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* Carlo Casalegno, ''La Regina Margherita'', Einaudi editore, Torino, 1956.
* Carlo Casalegno, ''La Regina Margherita'', Einaudi editore, Torino, 1956.
* Manlio Lupinacci, ''La Regina Margherita'', Le lettere editore, Firenze, 2008.
* Manlio Lupinacci, ''La Regina Margherita'', Le lettere editore, Firenze, 2008.
* Félix Fénéon, '' Nouvelles en trois lignes, 1906 '', éditeur Libella, collection Libretto, 162 p. , Paris, 2019 {{ISBN|978-2-36914-446-5}}, pages 95 et 106.
* Félix Fénéon, '' Nouvelles en trois lignes, 1906'', éditeur Libella, collection Libretto, 162 p. , Paris, 2019 {{ISBN|978-2-36914-446-5}}, p. 95 et 106.


== Voir aussi ==
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Version du 15 mai 2020 à 10:53

Marguerite de Savoie
Fonction
Consort d'Italie
-
Titres de noblesse
Reine
à partir du
Reine d'Italie
-
Reine mère
à partir du
Princesse (Piémont)
Princesse de Savoie (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
BordigheraVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Famille
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
Humbert Ier de Savoie (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Blason
Monogramme
signature de Marguerite de Savoie (1851-1926)
Signature
Vue de la sépulture.

Marguerite de Savoie (Turin, Bordighera, ), née Margherita Teresa Giovanna, princesse de Savoie, fut reine d'Italie, par son mariage avec le roi Humbert Ier.

Biographie

Nièce du roi Victor-Emmanuel II, la princesse Margherita est la fille de Ferdinand de Savoie, duc de Gênes, et d'Élisabeth de Saxe. Elle appartenait à la maison de Savoie. Elle n'a pas encore dix ans quand, après deux années de guerre, son oncle est proclamé roi d'Italie après avoir conquis la péninsule. Victorieux, le souverain du nouveau royaume d'Italie est méprisé par ses pairs qui lui reprochent d'avoir dépouillé de leurs possessions le roi des Deux-Siciles, le grand-duc de Toscane, les ducs de Parme et de Modène et d'avoir annexé les États du pape qui se considère comme prisonnier de fait à l'intérieur du palais du Vatican.

Le mariage du prince héritier devient un problème épineux, le roi redoutant un affront de la part de ses pairs. Un rapprochement avec l'Autriche fut envisagé mais la mort tragique de la jeune archiduchesse Mathilde de Teschen mit un terme aux suppositions. Victor-Emmanuel se tourna alors vers sa propre famille et choisit pour son fils sa nièce, Marguerite de Savoie-Gênes, orpheline de père dont la mère vivait en disgrâce pour avoir contracté après son veuvage une union morganatique.

Le , elle épousa son cousin germain Humbert Ier d'Italie (1844-1900), couronné roi le . Ils n'eurent qu'un enfant : Victor-Emmanuel, prince de Naples (1869-1947), le futur Victor-Emmanuel III.

La reine Margherita était connue pour être une protectrice des arts et des lettres. Blonde et avec une allure très majestueuse, la jeune Marguerite développa un esprit très religieux et conservateur. Elle fut l'élève de Francesco Paolo Tosti. Elle fonda diverses sociétés culturelles, dont la Società del Quartetto et la Casa di Dante, et fut la bienfaitrice de plusieurs œuvres comme la Croix-Rouge. Carducci écrivit en son honneur l’Ode alla regina d'Italia. Elle fut donc très populaire auprès de la plus grande majorité des Italiens, bien qu'elle approuvât sans réserve la violente répression des révoltes de Milan de 1898, dues à la misère de la classe populaire, sur ordre du général Bava-Beccaris).

En 1896, le prince héritier épousa la princesse Hélène de Monténégro. Le roi Humbert Ier fut assassiné en 1900.

La reine mourut le dans sa villa à Bordighera et, le , sa dépouille mortelle fut transférée à Rome pour être inhumée, comme son époux, à la basilique Santa Maria ad Martyres, le Panthéon.

Curiosité

Passionnée d'alpinisme, elle s'est rendue régulièrement à Gressoney-Saint-Jean pour ses vacances, dans la vallée du Lys, où elle fit bâtir sa résidence, le château Savoie. Elle fut la première femme à escalader le mont Rose, deuxième sommet des Alpes. Pour cette ascension elle fit bâtir la cabane Reine Marguerite, inaugurée le , qui est encore aujourd'hui le plus haut refuge d'Europe.

En 1879, les Siennois avaient baptisé de son nom une variété de panforte.

Le nom de « Margherita » est également passé à la postérité lorsque, en 1889, un artisan créa la pizza Margherita en son honneur. Cette nouvelle pizza avait pour particularité de présenter les trois couleurs du récent drapeau de l'Italie unifiée : vert, blanc, rouge.

Le , la ville de Bordighera a inauguré une statue de la reine en marbre blanc réalisée par le sculpteur Italo Griselli (1880-1950)[1]. Elle est située aux pieds de la pineta del capo, tout près de l'église Saint Ampelio.

Notes et références

Bibliographie

  • Carlo Casalegno, La Regina Margherita, Einaudi editore, Torino, 1956.
  • Manlio Lupinacci, La Regina Margherita, Le lettere editore, Firenze, 2008.
  • Félix Fénéon, Nouvelles en trois lignes, 1906, éditeur Libella, collection Libretto, 162 p. , Paris, 2019 (ISBN 978-2-36914-446-5), p. 95 et 106.

Voir aussi

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