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Chronologie erronée: Cornélie Scheffer-Renan meurt en 1894: c'est à cette date que le couple Psichari-Renan démenage à l'Hotel Scheffer de la rue Chaptal, et y reste jusqu'au divorce, en 1913.
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Sa famille était originaire de [[Chios]]. Il naquit à [[Odessa]], alors en [[Russie]]. Après un court séjour à [[Constantinople]] durant son enfance, il s'installa définitivement en [[France]] à l'âge de quatorze ans. Il figure notamment parmi les meilleurs élèves du [[lycée Thiers]] de [[Marseille]]<ref>[http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remi_0765-0752_2001_num_17_3_1793 Les Grecs de Marseille dans la deuxième moitié du XIXe siècle : une perspective nationale et transnationale]</ref> avant de poursuivre ses études à l'[[École des langues orientales]].
Sa famille était originaire de [[Chios]]. Il naquit à [[Odessa]], alors en [[Russie]]. Après un court séjour à [[Constantinople]] durant son enfance, il s'installa définitivement en [[France]] à l'âge de quatorze ans. Il figure notamment parmi les meilleurs élèves du [[lycée Thiers]] de [[Marseille]]<ref>[http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remi_0765-0752_2001_num_17_3_1793 Les Grecs de Marseille dans la deuxième moitié du XIXe siècle : une perspective nationale et transnationale]</ref> avant de poursuivre ses études à l'[[École des langues orientales]].


En 1882, il épousa la fille d'[[Ernest Renan]], Noémi (1862-1943), qui lui donna plusieurs enfants, dont [[Ernest Psichari]], [[Henriette Psichari]] (1884-1972, future Mme [[Gabriel Revault d'Allonnes]]), [[Michel Psichari]] (1887-1917, [[mort pour la France]]) et [[Corrie Psichari]] (future Mme [[Robert Siohan]]). Après leur séparation, Noémi Psichari les éleva avec sa mère Cornelie Scheffer-Renan dans la demeure familiale de sa grand-tante {{Mme}} Cornélia Scheffer-Marjolin : l'actuel Hôtel Scheffer-Renan, rue Chaptal, qui est aujourd'hui le [[Musée de la vie romantique]] au cœur du quartier de la [[Nouvelle Athènes]], à [[Paris]]. Le ménage Psichari divorça en 1913, et Noémi Renan choisit désormais de se faire appeler « Mme Renan ».
En 1882, il épousa la fille d'[[Ernest Renan]], Noémi (1862-1943), qui lui donna plusieurs enfants, dont [[Ernest Psichari]], [[Henriette Psichari]] (1884-1972, future Mme [[Gabriel Revault d'Allonnes]]), [[Michel Psichari]] (1887-1917, [[mort pour la France]]) et [[Corrie Psichari]] (future Mme [[Robert Siohan]]). La famille Psichari-Renan habita jusqu'en 1913 dans la demeure familiale de la grand-tante de Noémi, {{Mme}} Cornélia Scheffer-Marjolin : l'actuel Hôtel Scheffer-Renan, rue Chaptal, qui est aujourd'hui le [[Musée de la vie romantique]] au cœur du quartier de la [[Nouvelle Athènes]], à [[Paris]]. Après cette date, le ménage divorça et Noémi Renan choisit désormais de se faire appeler « Mme Renan ».


Ardent Dreyfusard, le 4 juin 1898 il est l'un des 28 fondateurs de la [[Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen|ligue des droits de l'homme]]<ref>[http://www.histoire.presse.fr/collections/special/affaire-dreyfus/ligue-droits-homme-01-01-1994-92089 ligue des droits de l'homme fondation] ''L'Histoire'' N°173 janvier 1994</ref>.
Ardent Dreyfusard, le 4 juin 1898 il est l'un des 28 fondateurs de la [[Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen|ligue des droits de l'homme]]<ref>[http://www.histoire.presse.fr/collections/special/affaire-dreyfus/ligue-droits-homme-01-01-1994-92089 ligue des droits de l'homme fondation] ''L'Histoire'' N°173 janvier 1994</ref>.

Version du 24 avril 2019 à 16:45

Jean Psichari
Description de cette image, également commentée ci-après
Gravure sur bois de Jean Psychari dans le magazine Ποικίλη Στοά (Galerie variée) en 1888
Nom de naissance Yánnis Psycháris
Naissance
Odessa
Décès (à 75 ans)
Paris
Activité principale
écrivain
Distinctions
Chevalier Légion d'honneur (1919)

Jean Psichari (en grec : Γιάννης Ψυχάρης, Yánnis Psycháris, parfois (Ιωάννης Ψυχάρης, Ioánnis Psycháris) (Odessa, 15 mai 1854 du calendrier Julien soit le 3 mai- Paris, 29 septembre 1929), est un écrivain, érudit et universitaire franco-grec, ardent défenseur de la langue démotique grecque.

Biographie

Sa famille était originaire de Chios. Il naquit à Odessa, alors en Russie. Après un court séjour à Constantinople durant son enfance, il s'installa définitivement en France à l'âge de quatorze ans. Il figure notamment parmi les meilleurs élèves du lycée Thiers de Marseille[1] avant de poursuivre ses études à l'École des langues orientales.

En 1882, il épousa la fille d'Ernest Renan, Noémi (1862-1943), qui lui donna plusieurs enfants, dont Ernest Psichari, Henriette Psichari (1884-1972, future Mme Gabriel Revault d'Allonnes), Michel Psichari (1887-1917, mort pour la France) et Corrie Psichari (future Mme Robert Siohan). La famille Psichari-Renan habita jusqu'en 1913 dans la demeure familiale de la grand-tante de Noémi, Mme Cornélia Scheffer-Marjolin : l'actuel Hôtel Scheffer-Renan, rue Chaptal, qui est aujourd'hui le Musée de la vie romantique au cœur du quartier de la Nouvelle Athènes, à Paris. Après cette date, le ménage divorça et Noémi Renan choisit désormais de se faire appeler « Mme Renan ».

Ardent Dreyfusard, le 4 juin 1898 il est l'un des 28 fondateurs de la ligue des droits de l'homme[2].

Leur fils Michel Psichari, qui mourut le 19 janvier 1917 dans les combats du Mont Cornillet, avait épousé, très jeune, au printemps 1908, Suzanne, la fille d'Anatole France. Elle-même mourut en 1918, en laissant un fils orphelin.

Il est fait chevalier de la légion d'honneur par décret du 19 février 1919[3].

Jean Psichari fut longtemps directeur d'études à l'École pratique des hautes études à partir de 1885, puis professeur à l'École des langues orientales de 1903 à 1928, succédant à Émile Legrand.

En 1886, il avait effectué un voyage en Grèce qui lui avait inspiré Mon Voyage, plaidoyer en faveur de la langue démotique. Il devint alors le maître à penser des démoticistes dans la question linguistique grecque.

Il est enterré à Chios.

Bibliographie

  • Psychari Jean, Mon voyage [« Το ταξίδι μου »], Athènes, S. K. Vlastos,‎
  • Marc Décimo, Sciences et pataphysique, t. 2, Comment la linguistique vint à Paris. De Michel Bréal à Ferdinand de Saussure, Dijon, Les presses du réel, 2014, p. 324-327.

Notes et références

Liens externes