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Ayant participé à la plupart des conférences internationales ([[Conférence de Dumbarton Oaks|Dumbarton Oaks]], [[Conférence de Yalta|Yalta]], [[Conférence de Potsdam|Potsdam]], Helsinki, etc.), de [[1944]] à [[1975]], il se révéla un très habile négociateur et démontra son talent pour défendre la politique étrangère de son pays. En [[1946]], il devint ambassadeur de l'URSS au [[Conseil de sécurité des Nations unies|Conseil de sécurité]] de l'[[Organisation des Nations unies|ONU]]. En 1952-1953, il fut brièvement ambassadeur à [[Londres]]. Il devient membre du [[Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique|Comité central du PCUS]] en [[1956]] et entre au [[Politburo du Parti communiste de l'Union soviétique|Politburo]] en [[1973]]. Il fut ministre des Affaires étrangères sans discontinuité pendant 28 ans de 1957 à 1985. Sa carrière culmina en 1975 au moment des [[Accords d'Helsinki]] lorsque l'Union Soviétique obtint la reconnaissance de toutes ses conquêtes en Europe de l'Est depuis 1945. En [[1983]], il est premier vice-président du gouvernement.
Ayant participé à la plupart des conférences internationales ([[Conférence de Dumbarton Oaks|Dumbarton Oaks]], [[Conférence de Yalta|Yalta]], [[Conférence de Potsdam|Potsdam]], Helsinki, etc.), de [[1944]] à [[1975]], il se révéla un très habile négociateur et démontra son talent pour défendre la politique étrangère de son pays. En [[1946]], il devint ambassadeur de l'URSS au [[Conseil de sécurité des Nations unies|Conseil de sécurité]] de l'[[Organisation des Nations unies|ONU]]. En 1952-1953, il fut brièvement ambassadeur à [[Londres]]. Il devient membre du [[Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique|Comité central du PCUS]] en [[1956]] et entre au [[Politburo du Parti communiste de l'Union soviétique|Politburo]] en [[1973]]. Il fut ministre des Affaires étrangères sans discontinuité pendant 28 ans de 1957 à 1985. Sa carrière culmina en 1975 au moment des [[Accords d'Helsinki]] lorsque l'Union Soviétique obtint la reconnaissance de toutes ses conquêtes en Europe de l'Est depuis 1945. En [[1983]], il est premier vice-président du gouvernement.


Entre 1979 et 1983, pendant la [[crise des euromissiles]], il défendit la position soviétique avec une particulière intransigeance, contribuant à sa chute, parce que [[Mikhaïl Gorbatchev]], devenu Secrétaire général du Parti en [[1985]], aspirait à mettre fin à la confrontation avec l'Occident. Gromyko est alors désigné président du [[præsidium du Soviet suprême]], poste largement honorifique. Il dut accepter sans réagir l'inversion totale de la politique étrangère de l'Union soviétique par le démantèlement simultané des [[SS-20]] et des [[MGM-31 Pershing|Pershings]] à partir de 1987 avant de démissionner de ce poste ; il fut exclu du Politburo en [[1988]], parce qu'il représentait la faction conservatrice du parti communiste.
Entre 1979 et 1983, pendant la [[crise des euromissiles]], il défendit la position soviétique avec une particulière intransigeance, contribuant à sa chute, parce que [[Mikhaïl Gorbatchev]], devenu Secrétaire général du Parti en [[1985]], aspirait à mettre fin à la confrontation avec l'Occident. Gromyko est alors désigné président du [[præsidium du Soviet suprême]], poste largement honorifique. Il dut accepter sans réagir l'inversion totale de la politique étrangère de l'Union soviétique par le démantèlement simultané des [[RSD-10 Pionnier|SS-20]] et des [[MGM-31 Pershing|Pershings]] à partir de 1987 avant de démissionner de ce poste ; il fut exclu du Politburo en [[1988]], parce qu'il représentait la faction conservatrice du parti communiste.


Andreï Gromyko est mort en 1989. Il est enterré au [[cimetière de Novodevitchi]], à [[Moscou]]. Son épouse est décédée en 2004.
Andreï Gromyko est mort en 1989. Il est enterré au [[cimetière de Novodevitchi]], à [[Moscou]]. Son épouse est décédée en 2004.

Version du 5 janvier 2019 à 19:37

Andreï Gromyko
Illustration.
Andreï Gromyko en 1972
Fonctions
10e président du præsidium du Soviet suprême

(3 ans, 2 mois et 4 jours)
Prédécesseur Konstantin Tchernenko
Successeur Mikhaïl Gorbatchev
Ministre des Affaires étrangères

(28 ans, 4 mois et 17 jours)
Prédécesseur Dmitri Chepilov
Successeur Edouard Chevardnadze
Membre du Politburo

(15 ans, 5 mois et 3 jours)
Biographie
Nom de naissance Andreï Andreïevitch Gromyko
Date de naissance 5 juillet 1909 ( dans le calendrier grégorien)
Lieu de naissance Starye Gromyki (ru), Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Date de décès (à 79 ans)
Lieu de décès Moscou, Drapeau de l'URSS Union soviétique
Nationalité Drapeau de l'URSS Soviétique
Parti politique Parti communiste de l'Union soviétique

Andreï Gromyko
Dirigeants de l'URSS

Andreï Andreïevitch Gromyko (en russe : Андре́й Андре́евич Громы́ко, en biélorusse : Андрэй Грамыка), né le 5 juillet 1909 ( dans le calendrier grégorien) à Starye Gromyki (ru), près de Gomel (Empire russe, aujourd'hui en Biélorussie) et mort le à Moscou (RSFS de Russie, aujourd'hui en Russie), est un homme politique et diplomate soviétique. Il a été notamment ministre des Affaires étrangères de l'Union soviétique puis président du præsidium du Soviet suprême.

Biographie

Andreï Gromyko est né en 1909 dans une famille de paysans biélorusses. Il étudia à l'Institut technique agricole de Minsk jusqu'en 1932, puis étudia l'économie à Moscou entre 1936 et 1939. Il profita des places laissées vacantes par les Grandes Purges et entra en 1939 au commissariat du peuple aux Affaires étrangères comme chef du département Amérique. Ensuite, il commença à gravir les échelons.

Il devint conseiller à l'ambassade d'Union soviétique aux États-Unis de 1939[1] à 1943, puis ambassadeur dans ce même pays de 1943-1946.

Ayant participé à la plupart des conférences internationales (Dumbarton Oaks, Yalta, Potsdam, Helsinki, etc.), de 1944 à 1975, il se révéla un très habile négociateur et démontra son talent pour défendre la politique étrangère de son pays. En 1946, il devint ambassadeur de l'URSS au Conseil de sécurité de l'ONU. En 1952-1953, il fut brièvement ambassadeur à Londres. Il devient membre du Comité central du PCUS en 1956 et entre au Politburo en 1973. Il fut ministre des Affaires étrangères sans discontinuité pendant 28 ans de 1957 à 1985. Sa carrière culmina en 1975 au moment des Accords d'Helsinki lorsque l'Union Soviétique obtint la reconnaissance de toutes ses conquêtes en Europe de l'Est depuis 1945. En 1983, il est premier vice-président du gouvernement.

Entre 1979 et 1983, pendant la crise des euromissiles, il défendit la position soviétique avec une particulière intransigeance, contribuant à sa chute, parce que Mikhaïl Gorbatchev, devenu Secrétaire général du Parti en 1985, aspirait à mettre fin à la confrontation avec l'Occident. Gromyko est alors désigné président du præsidium du Soviet suprême, poste largement honorifique. Il dut accepter sans réagir l'inversion totale de la politique étrangère de l'Union soviétique par le démantèlement simultané des SS-20 et des Pershings à partir de 1987 avant de démissionner de ce poste ; il fut exclu du Politburo en 1988, parce qu'il représentait la faction conservatrice du parti communiste.

Andreï Gromyko est mort en 1989. Il est enterré au cimetière de Novodevitchi, à Moscou. Son épouse est décédée en 2004.

Notes et références

Liens externes