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=== Militantisme féministe ===
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Elle commence à s'impliquer dans le mouvement féministe en [[1852]] alors qu'elle prend la parole à la ''[[National Women's Rights Convention]]'' qui se tient à [[Syracuse (New York)]]. Elle est la présidente de la ''[[National Woman Suffrage Association]]'' de 1875 à 1876 et chef du comité exécutif pendant une vingtaine d'années. À la convention de [[1876]], elle s'engage contre un groupe de policiers qui voulaient interdire la manifestation sous prétexte qu'elle était illégale, et obtient gain de cause.
Elle commence à s'impliquer dans le mouvement féministe en [[1852]] alors qu'elle prend la parole à la ''[[National Women's Rights Convention]]'' qui se tient à [[Syracuse (New York)]]. Elle est la présidente de la ''[[National Woman Suffrage Association]]'' de 1875 à 1876 et chef du comité exécutif pendant une vingtaine d'années. À la convention de [[1876]], elle s'engage contre un groupe de policiers qui voulaient interdire la manifestation sous prétexte qu'elle était illégale, et obtient gain de cause. Elle signe avec [[Lillie Devereux Blake]] la Déclaration des droits des femmes du centenaire de [[1876]].


Matilda Joslyn Gage est alors considérée comme une féministe plus radicale que [[Susan B. Anthony]] et même [[Elizabeth Cady Stanton]] (avec qui elle écrit l'historique ''History of Woman Suffrage''). Comme cette dernière, elle était très critique envers la religion, mais s'était mis à dos une partie des féministes conservatrices comme [[Frances Willard]] et la ''[[Woman's Christian Temperance Union]]''. À l'inverse de cette organisation qui soutenait que les femmes devaient obtenir le droit de vote pour influencer la législation par leur morale féminine, {{refsou|elle arguait que le suffrage féminin était un {{Citation|droit naturel}}.}}
Matilda Joslyn Gage est alors considérée comme une féministe plus radicale que [[Susan B. Anthony]] et même [[Elizabeth Cady Stanton]] (avec qui elle écrit l'historique ''History of Woman Suffrage''). Comme cette dernière, elle était très critique envers la religion, mais s'était mis à dos une partie des féministes conservatrices comme [[Frances Willard]] et la ''[[Woman's Christian Temperance Union]]''. À l'inverse de cette organisation qui soutenait que les femmes devaient obtenir le droit de vote pour influencer la législation par leur morale féminine, {{refsou|elle arguait que le suffrage féminin était un {{Citation|droit naturel}}.}}

Version du 24 février 2020 à 18:46

Matilda Joslyn Gage
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
ChicagoVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Clinton Liberal Institute (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Hezekiah Joslyn (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Maud Gage Baum (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Œuvres principales
History of Woman Suffrage (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Matilda Joslyn Gage
Signature

Matilda Electa Joslyn Gage, née à le à Cicero (New York) et morte le à Chicago, est une féministe, abolitionniste et auteure américaine. Elle s'est dite « née avec la haine de l'oppression ».[réf. souhaitée]

Biographie

Enfance et études

Matilda Gage passe son enfance dans une maison qui faisait partie du Chemin de fer clandestin, réseau de refuges et de routes qu'empruntaient les esclaves noirs s’enfuyant vers les États libres des États-Unis et le Canada. Elle est envoyée en prison pour avoir enfreint le Fugitive Slave Act, loi criminalisant l'assistance apportée aux esclaves[1]. En dépit de problèmes financiers et médicaux (notamment cardiaques), elle s'engage pour défendre la cause des femmes, des Afro-Américains et des natifs Américains.

Militantisme féministe

Elle commence à s'impliquer dans le mouvement féministe en 1852 alors qu'elle prend la parole à la National Women's Rights Convention qui se tient à Syracuse (New York). Elle est la présidente de la National Woman Suffrage Association de 1875 à 1876 et chef du comité exécutif pendant une vingtaine d'années. À la convention de 1876, elle s'engage contre un groupe de policiers qui voulaient interdire la manifestation sous prétexte qu'elle était illégale, et obtient gain de cause. Elle signe avec Lillie Devereux Blake la Déclaration des droits des femmes du centenaire de 1876.

Matilda Joslyn Gage est alors considérée comme une féministe plus radicale que Susan B. Anthony et même Elizabeth Cady Stanton (avec qui elle écrit l'historique History of Woman Suffrage). Comme cette dernière, elle était très critique envers la religion, mais s'était mis à dos une partie des féministes conservatrices comme Frances Willard et la Woman's Christian Temperance Union. À l'inverse de cette organisation qui soutenait que les femmes devaient obtenir le droit de vote pour influencer la législation par leur morale féminine, elle arguait que le suffrage féminin était un « droit naturel ».[réf. souhaitée]

Elle participe à l'ouvrage dirigé par Elizabeth Cady Stanton, The Woman's Bible (La Bible de la femme) et devient théosophiste par l'influence de ses enfants et de leurs conjoints.

Hommage

Publications

  • Is Woman Her Own ?, publié dans The Revolution, 9 avril 1868, éditrice Elizabeth Cady Stanton, Parker Pillsbury, p. 215-216 ;
  • Prospectus, publié dans The National Citizen and Ballot Box, éditrice Matilda E. J. Gage, mai 1878, p. 1 ;
  • Indian Citizenship", publié dans The National Citizen and Ballot Box, éditrice Matilda E. J. Gage, mai 1878, p. 2 ;
  • All The Rights I Want", publié dans The National Citizen and Ballot Box, éditrice Matilda E. J. Gage, janvier 1879, p. 2 ;
  • A Sermon Against Woman", publié dans The National Citizen and Ballot Box, éditrice Matilda E. J. Gage, septembre 1881, p. 2 ;
  • God in the Constitution", publié dans The National Citizen and Ballot Box, éditrice Matilda E. J. Gage, octobre 1881, p. 2 ;
  • Woman As Inventor, 1870 ;
  • History of Woman Suffrage, 1881 ;
  • The Aberdeen Saturday Pioneer, 14 et 21 mars 1891 ;
  • Woman, Church and State, 1893 (républié en 1980).

Références

  1. Mona Chollet, « Tremblez, les sorcières sont de retour ! », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « L'effet Matilda, ou les découvertes oubliées des femmes scientifiques », sur France Culture, (consulté le )

Annexes

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