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Le mot syndicat a été formé avec ses deux racines : le radical grec « ''syn'' » (συν), marque l'idée de réunion (comme dans sympathie, symphonie) ; la racine indo-européenne ''deik'' signifie « montrer », et donne en grec « ''diké'' », la règle, le droit, la justice. Les deux ensemble ont donné ''sundikos'' (σύνδικος), à l'origine des mots syndic, et syndicat<ref>{{Article |auteur1=Jean Pruvost |titre=Pourquoi parle-t-on de «syndicat» ? |périodique=[[Le Figaro]] |date=07-04-2018 |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/2018/04/07/37002-20180407ARTFIG00003-pourquoi-parle-t-on-de-syndicat.php |consulté le=15-08-2020}}.</ref>.
Le mot syndicat a été formé avec ses deux racines : le radical grec « ''syn'' » (συν), marque l'idée de réunion (comme dans sympathie, symphonie) ; la racine indo-européenne ''deik'' signifie « montrer », et donne en grec « ''diké'' », la règle, le droit, la justice. Les deux ensemble ont donné ''sundikos'' (σύνδικος), à l'origine des mots syndic, et syndicat<ref>{{Article |auteur1=Jean Pruvost |titre=Pourquoi parle-t-on de «syndicat» ? |périodique=[[Le Figaro]] |date=07-04-2018 |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/2018/04/07/37002-20180407ARTFIG00003-pourquoi-parle-t-on-de-syndicat.php |consulté le=15-08-2020}}.</ref>.


Le mot grec porte le fait de défendre quelqu'un en justice ou d'appartenir en commun<ref name="persee 36_1_1851">{{Article |auteur1=Hetzel, Anne-Marie |titre=Quand les dictionnaires parlent du syndicat |périodique=[[Mots : Les Langages du politique|Mots. Les langages du politique]] |éditeur=Persée - Portail des revues scientifiques en SHS |volume=36 |numéro=1 |date=1993 |pages=102–116 |lire en ligne=http://www.persee.fr/doc/mots_0243-6450_1993_num_36_1_1851 |consulté le=15-08-2020 |doi=10.3406/mots.1993.1851}}.</ref>. Le syndic, dans l'antiquité grecque correspond à un défenseur à l'occasion d'une action en justice.
Le mot grec porte le fait de défendre quelqu'un en justice ou d'appartenir en commun<ref name="persee 36_1_1851">{{Article |auteur1=Hetzel, Anne-Marie |titre=Quand les dictionnaires parlent du syndicat |périodique=[[Mots : Les Langages du politique|Mots. Les langages du politique]] |éditeur=Persée - Portail des revues scientifiques en SHS |volume=36 |numéro=1 |date=1993 |pages=102–116 |lire en ligne=http://www.persee.fr/doc/mots_0243-6450_1993_num_36_1_1851 |consulté le=15-08-2020 |doi=10.3406/mots.1993.1851}}.</ref>. Le syndic, dans l'antiquité grecque correspond à un défenseur à l'occasion d'une action en justice.


Le mot latin ''syndicus'' décrit l'avocat et représentant d'une ville<ref name="persee 36_1_1851" />.
Le mot latin ''syndicus'' décrit l'avocat et représentant d'une ville<ref name="persee 36_1_1851" />.
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En 1730, un dictionnaire définit le syndicat comme une association qui a pour objet la défense d'intérêts professionnels<ref name="persee 36_1_1851" />.
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Le [[syndicalisme]] s'inscrit dans la lignée des groupements corporatifs (métiers, compagnonnage...) des sociétés modernes et médiévales. Ces groupements sont interdits en 1791 par la [[loi Le Chapelier]] promulguée le {{date|14 juin 1791}}, et subissent une répression opiniâtre lors de la [[première révolution industrielle]]. Mais en [[1864]], la [[loi Ollivier]] abolit le délit de coalition et reconnaît de fait le [[droit de grève en France|droit de grève]]. Les syndicats ne sont cependant légalisés que le {{date|21 mars 1884}} avec la [[loi Waldeck-Rousseau (syndicats)|loi Waldeck-Rousseau]], qui comporte encore plusieurs restrictions. En particulier, le syndicalisme fut interdit dans la [[fonction publique]]. D'un point de vue légal, cette situation perdura jusqu'à la Libération. Toutefois le [[Syndicat national des instituteurs|SNI]] fut fondé en 1920.
Le [[syndicalisme]] s'inscrit dans la lignée des groupements corporatifs (métiers, compagnonnage...) des sociétés modernes et médiévales. Ces groupements sont interdits en 1791 par la [[loi Le Chapelier]] promulguée le {{date|14 juin 1791}}, et subissent une répression opiniâtre lors de la [[première révolution industrielle]]. Mais en [[1864]], la [[loi Ollivier]] abolit le délit de coalition et reconnaît de fait le [[droit de grève en France|droit de grève]]. Les syndicats ne sont cependant légalisés que le {{date|21 mars 1884}} avec la [[loi Waldeck-Rousseau (syndicats)|loi Waldeck-Rousseau]], qui comporte encore plusieurs restrictions. En particulier, le syndicalisme fut interdit dans la [[fonction publique]]. D'un point de vue légal, cette situation perdura jusqu'à la Libération. Toutefois le [[Syndicat national des instituteurs|SNI]] fut fondé en 1920.


Le premier recensement des syndicats figure dans l'Annuaire des syndicats de 1889.
Le premier recensement des syndicats figure dans l'Annuaire des syndicats de 1889.


Entre-temps, il existe des syndicats de concile ou de paroisse, à la fin du dix-neuvième siècle<ref>{{lien web |titre=La Croix |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k216315f/f2.image |site=[[Gallica]] |date=20-08-1895 |consulté le=15-08-2020}}.</ref>.
Entre-temps, il existe des syndicats de concile ou de paroisse, à la fin du dix-neuvième siècle<ref>{{lien web |titre=La Croix |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k216315f/f2.image |site=[[Gallica]] |date=20-08-1895 |consulté le=15-08-2020}}.</ref>.
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De nos jours, la création de syndicats de salariés en France est codifiée par les articles L.2131-1 à L.2131-6 du [[Code du travail (France)|Code du travail]].
De nos jours, la création de syndicats de salariés en France est codifiée par les articles L.2131-1 à L.2131-6 du [[Code du travail (France)|Code du travail]].


Selon plusieurs études, un taux élevé de syndicalisation permet de réduire les inégalités de revenus. Les organisations syndicales auraient tendance à privilégier des systèmes de rémunération fondés sur des critères objectifs, attachés aux emplois plutôt qu'aux individus, et à agir contre les discriminations<ref>{{Article|langue=fr-FR|auteur1=|titre=Comment les syndicats contribuent à réduire les inégalités de revenus|périodique=La Tribune|date=23/08/2017|issn=|lire en ligne=http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/comment-les-syndicats-contribuent-a-reduire-les-inegalites-de-revenus-747544.html|consulté le=2017-08-31|pages=}}</ref>. Selon le [[Fonds monétaire international]] (FMI), « en réduisant l’influence des salariés sur les décisions des entreprises », l’affaiblissement des syndicats a permis d’« augmenter la part des revenus constitués par les rémunérations de la haute direction et des actionnaires »<ref>{{Article|langue=fr|titre=Les recettes du vieux monde en échec|périodique=Le Monde diplomatique|date=2017-12-01|lire en ligne=https://www.monde-diplomatique.fr/mav/156/BULARD/58156|consulté le=2017-11-26}}</ref>.
Selon plusieurs études, un taux élevé de syndicalisation permet de réduire les inégalités de revenus. Les organisations syndicales auraient tendance à privilégier des systèmes de rémunération fondés sur des critères objectifs, attachés aux emplois plutôt qu'aux individus, et à agir contre les discriminations<ref>{{Article|langue=fr-FR|auteur1=|titre=Comment les syndicats contribuent à réduire les inégalités de revenus|périodique=La Tribune|date=23/08/2017|lire en ligne=http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/comment-les-syndicats-contribuent-a-reduire-les-inegalites-de-revenus-747544.html|consulté le=2017-08-31|pages=}}</ref>. Selon le [[Fonds monétaire international]] (FMI), « en réduisant l’influence des salariés sur les décisions des entreprises », l’affaiblissement des syndicats a permis d’« augmenter la part des revenus constitués par les rémunérations de la haute direction et des actionnaires »<ref>{{Article|langue=fr|titre=Les recettes du vieux monde en échec|périodique=Le Monde diplomatique|date=2017-12-01|lire en ligne=https://www.monde-diplomatique.fr/mav/156/BULARD/58156|consulté le=2017-11-26}}</ref>.


== Différents types ==
== Différents types ==
Le terme renvoie à différentes acceptions :
Le terme renvoie à différentes acceptions :
* [[Syndicat professionnel]] ou « interprofessionnel ». Les syndicats professionnels sont souvent organisés par branche d'activité et/ou par région et regroupés en [[fédération]] au plan départemental, régional et national. On distingue :
* [[Syndicat professionnel]] ou « interprofessionnel ». Les syndicats professionnels sont souvent organisés par branche d'activité et/ou par région et regroupés en [[fédération]] au plan départemental, régional et national. On distingue :
** [[syndicat de salariés|syndicats de salariés]],
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** [[Organisation patronale française|syndicats patronaux]],
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** syndicats des professions libérales dont les [[syndicat agricole|syndicats agricoles]],
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** syndicats mixtes.
** syndicats mixtes.
* [[Syndicat étudiant]] et [[Syndicat lycéen|lycéen]].
* [[Syndicat étudiant]] et [[Syndicat lycéen|lycéen]].
* [[Syndicat de copropriétaires]] (gestion d'une copropriété) et également association syndicale de lotissement (gestion d'un lotissement) régis par des réglementations spécifiques,
* [[Syndicat de copropriétaires]] (gestion d'une copropriété) et également association syndicale de lotissement (gestion d'un lotissement) régis par des réglementations spécifiques,
* [[Syndicat communal]], sous forme associative, pour la mutualisation d'intérêts communs au sein d'une commune (par exemple: [[Syndicat d'initiative]])
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* [[Syndicat intercommunal]] de mutualisation de moyens communaux (gestion des eaux, des ordures ménagères, des transports en commun...).
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* [[Syndicat d'initiative]]. En France et en Suisse, Syndicat d'initiative pour le développement touristique (ancien nom de l'actuel [[office de tourisme]] à l'échelon local). En d'autres pays, il peut avoir une vocation différente (par exemple protection des intérêts locaux)
* [[Syndicat d'initiative]]. En France et en Suisse, Syndicat d'initiative pour le développement touristique (ancien nom de l'actuel [[office de tourisme]] à l'échelon local). En d'autres pays, il peut avoir une vocation différente (par exemple protection des intérêts locaux)
* [[Syndicat financier]], groupement de banques chargées de placer des capitaux sur le marché financier.
* [[Syndicat financier]], groupement de banques chargées de placer des capitaux sur le marché financier.
* Le terme sert aussi parfois à désigner la [[Mafia]], et on parle alors de [[Syndicat du crime]] (voir l'article sur la [[Prohibition]]).
* Le terme sert aussi parfois à désigner la [[Mafia]], et on parle alors de [[Syndicat du crime]] (voir l'article sur la [[Prohibition]]).
* Dans le monde de la voile, on parle aussi de ''syndicat challenger'', par exemple dans le cadre de la [[Coupe Louis-Vuitton]]<ref>http://resume.liberation.fr/syndicat-francais-defi-areva.html</ref>.
* Dans le monde de la voile, on parle aussi de ''syndicat challenger'', par exemple dans le cadre de la [[Coupe Louis-Vuitton]]<ref>http://resume.liberation.fr/syndicat-francais-defi-areva.html</ref>.
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==Voir aussi==
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* [[Syndicalisme]]
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===Liens externes===
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* [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mots_0243-6450_1993_num_36_1_1851 Quand les dictionnaires parlent du syndicat]
* [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mots_0243-6450_1993_num_36_1_1851 Quand les dictionnaires parlent du syndicat]
* [http://www.syndicats.com Les différents syndicats]
* [http://www.syndicats.com Les différents syndicats]

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Ne doit pas être confondu avec Association syndicale.

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Hôtel du syndicat des verriers à Aniche dans le Nord (photographie du début du XXe siècle).

Un syndicat est un groupement de personnes physiques ou morales pour la défense ou la gestion d'intérêts communs.

Histoire

Le terme syndicat vient du terme Syndic. Étymologiquement, le Syndic désigne historiquement d'abord une personne ayant à gérer la défense des intérêts communs d'une collectivité, puis une personne qui représente un groupe autre que le groupe municipal, un conseiller, un avocat. À l'origine, le syndic représente son groupe dans une action en justice. Dans ce contexte, le terme syndicat désigne la fonction jouée par le syndic, mais aussi le groupe représenté qui s'est aussi appelé chambre syndicale[1].

Le mot syndicat a été formé avec ses deux racines : le radical grec « syn » (συν), marque l'idée de réunion (comme dans sympathie, symphonie) ; la racine indo-européenne deik signifie « montrer », et donne en grec « diké », la règle, le droit, la justice. Les deux ensemble ont donné sundikos (σύνδικος), à l'origine des mots syndic, et syndicat[2].

Le mot grec porte le fait de défendre quelqu'un en justice ou d'appartenir en commun[3]. Le syndic, dans l'antiquité grecque correspond à un défenseur à l'occasion d'une action en justice.

Le mot latin syndicus décrit l'avocat et représentant d'une ville[3].

Le mot a été régulièrement utilisé dans le Midi de la France.

Le mot syndicat (graphié sindicat) entre dans le dictionnaire pour désigner l'activité en 1477 dans la ville de Foix constitué par la charge ou fonction de syndic[3],[4].

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En 1514, un dictionnaire définit un sindicat comme association qui a pour objet la défense d'intérêts communs[3].

La découverte officielle de l'Amérique en 1492 et l'histoire du Québec vont conduire à une évolution sensiblement divergente de part et d'autre de l'Atlantique.

Canada

Au Canada, la présence de syndicats est attestée au début du XIXe siècle, alors qu'au cours de la Guerre de 1812 (Guerre anglo-américaine de 1812), des artisans spécialisés des Maritimes ont mis en place une structure de lignée syndicale[5].

France

En France, le terme a de nombreuses acceptions mais en raison de l'importance de la relation entre employeurs et employés (ouvriers et employés, techniciens, agents de maîtrise, ingénieurs et cadres), il désigne relativement souvent les organisations de défense de l'intérêt des salariés (ouvriers, employés ou cadres), souvent désignées sous le sigle « OS » (organisations syndicales) et protégées par le droit du travail, une législation particulière reconnaissant la liberté syndicale, et le droit de grève.

En 1730, un dictionnaire définit le syndicat comme une association qui a pour objet la défense d'intérêts professionnels[3].

Le syndicalisme s'inscrit dans la lignée des groupements corporatifs (métiers, compagnonnage...) des sociétés modernes et médiévales. Ces groupements sont interdits en 1791 par la loi Le Chapelier promulguée le , et subissent une répression opiniâtre lors de la première révolution industrielle. Mais en 1864, la loi Ollivier abolit le délit de coalition et reconnaît de fait le droit de grève. Les syndicats ne sont cependant légalisés que le avec la loi Waldeck-Rousseau, qui comporte encore plusieurs restrictions. En particulier, le syndicalisme fut interdit dans la fonction publique. D'un point de vue légal, cette situation perdura jusqu'à la Libération. Toutefois le SNI fut fondé en 1920.

Le premier recensement des syndicats figure dans l'Annuaire des syndicats de 1889.

Entre-temps, il existe des syndicats de concile ou de paroisse, à la fin du dix-neuvième siècle[6].

De nos jours, la création de syndicats de salariés en France est codifiée par les articles L.2131-1 à L.2131-6 du Code du travail.

Selon plusieurs études, un taux élevé de syndicalisation permet de réduire les inégalités de revenus. Les organisations syndicales auraient tendance à privilégier des systèmes de rémunération fondés sur des critères objectifs, attachés aux emplois plutôt qu'aux individus, et à agir contre les discriminations[7]. Selon le Fonds monétaire international (FMI), « en réduisant l’influence des salariés sur les décisions des entreprises », l’affaiblissement des syndicats a permis d’« augmenter la part des revenus constitués par les rémunérations de la haute direction et des actionnaires »[8].

Différents types

Le terme renvoie à différentes acceptions :

Spécificités

Accréditation

Alors qu'un syndicat doit dans son principe défendre ses membres, la place d'un syndicat d'employé est régie par des modalités spécifiques en Amérique de Nord. Cette dernière ne définit pas de représentativité syndicale: les syndicats doivent se faire « accréditer ». L’accréditation introduite aux États-Unis, par le National Labor Act de 1935 (ou loi Wagner / New deal de F.-D. Roosevelt). Elle a été promue pour favoriser de nouvelles relations sociales dans les sociétés, réduire des rapports sociaux alors considérés comme brutaux et favoriser la négociation collective. Pour être des interlocuteurs incontournables, les syndicats sont tenus de convaincre le « conseil national des relations du travail » de porter 50 % des employés de la société ou d’un soutien majoritaire. Ces conditions permet l’accréditation du syndicat par la commission après enquête[10].

La notion de syndicat peut exister à différent niveaux: société, branche, régional, national. Un groupe syndical pouvant être membre d'un groupe plus large à travers son appartenance à une union, une fédération ou une confédération.

Au Québec, un syndicat ne doit pas défendre seulement ses membres, mais aussi ses non membres[11].

Notes et références

  1. ↑ http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=1921889100;
  2. ↑ Jean Pruvost, « Pourquoi parle-t-on de «syndicat» ? », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. ↑ a b c d et e Hetzel, Anne-Marie, « Quand les dictionnaires parlent du syndicat », Mots. Les langages du politique, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 36, no 1,‎ , p. 102–116 (DOI 10.3406/mots.1993.1851, lire en ligne, consulté le ).
  4. ↑ http://www.cnrtl.fr/etymologie/syndicat
  5. ↑ http://www.local70713.com/2012/03/12/historique-des-syndicats-au-canada/?lang=fr
  6. ↑ « La Croix », sur Gallica, (consulté le ).
  7. ↑ « Comment les syndicats contribuent à réduire les inégalités de revenus », La Tribune,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. ↑ « Les recettes du vieux monde en échec », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. ↑ http://resume.liberation.fr/syndicat-francais-defi-areva.html
  10. ↑ http://istravail.com/actualites-etudes/les-etudes-sociales-et-syndicales/10483-les-syndicats-au-canada.html
  11. ↑ http://www.crt.tat.gouv.qc.ca/recours/relations_du_travail/plainte_dun_salarie_contre_son_syndicat.html

Voir aussi

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