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Cette théorie de la recherche du choc par la cavalerie macédonienne s'appuie sur la <ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Cavalerie macédonienne et choc : La Bataille de Chéronée (338 AEC) |url=https://www.youtube.com/watch?v=qTO7BW9bv6s |consulté le=2022-04-22}}</ref>découverte archéologique des squelettes de 254 victimes en 1818 sous la statue du Lion à [[Chéronée]]. Cette statue commémore le [[Bataillon sacré|bataillon]] sacré thébain qui fut presque entièrement détruit durant la bataille. Actuellement, nous possédons seulement entre 10 et 18 ossements à cause d'une mauvaise excavation. Pour autant, les archéologues ont remarqués la présence de plusieurs traumatismes à la tête sur 3 crânes. Cela signifie que ces coups n'ont pu être porté que par des coups d'épées venues du haut. Autrement dit, cela signifie que la cavalerie lourde macédonienne a bien engagé le bataillon sacré et a donc chargé ce dernier.
Cette théorie de la recherche du choc par la cavalerie macédonienne s'appuie sur la <ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Cavalerie macédonienne et choc : La Bataille de Chéronée (338 AEC) |url=https://www.youtube.com/watch?v=qTO7BW9bv6s |consulté le=2022-04-22}}</ref>découverte archéologique des squelettes de 254 victimes en 1818 sous la statue du Lion à [[Chéronée]]. Cette statue commémore le [[Bataillon sacré|bataillon]] sacré thébain qui fut presque entièrement détruit durant la bataille. Actuellement, nous possédons seulement entre 10 et 18 ossements à cause d'une mauvaise excavation. Pour autant, les archéologues ont remarqués la présence de plusieurs traumatismes à la tête sur 3 crânes. Cela signifie que ces coups n'ont pu être porté que par des coups d'épées venues du haut. Autrement dit, cela signifie que la cavalerie lourde macédonienne a bien engagé le bataillon sacré et a donc chargé ce dernier.


Par ailleurs, il est important de noter que l'utilisation de la cavalerie macédonienne comme force cherchant le choc est permise par l'adoption par l'armée macédonienne de nouvelles [[Tactique militaire utilisée par Alexandre le Grand|tactiques]] et d'une refonte de l'entraînement. En effet, concernant l'adoption de nouvelles tactiques pour la cavalerie, nous pouvons mentionner la <ref name=":0">{{Article|prénom1=J. E.|nom1=Lendon|titre=&quot;Cavalry Formations in the Greek Tactical Tradition&quot;|lire en ligne=https://www.academia.edu/19597602/_Cavalry_Formations_in_the_Greek_Tactical_Tradition_|consulté le=2022-04-22}}</ref>formation en coin. La formation en [[Formation en coin|coin]] (ou en triangle) permet d'augmenter la surface de pénétration d'une charge de cavalerie face à une unité ennemie. De plus, cette nouvelle formation plaçait le commandant d'unité en tête du coin permettant alors une meilleure manœuvrabilité des cavaliers car ces derniers n'avaient plus qu'à suivre les mouvements de leur chef. Concernant la refonte de l'entraînement, celui-ci instruisait les chevaux à charger une masse même si cela allait à l'encontre de leur instinct. En ce sens, il est important de mentionner le fait que les macédoniens ont compris et ont <ref name=":0" />réutilisé le système social de la harde des chevaux ([[troupeau]]) à leur avantage. En effet, pour sa survie, un cheval doit faire partie d'une harde qui comprend une structure hiérarchique avec des chevaux dominés et des chevaux dominants. Ainsi, la nécessité de survivre oblige les chevaux dominés à accepter leur position dans la harde et à suivre les chevaux dominants. Les Macédoniens, placent des chevaux dominants à l'avant et à l'arrière afin de faire appel à l'instinct sauvage des chevaux et donc à récréer le système de la harde.
Par ailleurs, il est important de noter que l'utilisation de la cavalerie macédonienne comme force cherchant le choc est permise par l'adoption par l'armée macédonienne de nouvelles [[Tactique militaire utilisée par Alexandre le Grand|tactiques]] et d'une refonte de l'entraînement. En effet, concernant l'adoption de nouvelles tactiques pour la cavalerie, nous pouvons mentionner la <ref name=":0">{{Article|prénom1=J. E.|nom1=Lendon|titre=&quot;Cavalry Formations in the Greek Tactical Tradition&quot;|lire en ligne=https://www.academia.edu/19597602/_Cavalry_Formations_in_the_Greek_Tactical_Tradition_|consulté le=2022-04-22}}</ref>formation en coin. La formation en [[Formation en coin|coin]] (ou en triangle) permet d'augmenter la surface de pénétration d'une charge de cavalerie face à une unité ennemie. De plus, cette nouvelle formation plaçait le commandant d'unité en tête du coin permettant alors une meilleure manœuvrabilité des cavaliers car ces derniers n'avaient plus qu'à suivre les mouvements de leur chef. Concernant la refonte de l'entraînement, celle-ci instruisait les chevaux à charger une masse même si cela allait à l'encontre de leur instinct. En ce sens, il est important de mentionner le fait que les macédoniens ont compris et ont <ref name=":0" />réutilisé le système social de la harde des chevaux ([[troupeau]]) à leur avantage. En effet, pour sa survie, un cheval doit faire partie d'une harde qui comprend une structure hiérarchique avec des chevaux dominés et des chevaux dominants. Ainsi, la nécessité de survivre oblige les chevaux dominés à accepter leur position dans la harde et à suivre les chevaux dominants. Les Macédoniens, placent des chevaux dominants à l'avant et à l'arrière afin de faire appel à l'instinct sauvage des chevaux et donc à récréer le système de la harde.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 22 avril 2022 à 15:44

Bataille de Chéronée

Informations générales
Date
Lieu Chéronée en Béotie
Issue Victoire des Macédoniens, domination de Philippe II sur la quasi-totalité de la Grèce
Belligérants
Royaume de Macédoine Athèniens
Thébain
Commandants
Philippe II Charès
Forces en présence
30 000 fantassins
2 000 cavaliers
35 000 fantassins
Pertes
8 000 morts

Guerres sacrées

Coordonnées 38° 21′ 00″ nord, 22° 58′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Grèce
(Voir situation sur carte : Grèce)
Bataille de Chéronée

La bataille de Chéronée est une bataille ayant opposé en Béotie, le , Philippe II à une coalition de cités grecques menée par Athènes et Thèbes. Remportée par l'armée macédonienne, cette bataille consacre la domination macédonienne sur la péninsule grecque.

Contexte historique

Mouvements précédant la bataille.

Depuis sa victoire dans la troisième guerre sacrée en , Philippe II est membre du conseil amphictyonique de Delphes, et en tant que tel il prend parti dans les affaires des Grecs.

Depuis 351, contrairement aux autres Athéniens, Démosthène, reconnaît le danger que représente Philippe II. En effet, celui-ci est parvenu à unifier le royaume de Macédoine, à réorganiser son armée et à conquérir des régions, et par conséquent il devient une sérieuse menace pour Athènes. Démosthène essaye de faire réagir Athènes contre la menace macédonienne dans ses discours, Les Philippiques.

Entre 343 et 340, Philippe II s'en prend aux possessions athéniennes en mer Égée et en Chersonèse, et annexe la Thrace. En Grèce même, il parvient dans un premier temps à obtenir l'alliance de Thèbes. À l'automne 339, la quatrième guerre sacrée est déclarée, lors du conseil amphictyonique, les Thébains et les Locriens veulent punir Athènes d'avoir recopié, lors de la reconstruction du sanctuaire d'Apollon, une dédicace les accusant de médisme pendant la deuxième guerre médique. Eschine, représentant athénien du conseil amphictyonique, retourne la situation en prouvant que les habitants d'Amphissa ont commis un sacrilège en cultivant des terres sacrées. Le conseil amphictyonique charge alors Philippe II de punir ses habitants.

Athènes, se sentant menacé, demande l'aide des autres cités grecques afin d'affronter Philippe II. Démosthène est envoyé à Thèbes pour les convaincre de se coaliser. Finalement, Thèbes accepte de rejoindre Athènes, doublant ainsi les forces grecques. Thèbes, n'est pas la seule cité où des émissaires Athéniens sont venus querir de l'aide ; d'autres cités les ont rejoints dont Corinthe et Mégare. Une partie du Péloponnèse reste neutre, y compris Sparte, malgré l'intention des Athéniens de rallier l'ensemble des Grecs.

Malgré l'initiative thébaine consistant à bloquer le défilé des Thermopyles pour empêcher l'invasion, l'armée macédonienne franchit les cols à l'ouest du mont Œta et prend Élatée à la frontière de la Béotie. Sous la houlette de Démosthène, une armée de coalisés venus de toute la Grèce se porte à sa rencontre et occupe une forte position à Parapotamioï que Philippe ne peut forcer. L'hiver force les deux armées à l'inaction. Au printemps, Philippe parvient à s'emparer d'Amphissa, de Delphes et de Naupacte. L'armée grecque se retire de Parapotamioï vers Chéronée, où le , Philippe accepte la bataille rangée.

Forces en présence

Selon Diodore de Sicile[1], l'armée macédonienne compte 30 000 fantassins et 2 000 cavaliers. Les effectifs de l'armée grecque sont moins connus, mais sont probablement supérieurs à ceux des Macédoniens. Les plus gros contingents viennent d'Athènes (environ 10 000 hommes) et de Thèbes (12 000 hommes) dont les 300 soldats d'élite du Bataillon sacré. D'autres cités alliées sont représentées : Corinthe, Mégare, les îles de Corcyre, l'Eubée et Leucade, pour un total d'environ 8 000 soldats. L'armée grecque était complétée par un contingent de 5 000 peltastes mercenaires, soit un total approximatif de 35 000 hommes.

Déroulement de la bataille

Schéma de la bataille.

Les Grecs occupent une position forte au pied de l'acropole de Chéronée et des pentes du mont Petrachos, couverte sur le flanc droit par le fleuve Céphise. Les Athéniens, sous le commandement de Charès, forment l'aile gauche, le centre est lui composé des contingents moins importants d'Eubée, de Corinthe et de Mégare, tandis que les Thébains forment l'aile droite. Les mercenaires sont répartis de chaque côté de l'infanterie hoplitique de la ligne principale[2].

L'armée macédonienne est disposée en ligne oblique. Face aux Athéniens, Philippe II prend le commandement des hypaspistes, tandis que le reste de sa phalange est disposé vers la gauche, la ligne se terminant par la cavalerie, dont les Compagnons commandés par le jeune Alexandre. Philippe progresse vers l'aile gauche athénienne, mais rompt l'engagement pour se replier dès le premier contact. Il est poursuivi par les Athéniens qui laissent ainsi une brèche dans la ligne grecque. Alexandre la met à profit en menant en personne une charge de la cavalerie formée en coin. Il enfonce le centre de la ligne grecque et se rabat vers la gauche et les arrières du contingent thébain. La ligne principale macédonienne entre alors en action et les hypaspistes cessent de reculer pour contre-attaquer. Le centre et l'aile gauche grecque sont ainsi rapidement repoussés et mis en déroute[2]

Le contingent thébain est encerclé par la cavalerie macédonienne qui attaque et détruit le Bataillon sacré, complétant la déroute grecque. Les pertes grecques sont très lourdes : 2 000 Athéniens et alliés, 2 000 Thébains, dont 254 des 300 soldats du Bataillon sacré[2]

Conséquences

Le Lion de Chéronée, probablement érigé par les Thébains en souvenir des morts tués à la bataille.

Cette victoire de Philippe II représente un tournant dans l'histoire grecque en marquant le début de l'hégémonie macédonienne sur le monde grec et la fin de l'indépendance des cités-États[3].

Concernant le sort des vaincus, Thèbes et Athènes n'ont pas subi le même sort. En effet, Philippe II a été clément avec les Athéniens[3] : il a rendu les prisonniers Athéniens sans exiger de rançon, laisser le contrôle des îles de Lemnos, Imbros, Skyros et Samos et enfin Athènes conserve l'administration du sanctuaire d'Apollon à Délos. Thèbes subit des conséquences plus lourdes : les Thébains peuvent récupérer leurs prisonniers en échange d'une lourde rançon et une forte garnison de troupes macédonienne s'installe dans la cité, tout comme à Corinthe et à Chalcis.

En 337 av. J.-C., Philippe II fonde la Ligue de Corinthe, obligeant toutes les cités grecques à y adhérer, à l'exception de Sparte. Cette ligue a d'abord pour but d'installer une paix commune, mais plus tard, elle sert de symmachie avec pour objectif est la conquête de l'empire perse. Même si, dans le serment qui lie les membres de la Ligue, l'autonomie et la libre circulation sur terre et en mer sont garanties, elles sont bien limitées. De plus, les successeurs de Philippe II prennent la direction de la Ligue. L'adhésion des cités grecques à la Ligue de Corinthe marque donc définitivement la fin de l'indépendance des cités grecques et la domination macédonienne sur le monde grec durant l'époque hellénistique[3]

Le choc de cavalerie : une innovation tactique majeure

La bataille de Chéronée est considérée par une majorité d'historiens comme la première véritable utilisation de la cavalerie macédonienne en tant que force cherchant le choc. En effet, jusqu'à présent dans le monde grec, la cavalerie est utilisée pour harceler (jets de projectiles) et pourchasser les troupes ennemies lorsque ces dernières sont en fuite. Ainsi la cavalerie ne recherche le choc que lorsque l'ennemi est déjà en fuite. Or, à Chéronée, la cavalerie lourde macédonienne (Compagnons et thessalienne) recherche le choc avec la formation hoplitique pour déstabiliser et annihiler cette dernière.

Cette destruction de la formation hoplitique à Chéronée s'explique par deux facteurs principaux: [4]un facteur militaire et un facteur psychologique. Concernant le facteur militaire, les hoplites sont équipés d'une lance destiné au combat d'infanterie. [5]L'hoplite possède également un bouclier permettant de se protéger des projectiles et des coups ennemis lors d'un corps à corps ou lors d'un choc avec une autre formation hoplitique. L'hoplite grec reçoit une formation principalement axé sur le combat hoplitique[6] et n'est donc pas formé à supporter une charge de cavalerie. Pour ce qui est du facteur psychologique, les hoplites athéniens et thébains ne sont pas préparés psychologiquement à des cavaliers chargeant leur formation de manière directe ce qui les désemparent une première fois. Ce flottement se transforme en peur à cause du bruit des sabots des chevaux sur le sol et de la puissance physique du choc à venir au fur et à mesure du rapprochement du choc à venir. Ainsi, cette peur laisse place à un instinct de survie des hoplites qui s'écartent plus ou moins légèrement juste avant le choc avec les cavaliers macédoniens ce qui ouvre une brèche au sein de la formation qui permet à la cavalerie de s'engouffrer et d'annihiler la formation hoplitique.

Cette théorie de la recherche du choc par la cavalerie macédonienne s'appuie sur la [7]découverte archéologique des squelettes de 254 victimes en 1818 sous la statue du Lion à Chéronée. Cette statue commémore le bataillon sacré thébain qui fut presque entièrement détruit durant la bataille. Actuellement, nous possédons seulement entre 10 et 18 ossements à cause d'une mauvaise excavation. Pour autant, les archéologues ont remarqués la présence de plusieurs traumatismes à la tête sur 3 crânes. Cela signifie que ces coups n'ont pu être porté que par des coups d'épées venues du haut. Autrement dit, cela signifie que la cavalerie lourde macédonienne a bien engagé le bataillon sacré et a donc chargé ce dernier.

Par ailleurs, il est important de noter que l'utilisation de la cavalerie macédonienne comme force cherchant le choc est permise par l'adoption par l'armée macédonienne de nouvelles tactiques et d'une refonte de l'entraînement. En effet, concernant l'adoption de nouvelles tactiques pour la cavalerie, nous pouvons mentionner la [8]formation en coin. La formation en coin (ou en triangle) permet d'augmenter la surface de pénétration d'une charge de cavalerie face à une unité ennemie. De plus, cette nouvelle formation plaçait le commandant d'unité en tête du coin permettant alors une meilleure manœuvrabilité des cavaliers car ces derniers n'avaient plus qu'à suivre les mouvements de leur chef. Concernant la refonte de l'entraînement, celle-ci instruisait les chevaux à charger une masse même si cela allait à l'encontre de leur instinct. En ce sens, il est important de mentionner le fait que les macédoniens ont compris et ont [8]réutilisé le système social de la harde des chevaux (troupeau) à leur avantage. En effet, pour sa survie, un cheval doit faire partie d'une harde qui comprend une structure hiérarchique avec des chevaux dominés et des chevaux dominants. Ainsi, la nécessité de survivre oblige les chevaux dominés à accepter leur position dans la harde et à suivre les chevaux dominants. Les Macédoniens, placent des chevaux dominants à l'avant et à l'arrière afin de faire appel à l'instinct sauvage des chevaux et donc à récréer le système de la harde.

Notes et références

  1. Diodore de Sicile, Bibliothèque historique [détail des éditions] [lire en ligne], XVI, 85.
  2. a b et c Olivier Battistini, « Bataille de Chéronée », dans Battistini et Charvet 2004, p. 634.
  3. a b et c Olivier Battistini, « Bataille de Chéronée », dans Battistini et Charvet 2004, p. 635.
  4. « Cavalerie macédonienne et choc : La Bataille de Chéronée (338 AEC) » (consulté le )
  5. Giovanni Brizzi, « Le Guerrier de l'Antiquité classique : de l'hoplite au légionnaire, éd. du Rocher, coll. « L'Art de la guerre », 2004. », dans Argumenter en guerre, Presses universitaires du Septentrion, (lire en ligne), p. 113–132
  6. « Réalités du combat hoplitique : La Première bataille de Mantinée (418 AEC) » (consulté le )
  7. « Cavalerie macédonienne et choc : La Bataille de Chéronée (338 AEC) » (consulté le )
  8. a et b J. E. Lendon, « "Cavalry Formations in the Greek Tactical Tradition" », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

  • Battistini O., (dir.) et Charvet P., (dir.), Alexandre le Grand, histoire et dictionnaire, Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1090 p. (ISBN 978-2-221-09784-7).
  • Brizzi G., Le Guerrier de l'Antiquité classique : de l'hoplite au légionnaire, éd. du Rocher, coll. « L'Art de la guerre », 2004.
  • Corvisier J-C.,, Bataille de Chéronée : printemps -338 : Philippe II, roi de Macédoine et le futur Alexandre le Grand, Paris, Economica, coll. « Campagnes & stratégies » (no 100), , 150 p. (ISBN 978-2-7178-6450-2).
  • Hatzopoulos M-B., L’organisation de l'armée macédonienne, problèmes anciens, documents nouveaux, Athènes, 2001.
  • Lendon J-E., Cavalry formations in the Greek Tactical Tradition, dans N. V. Sekunda et A. Noguera Borel (éd.), Hellenistic Warfare 1, Valence, 2011, p. 99-114.