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La situation est généralement considérée comme déplaisante à vivre par la personne qui souhaiterait avoir une relation amoureuse avec l'autre. Elle continue malgré tout à aimer et vouloir séduire la personne aimée même si elle ne retourne pas les sentiments. Concrètement, on parle de ''friend zone'' lorsque l'une des deux personnes ne retourne pas les marques d'affection ou les avances de l'autre, mais continue à entretenir des liens d'amitié avec elle<ref name=":1">{{Lien web|langue = en|titre = Hacking the Social: Internet Memes, Identity Antagonism, and the Logic of Lulz.|url = http://twentytwo.fibreculturejournal.org/fcj-156-hacking-the-social-internet-memes-identity-antagonism-and-the-logic-of-lulz/|site = http://twentytwo.fibreculturejournal.org/|date = |consulté le = 7 juillet 2015|auteur1 = Ryan M. Milner}}</ref>. Selon certains psychologues, les hommes sont davantage susceptibles de vivre des situations de ''friend zone'' dans le cadre d'une relation avec une femme<ref name=":1" />{{,}}<ref>{{Lien web|langue = en|titre = 6 reasons the “friend zone” needs to die|url = http://www.salon.com/2013/10/12/6_reasons_the_friend_zone_needs_to_die/|site = [[Salon.com]]|date = 12 octobre 2013|consulté le = 7 juillet 2015|auteur1 = E.J. Dickson}}</ref> : ceux-ci auraient tendance à plus s'attacher à leurs amies que l'inverse, et auraient également tendance à surestimer l'envie des femmes d'avoir une relation amoureuse ou sexuelle<ref>{{Lien web|langue = en|titre = Not all men in the 'friend zone' are bad guys|url = https://www.theguardian.com/commentisfree/2013/jan/08/friends-friend-zone|site = [[The Guardian]]|date = 8 janvier 2013|consulté le = 7 juillet 2015|auteur1 = Ally Fogg}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue = en|auteur1 = April Bleske-Rechek|titre = Benefit or burden? Attraction in cross-sex friendship|périodique = Journal of Social and Personal Relationships|numéro = |jour = |mois = |année = 2012|issn = |lire en ligne = http://bleske-rechek.com/April%20Website%20Files/Bleske-Rechek%20et%20al.%202012%20Benefit%20or%20Burden.pdf|pages = 569–596}}</ref>. |
La situation est généralement considérée comme déplaisante à vivre par la personne qui souhaiterait avoir une relation amoureuse avec l'autre. Elle continue malgré tout à aimer et vouloir séduire la personne aimée même si elle ne retourne pas les sentiments. Concrètement, on parle de ''friend zone'' lorsque l'une des deux personnes ne retourne pas les marques d'affection ou les avances de l'autre, mais continue à entretenir des liens d'amitié avec elle<ref name=":1">{{Lien web|langue = en|titre = Hacking the Social: Internet Memes, Identity Antagonism, and the Logic of Lulz.|url = http://twentytwo.fibreculturejournal.org/fcj-156-hacking-the-social-internet-memes-identity-antagonism-and-the-logic-of-lulz/|site = http://twentytwo.fibreculturejournal.org/|date = |consulté le = 7 juillet 2015|auteur1 = Ryan M. Milner}}</ref>. Selon certains psychologues, les hommes sont davantage susceptibles de vivre des situations de ''friend zone'' dans le cadre d'une relation avec une femme<ref name=":1" />{{,}}<ref>{{Lien web|langue = en|titre = 6 reasons the “friend zone” needs to die|url = http://www.salon.com/2013/10/12/6_reasons_the_friend_zone_needs_to_die/|site = [[Salon.com]]|date = 12 octobre 2013|consulté le = 7 juillet 2015|auteur1 = E.J. Dickson}}</ref> : ceux-ci auraient tendance à plus s'attacher à leurs amies que l'inverse, et auraient également tendance à surestimer l'envie des femmes d'avoir une relation amoureuse ou sexuelle<ref>{{Lien web|langue = en|titre = Not all men in the 'friend zone' are bad guys|url = https://www.theguardian.com/commentisfree/2013/jan/08/friends-friend-zone|site = [[The Guardian]]|date = 8 janvier 2013|consulté le = 7 juillet 2015|auteur1 = Ally Fogg}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue = en|auteur1 = April Bleske-Rechek|titre = Benefit or burden? Attraction in cross-sex friendship|périodique = Journal of Social and Personal Relationships|numéro = |jour = |mois = |année = 2012|issn = |lire en ligne = http://bleske-rechek.com/April%20Website%20Files/Bleske-Rechek%20et%20al.%202012%20Benefit%20or%20Burden.pdf|pages = 569–596}}</ref>. |
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Le concept a été jugé [[Misogynie|misogyne]] par certains mouvements féministes, qui estiment qu'il sous-tend la nécessité pour les femmes d'avoir une relation sexuelle pour obtenir la considération des hommes<ref name=":0" />{{,}}<ref>{{Lien web|langue = en|titre = The dangerous discourse of “the friend zone”|url = http://www.rawstory.com/2014/05/the-dangerous-discourse-of-the-friend-zone/|site = rawstory.com|date = 27 mai 2014|consulté le = 7 juillet 2015|auteur1 = Amanda Marcotte}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue = en|titre = Hey Dude, You're Not Stuck in the Friendzone Cuz You Dress Shitty|url = http://jezebel.com/hey-dude-youre-not-stuck-in-the-friendzone-cuz-you-dre-1653403664|site = jezebel.com|date = 11 février 2014|consulté le = 7 juillet 2015|auteur1 = Tracy Moore}}</ref>. |
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Version du 3 juin 2020 à 14:17
La friend zone (litt. « zone amicale »), aussi appelée friendship zone (litt. « zone d'amitié »), est un anglicisme qui désigne, dans la psychologie populaire, une situation sociale où une personne désire avoir une relation amoureuse et/ou sexuelle avec une personne qui ne souhaite entretenir qu'une relation amicale[1],[2],[3]. Les deux personnes entretiennent alors une relation d'amour platonique. Lorsque la personne qui ne désire pas avoir de relation amoureuse le fait comprendre à l'autre, on parle couramment d'« entrée dans la friend zone » ou de « friend-zonage »[4].
La situation est généralement considérée comme déplaisante à vivre par la personne qui souhaiterait avoir une relation amoureuse avec l'autre. Elle continue malgré tout à aimer et vouloir séduire la personne aimée même si elle ne retourne pas les sentiments. Concrètement, on parle de friend zone lorsque l'une des deux personnes ne retourne pas les marques d'affection ou les avances de l'autre, mais continue à entretenir des liens d'amitié avec elle[5]. Selon certains psychologues, les hommes sont davantage susceptibles de vivre des situations de friend zone dans le cadre d'une relation avec une femme[5],[6] : ceux-ci auraient tendance à plus s'attacher à leurs amies que l'inverse, et auraient également tendance à surestimer l'envie des femmes d'avoir une relation amoureuse ou sexuelle[7],[8].
Le concept a été jugé misogyne par certains mouvements féministes, qui estiment qu'il sous-tend la nécessité pour les femmes d'avoir une relation sexuelle pour obtenir la considération des hommes[3],[9],[10].
Application
Le concept de friend zone peut s'appliquer à une situation où deux personnes ont des relations sexuelles, mais où l'une des deux désire entretenir une relation plus formelle (concubinage, union civile, etc.), alors que l'autre ne le souhaite pas[11].
Dans la culture populaire
Le terme a été rendu populaire par un épisode de la première saison de Friends, Celui qui a du jus (The One with the Blackout). Le personnage de Ross Geller, follement amoureux de Rachel Green, est qualifié par Joey Tribbiani de « maire de la friend zone »[12],[13]. La question de savoir si un homme peut « sortir de la friend zone et entretenir une relation amoureuse avec son amie » structure le récit de la série[14].
Le concept a été repris dans plusieurs films et émissions de télévision. Le film Just Friends, sorti en 2005, met en scène un homme retrouvant son amie après dix ans d'absence et tombant amoureux d'elle. Elle lui déclare qu'elle l'aime « comme un frère », ce qui ruine tous ses espoirs de pouvoir avoir une relation avec elle. En mai 2011, débute la diffusion d'une série nommée Friendzone sur la chaîne MTV.
La vidéo de Wil Aime La Friendzone en propose une autre interprétation, où il s'agirait de l'attitude d'un homme attiré par une femme mais n'agissant pas de manière à révéler ses sentiments, par lâcheté et peur de l'échec[15].
En février 2018, le DJ Marshmello, en collaboration avec la chanteuse Anne-Marie, sort une chanson nommée Friends qu’il décrit comme l’« Hymne officiel de la friendzone ».
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Friend zone » (voir la liste des auteurs).
- (en) Emily Jahr, « The CW's 'Plain Jane,' a not-so-extreme makeover show », sur The Washington Post, (consulté le )
- (en) « friend zone », sur oxforddictionnaries.com (consulté le )
- (en) Rivu Dasgupta, « The friend zone is sexist », sur themaneater.com, (consulté le )
- « La friendzone, ce mystérieux territoire », sur Madmoizelle.com, (consulté le )
- (en) Ryan M. Milner, « Hacking the Social: Internet Memes, Identity Antagonism, and the Logic of Lulz. », sur http://twentytwo.fibreculturejournal.org/ (consulté le )
- (en) E.J. Dickson, « 6 reasons the “friend zone” needs to die », sur Salon.com, (consulté le )
- (en) Ally Fogg, « Not all men in the 'friend zone' are bad guys », sur The Guardian, (consulté le )
- (en) April Bleske-Rechek, « Benefit or burden? Attraction in cross-sex friendship », Journal of Social and Personal Relationships, , p. 569–596 (lire en ligne)
- (en) Amanda Marcotte, « The dangerous discourse of “the friend zone” », sur rawstory.com, (consulté le )
- (en) Tracy Moore, « Hey Dude, You're Not Stuck in the Friendzone Cuz You Dress Shitty », sur jezebel.com, (consulté le )
- (en) Jeremy Nicholson, « Avoiding the Friend Zone: Becoming a Girlfriend or Boyfriend », sur Psychology Today, (consulté le )
- (en) « The One with the Blackout », sur TV.com (consulté le )
- Nonfiction, Pauline Guéna, Annabelle Marin, « Quand l'amour courtois rendait la «friendzone» presque attractive », sur Slate, (consulté le ).
- (en) « IGN's top 10 favorite TV couples », sur IGN (consulté le )
- « Clique x Wil Aime », sur Clique.tv, (consulté le )
