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Maurice Vernes naît dans une famille aux origines [[Ardèche (département)|ardéchoises]], [[Genève|genevoises]] et [[huguenot]]es<ref name="prosopo">Patrick Cabanel, « Maurice Vernes », ''Dictionnaire prosopographique de l'École pratique des hautes études'', {{lire en ligne|lien=https://prosopo.ephe.fr/maurice-vernes}}.</ref>. Son père, Louis Vernes, est pasteur à Paris<ref>{{Lien web |langue= |auteur=Philippe Vassaux |titre=Philippe-Louis Vernes (1815-1906) |url=https://oratoiredulouvre.fr/articles/philippe-louis-vernes-1815-1906|date= |site=oratoiredulouvre.fr|consulté le= 19 septembre 2019}}.</ref>, son grand-père, [[Charles Vernes]], est banquier et sous-gouverneur de la [[Banque de France]] de 1832 à 1857<ref name="prosopo"/>. Maurice Vernes fait ses études secondaires au [[Lycée Condorcet|lycée Bonaparte]]{{sfn|Laplanche|1993|p=488}}, puis il étudie la théologie à la [[faculté de théologie protestante de Montauban]] (1864-1866). Il provoque un petit scandale à la faculté, après avoir peint en rouge un buste de l'empereur Napoléon III et doit poursuivre ses études à la [[faculté de théologie protestante de Strasbourg]] (1866-1869)<ref name="Encrevé">{{Article |langue= |auteur1=André Encrevé|titre=La fondation et les premières années de la Faculté de théologie protestante de Paris (1877-1882)|périodique=Études théologiques et religieuses|volume=86|numéro=3|date=2011|pages=321-333|issn= |e-issn= |lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-etudes-theologiques-et-religieuses-2011-3-page-321.htm#|consulté le= 19 septembre 2019 |id= }}.</ref>. Il soutient une thèse de licence en théologie intitulée ''Le Peuple d'Israël et ses espérances relatives à son avenir, depuis les origines jusqu'à l'époque persane'', dirigée par [[Rodolphe Reuss]], et une thèse de doctorat à Montauban, intitulée ''L'Histoire des idées messianiques depuis Alexandre jusqu'à l’empereur Hadrien'', en 1874. À partir de 1877, il enseigne à la [[Nouvelle université de Paris|Sorbonne]]. Il est nommé maître de conférences à la [[faculté de théologie protestante de Paris]] en 1877<ref name="Encrevé"/>. Il est contraint à la démission en 1882, après une leçon inaugurale estimée trop [[Protestantisme libéral|libérale]]<ref name="prosopo"/>{{,}}<ref>André Encrevé, « La première crise de la Faculté de théologie de Paris : la démission de Maurice Vernes (1882) », in ''Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français'', tome 136, 1990, {{p.|77-101}}.</ref>. En 1886, il est nommé directeur adjoint de l'[[École pratique des hautes études]]. À partir de 1901, il enseigne au Collège libre des sciences sociales (CLSS) à Paris<ref>[http://cths.fr/an/prosopo.php?id=106181# Vernes, Maurice] Sociétés savantes de France</ref>. |
Maurice Vernes naît dans une famille aux origines [[Ardèche (département)|ardéchoises]], [[Genève|genevoises]] et [[huguenot]]es<ref name="prosopo">Patrick Cabanel, « Maurice Vernes », ''Dictionnaire prosopographique de l'École pratique des hautes études'', {{lire en ligne|lien=https://prosopo.ephe.fr/maurice-vernes}}.</ref>. Son père, Louis Vernes, est pasteur à Paris<ref>{{Lien web |langue= |auteur=Philippe Vassaux |titre=Philippe-Louis Vernes (1815-1906) |url=https://oratoiredulouvre.fr/articles/philippe-louis-vernes-1815-1906|date= |site=oratoiredulouvre.fr|consulté le= 19 septembre 2019}}.</ref>, son grand-père, [[Charles Vernes]], est banquier et sous-gouverneur de la [[Banque de France]] de 1832 à 1857<ref name="prosopo"/>. Maurice Vernes fait ses études secondaires au [[Lycée Condorcet|lycée Bonaparte]]{{sfn|Laplanche|1993|p=488}}, puis il étudie la théologie à la [[faculté de théologie protestante de Montauban]] (1864-1866). Il provoque un petit scandale à la faculté, après avoir peint en rouge un buste de l'empereur Napoléon III et doit poursuivre ses études à la [[faculté de théologie protestante de Strasbourg]] (1866-1869)<ref name="Encrevé">{{Article |langue= |auteur1=André Encrevé|titre=La fondation et les premières années de la Faculté de théologie protestante de Paris (1877-1882)|périodique=Études théologiques et religieuses|volume=86|numéro=3|date=2011|pages=321-333|issn= |e-issn= |lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-etudes-theologiques-et-religieuses-2011-3-page-321.htm#|consulté le= 19 septembre 2019 |id= }}.</ref>. Il soutient une thèse de licence en théologie intitulée ''Le Peuple d'Israël et ses espérances relatives à son avenir, depuis les origines jusqu'à l'époque persane'', dirigée par [[Rodolphe Reuss]], et une thèse de doctorat à Montauban, intitulée ''L'Histoire des idées messianiques depuis Alexandre jusqu'à l’empereur Hadrien'', en 1874. À partir de 1877, il enseigne à la [[Nouvelle université de Paris|Sorbonne]]. Il est nommé maître de conférences à la [[faculté de théologie protestante de Paris]] en 1877<ref name="Encrevé"/>. Il est contraint à la démission en 1882, après une leçon inaugurale estimée trop [[Protestantisme libéral|libérale]]<ref name="prosopo"/>{{,}}<ref>André Encrevé, « La première crise de la Faculté de théologie de Paris : la démission de Maurice Vernes (1882) », in ''Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français'', tome 136, 1990, {{p.|77-101}}.</ref>. En 1886, il est nommé directeur adjoint de l'[[École pratique des hautes études]]. À partir de 1901, il enseigne au Collège libre des sciences sociales (CLSS) à Paris<ref>[http://cths.fr/an/prosopo.php?id=106181# Vernes, Maurice] Sociétés savantes de France</ref>. |
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== Publications == |
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Version du 9 juin 2020 à 16:32
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Maurice Louis Verne |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Famille | |
Père |
Louis Vernes (d) |
Parentèle |
Charles Vernes (grand-père paternel) |
A travaillé pour | |
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Distinction |
Maurice Louis Vernes, né le à Nauroy et mort le à Paris, est un théologien protestant et un historien des religions français.
Biographie
Maurice Vernes naît dans une famille aux origines ardéchoises, genevoises et huguenotes[1]. Son père, Louis Vernes, est pasteur à Paris[2], son grand-père, Charles Vernes, est banquier et sous-gouverneur de la Banque de France de 1832 à 1857[1]. Maurice Vernes fait ses études secondaires au lycée Bonaparte[3], puis il étudie la théologie à la faculté de théologie protestante de Montauban (1864-1866). Il provoque un petit scandale à la faculté, après avoir peint en rouge un buste de l'empereur Napoléon III et doit poursuivre ses études à la faculté de théologie protestante de Strasbourg (1866-1869)[4]. Il soutient une thèse de licence en théologie intitulée Le Peuple d'Israël et ses espérances relatives à son avenir, depuis les origines jusqu'à l'époque persane, dirigée par Rodolphe Reuss, et une thèse de doctorat à Montauban, intitulée L'Histoire des idées messianiques depuis Alexandre jusqu'à l’empereur Hadrien, en 1874. À partir de 1877, il enseigne à la Sorbonne. Il est nommé maître de conférences à la faculté de théologie protestante de Paris en 1877[4]. Il est contraint à la démission en 1882, après une leçon inaugurale estimée trop libérale[1],[5]. En 1886, il est nommé directeur adjoint de l'École pratique des hautes études. À partir de 1901, il enseigne au Collège libre des sciences sociales (CLSS) à Paris[6].
En 1880, il fonde la Revue de l'histoire des religions[1].
Publications
- Histoire des idées messianiques depuis Alexandre jusqu'à l'empereur Hadrien, (thèse de doctorat, 1874)
- Mélanges de critique religieuse, 1880
- L'histoire des religions; son esprit, sa méthode, et ses divisions, son enseignement en France et à l'étranger, 1887
- Une nouvelle hypothèse sur la composition et l’origine du Deutéronome, 1887
- Du prétendu polythéisme des hébreux; essai critique sur la religion d'Israël, suivi d'un examen de l'authenticité des écrits prophétiques, 1891
- Histoire sociale des religions, 1911
- La crise de la religion en France, 1911
- Les emprunts de la Bible hébraïque au grec et au latin, 1914[7]
Distinctions
- 1919 : chevalier de la Légion d'honneur[8]
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Maurice Vernes » (voir la liste des auteurs).
- Patrick Cabanel, « Maurice Vernes », Dictionnaire prosopographique de l'École pratique des hautes études, [lire en ligne].
- Philippe Vassaux, « Philippe-Louis Vernes (1815-1906) », sur oratoiredulouvre.fr (consulté le ).
- Laplanche 1993, p. 488.
- André Encrevé, « La fondation et les premières années de la Faculté de théologie protestante de Paris (1877-1882) », Études théologiques et religieuses, vol. 86, no 3, , p. 321-333 (lire en ligne, consulté le ).
- André Encrevé, « La première crise de la Faculté de théologie de Paris : la démission de Maurice Vernes (1882) », in Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français, tome 136, 1990, p. 77-101.
- Vernes, Maurice Sociétés savantes de France
- HathiTrust Digital Library
- « Cote LH/2692/82 », base Léonore, ministère français de la Culture
Voir aussi
Bibliographie
- Patrick Cabanel, « Maurice Vernes », sur prosopo.ephe.fr, màj 2017 (consulté le ).
- Ruth Fiori et Martine François, « Maurice Vernes », sur cths.fr, Comité des travaux historiques et scientifiques, 2011 màj 2012 (consulté le ).
- François Laplanche, « Maurice Vernes », dans André Encrevé (dir.), Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine. 5 Les Protestants, Paris, Beauchesne, (ISBN 2701012619), p. 488-490.
- Vernes (Maurice-Louis), dans Angelo De Gubernatis, Dictionnaire international des écrivains du jour, Louis Niccolai éditeur-imprimeur, Florence, 1891, tome 3, Lem - Zuc, p. 1884-1885 (lire en ligne)
Liens externes
- Ressources relatives à la recherche :
- Théologien protestant français
- Historien des religions français
- Enseignant à la faculté de théologie protestante de Paris
- Enseignant à l'École pratique des hautes études
- Étudiant de la faculté de théologie protestante de Strasbourg
- Personnalité liée à l'Aisne
- Naissance en septembre 1845
- Naissance dans l'Aisne
- Décès en juillet 1923
- Décès à Paris
- Décès à 77 ans
- Famille Vernes