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== Contexte ==
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Suite à un [[Référendum constitutionnel mauritanien de 2017|référendum constitutionnel]] organisé le 5 aout 2017 et approuvé à plus de 85 % des voix, le sénat mauritanien a été aboli, et son rôle de représentation du territoire remplacé par une décentralisation avec la mise en place de six régions. Le 8 janvier 2018, l’Assemblée nationale mauritanienne entérine ce choix en votant une loi organique mettant en place six régions administratives regroupant les districts (willayas) existants.
Suite à un [[Référendum constitutionnel mauritanien de 2017|référendum constitutionnel]] organisé le 5 aout 2017 et approuvé à plus de 85 % des voix, le Sénat mauritanien a été aboli, et son rôle de représentation du territoire remplacé par une décentralisation avec la mise en place de six régions. Le 8 janvier 2018, l’Assemblée nationale mauritanienne entérine ce choix en votant une loi organique mettant en place six régions administratives regroupant les districts (willayas) existants.
La première regroupe les willayas de Hodh el Gharbi et de Hodh el Charqui ; la seconde celles de l’Assaba, du Tagant et du Guidimaka ; la troisième celles du Gorgol, du Brakna et du Trarza ; la quatrième celles du Tiris Zemmour, de l’Adrar et de l’Inchiri ; la cinquième se substitue à la Communauté urbaine de la capitale Nouakchott et la sixième remplace la willaya de Dakhlet Nouadhibou, seconde ville du pays<ref name=JA>[http://www.jeuneafrique.com/509096/politique/la-mauritanie-cree-six-conseils-regionaux/ La Mauritanie crée six conseils régionaux] JeuneAfrique</ref>..
La première regroupe les willayas de Hodh el Gharbi et de Hodh el Charqui ; la seconde celles de l’Assaba, du Tagant et du Guidimaka ; la troisième celles du Gorgol, du Brakna et du Trarza ; la quatrième celles du Tiris Zemmour, de l’Adrar et de l’Inchiri ; la cinquième se substitue à la Communauté urbaine de la capitale Nouakchott et la sixième remplace la willaya de Dakhlet Nouadhibou, seconde ville du pays<ref name=JA>[http://www.jeuneafrique.com/509096/politique/la-mauritanie-cree-six-conseils-regionaux/ La Mauritanie crée six conseils régionaux] JeuneAfrique</ref>..



Version du 31 août 2018 à 04:59

Élections régionales mauritaniennes de 2018

Les premières élections régionales mauritaniennes se déroulent le 1er septembre 2018 dans les six régions de Mauritanie suite à la récente création de ces entités décentralisées. Sont ainsi a pourvoir pour cinq ans les membres des conseils régionaux ainsi que les présidents de régions.

Des élections municipales et législatives ont lieu simultanément[1].

Contexte

Les six régions de Mauritanie et les wilayas qui les composent

Suite à un référendum constitutionnel organisé le 5 aout 2017 et approuvé à plus de 85 % des voix, le Sénat mauritanien a été aboli, et son rôle de représentation du territoire remplacé par une décentralisation avec la mise en place de six régions. Le 8 janvier 2018, l’Assemblée nationale mauritanienne entérine ce choix en votant une loi organique mettant en place six régions administratives regroupant les districts (willayas) existants. La première regroupe les willayas de Hodh el Gharbi et de Hodh el Charqui ; la seconde celles de l’Assaba, du Tagant et du Guidimaka ; la troisième celles du Gorgol, du Brakna et du Trarza ; la quatrième celles du Tiris Zemmour, de l’Adrar et de l’Inchiri ; la cinquième se substitue à la Communauté urbaine de la capitale Nouakchott et la sixième remplace la willaya de Dakhlet Nouadhibou, seconde ville du pays[2]..

La loi organique accorde aux régions des compétences en matière de développement économique, social, culturel et scientifique sur leur territoire. Elles sont administrées par un conseil régional élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans, et par un exécutif composé d’un président de région également élu au suffrage direct. Les conseils régionaux élisent pour leur part les vice-présidents en leur sein[2].

Mode de scrutin

Notes et références