazie, il souhaite quand même que « Dieu épargne à la folle Europe la fin du monde ! »[4]. -->

Filmographie partielle

Scénariste

Notes et références

  1. ↑ a et b (it) Acte de naissance no 1422 de la série B de l'année 1879 de Renato Manganella du registre des naissances de la ville de Rome - Acte rédigé le 5 septembre 1879 et il est né le 1er septembre 1879 avec en marge le lieu et la date de son décès.
  2. ↑ (it) « Il cinema di Lucio D'Ambra », sur cinetecadelfriuli.org
  3. ↑ (it) A. Spinosa, Mussolini. Il fascino di un dittatore, Milan, Mondadori, , p. 171.
  4. ↑ (it) Lucio Villari, « Sporca feluca », La Repubblica,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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