Aller au contenu

« Aurélie Trouvé » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Sebletoulousain (discuter | contributions)
mAucun résumé des modifications
Balises : Modification par mobile Modification par application mobile Modification avec l’application iOS
Ligne 4 : Ligne 4 :


== Biographie ==
== Biographie ==


Née à Chauny, en Picardie en 1979<ref name="Ghys" />, Aurélie Trouvé grandit à [[Poulx]] ([[Gard]]) dans une famille politisée à gauche, très liée aux milieux associatifs<ref name="Ghys" />.
Née à Chauny, en Picardie en 1979<ref name="Ghys" />, Aurélie Trouvé grandit à [[Poulx]] ([[Gard]]) dans une famille politisée à gauche, très liée aux milieux associatifs<ref name="Ghys" />.



Version du 17 mars 2022 à 00:39

Aurélie Trouvé, née le à Chauny (Aisne), est une personnalité française de l'altermondialisme, coprésidente d'Attac France de 2006 à 2012, porte-parole de l'organisation de 2016 à 2021 et, depuis décembre 2021, présidente du parlement de l’Union populaire de La France insoumise dans le cadre de la campagne de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle française de 2022. Ingénieure agronome de l'ENGREF et docteure en sciences économiques, elle est maîtresse de conférences à AgroParisTech.

Biographie

Née à Chauny, en Picardie en 1979[1], Aurélie Trouvé grandit à Poulx (Gard) dans une famille politisée à gauche, très liée aux milieux associatifs[1].

Venue à l'altermondialisme par un professeur d'économie, Jacques Berthelot[1], elle rejoint en 2002 Attac Campus[2]. Elle obtient par ailleurs le diplôme d'ingénieur du Génie rural, des eaux et des forêts en 2003, à l’École nationale supérieure agronomique de Toulouse.

Elle soutient en 2007 une thèse de doctorat en Sciences économiques à l'université de Bourgogne sur les politiques agricoles européennes[1]. Elle devient maîtresse de conférences à Agrosup Dijon de 2007 à 2013, elle multiplie les allers-retours entre la Bourgogne, Montreuil où elle s'est installée avec sa fille et son compagnon, et Paris pour ses activités de recherche[1]. Elle est maîtresse de conférences en économie à AgroParisTech depuis 2014 (UMR Prodig)[3].

Elle s'implique au niveau local dans le groupe Attac 21, dont elle devient vice-présidente en 2005, et dans le groupe Attac Campus Dijon à partir de 2002. Elle devient également membre du Forum social local 21, et de la commission Europe d'Attac France. Fin 2006, elle déménage à Grenoble[4].

Elle est élue pour la première fois au conseil d'administration d'Attac France en juin 2006[2],[5]. Après l'annulation du premier scrutin, elle est réélue en décembre 2006, en tête de tous les candidats[5]. Le CA la désigne coprésidente, avec Jean-Marie Harribey[5]. Puis elle est de nouveau réélue en décembre 2009 et désignée par le CA coprésidente avec Thomas Coutrot.

Le 6 juin 2011, elle annonce sa candidature (qui ne sera pas recevable, faute d'être présentée par un État) pour la direction générale du Fonds monétaire international à la suite de la démission de Dominique Strauss-Kahn[1].

Son ouvrage publié chez Fayard en 2015, Le business est dans le pré. Les dérives de l'agro-industrie, trouve un écho dans des publications très différentes, académiques comme la revue Projet[6], médiatiques comme Alternatives économiques[7] et France Culture[8] ou militantes comme le site de la Confédération paysanne[9].

En 2016, elle est désignée porte-parole d'Attac[2]. En 2020, pendant la période de confinement, elle présente un plan économique de sortie de crise de la pandémie de Covid-19 préparé par Attac et un collectif d'associations anti-libérales[10]. En 2021, elle quitte Attac pour animer une réflexion sur la recomposition d'une force politique de gauche radicale en France[2].

En décembre de la même année, dans le cadre de la campagne de l'élection présidentielle de 2022, elle rejoint la campagne de La France insoumise, soutient la candidature de Jean-Luc Mélenchon et devient présidente du parlement de l’Union populaire[11]. Dans le cadre des élections législatives de 2022, elle est candidate dans la neuvième circonscription de la Seine-Saint-Denis pour succéder à Sabine Rubin, députée sortante de la France insoumise qui ne se représente pas[12].

Bibliographie

  • Le business est dans le pré, Paris, Éditions Fayard, coll. « Témoignages/Doc/Actu », 2015, 220 p. (ISBN 978-2-213-67887-0)
  • Le Bloc arc-en-ciel : pour une stratégie politique radicale et inclusive, Paris, La Découverte, 2021, coll. « Petits cahiers libres », 168 p. (ISBN 9782348068713)

Notes et références

  1. a b c d e et f Clément Ghys, « Portrait. Lagarde-barrière », Libération,‎ (lire en ligne)
  2. a b c et d Erwan Cario, « Aurélie Trouvé, ex-Attac : Je suis persuadée qu’il n’y a pas de fin de l’histoire », Libération,‎ (lire en ligne)
  3. « Aurélie Trouvé », sur agroparistech.fr (consulté le )
  4. Biographie des candidats lors de l'élection du CA d'Attac France. Document Attac France
  5. a b et c Sylvia Zappi, « Aurélie Trouvé, à nouveau d'Attac », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  6. Jean Vettraino, « Aurélie Trouvé, Le business est dans le pré. Les dérives de l’agro-industrie: Fayard, 2015, 220 p., 18 € », Revue Projet, vol. N° 346, no 3,‎ , p. 95a–96 (ISSN 0033-0884, DOI 10.3917/pro.346.0098, lire en ligne, consulté le )
  7. « Le business est dans le pré. Les dérives de l'agro-industrie », sur Alternatives Economiques (consulté le )
  8. « Le business est dans le pré de Aurélie Trouvé : livre à découvrir sur France Culture », sur France Culture (consulté le )
  9. « Le business est dans le pré ! », sur www.confederationpaysanne.fr (consulté le )
  10. Nicolas Massol, « Aurélie Trouvé : «Nous ne voulons pas laisser croire que le capitalisme est la fin de l’histoire» », Libération,‎ (lire en ligne)
  11. Rachid Laïreche, « Aurélie Trouvé, ex-Attac, rejoint la campagne de Jean-Luc Mélenchon », sur Libération (consulté le )
  12. Mathieu Dejean, « Comment le parlement de l’Union populaire dynamise la campagne de Mélenchon », sur Mediapart (consulté le )

Liens externes