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Enthousiaste et volontaire, Pepita exige de se battre sur le front, plutôt qu'à l'arrière<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Laguarda Batet, Pepita (1919-1936) {{!}} libcom.org |url=https://libcom.org/article/laguarda-batet-pepita-1919-1936 |site=libcom.org |consulté le=2022-03-30}}</ref>. Le 30 août débute alors l'attaque sur [[Huesca]].
Enthousiaste et volontaire, Pepita exige de se battre sur le front, plutôt qu'à l'arrière<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Laguarda Batet, Pepita (1919-1936) {{!}} libcom.org |url=https://libcom.org/article/laguarda-batet-pepita-1919-1936 |site=libcom.org |consulté le=2022-03-30}}</ref>. Le 30 août débute alors l'attaque sur [[Huesca]].


Le 1er septembre 1936, alors qu'elle se bat depuis des heures, elle est grièvement blessée à l'épaule, sous le feu, à 5h du matin<ref>{{Lien web |titre=Pepita Laguarda (1919-1936) - Mémoire Libertaire |url=http://www.memoire-libertaire.org/Pepita-Laguarda-1919-1936 |site=www.memoire-libertaire.org |consulté le=2022-03-30}}</ref>. Prise en charge par la Croix-Rouge, elle est transférée à l'hôpital de [[Vicién]] pour des premiers soins<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Pepita Laguarda Batet (1919-1936), la miliciana más joven de la CNT en morir en combate. – Federación Anarquista 🏴 |url=https://www.federacionanarquista.net/pepita-laguarda-batet-1919-1936-la-miliciana-mas-joven-de-la-cnt-en-morir-en-combate/ |date=2020-12-29 |consulté le=}}</ref>. Son état oblige à l'envoyer à l'hôpital de [[Grañén]] où elle décède à 9h30, dans les bras de son compagnon<ref>{{Lien web |langue= |nom=autoria |titre=Pepita Laguarda (1919-1936), la más joven miliciana muerta en combate |url=https://www.elsaltodiario.com/los-nombres-de-la-memoria/pepita-laguarda-(1919-1936)-la-mas-joven-miliciana-muerta-en-combate |site=www.elsaltodiario.com |consulté le=}}</ref>. Juan se charge des papiers du décès, et en informe ''[[Solidaridad Obrera (journal)|Solidaridad Obrera]]''<ref>{{Lien web |titre=Solidaridad Obrera |url=http://www.cedall.org/Documentacio/Premsa%20Llibertaria/Soli/19360000/19360913.pdf}}</ref>, dévasté par la mort de celle qui fut son premier amour<ref>{{Lien web |langue=ca |nom=324cat |titre=Pepita Laguarda, una de les 1.195 històries de dones soldat del llibre "Les combatents" |url=https://www.ccma.cat/324/pepita-laguarda-una-de-les-les-1195-histories-de-dones-soldat-del-llibre-les-combatents/noticia/3087326/ |site=CCMA |date=2021-04-05 |consulté le=}}</ref>. Il évoque notamment sa relation avec Pepita dans son autobiographie parue en France en 1995.
Le {{Date-|1 septembre 1936}}, alors qu'elle se bat depuis des heures, elle est grièvement blessée à l'épaule, sous le feu, à 5h du matin<ref>{{Lien web |titre=Pepita Laguarda (1919-1936) - Mémoire Libertaire |url=http://www.memoire-libertaire.org/Pepita-Laguarda-1919-1936 |site=www.memoire-libertaire.org |consulté le=2022-03-30}}</ref>. Prise en charge par la Croix-Rouge, elle est transférée à l'hôpital de [[Vicién]] pour des premiers soins<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Pepita Laguarda Batet (1919-1936), la miliciana más joven de la CNT en morir en combate. – Federación Anarquista 🏴 |url=https://www.federacionanarquista.net/pepita-laguarda-batet-1919-1936-la-miliciana-mas-joven-de-la-cnt-en-morir-en-combate/ |date=2020-12-29 |consulté le=}}</ref>. Son état oblige à l'envoyer à l'hôpital de [[Grañén]] où elle décède à 9h30, dans les bras de son compagnon<ref>{{Lien web |langue= |nom=autoria |titre=Pepita Laguarda (1919-1936), la más joven miliciana muerta en combate |url=https://www.elsaltodiario.com/los-nombres-de-la-memoria/pepita-laguarda-(1919-1936)-la-mas-joven-miliciana-muerta-en-combate |site=www.elsaltodiario.com |consulté le=}}</ref>. Juan se charge des papiers du décès, et en informe ''[[Solidaridad Obrera (journal)|Solidaridad Obrera]]''<ref>{{Lien web |titre=Solidaridad Obrera |url=http://www.cedall.org/Documentacio/Premsa%20Llibertaria/Soli/19360000/19360913.pdf}}</ref>, dévasté par la mort de celle qui fut son premier amour<ref>{{Lien web |langue=ca |nom=324cat |titre=Pepita Laguarda, una de les 1.195 històries de dones soldat del llibre "Les combatents" |url=https://www.ccma.cat/324/pepita-laguarda-una-de-les-les-1195-histories-de-dones-soldat-del-llibre-les-combatents/noticia/3087326/ |site=CCMA |date=2021-04-05 |consulté le=}}</ref>. Il évoque notamment sa relation avec Pepita dans son autobiographie parue en France en 1995.


Dans le contexte de la récupération historique du rôle des femmes dans la guerre actuellement en oeuvre en Espagne<ref>{{Lien web |langue=es |titre=Más de un millar de mujeres catalanas se fueron voluntarias al frente en 1936 |url=https://www.lavanguardia.com/cultura/20210214/6245786/milicianas-olvidadas-guerra-civil-berger-ballo.html |site=La Vanguardia |date=2021-02-14 |consulté le=}}</ref>, le parcours de Pepita Laguarda Batet fait l'objet de recherches, notamment de la part de la cinéaste et écrivaine [[Tània Balló Colell|Tània Balló]]<ref>{{Lien web |titre=Les combatents {{!}} Gonzalo Berger i Tània Balló |url=http://palabrasquehablandehistoria.blogspot.com/2021/01/les-combatents-gonzalo-berger-i-tania.html |site=Les combatents {{!}} Gonzalo Berger i Tània Balló |consulté le=}}</ref>.
Dans le contexte de la récupération historique du rôle des femmes dans la guerre actuellement en œuvre en Espagne<ref>{{Lien web |langue=es |titre=Más de un millar de mujeres catalanas se fueron voluntarias al frente en 1936 |url=https://www.lavanguardia.com/cultura/20210214/6245786/milicianas-olvidadas-guerra-civil-berger-ballo.html |site=La Vanguardia |date=2021-02-14 |consulté le=}}</ref>, le parcours de Pepita Laguarda Batet fait l'objet de recherches, notamment de la part de la cinéaste et écrivaine [[Tània Balló Colell|Tània Balló]]<ref>{{Lien web |titre=Les combatents {{!}} Gonzalo Berger i Tània Balló |url=http://palabrasquehablandehistoria.blogspot.com/2021/01/les-combatents-gonzalo-berger-i-tania.html |site=Les combatents {{!}} Gonzalo Berger i Tània Balló |consulté le=}}</ref>.


== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
* "[http://www.cedall.org/Documentacio/Premsa%20Llibertaria/Soli/19360000/19360913.pdf Nuestras heroínas]". ''Solidaridad obrera''. Barcelone, 13 septembre 1936, p. 7.
* "[http://www.cedall.org/Documentacio/Premsa%20Llibertaria/Soli/19360000/19360913.pdf Nuestras heroínas]". ''Solidaridad obrera''. Barcelone, 13 septembre 1936, {{p.|7}}.
* {{Ouvrage|langue=FR|auteur1=Juan López Carvajal|titre=Mémoires de ma vie. Mémoires d’un ouvrier anarcho-syndicaliste dans l’Espagne du 20e siècle.|passage=|date=1995|pages totales=205|isbn=9782746645301|lire en ligne=https://web.archive.org/web/20140102200453/http://gimenologues.org/spip.php?page=imprimer&id_article=305}}
* {{Ouvrage|langue=FR|auteur1=Juan López Carvajal|titre=Mémoires de ma vie. Mémoires d’un ouvrier anarcho-syndicaliste dans l’Espagne du 20e siècle.|passage=|date=1995|pages totales=205|isbn=9782746645301|lire en ligne=https://web.archive.org/web/20140102200453/http://gimenologues.org/spip.php?page=imprimer&id_article=305}}
* {{Ouvrage|langue=ca|auteur1=Gonzalo Berger|auteur2=Tània Balló|titre=Les Combatents|sous-titre=La Història oblidada de les milicianes antifeixistes|éditeur=Rosa dels Vents|date=2021|pages totales=256|isbn=9788418033070}}
* {{Ouvrage|langue=ca|auteur1=Gonzalo Berger|auteur2=Tània Balló|titre=Les Combatents|sous-titre=La Història oblidada de les milicianes antifeixistes|éditeur=Rosa dels Vents|date=2021|pages totales=256|isbn=9788418033070}}

Version du 22 avril 2022 à 20:27

Pepita Laguarda Batet, née à Barcelone en 1919 et morte à Grañén, en Aragon, en 1936, est une jeune catalane antifasciste engagée sur le front contre les franquistes pendant la guerre d'Espagne. Elle est la plus jeune soldate à être morte au combat durant le conflit[1].

Biographie

Née à Barcelone, Pepita Laguarda vit à l'Hospitalet de Llobregat, dans le quartier de Santa Eulàlia[2] avec ses parents et ses trois frères. Sa mère, Matilde Batet, est une ouvrière adhérente de la CNT. La jeune Pepita s'intéresse donc naturellement aux idées anarchistes.

Lorsqu'éclate la guerre d'Espagne en 1936, elle s'engage comme infirmière dans un hôpital de Sarrià. Très vite, elle apprend que des volontaires sont recrutés pour se battre dans les zones de combat. Elle décide alors de s'engager, contre l'avis de son père[3] qui l'accompagne jusqu'au centre de recrutement de la caserne Miguel Bakounine de Pedralbes pour la faire changer d'avis, en vain[4].

Lorsqu'elle avise de sa décision son petit ami Juan López Carvajal, également militant de la CNT, celui-ci décide de la suivre à la guerre. Le jeune couple prend les armes au sein de la colonne Ascaso et part se battre sur le Front d'Aragon[5].

Enthousiaste et volontaire, Pepita exige de se battre sur le front, plutôt qu'à l'arrière[6]. Le 30 août débute alors l'attaque sur Huesca.

Le , alors qu'elle se bat depuis des heures, elle est grièvement blessée à l'épaule, sous le feu, à 5h du matin[7]. Prise en charge par la Croix-Rouge, elle est transférée à l'hôpital de Vicién pour des premiers soins[8]. Son état oblige à l'envoyer à l'hôpital de Grañén où elle décède à 9h30, dans les bras de son compagnon[9]. Juan se charge des papiers du décès, et en informe Solidaridad Obrera[10], dévasté par la mort de celle qui fut son premier amour[11]. Il évoque notamment sa relation avec Pepita dans son autobiographie parue en France en 1995.

Dans le contexte de la récupération historique du rôle des femmes dans la guerre actuellement en œuvre en Espagne[12], le parcours de Pepita Laguarda Batet fait l'objet de recherches, notamment de la part de la cinéaste et écrivaine Tània Balló[13].

Bibliographie

  • "Nuestras heroínas". Solidaridad obrera. Barcelone, 13 septembre 1936, p. 7.
  • Juan López Carvajal, Mémoires de ma vie. Mémoires d’un ouvrier anarcho-syndicaliste dans l’Espagne du 20e siècle., , 205 p. (ISBN 9782746645301, lire en ligne)
  • (ca) Gonzalo Berger et Tània Balló, Les Combatents : La Història oblidada de les milicianes antifeixistes, Rosa dels Vents, , 256 p. (ISBN 9788418033070)

Liens externes

Voir aussi

Références

  1. « Pepita Laguarda (1919-1936), the youngest female militian killed in action », sur www.katesharpleylibrary.net
  2. (es) « cnthospitaletblog », sur CNT Hospitalet
  3. (es) « PEPITA LAGUARDA. LA MÁS JOVEN MILICIANA MUERTA EN COMBATE, SE ESCAPÓ DE CASA* »
  4. (es) « Pepita la heroína », sur Combatientes,
  5. (es) « Con Pepita, miliciana de 17 años, ya van más de 4.000: la enciclopedia de las mujeres en la Guerra Civil », sur El Español, (consulté le )
  6. (en) « Laguarda Batet, Pepita (1919-1936) | libcom.org », sur libcom.org (consulté le )
  7. « Pepita Laguarda (1919-1936) - Mémoire Libertaire », sur www.memoire-libertaire.org (consulté le )
  8. (en-US) « Pepita Laguarda Batet (1919-1936), la miliciana más joven de la CNT en morir en combate. – Federación Anarquista 🏴 »,‎
  9. autoria, « Pepita Laguarda (1919-1936), la más joven miliciana muerta en combate », sur www.elsaltodiario.com
  10. « Solidaridad Obrera »
  11. (ca) 324cat, « Pepita Laguarda, una de les 1.195 històries de dones soldat del llibre "Les combatents" », sur CCMA,
  12. (es) « Más de un millar de mujeres catalanas se fueron voluntarias al frente en 1936 », sur La Vanguardia,
  13. « Les combatents | Gonzalo Berger i Tània Balló », sur Les combatents | Gonzalo Berger i Tània Balló