« Jean Psichari » : différence entre les versions
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Chronologie erronée: Cornélie Scheffer-Renan meurt en 1894: c'est à cette date que le couple Psichari-Renan démenage à l'Hotel Scheffer de la rue Chaptal, et y reste jusqu'au divorce, en 1913. |
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Sa famille était originaire de [[Chios]]. Il naquit à [[Odessa]], alors en [[Russie]]. Après un court séjour à [[Constantinople]] durant son enfance, il s'installa définitivement en [[France]] à l'âge de quatorze ans. Il figure notamment parmi les meilleurs élèves du [[lycée Thiers]] de [[Marseille]]<ref>[http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remi_0765-0752_2001_num_17_3_1793 Les Grecs de Marseille dans la deuxième moitié du XIXe siècle : une perspective nationale et transnationale]</ref> avant de poursuivre ses études à l'[[École des langues orientales]]. |
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En 1882, il épousa la fille d'[[Ernest Renan]], Noémi (1862-1943), qui lui donna plusieurs enfants, dont [[Ernest Psichari]], [[Henriette Psichari]] (1884-1972, future Mme [[Gabriel Revault d'Allonnes]]), [[Michel Psichari]] (1887-1917, [[mort pour la France]]) et [[Corrie Psichari]] (future Mme [[Robert Siohan]]). La famille Psichari-Renan habita jusqu'en 1913 dans la demeure familiale de la grand-tante de Noémi, {{Mme}} Cornélia Scheffer-Marjolin : l'actuel Hôtel Scheffer-Renan, rue Chaptal, qui est aujourd'hui le [[Musée de la vie romantique]] au cœur du quartier de la [[Nouvelle Athènes]], à [[Paris]]. Après cette date, le ménage divorça et Noémi Renan choisit désormais de se faire appeler « Mme Renan ». |
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Ardent Dreyfusard, le 4 juin 1898 il est l'un des 28 fondateurs de la [[Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen|ligue des droits de l'homme]]<ref>[http://www.histoire.presse.fr/collections/special/affaire-dreyfus/ligue-droits-homme-01-01-1994-92089 ligue des droits de l'homme fondation] ''L'Histoire'' N°173 janvier 1994</ref>. |
Ardent Dreyfusard, le 4 juin 1898 il est l'un des 28 fondateurs de la [[Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen|ligue des droits de l'homme]]<ref>[http://www.histoire.presse.fr/collections/special/affaire-dreyfus/ligue-droits-homme-01-01-1994-92089 ligue des droits de l'homme fondation] ''L'Histoire'' N°173 janvier 1994</ref>. |
Version du 24 avril 2019 à 16:45
Nom de naissance | Yánnis Psycháris |
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Naissance |
Odessa |
Décès |
(à 75 ans) Paris |
Activité principale |
écrivain |
Distinctions |
Jean Psichari (en grec : Γιάννης Ψυχάρης, Yánnis Psycháris, parfois (Ιωάννης Ψυχάρης, Ioánnis Psycháris) (Odessa, 15 mai 1854 du calendrier Julien soit le 3 mai- Paris, 29 septembre 1929), est un écrivain, érudit et universitaire franco-grec, ardent défenseur de la langue démotique grecque.
Biographie
Sa famille était originaire de Chios. Il naquit à Odessa, alors en Russie. Après un court séjour à Constantinople durant son enfance, il s'installa définitivement en France à l'âge de quatorze ans. Il figure notamment parmi les meilleurs élèves du lycée Thiers de Marseille[1] avant de poursuivre ses études à l'École des langues orientales.
En 1882, il épousa la fille d'Ernest Renan, Noémi (1862-1943), qui lui donna plusieurs enfants, dont Ernest Psichari, Henriette Psichari (1884-1972, future Mme Gabriel Revault d'Allonnes), Michel Psichari (1887-1917, mort pour la France) et Corrie Psichari (future Mme Robert Siohan). La famille Psichari-Renan habita jusqu'en 1913 dans la demeure familiale de la grand-tante de Noémi, Mme Cornélia Scheffer-Marjolin : l'actuel Hôtel Scheffer-Renan, rue Chaptal, qui est aujourd'hui le Musée de la vie romantique au cœur du quartier de la Nouvelle Athènes, à Paris. Après cette date, le ménage divorça et Noémi Renan choisit désormais de se faire appeler « Mme Renan ».
Ardent Dreyfusard, le 4 juin 1898 il est l'un des 28 fondateurs de la ligue des droits de l'homme[2].
Leur fils Michel Psichari, qui mourut le 19 janvier 1917 dans les combats du Mont Cornillet, avait épousé, très jeune, au printemps 1908, Suzanne, la fille d'Anatole France. Elle-même mourut en 1918, en laissant un fils orphelin.
Il est fait chevalier de la légion d'honneur par décret du 19 février 1919[3].
Jean Psichari fut longtemps directeur d'études à l'École pratique des hautes études à partir de 1885, puis professeur à l'École des langues orientales de 1903 à 1928, succédant à Émile Legrand.
En 1886, il avait effectué un voyage en Grèce qui lui avait inspiré Mon Voyage, plaidoyer en faveur de la langue démotique. Il devint alors le maître à penser des démoticistes dans la question linguistique grecque.
Il est enterré à Chios.
Bibliographie
- Psychari Jean, Mon voyage [« Το ταξίδι μου »], Athènes, S. K. Vlastos,
- Marc Décimo, Sciences et pataphysique, t. 2, Comment la linguistique vint à Paris. De Michel Bréal à Ferdinand de Saussure, Dijon, Les presses du réel, 2014, p. 324-327.
Notes et références
- Les Grecs de Marseille dans la deuxième moitié du XIXe siècle : une perspective nationale et transnationale
- ligue des droits de l'homme fondation L'Histoire N°173 janvier 1994
- dossier légion d'honneur sur léonore
Liens externes
- liste des œuvres data BnF
- Ouvrages de Jean Psichari disponibles sur le site https://archive.org/search.php?query=jean%20psichari
- Notice nécrologique de Fortunat Strowski dans Comoedia du 30 septembre 1929 sur le site https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k76507457.item
- Écrivain français du XIXe siècle
- Écrivain grec du XIXe siècle
- Écrivain grec francophone
- Naissance en mai 1854
- Naissance à Odessa
- Élève du lycée Thiers
- Personnalité de la Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen
- Décès en septembre 1929
- Décès à Paris
- Institut national des langues et civilisations orientales
- Décès à 75 ans