« Pepita Laguarda Batet » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Cahtls (discuter | contributions)
Cahtls (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 9 : Ligne 9 :
Lorsqu'éclate la guerre d'Espagne en 1936, elle s'engage comme infirmière dans un hôpital de [[Sarrià]]. Très vite, elle apprend que des volontaires sont recrutés pour se battre dans les zones de combat et elle décide alors de s'engager, contre l'avis de son père<ref>{{Lien web |langue=es |titre=PEPITA LAGUARDA. LA MÁS JOVEN MILICIANA MUERTA EN COMBATE, SE ESCAPÓ DE CASA* |url=https://www.diariodelaire.com/2020/03/pepita-laguarda-la-mas-joven-miliciana.html |consulté le=}}</ref> qui la suit jusqu'au centre de recrutement de la caserne Miguel Bakounine de [[Pedralbes (Barcelone)|Pedralbes]] pour la faire changer d'avis<ref>{{Lien web |langue=es |titre=Pepita la heroína |url=https://temas.publico.es/combatientes/2021/04/12/pepita-la-heroina/ |site=Combatientes |date=2021-04-12 |consulté le=}}</ref>.
Lorsqu'éclate la guerre d'Espagne en 1936, elle s'engage comme infirmière dans un hôpital de [[Sarrià]]. Très vite, elle apprend que des volontaires sont recrutés pour se battre dans les zones de combat et elle décide alors de s'engager, contre l'avis de son père<ref>{{Lien web |langue=es |titre=PEPITA LAGUARDA. LA MÁS JOVEN MILICIANA MUERTA EN COMBATE, SE ESCAPÓ DE CASA* |url=https://www.diariodelaire.com/2020/03/pepita-laguarda-la-mas-joven-miliciana.html |consulté le=}}</ref> qui la suit jusqu'au centre de recrutement de la caserne Miguel Bakounine de [[Pedralbes (Barcelone)|Pedralbes]] pour la faire changer d'avis<ref>{{Lien web |langue=es |titre=Pepita la heroína |url=https://temas.publico.es/combatientes/2021/04/12/pepita-la-heroina/ |site=Combatientes |date=2021-04-12 |consulté le=}}</ref>.


Lorsqu'elle en avise son petit ami Juan López Carvajal<ref>{{Lien web |titre=[Les Gimenologues] Du nouveau du côté de Bobini. |url=https://web.archive.org/web/20140102200453/http://gimenologues.org/spip.php?page=imprimer&id_article=305 |site=web.archive.org |date=2014-01-02 |consulté le=}}</ref>, également militant de la CNT, il décide de la suivre. Le jeune couple prend les armes au sein de la [[Milices confédérales|colonne Ascaso]] de la CNT et part se battre sur le Front d'Aragon<ref>{{Lien web |langue=es |titre=Con Pepita, miliciana de 17 años, ya van más de 4.000: la enciclopedia de las mujeres en la Guerra Civil |url=https://www.elespanol.com/cultura/historia/20190504/pepita-miliciana-anos-enciclopedia-mujeres-guerra-civil/395711413_0.html |site=El Español |date=2019-05-04 |consulté le=2022-03-30}}</ref>.
Lorsqu'elle en avise son petit ami Juan López Carvajal, également militant de la CNT, il décide de la suivre. Le jeune couple prend les armes au sein de la [[Milices confédérales|colonne Ascaso]] de la CNT et part se battre sur le Front d'Aragon<ref>{{Lien web |langue=es |titre=Con Pepita, miliciana de 17 años, ya van más de 4.000: la enciclopedia de las mujeres en la Guerra Civil |url=https://www.elespanol.com/cultura/historia/20190504/pepita-miliciana-anos-enciclopedia-mujeres-guerra-civil/395711413_0.html |site=El Español |date=2019-05-04 |consulté le=2022-03-30}}</ref>.


Enthousiaste et volontaire, elle exige de se battre sur le front, plutôt qu'à l'arrière<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Laguarda Batet, Pepita (1919-1936) {{!}} libcom.org |url=https://libcom.org/article/laguarda-batet-pepita-1919-1936 |site=libcom.org |consulté le=2022-03-30}}</ref>. Le 30 août débute alors l'attaque sur [[Huesca]].
Enthousiaste et volontaire, elle exige de se battre sur le front, plutôt qu'à l'arrière<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Laguarda Batet, Pepita (1919-1936) {{!}} libcom.org |url=https://libcom.org/article/laguarda-batet-pepita-1919-1936 |site=libcom.org |consulté le=2022-03-30}}</ref>. Le 30 août débute alors l'attaque sur [[Huesca]].


Le 1er septembre 1936, alors qu'elle se bat depuis des heures, elle est grièvement blessée à l'épaule, sous le feu, à 5h du matin<ref>{{Lien web |titre=Pepita Laguarda (1919-1936) - Mémoire Libertaire |url=http://www.memoire-libertaire.org/Pepita-Laguarda-1919-1936 |site=www.memoire-libertaire.org |consulté le=2022-03-30}}</ref>. Prise en charge par la Croix-Rouge, elle est transférée à l'hôpital de [[Vicién]] pour des premiers soins<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Pepita Laguarda Batet (1919-1936), la miliciana más joven de la CNT en morir en combate. – Federación Anarquista 🏴 |url=https://www.federacionanarquista.net/pepita-laguarda-batet-1919-1936-la-miliciana-mas-joven-de-la-cnt-en-morir-en-combate/ |date=2020-12-29 |consulté le=}}</ref>, puis à l'hôpital de [[Grañén]] où elle décède à 9h30. Juan se charge des papiers du décès, dévasté par la mort prématuré de celle qui fut son premier amour,<ref>{{Lien web |langue= |nom=autoria |titre=Pepita Laguarda (1919-1936), la más joven miliciana muerta en combate |url=https://www.elsaltodiario.com/los-nombres-de-la-memoria/pepita-laguarda-(1919-1936)-la-mas-joven-miliciana-muerta-en-combate |site=www.elsaltodiario.com |consulté le=}}</ref> avant de s'exiler en France à la Retirada il raconte notamment sa vie avec Pepita dans son autobiographie parue en 1995.
Le 1er septembre 1936, alors qu'elle se bat depuis des heures, elle est grièvement blessée à l'épaule, sous le feu, à 5h du matin<ref>{{Lien web |titre=Pepita Laguarda (1919-1936) - Mémoire Libertaire |url=http://www.memoire-libertaire.org/Pepita-Laguarda-1919-1936 |site=www.memoire-libertaire.org |consulté le=2022-03-30}}</ref>. Prise en charge par la Croix-Rouge, elle est transférée à l'hôpital de [[Vicién]] pour des premiers soins<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Pepita Laguarda Batet (1919-1936), la miliciana más joven de la CNT en morir en combate. – Federación Anarquista 🏴 |url=https://www.federacionanarquista.net/pepita-laguarda-batet-1919-1936-la-miliciana-mas-joven-de-la-cnt-en-morir-en-combate/ |date=2020-12-29 |consulté le=}}</ref>, puis à l'hôpital de [[Grañén]] où elle décède à 9h30. Juan se charge des papiers du décès, dévasté par la mort prématuré de celle qui fut son premier amour,<ref>{{Lien web |langue= |nom=autoria |titre=Pepita Laguarda (1919-1936), la más joven miliciana muerta en combate |url=https://www.elsaltodiario.com/los-nombres-de-la-memoria/pepita-laguarda-(1919-1936)-la-mas-joven-miliciana-muerta-en-combate |site=www.elsaltodiario.com |consulté le=}}</ref> avant de s'exiler en France lors de la [[Retirada]] par [[le Perthus]]. Il évoque notamment sa vie avec Pepita dans son autobiographie parue en 1995<ref>{{Lien web |titre=[Les Gimenologues] Du nouveau du côté de Bobini. |url=https://web.archive.org/web/20140102200453/http://gimenologues.org/spip.php?page=imprimer&id_article=305 |site=web.archive.org |date=2014-01-02 |consulté le=}}</ref>.


== Bibliographie ==
== Bibliographie ==

Version du 30 mars 2022 à 13:11

Pepita Laguarda Batet, née à Barcelone en 1919 et morte à Grañén, en Aragon, en 1936, est une jeune anarchiste catalane engagée sur le front contre les fascistes pendant la guerre d'Espagne. Elle est la plus jeune soldate à être morte au combat durant le conflit[1].

Biographie

Née à Barcelone, Pepita Laguarda vit à l'Hospitalet de Llobregat, dans le quartier de Santa Eulàlia[2] avec ses parents et ses trois frères. Sa mère, Matilde Batet, est une ouvrière adhérente de la CNT. La jeune Pepita s'intéresse donc naturellement aux idées anarchistes.

Lorsqu'éclate la guerre d'Espagne en 1936, elle s'engage comme infirmière dans un hôpital de Sarrià. Très vite, elle apprend que des volontaires sont recrutés pour se battre dans les zones de combat et elle décide alors de s'engager, contre l'avis de son père[3] qui la suit jusqu'au centre de recrutement de la caserne Miguel Bakounine de Pedralbes pour la faire changer d'avis[4].

Lorsqu'elle en avise son petit ami Juan López Carvajal, également militant de la CNT, il décide de la suivre. Le jeune couple prend les armes au sein de la colonne Ascaso de la CNT et part se battre sur le Front d'Aragon[5].

Enthousiaste et volontaire, elle exige de se battre sur le front, plutôt qu'à l'arrière[6]. Le 30 août débute alors l'attaque sur Huesca.

Le 1er septembre 1936, alors qu'elle se bat depuis des heures, elle est grièvement blessée à l'épaule, sous le feu, à 5h du matin[7]. Prise en charge par la Croix-Rouge, elle est transférée à l'hôpital de Vicién pour des premiers soins[8], puis à l'hôpital de Grañén où elle décède à 9h30. Juan se charge des papiers du décès, dévasté par la mort prématuré de celle qui fut son premier amour,[9] avant de s'exiler en France lors de la Retirada par le Perthus. Il évoque notamment sa vie avec Pepita dans son autobiographie parue en 1995[10].

Bibliographie

  • "Nuestras heroínas ". Solidaridad obrera . Barcelone, 13 septembre 1936, p. 7.
  • Juan Lopez Carvajal, Mémoires de ma vie. Mémoires d’un ouvrier anarcho-syndicaliste

dans l’Espagne du 20e siècle., , 205 p. (ISBN 9782746645301, lire en ligne)

Références

  1. « Pepita Laguarda (1919-1936), the youngest female militian killed in action », sur www.katesharpleylibrary.net
  2. (es) « cnthospitaletblog », sur CNT Hospitalet
  3. (es) « PEPITA LAGUARDA. LA MÁS JOVEN MILICIANA MUERTA EN COMBATE, SE ESCAPÓ DE CASA* »
  4. (es) « Pepita la heroína », sur Combatientes,
  5. (es) « Con Pepita, miliciana de 17 años, ya van más de 4.000: la enciclopedia de las mujeres en la Guerra Civil », sur El Español, (consulté le )
  6. (en) « Laguarda Batet, Pepita (1919-1936) | libcom.org », sur libcom.org (consulté le )
  7. « Pepita Laguarda (1919-1936) - Mémoire Libertaire », sur www.memoire-libertaire.org (consulté le )
  8. (en-US) « Pepita Laguarda Batet (1919-1936), la miliciana más joven de la CNT en morir en combate. – Federación Anarquista 🏴 »,‎
  9. autoria, « Pepita Laguarda (1919-1936), la más joven miliciana muerta en combate », sur www.elsaltodiario.com
  10. « [Les Gimenologues] Du nouveau du côté de Bobini. », sur web.archive.org,