« Assaut du Capitole par des partisans de Donald Trump » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Glidepil (discuter | contributions)
→‎Inculpations d'émeutiers et de meneurs : Un pied sur le bureau de N. Pelosi, pas deux. Effacement de caractères inutiles.
Foux (discuter | contributions)
m Ajout d'un besoin de référence
Ligne 49 : Ligne 49 :


== Contexte ==
== Contexte ==
L'[[élection présidentielle américaine de 2020]], ayant lieu le {{date|3 novembre 2020}}, est remportée par le candidat [[Parti démocrate (États-Unis)|démocrate]] [[Joe Biden]], qui vainc le président [[Parti républicain (États-Unis)|républicain]] sortant [[Donald Trump]] avec plus de sept millions de voix d'avance au niveau du vote populaire et {{nobr|306 grands}} électeurs {{nobr|contre 232}}. En revanche, tout au long du processus électoral, soit avant, durant et après l'élection, Donald Trump et d'autres républicains [[Contestation des résultats de l'élection présidentielle américaine de 2020|contestent l'élection]] en alléguant une [[fraude électorale]] généralisée et nient les résultats. En l'absence de preuves, plus d'une cinquantaine de recours juridiques, y compris devant la [[Cour suprême des États-Unis|Cour suprême]], sont rejetés dans les semaines qui suivent. Le {{date-|14 décembre 2020-}}, le Collège électoral officialise la victoire de Joe Biden.
L'[[élection présidentielle américaine de 2020]], ayant lieu le {{date|3 novembre 2020}}, est remportée par le candidat [[Parti démocrate (États-Unis)|démocrate]] [[Joe Biden]], qui vainc le président [[Parti républicain (États-Unis)|républicain]] sortant [[Donald Trump]] avec plus de sept millions de voix d'avance au niveau du vote populaire et {{nobr|306 grands}} électeurs {{nobr|contre 232}}. En revanche, tout au long du processus électoral, soit avant, durant et après l'élection, Donald Trump et d'autres républicains [[Contestation des résultats de l'élection présidentielle américaine de 2020|contestent l'élection]] en alléguant une [[fraude électorale]] généralisée et nient les résultats. En l'absence de preuves, {{Référence souhaitée | plus d'une cinquantaine de recours juridiques, y compris devant la [[Cour suprême des États-Unis|Cour suprême]], sont rejetés dans les semaines qui suivent}}. Le {{date-|14 décembre 2020-}}, le Collège électoral officialise la victoire de Joe Biden.


Le Congrès devant se réunir le {{date-|6 janvier 2021}} pour certifier les résultats du Collège électoral, dès le mois de décembre, [[Donald Trump]] a ciblé cette date qui est selon lui la dernière possible pour contester le [[Élection présidentielle américaine de 2020|résultat des élections 2020]]<ref name="nyt" />. Il multiplie les tweets pour annoncer un rassemblement de ses supporters à [[Washington (district de Columbia)|Washington D.C.]] ce jour-là. {{citation|Soyez là, et soyez sauvages !}}<ref name="nyt"> {{article|langue=en-US|auteur1=Barry|prénom1=Dan|auteur2=Frenkel|prénom2=Sheera|titre=‘Be There. Will Be Wild!’: Trump All but Circled the Date|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2021/01/06/us/politics/capitol-mob-trump-supporters.html?action=click&algo=bandit-all-surfaces-geo2-alpha-02&block=more_in_recirc&fellback=false&imp_id=188375536&impression_id=04863a72-5119-11eb-a244-bbaefc3e70a2&index=3&pgtype=Article&region=footer&req_id=481961604&surface=more-in-politics&variant=3_bandit-all-surfaces-geo2-alpha-02&fbclid=IwAR1MD3X8o3bDV5I9hf1hCW2r4ux2kseGVbDPJfe6813_xfsIjyCkiMTOINU|périodique=The New York Times|jour=6|mois=janvier|année=2021|consulté le=8 janvier 2021}}</ref>.
Le Congrès devant se réunir le {{date-|6 janvier 2021}} pour certifier les résultats du Collège électoral, dès le mois de décembre, [[Donald Trump]] a ciblé cette date qui est selon lui la dernière possible pour contester le [[Élection présidentielle américaine de 2020|résultat des élections 2020]]<ref name="nyt" />. Il multiplie les tweets pour annoncer un rassemblement de ses supporters à [[Washington (district de Columbia)|Washington D.C.]] ce jour-là. {{citation|Soyez là, et soyez sauvages !}}<ref name="nyt"> {{article|langue=en-US|auteur1=Barry|prénom1=Dan|auteur2=Frenkel|prénom2=Sheera|titre=‘Be There. Will Be Wild!’: Trump All but Circled the Date|lire en ligne=https://www.nytimes.com/2021/01/06/us/politics/capitol-mob-trump-supporters.html?action=click&algo=bandit-all-surfaces-geo2-alpha-02&block=more_in_recirc&fellback=false&imp_id=188375536&impression_id=04863a72-5119-11eb-a244-bbaefc3e70a2&index=3&pgtype=Article&region=footer&req_id=481961604&surface=more-in-politics&variant=3_bandit-all-surfaces-geo2-alpha-02&fbclid=IwAR1MD3X8o3bDV5I9hf1hCW2r4ux2kseGVbDPJfe6813_xfsIjyCkiMTOINU|périodique=The New York Times|jour=6|mois=janvier|année=2021|consulté le=8 janvier 2021}}</ref>.

Version du 10 janvier 2021 à 22:53

Assaut du Capitole par des partisans de Donald Trump
Scène le 6 janvier 2021 devant le Capitole des États-Unis.
Scène le devant le Capitole des États-Unis.

Type Manifestation
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Localisation Capitole des États-Unis
Washington, D.C.
Coordonnées 38° 53′ 23″ nord, 77° 00′ 33″ ouest
Date
Participant(s) Pro-Trump
QAnon
Tea Party
Three Percenters
Oath Keepers
Blue Lives Matter
Nationalist Social Club
Proud Boys
Mouvement Boogaloo
Groyper Army
Bilan
Blessés 56
Morts 5
Répression
Arrestations 100

Carte

La prise d'assaut du capitole des États-Unis à Washington D.C. par des milliers d'émeutiers radicaux a lieu le , à l'incitation du président sortant Donald Trump, dans une tentative de bloquer la certification des résultats du vote du collège électoral de l'élection présidentielle de 2020 et la victoire du président élu Joe Biden, alors que le Congrès est réuni au Capitole pour effectuer cette étape finale du processus électoral.

Des partisans du président américain étaient réunis à Washington pour une manifestation « Save America » en protestation contre le résultat de l'élection présidentielle de 2020 et en soutien à la demande de Trump à son vice-président Mike Pence et au Congrès de rejeter la victoire du président élu Joe Biden[1],[2]. Tout d'abord, les manifestants se rassemblent au parc The Ellipse, où ils entendent les discours de Donald Trump, Rudy Giuliani et des fils du président sortant. Ce dernier les appelle à « marcher sur le Capitole » car « vous ne reprendrez jamais notre pays avec faiblesse. Vous devez montrer de la force et vous devez être forts »[3].

Avant la fin des discours, une foule d'émeutiers entre de force dans le bâtiment[4]. Le Congrès est en session à ce moment, conduisant le décompte des voix du Collège électoral. Plusieurs bâtiments du complexe sont évacués tandis que les manifestants franchissent les dispositifs de sécurité du Capitole, investissant salles et bureaux, et se livrant à des saccages et à des pillages[5],[6]. Tous les bâtiments du complexe sont ensuite verrouillés[7]. Quatre émeutiers et un policier sont tués au milieu du chaos[8].

Interrompue durant plusieurs heures en raison de cet assaut, qualifié de tentative de coup d'État[9], d'insurrection[10], de sédition ou de terrorisme domestique[11], et dont les images font le tour du monde, la session du Congrès américain reprend dans la nuit et débouche sur la certification des résultats par le vice-président et président du Sénat Mike Pence (que les émeutiers ont promis de « pendre »)[12], officialisant la victoire de Biden par 306 voix contre 232[13].

La plupart des dirigeants des autres pays tiennent Donald Trump responsable de cet événement sans précédent dans l'histoire du pays et considéré comme un assaut contre la démocratie américaine[14].

Contexte

L'élection présidentielle américaine de 2020, ayant lieu le , est remportée par le candidat démocrate Joe Biden, qui vainc le président républicain sortant Donald Trump avec plus de sept millions de voix d'avance au niveau du vote populaire et 306 grands électeurs contre 232. En revanche, tout au long du processus électoral, soit avant, durant et après l'élection, Donald Trump et d'autres républicains contestent l'élection en alléguant une fraude électorale généralisée et nient les résultats. En l'absence de preuves, plus d'une cinquantaine de recours juridiques, y compris devant la Cour suprême, sont rejetés dans les semaines qui suivent[réf. souhaitée]. Le , le Collège électoral officialise la victoire de Joe Biden.

Le Congrès devant se réunir le pour certifier les résultats du Collège électoral, dès le mois de décembre, Donald Trump a ciblé cette date qui est selon lui la dernière possible pour contester le résultat des élections 2020[15]. Il multiplie les tweets pour annoncer un rassemblement de ses supporters à Washington D.C. ce jour-là. « Soyez là, et soyez sauvages ! »[15].

La maire de Washington, Muriel Bowser, demande le que les troupes de la Garde nationale du district de Columbia soient déployées pour soutenir la police locale pendant les manifestations prévues. Elle demande que les gardes ne soient pas armés et qu'ils soient principalement responsables de la « gestion des foules » et de la gestion du trafic, permettant à la police de se concentrer sur les problèmes de sécurité. Le secrétaire à la Défense par intérim, Christopher C. Miller, approuve la demande le . Ainsi, environ 1 100 militaires sont mis à contribution.

Trump suggère les jours précédents que le vice-président Pence doit rejeter la victoire du président élu Joe Biden, un acte qui ne relève pas du pouvoir constitutionnel de Pence, et il répète cet appel dans son discours du matin du , appelant la foule de ses supporters réunis devant la Maison Blanche à « marcher sur le Capitole »[16], en montrant « votre force, et vous devez être forts » et « parce que vous ne reprendrez jamais notre pays en étant faibles »[17]. Le même après-midi, Pence publie une lettre au Congrès dans laquelle il déclare qu'il ne dispose pas des pouvoirs constitutionnels pour s'opposer à la victoire de Biden[16].

Déroulement des faits

Manifestation Save America

Les manifestants commencent à arriver à Washington, D.C. le mardi , avant un rassemblement appelé « Save America March » prévu le lendemain. Mardi soir et mercredi matin, au moins dix personnes sont arrêtées[5].

Manifestants supporters de Donald Trump sur la Massachusetts Avenue à Washington, D.C. le au matin.

Dans la matinée du mercredi , les manifestants encerclent le Washington Monument et se rassemblent pour assister à des discours prononcés par Rudy Giuliani, conseiller de Trump, et par Trump lui-même[15]. Giuliani répète les théories du complot selon lesquelles les machines à voter utilisées lors des élections étaient « trafiquées ». Trump prononce un discours derrière une barrière de verre, attaquant les médias et appelant Pence à annuler les résultats des élections, ce qui ne relève pas du pouvoir constitutionnel de Pence[16]. Dans son discours, Trump trie les « bons Républicains », ceux qui sont de son côté et accréditent ses allégations sans preuve d'élections truquées, et les « mauvais », ceux qui sont en fait déterminés à suivre la constitution des États-Unis. Il demande à la foule de ses supporters de « marcher sur le Capitole » qui se trouve à moins de deux kilomètres de The Ellipse où il tient son discours[18].

« Vous ne reprendrez jamais notre pays avec faiblesse. Vous devez faire preuve de force et vous devez être forts. Nous en sommes venus à exiger que le Congrès fasse la bonne chose et ne compte que les électeurs qui ont été légalement désignés. Je sais que tout le monde ici se dirigera bientôt vers le bâtiment du Capitole pour, pacifiquement et patriotiquement, faire entendre votre voix aujourd'hui. »

— Donald Trump[19]

Lors du rassemblement, Trump déclare également : « nous ne concéderons jamais ». Les fils de Trump, Donald Trump, Jr. et Eric Trump, prennent également la parole, attaquant verbalement les membres du Congrès et les sénateurs républicains qui ne soutiennent pas l'effort de changer le vote du collège électoral et promettant de faire campagne contre eux lors des futures élections primaires. Donald Trump, Jr. dit notamment : « nous venons vous chercher, et nous allons avoir du bon temps ! »[20],[21].

Invasion du Capitole

Dans la salle du Congrès, la procédure de certification a commencé, par ordre alphabétique des États. Elle s'arrête à l'Arizona quand des membres républicains de la Chambre des représentants, appuyés par le sénateur Ted Cruz, lancent une objection qui n'a aucune chance d'aboutir, mais doit déboucher sur un débat de deux heures maximum[22].

Vers 14 h 15, des émeutiers commencent de prendre d'assaut les bâtiments du complexe du Capitole[23]. Ils débordent totalement les forces de l'ordre et les plus hardis cassent des vitres et enfoncent des portes pour pénétrer à l'intérieur du complexe[24]. Sénateurs, membres de la Chambre des représentants et journalistes sont évacués tandis que des émeutiers franchissent le périmètre de sécurité pour entrer dans le Capitole des États-Unis, y compris le National Statuary Hall[5],[6]. Tous les bâtiments du complexe sont ensuite verrouillés, sans aucune entrée ou sortie des bâtiments autorisée. Les personnes à l'intérieur du bâtiment sont invitées à se réfugier dans les bureaux et à verrouiller leurs portes et fenêtres ; ceux qui sont à l'extérieur doivent quant à eux « se mettre à l'abri »[7]. Les membres du Congrès à l'intérieur de la Chambre doivent mettre des masques à gaz après que les forces de l'ordre commencent à utiliser des gaz lacrymogènes dans le bâtiment. ABC News rapporte que des coups de feu ont été tirés dans le bâtiment du Capitole et qu'une confrontation armée a lieu à la porte d'entrée des salles de la Chambre[25],[26]. Les policiers sortent leurs armes à l'intérieur de la Chambre des représentants[27]. Une personne est touchée par arme à feu dans le Capitole, par la police devant une porte que les émeutiers tentent d'enfoncer[24],[28]. À l'extérieur du bâtiment, plusieurs personnes ont brisé des vitres et sont entrées par effraction dans le bâtiment[29]. Les émeutiers pro-Trump prennent d'assaut les bureaux de la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, renversant les tables et arrachant des photos des murs et l'un d'eux se fait prendre en photo avec un pied sur son bureau, y laissant un mot : « Nous ne reculerons pas »[24] ; ils se livrent également à des pillages à l'intérieur du Capitole[30],[31]. D'autres émeutiers paradent sur le siège du président de la salle du Congrès où se trouvait Mike Pence peu avant[24]. Alors qu'une partie de la foule a pénétré le bâtiment en criant « pendez Pence, pendez Pence! », d'autres encore recherchent le vice-président, pour le « pendre à un arbre devant le Capitole comme un traître »[12].

Un engin explosif sera retrouvé au sein du Capitole. Lors de cette prise d'assaut, des émeutiers trumpistes brandissent des drapeaux nazis et des drapeaux des États confédérés. On reconnaît parmi eux des membres de la mouvance complotiste QAnon[32]. Les événements font cinq morts[33],[34], dont la femme touchée par le tir d'un policier à l'intérieur du bâtiment et un policier[35]. Plusieurs policiers sont blessés au milieu du chaos se déroulant au Capitole[36].

Finalement, après plusieurs heures, les émeutiers quittent le complexe tandis que la Garde nationale arrive en renfort. Les forces de l'ordre reprennent le contrôle des lieux en fin d'après-midi, tandis qu'à l'extérieur, les manifestants sont peu à peu repoussés au-delà du périmètre du Capitole[24]. La session du Congrès reprend vers 20 h[24].

Communications durant l’événement

Donald Trump tweete à 14 h 38 EST : « Let's go boys ! »[réf. nécessaire] (en français : « Allons-y les gars ! »)

Donald Trump a tweeté plus tard à 15 h 13 EST : « Je demande à tout le monde au Capitole américain de rester pacifique. Pas de violence ! N'oubliez pas que NOUS sommes le Parti de la loi et de l'ordre - respectez la loi et nos grands hommes et femmes en bleu. Je vous remercie ! »[37].

Mike Pence a tweeté à 15 h 35 EST : « Cette attaque contre notre Capitole ne sera pas tolérée et les personnes impliquées seront poursuivies dans toute la mesure de la loi »[38]. Un de ses conseillers a déclaré que Trump ne voulait pas calmer les émeutes[39].

À partir de 16 h 6 EST, lors d'une déclaration solennelle depuis Wilmington, dans le Delaware, le président élu Joe Biden qualifie les événements d'insurrection et de sédition[40] et il déclare « notre démocratie est attaquée » (en anglais : « Our democracy is under assault ») et demande au président en fonction Donald Trump d'exercer son rôle de protecteur de la Constitution des États-Unis. Le président élu a également demandé au président en fonction de faire une déclaration télévisée pour appeler à la fin des violences[41],[42].

À 16 h 22 EST, le président Trump publie un message vidéo exhortant ses partisans à « rentrer chez eux en paix ». Cependant, il déclare « partager leur colère » et réitère ses fausses accusations de fraude électorale lors de l'élection présidentielle de 2020[43]. Il présente par ailleurs les émeutiers comme « chers à son cœur » et affirme aussi les aimer. La vidéo est retirée de Facebook et Twitter ; ses comptes Facebook, Twitter et Snapchat sont suspendus[44] notamment pour des raisons « d'incitation à la violence ». Twitter estime par exemple que certains tweets « étaient susceptibles d’encourager et d’inspirer des personnes à reproduire les actes criminels qui ont eu lieu au Capitole américain le 6 janvier 2021 »[45].

Le représentant républicain à la Chambre des États-Unis Adam Kinzinger a, entre autres, condamné la violence et qualifié les événements de « tentative de coup d'État »[46]. Le procureur général de New York, Letitia James, a également décrit les événements comme une tentative de coup d'État, dans un communiqué disant : « La tentative de coup d'État amorcée par le président sortant Trump a été méprisable… »[47]. Le législateur démocrate Hakeem Jeffries a déclaré que les membres du Congrès prévoyaient de revenir et de certifier le Collège électoral. Mitt Romney a décrit les événements comme une « insurrection »[48]. Sur CSPAN, Jamie Raskin a déclaré qu'après la mort de son fils à New York, il avait emmené sa famille au Capitole ; il déclare : « Nous voulions être ensemble… J'ai pensé que je pourrais leur montrer un transfert de pouvoir pacifique ».

Le chef de la minorité démocrate du Sénat Chuck Schumer et la présidente de la Chambre Nancy Pelosi ont publié une déclaration commune appelant le président Trump à exiger le départ immédiat des émeutiers, qui disait : « Nous appelons le président Trump à exiger que tous les manifestants quittent immédiatement le Capitole américain »[49].

La couverture en direct sur Fox News du rassemblement de mercredi matin et des suites a été généralement positive et favorable aux manifestations. Martha MacCallum, après que les émeutiers eurent pénétré dans le parc du Capitole, a fait remarquer à l'antenne que « c'est une énorme victoire pour ces manifestants. Ils ont énormément perturbé le système ! »[50].

Confirmation de l'élection de Joe Biden par le Congrès

Lorsque la séance du Congrès reprend dans la nuit, Mike Pence prend la parole : « À ceux qui ont semé le trouble dans notre capitale, vous n'avez pas gagné, la violence ne gagne jamais, retournons au travail »[51]. Compte tenu du fait qu'une demande d'objection sur les résultats doit recueillir la signature d'au moins un sénateur, les tentatives de représentants républicains sur le Nevada, la Géorgie, le Michigan et le Wisconsin échouent dans la mesure où les sénateurs qui comptaient les appuyer ont changé d'avis à la lumière des événements qui viennent de se dérouler, c'est notamment le cas de la sénatrice de Géorgie Kelly Loeffler qui vient de perdre son siège[52]. Finalement, seul le sénateur républicain du Missouri Josh Hawley (qui a été vu dans l'après-midi levant le poing en signe d'approbation devant un groupe d'émeutiers[53]) appuie une objection concernant la Pennsylvanie, ce qui entraîne un nouveau débat de deux heures[54]. Après le large rejet de cette objection, au cœur de la nuit, le décompte du vote des Grand Électeurs s'achève, et Mike Pence prononce la victoire de Joe Biden, élu 46e président des États-Unis par 306 voix contre 232[55].

Manifestations en différents lieux des États-Unis

  • Les manifestants du Kansas font irruption dans le capitole de leur État pour soutenir les manifestants à Washington D.C.[56]. Un garde de sécurité du Capitole déclare que les manifestants sont autorisés à entrer dans la rotonde[57].
  • En Géorgie, des membres d'une milice tentent aussi de prendre d'assaut le capitole de l'État de Géorgie, entraînant l'évacuation de plusieurs responsables, dont le secrétaire d'État de Géorgie Brad Raffensperger[58] (qui le samedi 2 janvier précédent avait été l'objet de pressions et menaces de D. Trump et de plusieurs de ses avocats visant à fausser les résultats électoraux dans cet Etat au profit de D. Trump, lors d'une réunion téléphonique à l'origine du Scandale Trump-Raffensperger)[59].

Plusieurs capitoles des États américains ont été fermés pour des raisons de sécurité en raison des événements au capitole fédéral[60],[61].

Réactions et conséquences aux États-Unis

Cet événement unique dans l'histoire des États-Unis fait rapidement l'effet d'une onde de choc, des représentants et autres responsables politiques américains considérant cette intrusion comme une « tentative de coup d'État[62] ».

Le , Donald Trump change de ton[63]. Il se dit « scandalisé par la violence, l'anarchie et la pagaille » et promet que les fauteurs de troubles seront punis. Il appelle à « l'apaisement et à la réconciliation » et s'engage à une passation de pouvoir pacifique[64], tandis que Kayleigh McEnany, porte-parole de la Maison-Blanche, lisait un communiqué de même tonalité[65]. Des sources proches de la Maison-Blanche indiquent que le Président n'aurait consenti à enregistrer cet appel au calme que sous la pression de hauts conseillers lui signifiant qu'il pourrait être démis de ses fonctions ou être tenu pénalement responsable des événements s'il ne le faisait pas[66].

Dans ce contexte, on apprenait le que Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, s'était entretenue le 1er janvier avec le général Mark A. Milley, chef d'État-Major des armées, pour prévenir l'éventualité de voir Donald Trump déclencher une opération militaire, voire des frappes nucléaires de dernière minute ; les constitutionnalistes américains relèvent toutefois que s'opposer aux ordres du commandant en chef des forces armées serait contraire à la Constitution[67]. Parallèlement, le parti démocrate préparait une seconde procédure d'Impeachment contre Donald Trump pour avoir suscité la prise d'assaut du Capitole fédéral[68]. L'objectif d'une telle procédure à quelques jours du terme du mandat de Donald Trump ne serait pas tant de l'abréger que de prévenir son éventuelle candidature à un second mandat en 2024[69].

Plusieurs responsables américains, dont le président élu Joe Biden[70], soulignent la différence de traitement par les autorités entre les manifestants du mouvement Black Lives Matter (BLM) d'une part et les manifestants pro-Trump d'autre part[71]. Le procureur général de Washington évoque à cet égard une « dichotomie extraordinaire »[72], et ce alors que les signes avant-coureurs d'une action violente étaient nombreux et alarmants — l'avocat personnel de Donald Trump, Rudy Giuliani, avait ainsi appelé à « obtenir justice par la bagarre »[73]. Seuls 61 individus avaient été appréhendés à l'issue de l'action des partisans de Donald Trump contre le Capitole le 6 janvier 2021 tandis que 316 manifestants avaient été arrêtés le 1er juin 2020 lors de la marche Black Lives Matter à Washington[74].

L'ancien président des États-Unis, George W. Bush, affirme que les événements qui se sont produits sont typiques de la façon « dont sont contestés les résultats d'élections dans une république bananière[75],[76] ».

Certains médias et militants conservateurs radicaux proches de Donald Trump ont tenté de rejeter la responsabilité des violences commises dans le Capitole sur les « antifa »[77],[78]. C'est notamment le cas de L. Lin Wood, procureur complotiste d'Atlanta proche du mouvement QAnon, qui diffuse des clichés de l'irruption des émeutiers dans le Capitole en expliquant que ces photos seraient des « preuves photographiques irréfutables que des antifa ont pénétré violemment dans le Congrès »[79]. Le télévangéliste afro-américain Mark Burns, supporter de Donald Trump, publie un tweet montrant Jake Angeli, figure du mouvement QAnon, en indiquant « Ce n'est PAS un supporter de Trump... Cette attaque est une mise en scène des #Antifa »[80].

La faible présence policière autour du Capitole fédéral suscite de nombreuses interrogations[81] et ravive le débat entre deux approches opposées de l'usage de la force par la police aux États-Unis, les uns prônant la limitation des prérogatives de la police tandis que les autres mettent en garde contre les risques d'anarchie, soulignant la nécessité pour la police de rétablir ses relations avec les citoyens[82]. Le sociologue et essayiste Alex S. Vitale (en) analyse quant à lui que, au-delà de l'usage de la force par la police, ces événements renvoient au questionnement plus profond du traitement de la violence par une plus grande justice sociale plutôt que par un sucroît de répression policière[83].

Alors que les appels à la violence se multiplient sur les réseaux sociaux[84], l'inquiétude grandit quant à la sécurité de la journée d'investiture de Joe Biden, le 20 janvier 2021[85]. Le 8 janvier, en fin d'après-midi, Donald Trump indiquait dans un tweet lapidaire qu'il ne se rendrait pas à l'investiture de Joe Biden, une première pour un Président sortant depuis 1869[86],[87].

Impact médiatique

Dès le lendemain et les jours suivants l'évènement, l'impact médiatique est très fort. La mise en scène ainsi que l'accoutrement de certains protagonistes génèrent beaucoup de réflexions et de questionnements, sur les médias et les réseaux sociaux[88]. L'un des protagonistes attire notamment les commentaires, à cause de son accoutrement et ses tatouages typiques du wotanisme. Il s'agit de Jake Angeli, aussi dénommé "Q Shaman", personnage emblématique de la mouvance complotiste QAnon[89],[90].

Dans les jours suivants l'assaut, Twitter, YouTube, Facebook, Snapchat, alors pointés du doigt comme étant co-responsables de l'événement[91] lancent plusieurs actions importantes de modération. Le 8 janvier, Twitter suspend puis bannit le compte personnel de Donald Trump, ainsi que plusieurs personnalités proches de lui ou de la mouvance QAnon et suspend le compte officiel présidentiel, afin de « prévenir toute incitation à la violence »[92],[93],[94], alors que la plateforme indiquait relever des discussions relatives à une seconde attaque contre le Capitole le 17 janvier[95]. Facebook fait de même[96]. Suite à l'arrivée de nombreux comptes d'extrême droite incitant à la violence sur le réseau social Parler, Alphabet annonce supprimer l'application de son Play Store, demandant à ce réseau social de mettre en place une politique de modération. En parallèle, Apple lance un ultimatum pour mettre en place cette politique de modération, avant de suspendre l'application de son App Store[97]. Le 9 janvier, Amazon annonce la suppression de l'hébergement en ligne dans son service cloud de Parler, pour les mêmes raisons[98].

Démissions

Menace d'une procédure de destitution de Donald Trump

Des membres du cabinet Trump évoquaient dès le 7 janvier la possibilité de démettre le Président au titre du 25e amendement, perspective également souhaitée publiquement par un représentant républicain de l'Illinois, Adam Kinzinger[105].

Suite à l'invasion du capitole, plusieurs parlementaires démocrates envisagent de lancer lundi 11 janvier une procédure d'impeachment à l'encontre de Donald Trump. Cela aurait des conséquences seulement symboliques, à quelques jours de la fin de son mandat, mais pourrait éviter qu'il se présente à nouveau aux élections présidentielles de 2024[106],[107],[108],[109].

Inculpations d'émeutiers et de meneurs

Vendredi 8 janvier, treize émeutiers sont inculpés pour intrusion et désordre. Richard Barnett, un militant pro-armes photographié un pied sur le bureau de Nancy Pelosi, est arrêté[110]. Le lendemain, trois nouvelles personnes sont inculpées, dont Jake Angeli, Doug Jensen, qui a été filmé en train de poursuivre un policier dans les escaliers du Capitole avec son t-shirt orné d'un Q, ainsi qu'Adam Johnson, photographié en train d'emporter le pupitre de Nancy Pelosi[111],[112],[113].

L'analyse des images prises pendant la présence des émeutiers au sein du Capitole a permis d'arrêter certains d'entre eux[114], tandis qu'une enquête était lancée par le FBI pour identifier un individu en tenue paramilitaire muni de cinq paires de menottes en plastique rappelant un gang du Michigan, les Wolverine Watchmen, démantelé par la police le alors qu'il planifiait d'attaquer le Capitole de l'État et d'y prendre des otages (en)[115].

Réactions internationales

  • Drapeau de l'Allemagne Allemagne : pour le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, « Trump et ses partisans devraient finalement accepter la décision des électeurs américains et cesser de piétiner la démocratie[116] ».
  • Drapeau de l'Argentine Argentine : le président argentin Alberto Fernández signale sur Twitter : « Nous manifestons notre dégoût envers les graves faits de violence et l'écrasement du Congrès qui se sont passés à Washington DC. Nous avons confiance dans le fait qu'il y aura une transition pacifique respectant la volonté populaire et nous affirmons notre plus ferme soutien au président Joe Biden[117] ».
  • Drapeau de l'Australie Australie : le Premier ministre australien, Scott Morrison, déplore sur Twitter des « scènes très pénibles au Congrès américain. Nous condamnons ces actes de violence et attendons avec intérêt un transfert pacifique du gouvernement à l'administration nouvellement élue dans la grande tradition démocratique américaine[116] ».
  • Drapeau du Brésil Brésil :
    • le président brésilien d'extrême-droite, Jair Bolsonaro, allié de Trump, évite de le critiquer et déclare aux journalistes : « Je suis lié à Trump et vous connaissez déjà ma position. Il y a eu beaucoup d'accusations de fraudes » en référence à la thèse complotiste selon laquelle Joe Biden aurait gagné l'élection en la truquant[117] ;
    • l'ancien président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, estime que l'attaque du Capitole est une « alerte » sur ce qui pourrait arriver au Brésil si ses propres sympathisants n'arrêtent pas Bolsonaro et ses miliciens[117].
  • Drapeau du Canada Canada : le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, déclare sur Twitter que « les Canadiens sont profondément inquiets et tristes des attaques contre la démocratie aux États-Unis, notre plus proche allié et voisin. La violence ne réussira jamais à renverser la volonté du peuple[116] ».
  • Drapeau de l'Espagne Espagne : le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, déclare sur Twitter qu'il « [suit] avec préoccupation les nouvelles qui arrivent du Capitole à Washington » et qu'« [il a] confiance en la citadelle de la démocratie aux États-Unis[117] ».
  • Drapeau de la France France :
    • le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean-Yves Le Drian, écrit sur Twitter que « les violences contre les institutions américaines sont une atteinte grave contre la démocratie. Je les condamne. La volonté et le vote du peuple américain doivent etre  [sic] respectés[118] » ;
    • plus tard, le président de la République, Emmanuel Macron, diffuse une vidéo dans laquelle il déclare : « Nous ne céderons rien à la violence de quelques-uns qui veulent remettre en cause […] Quand, dans une des plus vieilles démocraties du monde, des partisans d'un président sortant remettent en cause, par les armes, les résultats légitimes d'une élection, c'est une idée universelle — celle d'un homme, une voix — qui est battue en brèche[116] ».
  • Drapeau de la Hongrie Hongrie : la ministre hongroise des Familles Katalin Novák écrit sur Twitter : « Les images choquantes du Capitole devraient être gardées à l'esprit avant, pendant et après les élections partout dans le monde[116] » ; à noter que le premier ministre hongrois Viktor Orbán était l'un des rares dirigeants européens à soutenir Donald Trump, bien qu'il reconnaisse la victoire de Joe Biden[116].
  • Drapeau de l'Iran Iran : le président iranien, Hassan Rohani, juge lors d'un discours diffusé sur la télévision d'État que selon lui la démocratie occidentale est « fragile et vulnérable » et met en garde contre la montée du « populisme »[116].
  • Drapeau de l'Irlande Irlande : le chancelier irlandais, Simon Coveney, condamne des « scènes choquantes et profondément tristes à Washington DC qui doivent être nommées pour ce qu'elles sont : une agression délibérée contre la démocratie de la part d'un président sortant et de ses adeptes, qui essayent d'annuler une élection libre et légitime[117] ».
  • Drapeau de l'Italie Italie : le président du Conseil des ministres italien, Giuseppe Conte, twitte que « la violence est incompatible avec l'exercice des droits démocratiques et des libertés. J'ai confiance en la force et la robustesse des institutions des États-Unis[116] ».
  • Drapeau du Mexique Mexique :
    • durant sa conférence de presse quotidienne, le lendemain de l'attaque du Capitole, le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador (AMLO), déplore les morts mais refuse d'opiner sur des faits de politique intérieur d'un autre pays qui ne concernent pas directement le Mexique[119] ; il reconnaît cependant que l'ambassadrice du Mexique à Washington Martha Bárcena et le secrétaire mexicain aux Relations extérieures Marcelo Ebrard l'ont tenu au courant en direct de l'évolution des événements, en raison des 38 millions de Mexicains vivant aux États-Unis et du million d'Américains vivant au Mexique[119] ;
    • toutefois, plus tard dans la journée, la Commission Permanente du Congrès de l'Union condamne la prise d'assaut du Capitole, et son président, le sénateur Óscar Eduardo Ramírez Aguilar, du parti présidentiel Morena, déclare aux journalistes « cette présidence [d'AMLO] fait le vœu de trouver une solution pacifique à n'importe quelle divergence [politique] par la voie du dialogue et que la passation de pouvoir se déroule conformément à l'ordre constitutionnel de ce pays souverain[120] ».
  • Drapeau des Nations unies ONU :
    • le porte-parole des Nations-Unies Stéphane Dujarric souligne dans un communiqué : « dans de telles circonstances, il est important que les responsables politiques fassent comprendre à leurs partisans la nécessité d'éviter la violence et de respecter les processus démocratiques et l'état de droit[116] » ;
    • le secrétaire général des Nations-Unies António Guterres ne s'exprime pas directement ; cependant, selon Dujarric, il a été « attristé » par l'intrusion au Capitole[116].
  • Drapeau de l'OTAN OTAN : son chef, Jens Stoltenberg, dénonce sur Twitter des « scènes choquantes » et appelé au respect du résultat de la présidentielle remportée par Joe Biden[118].
  • Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni : sur Twitter également, le Premier ministre britannique Boris Johnson dénonce des « scènes honteuses » et appelle à une transition « pacifique et ordonnée » du pouvoir vers Joe Biden[116].
  • Drapeau de la Russie Russie :
    • le président de la commission des Affaires étrangères du Sénat russe Konstantin Kosatchev écrit sur Facebook que « la partie perdante a des raisons plus que suffisantes d'accuser les gagnants de falsifications, il est évident que la démocratie américaine boîte des deux pieds », soutenant donc la thèse complotiste d'une victoire électorale volée à Trump[116] ;
    • l'ambassadeur de Russie auprès de l'ONU, Dmitry Polyanskiy, twitte que « beaucoup de photos de style Maidan [leur] proviennent de [Washington] DC », en référence à la Révolution ukrainienne de 2014[117].
  • Drapeau de la Suède Suède : le Premier ministre suédois, Stefan Löfven, décrit sur Twitter les événements comme « une attaque envers la démocratie » et que « le président Trump et beaucoup de membres du Congrès ont une grande responsabilité dans ce qu'il est en train de se passer maintenant. Le processus démocratique qu'est l'élection d'un président doit être respecté[117] ».
  • Drapeau de la Turquie Turquie : dans un communiqué, le ministère turc des Affaires étrangères appelle « toutes les parties aux États-Unis à la mesure et à la prudence […]. Nous pensons que les États-Unis sortiront de cette crise politique interne d'une manière mature[116] ».
  • Drapeau de l’Union européenne Union européenne :
    • la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen publie sur Twitter qu'elle croit « [...] en la force des institutions et de la démocratie américaine. Une transition pacifique en est le cœur. Joe Biden a gagné l'élection. Je me réjouis de travailler avec lui en tant que prochain président des États-Unis[116] » ;
    • le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, dénonce « une attaque sans précédent contre la démocratie aux États-Unis » et demande de respecter les résultats des élections du [117] ;
    • le président du Conseil européen, Charles Michel, publie sur Twitter le jour même que « regarder les images de Washington a été un choc[117] », et il reviendra en détail sur son ressenti sur les événements le lendemain dans l'émission Jeudi en Prime de la Radio-télévision belge de la Communauté française où il estime qu'il s'agit d'un événement représentatif de la pression auxquelles sont confrontées les démocraties partout dans le monde, mais aussi qu'il a renvoyé la politique internationale de Trump dans le passé[121].
  • Drapeau du Venezuela Venezuela : le ministre des Relations extérieures vénézuélien Jorge Arreaza déclare sur Twitter : « Le Venezuela exprime sa préoccupation causée par les faits violents actuellement en train de se dérouler à Washington ; nous condamnons la polarisation politique et la spirale de la violence qui reflètent la profonde crise politique et sociale que les États-Unis connaissent actuellement et aspirons que le peuple américain puisse s'ouvrir une nouvelle voie vers la stabilité et la justice sociale[117]. ». Il mentionne toutefois que : « Les États-Unis souffrent exactement de ce qu'ils ont causé dans d'autres pays avec leurs politiques agressives. »[122],[123],[124] ;
  • Plusieurs présidents américains et organisations internationales condamnent les violences sans rentrer dans les détails : Iván Duque (Colombie), Sebastián Piñera (Chili), Lenín Moreno (Équateur), Luis Lacalle Pou (Uruguay), l'Organisation des États américains, la Commission interaméricaine des droits de l'homme et Human Rights Watch[117].

Notes et références

  1. (en) Peñaloza, « Trump Supporters Clash With Capitol Police At Protest », National Public Radio, (consulté le )
  2. (en) Amenabar, Zauzmer, Davies, Brice-Saddler, Ruane, Chason, Tan, Olivo et Hermann, « Live updates: Hundreds storm Capitol barricades; two nearby buildings briefly evacuated; Trump falsely tells thousands he won », The Washington Post, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  3. Le HuffPost avec AFP, « Trump appelle ses partisans au calme après les avoir incités à marcher sur le Capitole », Le HuffPost,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) Barrett, Raju et Nickeas, « Pro-Trump mob storms US Capitol as armed standoff takes place outside House chamber », CNN, (consulté le )
  5. a b et c (en-US) McEvoy, « DC Protests Live Coverage: Entire Capitol Now On Lockdown As Protesters Enter The Building », Forbes,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. a et b (en-US) Lang et Littleton, « U.S. Capitol on Lockdown, Pro-Trump Protestors Breach Police Lines », Variety,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. a et b (en-US) « Watch Live: Protesters Swarm US Capitol Steps as Congress Counts Electoral Votes », NBC4 Washington, (consulté le )
  8. Levenson, Vera et Kallingal, « What we know about the 5 deaths in the pro-Trump mob that stormed the Capitol », sur edition.cnn.com, CNN, (consulté le )
  9. « États-Unis : l'intrusion au Capitole est "une tentative de coup d'État", assure Leah Pisar, ancienne conseillère du président Clinton », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  10. AFP, « Etats-Unis : Joe Biden qualifie d'"insurrection" les violences au Capitole » [vidéo], sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  11. a et b (en) Sonam Sheth, « A Reuters photographer says he overheard pro-Trump insurrectionists saying they wanted to hang Mike Pence at the Capitol », sur businessinsider.fr, (consulté le )
  12. (en-US) Wasson, House et Flatley, « Congress Resumes Electoral Vote Tally After Mob’s Disruption », Bloomberg,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. (en-US) Bennhold et Steven Lee Myers, « America’s Friends and Foes Express Horror as Capitol Attack ‘Shakes the World’ », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. a b et c (en-US) Barry et Frenkel, « ‘Be There. Will Be Wild!’: Trump All but Circled the Date », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. a b et c Nickeas, « Pro-Trump supporters have flooded DC to protest president's election loss », CNN, (consulté le ).
  16. « Capitole : avant d'appeler au calme, Donald Trump avait soufflé sur les braises - YouTube », sur www.youtube.com (consulté le )
  17. (en) Josh Gerstein, « Prosecutors’ probe of Capitol violence could include statements by Trump and Giuliani », sur politico.com, (consulté le )
  18. (en) Conradis, « Trump attacks Pence as protesters force their way into Capitol », The Hill, (consulté le ).
  19. (en) Graziosi, « Trump’s sons declare war on GOP », The Independent, (consulté le ).
  20. (en) « Donald Jr warns GOP: ‘We’re coming for you’ », The Independent, (consulté le )
  21. Sophie-Hèlène Lebeufl, « Le Congrès certifie la victoire de Joe Biden à la présidentielle américaine », sur radio-canada.ca, Radio Canada, (consulté le )
  22. (en-US) Nicholas Fandos, « Pence and lawmakers evacuated as protesters storm the Capitol, halting Congress's counting of electoral votes. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. a b c d e et f Pierre Trouvé , Charles-Henry Groult , Asia Balluffier , Service vidéo du Monde et Elsa Longuevill, « Comment des dizaines de manifestants pro-Trump ont accédé au cœur du Capitole », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le )
  24. (en-US) Berge, « HAPPENING NOW: Armed standoff inside US Capitol, shots fired », WQOW, (consulté le ).
  25. (en) News, « Updates: Capitol breached by protesters, shots reported fired inside », ABC News (consulté le ).
  26. (en-US) « Police draw guns inside the Capitol. », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. Peter Hermann, « Person shot inside U.S. Capitol as chaos unfolds », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. Anna Moneymaker, « In Photos: Angry protesters and broken windows inside Statuary Hall. », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  29. (en-US) Katie Benner, « Live Updates: Pro-Trump Mob Breaches Capitol, Halting Vote Certification », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. Schaff et Tavernise, « Marauding protesters vandalize Speaker Pelosi’s office. », The New York Times, (consulté le ).
  31. Jeff Yates, « Un assaut du Capitole signé QAnon », sur ici.radio-canada.ca, Radio Canada, (consulté le )
  32. (en) AP, « 4 died as Trump supporters invaded Capitol », Politico, (consulté le ).
  33. (en) « Capitol Police officer dies following riots », The Hill, (consulté le ).
  34. Sur la photo : deux fanatiques de MAGA qui sont morts « pour des raisons médicales » lors d’une attaque de foule sur le Capitole, News 24, 7 janvier 2021.
  35. Pamela Brown and Noah Gray, Multiple officers injured in the mob violence, CNN (6 janvier 2021).
  36. realDonaldTrump, « I am asking for everyone at the U.S. Capitol to remain peaceful. No violence ! Remember, WE are the Party of Law & Order – respect the Law and our great men and women in Blue. Thank you ! », sur Twitter, .
  37. (en-GB) « Violence engulfs US Capitol as Trump supporters run riot », BBC News (consulté le ).
  38. (en) « White House adviser : Trump doesn't want to do more to calm riots », CNN, (consulté le ).
  39. (en-US) « Watch live : Biden is speaking amid violence at Capitol - The Boston Globe », The Boston Globe, (consulté le ).
  40. « President-elect Biden Delivers Remarks in Wilmington, Delaware | C-SPAN.org », www.c-span.org.
  41. (en-US) « Biden calls on Trump to go on national television and ‘demand an end to this siege.’ », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. Zilbermints, « Trump tells rioters 'go home,' repeats claims that election 'fraudulent' », TheHill, (consulté le ).
  43. AFP, « Les comptes Facebook, Twitter et Snapchat de Donald Trump suspendus », Le Figaro, (consulté le ).
  44. « Pourquoi Twitter a suspendu le compte de Donald Trump », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  45. (en) Coleman, « GOP lawmaker on violence at Capitol : 'This is a coup attempt' », TheHill, (consulté le ).
  46. (en) « NY lawmakers react as protesters breach U.S. Capitol », 13 Wham.
  47. (en) Swanson, « Romney : Trump caused 'this insurrection' », TheHill, (consulté le ).
  48. « Rioters breach Capitol as Congress certifies Biden's win », CNN, (consulté le ).
  49. Justin Baragona, « Fox News : 'Peaceful' MAGA Mob Storming Capitol Is 'Huge Victory' », The Daily Beast,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. J.Gasparutto, M.Wegnez, A.Vahramian, France 3, « États-Unis : le Congrès valide l'élection de Joe Biden », sur francetvinfo.fr, (consulté le )
  51. AFP, « La sénatrice républicaine Kelly Loeffler reconnaît sa défaite en Géorgie », sur lapresse.ca.fr, Le Presse, (consulté le )
  52. Katie Bernard, « A photographer and a fist pump. The story behind the image that will haunt Josh Hawley », sur Kansascity.com, The Kansas City Star, (consulté le )
  53. Jesse Newell, « Josh Hawley facing scorn, calls for his resignation following objection to Biden win », sur Kansascity.com, The Kansas City Star, (consulté le )
  54. 20 minutes avec AFP, « Présidentielle américaine : Le Congrès valide la victoire de Joe Biden », sur 20minutes.fr, 20 minutes, (consulté le )
  55. « Protesters move inside Kansas Statehouse, remain peaceful », Fox4c, (consulté le ).
  56. Mark, « Protesters hold rally inside Kansas statehouse », KSNW, (consulté le ).
  57. (en) Kilander, « Militia members gather outside the Georgia Capitol as pro-Trump rioters storm Washington DC », The Independent, (consulté le ).
  58. (en-US) Michael D. Shear et Stephanie Saul, « Trump, in Taped Call, Pressured Georgia Official to ‘Find’ Votes to Overturn Election », sur The New York Times, (ISSN 0362-4331, consulté le )
  59. « Georgia Secretary of State evacuates Georgia Capitol for safety, office closes » (consulté le ).
  60. « Texas Capitol grounds in Austin closed as Trump supporters storm US Capitol » (consulté le ).
  61. « « Tentative de coup d'État », « anarchie fomentée » par Trump : les élus américains réagissent aux manifestations », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  62. (en) « President Trump concedes, condemns supporters who rioted » [vidéo], sur https://www.youtube.com/, ABC News, (consulté le ).
  63. « Etats-Unis : Donald Trump se dit « scandalisé » par la violence au Capitole et promet une transition « sans accroc » », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  64. (en) « US Capitol riot: White House condemns violence, calls for prosecution », sur https://www.youtube.com/, Global News, (consulté le ).
  65. (en) Steve Holland et Matt Spetalnick, « Trump recorded conciliatory video under pressure from top aides -sources », sur https://www.reuters.com, Reuters, (consulté le )
  66. (en) David E. Schanger et Eric Schmitt, « Pelosi Pressed Pentagon on Safeguards to Prevent Trump From Ordering Military Action », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  67. (en) Nicholas Fandos, Maggie Haberman et Luke Broadwater, « Democrats Ready Impeachment Charge Against Trump for Inciting Capitol Mob », The new York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  68. (en) Zachary B. Wolf, « A second Trump impeachment vs. the 25th Amendment », sur https://edition.cnn.com/, CNN, (consulté le ).
  69. (en) « Joe Biden: BLM Protesters Would Have Been ‘Treated Differently’ At Capitol Demonstrations » [vidéo], sur https://www.youtube.com/, NBC News, (consulté le )
  70. « Violences à Washington : Supporteurs de Trump ou Black Lives Matter, deux poids, deux mesures pour le maintien de l'ordre », sur https://www.20minutes.fr/, 20 Minutes, (consulté le )
  71. (en) Kiara Brantley-Jones, Abby Cryz et Meredith Deliso, « 'Extraordinary dichotomy' in police response to Black Lives Matter protests, Capitol chaos: DC attorney general », sur abcnews.go.com, ABC News, (consulté le )
  72. (en) Aaron Blake, « 'Let’s have trial by combat’: How Trump and allies egged on the violent scenes Wednesday », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  73. (en) Casey Tolan, « DC police made far more arrests at the height of Black Lives Matter protests than during the Capitol clash », sur edition.cnn.com, CNN, (consulté le )
  74. Florian Bouhot, « Washington: George W. Bush condamne l'"insurrection" du Capitole, digne d'une "république bananière" », BFM TV, (consulté le )
  75. (en) Graig Grazios, « George W Bush attacks Trump’s ‘reckless’ leadership », The Independent,‎ (lire en ligne)
  76. (en) Dennis Romero, « Texas newspaper inaccurately describes Capitol rioters as 'members of antifa' dressed as Trump supporters », sur https://www.nbcnews.com/, NBC News, (consulté le ).
  77. (en) Paul Karp, « Australian Liberal MP Craig Kelly stands by US Capitol 'antifa' claim, despite discredited evidence », sur https://www.theguardian.com/, The Guardian, (consulté le ).
  78. (en) Brandy Zadrozny et Ben Collins, « Trump loyalists push evidence-free claims that antifa activists fueled mob », sur https://www.nbcnews.com/, NBC News, (consulté le ).
  79. (en) Mark Burns, « This is NOT a Trump supporter...This is a staged #Antifa attack. », sur https://twitter.com/, Twitter, (consulté le ).
  80. (en) « Capitol riots: Questions mount over security failure », sur https://www.bbc.com/, BBC News, (consulté le ).
  81. (en) Jon Schuppe, « Failed response to Capitol riot shows deep divide over police use of force », sur nbcnews.com, (consulté le )
  82. (en) Leah Donnella, « How The Storming Of The Capitol Was — And Wasn't — About Police », sur npr.org, NPR, (consulté le ) : « Whites who have benefited from this system of order continue to support order over justice. And what I think is being demanded in this moment is some courage. Some willingness to stare a little bit of disorder in the face. As a necessary part of producing a more just and ultimately more stable society, because, look, our state, our society, is a mess. The standards of living are declining for all but the richest. People are miserable. And to say that we need to hold on to that system at the expense of racial justice because it's less scary is a profound kind of cowardice. »
  83. (en) Rob Kuznia, Curt Devine, Scott Bronstein et Bob Ortega, « Extremists intensify calls for violence ahead of Inauguration Day », sur https://edition.cnn.com/, CNN, (consulté le ).
  84. (en) Ed Pilkington, « Fears over Biden inauguration security mount after US Capitol attack », sur https://www.theguardian.com/, The Guardian, (consulté le ).
  85. (en) Brooke Singman, « Trump says he 'will not be going' to Biden's inauguration », sur https://www.foxnews.com/, FOX News, (consulté le ) : « To all of those who have asked, I will not be going to the Inauguration on January 20th ».
  86. En 1869, Andrew Johnson refusa d'assister à la cérémonie d'investiture de Ulysses S. Grant
  87. « États-Unis: les images de l'envahissement du Capitole par des manifestants pro-Trump », sur BFMTV (consulté le )
  88. « Capitole envahi. Qui est Jake Angeli, le « Chaman » complotiste, photographié sous la coupole ? », Ouest France,‎ (lire en ligne)
  89. « Q Shaman : que veulent dire cette toque et ces tatouages ? », sur L'Obs (consulté le )
  90. (en) « Calls on Social Channels to Ban Trump », sur Stop Hate for Profit (consulté le )
  91. Damien Leloup et Alexandre Piquard, « Vif débat après la fermeture du compte Twitter personnel de Donald Trump », sur Le Monde,
  92. Valérie de Graffenried, « Donald Trump définitivement muselé par Twitter », sur Le Temps,
  93. (en) Kate Conger et Mike Isaac, « Twitter Permanently Bans Trump, Capping Online Revolt », sur https://www.nytimes.com/, The New York Times, (consulté le ).
  94. (en) Michael Williams, Nora Mishanec, Roland Li et Dominic Fracassa, « Live updates: Twitter says users discussing second attack on U.S. Capitol on Jan. 17 », sur https://www.sfchronicle.com/, San Francisco Chronicle, (consulté le ).
  95. Mike Isaac, Kate Conger et Mohammed Hadi, « Facebook Bars Trump Through End of His Term », sur The New York Times,
  96. (en) Elizabeth Culliford et Stephen Nellis, « Google suspends Parler social networking app from Play Store; Apple gives 24-hour warning », sur Reuters,
  97. « A l’instar de Google, Apple et Amazon coupent les ponts avec le réseau conservateur Parler », sur Le Monde,
  98. a b et c « Démissions en cascade dans l'entourage de Donald Trump », sur france24.com, (consulté le )
  99. "Je ne peux pas rester": un haut responsable de l'administration et une ministre de Trump démissionnent après l'invasion du Capitole La Libre, 7 janvier 2021
  100. Émeutes du Capitole : les démissions s'enchaînent autour de Trump, sa destitution réclamée Midi Libre, 7 janvier 2021.
  101. Capitole envahi : Biden tire à boulets rouges sur Trump et la police Le Point, 7 janvier 2021
  102. « Une deuxième ministre de Trump démissionne après les violences au Capitole », L'Obs, 8 janvier 2021.
  103. Stéphane Bordeleau, « Le chef de la police du Capitole démissionne », Ici.Radio-Canada.ca,‎ (lire en ligne)
  104. (en) John Santucci, Katherine Faulders, Emily Shapiro, Jonathan Karl, et Benjamin Siegel, « Members of Trump Cabinet discussing invoking 25th Amendment: Sources », sur https://abcnews.go.com/, ABC News, (consulté le ) : « The president not only abdicated his duty to protect the American people and the people's house, he invoked and inflamed passions that gave fuel to the insurrection we saw here ».
  105. « En deux mois, Donald Trump est passé du statut de recours potentiel à celui de paria », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  106. « Président Trump, an IV : la chute finale », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  107. « Procédure de destitution de Donald Trump : les démocrates veulent le rendre "inéligible pour qu'il ne soit pas là en 2024", affirme un chercheur », sur Franceinfo, (consulté le )
  108. Par Le Parisien avec AFP Le 9 janvier 2021 à 20h29 et Modifié Le 9 Janvier 2021 À 23h21, « Donald Trump sous la menace d’une nouvelle procédure de destitution », sur leparisien.fr, (consulté le )
  109. « Emeutes au Capitole : plusieurs figures des violences au Congrès arrêtées et inculpées », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  110. Le Point magazine, « États-Unis : de nouvelles inculpations après les violences au Capitole », sur Le Point, (consulté le )
  111. « Intrusion au Capitole : plusieurs figures inculpées, dont l’homme à la tête de bison », sur LA VDN, (consulté le )
  112. (en) « Iowa man seen chasing cop in Capitol riot video arrested », sur nypost.com, (consulté le )
  113. (en) « Dozens charged in Capitol siege, including man carrying Pelosi's lectern », sur usatoday, USA Today, (consulté le ).
  114. (en) Sarah Macaraeg, « FBI looking for man in Senate with zip ties, tactical gear; experts call him a rioter 'hunting for people' », sur usatoday, USA Today, (consulté le ).
  115. a b c d e f g h i j k l m et n « Violences à Washington : Condamnation des Européens, tacles iraniens et russes... Tour d'horizon des réactions internationales », sur 20minutes.fr, (consulté le )
  116. a b c d e f g h i j et k (es) « Condena internacional contra toma del Capitolio », sur jornada.com.mx,
  117. a et b C. Bo, « Capitole envahi: Le Drian condamne "une atteinte grave contre la démocratie" », sur bfmtv.com, (consulté le )
  118. a et b (es) Alonso Urrutia, Roberto Garduño, « Se abstiene AMLO de opinar sobre asalto al Capitolio; lamenta muertes », sur jornada.com.mx, (consulté le )
  119. (es) Enrique Méndez, « Condena Comisión Permanente asalto al Capitolio », sur jornada.com.mx, (consulté le )
  120. Th. D., « Charles Michel après les incidents au Capitole : "la page Donald Trump est tournée, c’est déjà l’homme du passé sur le point de vue international" », sur rtbf.be, (consulté le )
  121. (es) Jorge Arreaza, « #COMUNICADO », sur twitter.com, (consulté le )
  122. (en-GB) Jon Henley, Helen Sullivan, Tom Phillips et Oliver Holmes, « World leaders react with horror to 'disgraceful' storming of US Capitol », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  123. (en-US) Siobhán O'Grady, « World stunned by subversion of U.S. democracy after pro-Trump throng breaches Capitol », Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Article connexe