« Palestine (région) » : différence entre les versions

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Les israéliens sont des soumis de la Palestine 🇮🇱=🏳️‍🌈
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Je pisse sur Israël et les Sionistes, ces grosses soumises 🏳️‍🌈
== Histoire de l’utilisation du terme « Palestine » ==
[[Fichier:High priests of Israel. Willem Janszoon Blaeu and Joan Blaeu. Terra Sancta quae in Sacris Terra Promissionis olim Palestina. 1648-1664.jpg|vignette|upright|« Grands prêtres d'Israël », ''Terre sainte de la Terre sacrée de la Promesse qui était autrefois la Palestine'' (''Terra Sancta quae in Sacris Terra Promissionis olim Palestina''), 1648-1664.]]
Le mot ''Palestine'' est attesté dans l'Antiquité dans différentes langues. L'usage géographique du terme désignait des territoires dont les frontières ne sont pas bien délimitées, situés approximativement à l'ouest et à l'est du [[Jourdain]], et couvrant parfois l'ensemble du pays de [[Canaan (région)|Canaan]]. Les Romains désignèrent la région sous le nom de ''[[Palaestina Prima]]'' au sud et de ''[[Palaestina Secunda]]'' au nord. Durant l'époque des [[croisade]]s, elle fut appelée « [[Terre sainte]] » par les [[croisé]]s. Les Empires [[mamelouk]] et [[Empire ottoman|ottoman]] n'utilisaient le nom « Palestine » sous aucune forme, mais après la [[Première Guerre mondiale]], les principales [[Alliés de la Première Guerre mondiale|puissances alliées]] ont appliqué le nom au territoire du [[Histoire du sionisme#Le Foyer national juif – 1919-1947|foyer national juif]] ([[Sanremo|San Remo]], [[1920]]) sous [[Palestine mandataire|mandat britannique]].

Dans la langue française, le terme « Palestine » est utilisé depuis plusieurs siècles pour désigner le territoire situé géographiquement entre la [[mer Méditerranée]] et le fleuve [[Jourdain]].

Le nom « Palestine » perdure même s'il a pris un sens politique et a perdu une partie de sa neutralité, spécifiquement après la création de l'[[Israël|État d'Israël]] en [[1948]]. Notamment, certains [[Israélien]]s ou [[Juifs]] perçoivent dans l'utilisation du terme « Palestine » un déni de l'existence effective de l'État d'Israël sur une partie de ce territoire, ou de sa légitimité sur cette même terre. Et le fait de désigner par « Palestine » un éventuel futur État arabe sur les [[territoires palestiniens occupés]] accroît cette confusion. Toutefois, la partie arabe continue d'appeler « Palestine » soit la région dans son intégralité, seulement la [[bande de Gaza]] et la [[Cisjordanie]], tandis que le terme « [[Palestiniens]] » est adopté pour désigner les descendants des habitants de Palestine avant le début du [[conflit israélo-arabe]], y compris souvent les habitants arabes et les Juifs qui descendent des familles qui habitaient en Palestine bien avant les [[Alya|immigrations juives]] du {{XXe siècle}}.

=== Antiquité ===
==== Philistins ====
[[Fichier:Royaumes autour d'Israel en 830.svg|vignette|Zones approximatives d'influence des royaumes antiques de la région pendant l'[[âge du fer]].]]
Les Philistins, nom d'envahisseurs venus d'au-delà des mers<ref name=":5">{{Lien web |langue=fr |auteur=Bernard Lewis |titre=Histoire d'un mot : Palestine |url=https://www.lhistoire.fr/histoire-dun-mot-palestine |site=www.lhistoire.fr |date=novembre 1984 |consulté le=2020-12-15}}</ref>, sont désignés par les Israélites sous le nom de ''Pelishtîm''<ref name="GC" />, et {{Citation|bien connus de leurs voisins égyptiens sous la forme ''Purusati'', et assyriens sous la forme ''Palastu''<ref name="r1">[[Abdallah Naaman]], ''Le Liban : Histoire d'une nation inachevée'',[https://books.google.fr/books?id=saPjDAAAQBAJ&pg=PT810&lpg=PT810&dq=abdallah+naaman+philon+le+juif+d'Alexandrie+assimile+la+Palestine+%C3%A0+Canaan&source=bl&ots=iPo9afxDMt&sig=XzewkW-CUkankceuIHI3UDagQ68&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjUqOnM2f7bAhWKVxQKHVGaDrYQ6AEIJzAA#v=onepage&q=abdallah%20naaman%20philon%20le%20juif%20d'Alexandrie%20assimile%20la%20Palestine%20%C3%A0%20Canaan&f=false lire en ligne]</ref>}}. Dans la Bible, la région est désignée sous le nom de ''Peleshet'' (פלשת), terme qu'il faudrait traduire littéralement par ''Philistia''<ref name="r1" />{{,}}<ref name=":3" />{{,}}<ref name=":4" />. « Palestine », selon [[Guy Couturier]] (Université de Montréal), résulte de transformations, à travers les siècles, du mot hébreu ''Pelishtîm'' que nous transcrivons « Philistins ».

Peuple vivant, entre la fin de l'[[âge du bronze]] et le début de l'[[âge du fer]], sur une partie de la bande côtière centrée autour de l'actuelle [[bande de Gaza]], les Philistins sont mal connus, car ils n'utilisaient pas l'écriture. D'après [[Guy Couturier]] (Univ. de Montréal), {{Citation|la langue des Philistins est certainement apparentée à celles qu'on parlait en Grèce et à l'ouest de l'Asie Mineure. Les Philistins font partie des Peuples de la Mer. Les noms de ces peuples se rapprochent de ceux des tribus du monde [[Mer Égée|égéen]] formé de la Grèce, des îles et de la côte ouest de l'Asie Mineure (Turquie...)<ref>G. Couturier, « La langue des Philistins », Interbible [http://www.interbible.org/interBible/decouverte/archeologie/2000/arc_010112_p7.htm (lire en ligne)]</ref>}}.

On dispose de références à ce peuple dans des documents égyptiens qui en font l'un des « [[Peuples de la mer]] » envahisseurs de l'Égypte sous [[Ramsès III]] et désignent par ''Peleset'' (P-l-s-t), [[Philistie]], la région qu'ils habitent. Les Philistins et leur pays ''Peleshet'' (פלשת Pəléšeth) sont également mentionnés dans la [[Bible]]<ref name=":4" /> qui parle aussi de « [[Canaan (région)|Cananéens]] » à la fois antérieurs et voisins par rapport aux « Philistins » : selon le texte, les [[Hébreux]] étaient régulièrement en guerre avec ce peuple dont les principales villes étaient [[Ashdod]], [[Ashkelon]], [[Éqron]], [[Gath]] et [[Gaza]]. L'existence d'un lien historique entre les [[Philistins]] et les [[Palestiniens]] est contestée.

==== Désignation de la région ====
[[Fichier:Palestine or Canaan (3855704259).jpg|vignette|Carte de ''Palestine ou Canaan'', 1853.]]Ces différentes appellations de l'Antiquité renvoyaient à la région côtière au nord et au sud de Gaza où s'étaient installés les Philistins<ref name=":5" />. D'autres noms pouvaient être utilisés à cette époque pour désigner approximativement cette même région : ''[[Canaan (région)|Canaan]], Amurru, Retenu''. {{Citation|Le terme ethnique le plus ancien est Canaan<ref name="r1" />}}<ref name=":5" />. Les Juifs appelaient le pays : ''[[Eretz Yisrael]]''<ref name=":5" />.

Dans les textes grecs et latins, le terme de « Palestine » ''(Palaïstinê)'' apparaît pour la première fois sous la plume de l'historien grec [[Hérodote]], au {{-s|V}}, sous le nom de Παλαιστίνη Συρία « Syrie de Palestine » (''[[Histoires]]'', 1.105 ; 2.104 ; etc.)<ref>{{Lien web |titre=The Internet Classics Archive {{!}} The History of Herodotus by Herodotus |url=http://classics.mit.edu/Herodotus/history.html |site=classics.mit.edu |consulté le=2020-12-15}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=The History of Herodotus, parallel English/Greek: Book 1: Clio: 100|url=http://www.sacred-texts.com/cla/hh/hh1100.htm|site=www.sacred-texts.com|consulté le=2018-08-01}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur= |titre=The History of Herodotus, parallel English/Greek: Book 2: Euterpe: 100 |url=http://www.sacred-texts.com/cla/hh/hh2100.htm |site=www.sacred-texts.com |date= |consulté le=2018-08-01}}</ref>{{,}}<ref name=":5" />{{,}}<ref name=":3" />. La région désignée n'a pas de frontières bien délimitées : {{Citation| [[Philon d'Alexandrie|Philon]], le Juif d'Alexandrie (-13 et 20 av. J.C-vers 50 apr. J.C), assimile la Palestine à [[Canaan (région)|Canaan]]. [[Pline l'Ancien]] parle de la Palestine comme du nom de la région frontière de l'Arabie<ref name="r1" />}}.

Voici comment le Romain [[Pline l'Ancien]] traite, vers [[77]], de la Palestine, de la [[Judée]] et des contrées alentour dans le livre V de son ''[[Histoire naturelle (Pline l'Ancien)|Histoire naturelle]]''<ref>[[Pline l'Ancien]], ''[[Histoire naturelle (Pline l'Ancien)|Histoire naturelle]]'', traduction [[Émile Littré]] (1855), [http://www.mediterranees.net/geographie/pline/livre5.html (lire en ligne sur le site mediterranees.net)].</ref> :

{{citation bloc|(XIII.) Puis commencent l'[[Idumée]] et la Palestine à la sortie du [[Lac Bardawil|lac Sirbon]], qui a, d'après quelques-uns, {{formatnum:150000}} pas de tour. [[Hérodote]] (3, 5) l'a mis au pied du [[Ras Kouroun|mont Casius]] ; maintenant c'est un marais de médiocre étendue. Villes : Rhinocolure, dans les terres ; Rhaphée ; [[Gaza]], et dans les terres [[Anthédon (Palestine)|Anthédon]] ; le mont Argaris ; sur la côte, la [[Samarie]] ; la ville d'[[Ashkelon|Ascalon]], libre ; [[Ashdod|Azotus]], les deux [[Yavné|Jamnia]], dont l'une est dans les terres ; [[Jaffa|Joppé]], des [[Phénicie]]ns, plus ancienne que le [[déluge]], d'après la tradition ; elle est placée sur un coteau, et a devant elle un rocher où l'on montre les restes des chaînes d'[[Andromède (mythologie)|Andromède]]. On y adore [[Céto]], monstre fabuleux ; au-delà, [[Apollonie (Israël)|Apollonie]], la tour de Straton, autrement [[Césarée]], fondée par le roi [[Hérode Ier le Grand|Hérode]], maintenant appelée Prima Flavia, d'une colonie qui y a été établie par l'empereur [[Vespasien]] ; la limite de la Palestine, à {{formatnum:189000}} pas de la frontière d'[[Arabie (province romaine)|Arabie]] ; puis commence la [[Phénicie]]. Dans l'intérieur de la [[Samarie]], les villes de [[Naplouse|Néapolis]], qui se nommait auparavant Mamortha, de [[Sebastia|Sébaste]] sur une montagne, et de [[Gamla|Gamala]] sur une montagne plus haute.}}{{citation bloc|(XV.) (XIV.) Au-delà de l'Idumée et de la Samarie s'étend la [[Judée]] dans un grand espace. La partie qui tient à la [[Syrie]] s'appelle [[Galilée (région)|Galilée]]; celle qui est voisine de l'Arabie et de l'[[Égypte]] s'appelle [[Pérée (Palestine)|Pérée]], parsemée d'âpres montages, et séparée par le [[Jourdain]] du reste de la Judée. La Judée même est divisée en dix [[Toparque|toparchies]], dans l'ordre suivant : celle de [[Jéricho]], plantée de palmiers, arrosée de sources ; celle d'[[Emmaüs Nicopolis|Emmaüm]], celle de [[Lod (Israël)|Lydda]], celle de [[Jaffa|Joppé]], celle d'Acrabatène, celle de {{Lien|langue=en|trad=Jifna|fr=Jifna|texte=Gophna}}, celle de Thamna, celle de Bethleptephe, celle d'Orine, où fut [[Jérusalem]], la plus célèbre des villes non de la Judée seulement, mais de l'[[Proche-Orient|Orient]] ; celle d'[[Hérodion|Herodium]], avec une ville illustre du même nom.}}[[Fichier:Israel Byzantine 5c.jpg|vignette|Découpage administratif de l'[[empire byzantin]], suivant les limites des diocèses de ''[[Palaestina Prima]]'' et de ''[[Palaestina Secunda]]'' vers la fin du {{IVe siècle}}.]]

Au {{s-|II}}, le Grec [[Claude Ptolémée|Ptolémée]] parle également de « Palestine », toujours en lien avec le terme de « Syrie ».

À l'époque romaine, jusqu'à la révolte juive du {{s-|II}}, le mot « Palestine » n'était pas utilisé pour désigner la Judée, qui était officiellement connue sous ce nom<ref name="r1" />. C'est après la [[Révolte de Bar Kokhba|deuxième révolte juive (132-135)]] qui aboutit à l'expulsion des juifs de [[Jérusalem]] par [[Hadrien]] que la région est intégrée dans la province de « [[Syrie-Palestine]] », ''(Syria Palæstina)'', nouvelle dénomination, calquée sur le grec, de ce qui était auparavant appelé en latin, « Syrie Judée » ou « Syrie juive ». Jérusalem est alors renommée ''[[Ælia Capitolina]]'' en hommage à la famille romaine d'Hadrien et au dieu romain [[Apollon]]<ref>« 117-138, Hadrien (Publius Ælius Hadrianus) », empereurs-romains.net [http://www.empereurs-romains.net/emp15.htm (lire en ligne)]</ref>.

Dans son ''[[Histoire romaine (Dion Cassius)|Histoire romaine]]'' (rédigée en [[grec]])<ref name=":1">{{Lien web |langue=grec |auteur= |titre=Dion Cassius : Histoire Romaine : livre XXXVII,16 et 17 |url=http://remacle.org/bloodwolf/historiens/Dion/livre37.htm |site=remacle.org |périodique= |date= |consulté le=2019-06-23 |nature document=texte bilingue}}</ref>, l'historien et [[Consul (Rome antique)|consul]] romain [[Dion Cassius]] (v. 155 - ap. 235) indique :<blockquote>«...Tels sont les événements qui se passèrent alors en Palestine : c'est l'ancien nom de la contrée qui s'étend depuis la Phénicie jusqu'à l'Égypte, le long de la mer intérieure ; mais elle en prend aussi un autre. Elle se nomme Judée et les habitants s'appellent Juifs. Je ne connais pas l'origine de ce second nom... »</blockquote>Vers [[390]], le terme de « Palestine » est à nouveau utilisé pour nommer les trois subdivisions administratives du [[Rome antique|territoire romain]] de la Palestine :
* la [[Palaestina Prima|Palestine première]] (''Palaestina Prima'') a pour chef-lieu [[Césarée]] et comprend la [[Judée]], la [[Samarie]], la [[Pérée (Palestine)|Pérée]] et la côte méditerranéenne ;
* la [[Palaestina Secunda|Palestine seconde]] (''Palaestina Secunda'') a pour chef-lieu [[Tel Beït-Shéan|Scythopolis]] et comprend la [[Galilée (région)|Galilée]], la basse plaine de [[vallée de Jezreel|Jezreel]], la vallée du [[Jourdain]] à l'est de la Galilée et l'ouest de la [[Décapole (Proche-Orient)|Décapole]] ;
* la {{Lien|langue=en|trad=Palaestina Salutaris|fr=Palestine troisième}} (''Palaestina Tertia'') a pour chef-lieu [[Pétra]] et comprend le [[Néguev]], le sud de la [[Jordanie]] (détaché de la [[Arabie (province romaine)|province d'Arabie]]), et l'est du [[Sinaï]].{{Clr}}
<gallery caption="Quatre cartes de la Palestine antique tirées de l{{'}}''[[Atlas of the Historical Geography of the Holy Land]]'' (1915) du théologien écossais [[George Adam Smith]] (1856-1942)">
Fichier:Palestine 1020BC Smith 1915.jpg|La Palestine au temps de [[Saül]] (autour de [[Années 1020 av. J.-C.|1020 av. J.-C.]]<ref>{{en}} [[George Adam Smith]], ''Atlas of the Historical Geography of the Holy Land'', 1915 [http://www.columbia.edu/cu/lweb/digital/collections/cul/texts/ldpd_7032971_000/ldpd_7032971_000.pdf (lire en ligne)]</ref>)
Fichier:Palestine under the Persians Smith 1915.jpg|La Palestine sous les [[Perses]] ([[Années 580 av. J.-C.|588]]-[[332 av. J.-C.]])
Fichier:Palestine under the Maccabees Smith 1915.jpg|La Palestine sous les [[Maccabées]] ([[168 av. J.-C.|168]]-[[135 av. J.-C.]])
Fichier:Palestine according to Eusbius and Jerome - Smith 1915.jpg|La Palestine selon [[Eusèbe de Césarée]] et [[Jérôme de Stridon]] ({{IVe siècle}})
</gallery>
{{message galerie}}

=== Moyen Âge, époque moderne ===
{{Article détaillé|Jund Filastin}}
[[Fichier:Muslim 7-Branched-Menorah - What a Surprise! (8086897321).jpg|vignette|Monnaie musulmane en bronze, l'une avec une [[menorah]], l'autre avec une [[étoile de David]], {{VIIe siècle}} (Centre Archéologique de [[Jaffa]]) ]]
Les [[Arabes]], qui ont conquis la Palestine sur les [[empire byzantin|Byzantins]] dans les [[années 630]], divisent la province d'[[Bilad el-Cham|al-Sham]] en cinq districts (''jund''), dont l'un garde le nom de « Palestine » (فلسطين, ''Filastīn''){{référence nécessaire}} et s'étend du [[Sinaï]] jusqu'à [[Acre (Israël)|Akko]] (connue par les [[Chrétien]]s sous le nom de [[Saint-Jean-d'Acre]]) ; son chef-lieu est d'abord Ludd (Lydda, [[Lod (Israël)|Lod]]) puis, dès [[717]], ar-Ramlah ([[Ramla]]) et plus tard [[Jérusalem]]. Les autres villes les plus importantes sont [[Rafah]], [[Gaza]], [[Jaffa]], [[Césarée]], [[Naplouse]] et [[Jéricho]]. Ce district de « Palestine » était bordé au nord et à l'est par celui de « [[Jordanie]] », ''al-Urdunn'', qui avait pour capitale [[Tibériade]] et incluait Akko et [[Tyr]]. Les frontières entre ces deux districts ont plusieurs fois varié au cours de l'histoire. À partir du {{s-|X|e}}, cette division a commencé à tomber en désuétude, pour faire place finalement au [[Royaume de Jérusalem|royaume chrétien de Jérusalem]].

Sous le gouvernement des [[Croisé]]s, est fondé en [[1099]], le [[Royaume de Jérusalem|royaume latin de Jérusalem]] ; Jérusalem redevient capitale d'un [[État]]. Après la défaite et le départ des Croisés, aux {{s2-|XII|XIII}}, les ''[[jund]]'' (districts) arabo-musulmans sont réintroduits, mais leurs frontières sont sans cesse redéfinies.

Les [[Mamelouk]]s, l'[[Empire ottoman]] puis l'Empire turc dominent la Palestine jusqu'en [[1917]]. À aucun moment sous la domination turque, la Palestine ne forme une entité administrative distincte<ref>{{Ouvrage|auteur1=Dominique Perrin|titre=Palestine une terre, deux peuples|éditeur=Presses universitaires|année=2000|isbn=|présentation en ligne={{Google Livres|MLMJ2CQ3te4C|surligne=entité administrative distincte}}}}</ref>. À la fin du {{s-|XIII|e}}, la « [[Syrie (région)|Syrie]] » est divisée en neuf « royaumes », dont les royaumes de [[Gaza]] (avec [[Ashkelon|Ascalon]] et [[Hébron]]), [[Karak]] (avec [[Jaffa]]), [[Safed]] (avec [[Acre (Israël)|Acre]], [[Tyr]] et [[Sidon]]) et [[Damas]] (avec [[Jérusalem]]). Au milieu du {{XIVe siècle}}, le système des districts est réinstauré, et différentes divisions régionales se succèdent (comprenant des villes comme [[Ramla]], [[Ashkelon|Ascalon]], [[Hébron]], [[Naplouse]]). [[Tibériade]] est le chef-lieu d'un autre district, celui d'« [[Hauran]] ».

=== Époque contemporaine ===
Avant 1948, le terme « Palestine » est également utilisé par les [[Sionisme|organisations sionistes]] ([[Agence juive|Agence juive pour la Palestine]]<ref>{{Lien web|site={{langue|en|Google Books}} |url=https://books.google.fr/books?id=Vs1mAAAAMAAJ&q=%22agence+juive+pour+la+palestine%22&dq=%22agence+juive+pour+la+palestine%22&hl=fr&ei=HdrLTY78PMik-gb89pmuAw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=10&ved=0CHkQ6AEwCQ |titre=Notes et études documentaires, Numéros 2901 à 2923 |date=1962 |éditeur=[[La Documentation française]]}}.</ref>, Banka Palestina, [[Association France-Israël|Association France-Palestine]]<ref>{{Lien web|site={{langue|en|Google Books}} |url=https://books.google.fr/books?id=tCYbAAAAIAAJ&q=Association+france-Palestine&dq=Association+france-Palestine&hl=fr&ei=VdjLTduDJoSf-Qap-YyuAw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=2&ved=0CDIQ6AEwAQ |titre=Le foyer national juif |auteur=Fernand Corcos |date=1926 |éditeur=Jouve}}.</ref>, le journal ''[[The Palestine Post]]''{{etc.}}). En effet, les juifs parlaient alors d’émigration vers la Palestine, afin de créer un État juif en Palestine{{etc.}} Le mot « Palestine » désignait un espace géographique. Dès 1948, le terme est tombé en désuétude dans les milieux sionistes et a été remplacé par « Israël » ([[Agence juive|Agence juive pour Israël]], Banka Léoumi qui signifie « nationale », [[Association France-Israël]], le journal ''[[The Jerusalem Post]]''{{etc.}})<ref>[[Frédéric Encel]], ''Géopolitique du sionisme'', [[Armand Colin]], 2006 {{ISBN|2200345429}}</ref>{{,}}<ref>« La question de Palestine portée devant l’organisation des Nations unies (1922-1947) » sur le site de l'[[Organisation des Nations unies]] [http://www.un.org/french/Depts/palestine/history1.shtml (lire en ligne)]</ref>.

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122 - 37 Pavillon d'Israël en Palestine 2.jpg|Pavillon d'Israël en Palestine lors de l'[[exposition universelle de 1937]] à Paris
Stamp_palestine_10_mils.jpg|Timbre trilingue, en anglais, arabe et hébreu, en circulation pendant le mandat britannique.
British_Mandate_Palestinian_passport.jpg|Passeport des habitants de Palestine sous mandat britannique.
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== Histoire de la région ==
== Histoire de la région ==

Version du 12 mai 2022 à 07:48

Israël n'existe pas, c'est un complot des juifs en vrai c'est une région Palestinienne.

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Histoire de la région

Charnière entre la vallée du Nil et la « terre entre les fleuves » (Mésopotamie), la région de la Palestine est habitée depuis des millénaires et a connu la présence et le brassage de nombreux peuples et la domination de nombreux empires : Cananéens, Hébreux/Juifs, Assyriens, Perses, Grecs, Romains, Byzantins, Arabes, Croisés, Ottomans et Britanniques.

Quelques étapes importantes

Époque contemporaine

Territoire du mandat britannique
Manifestation arabe à Jérusalem soutenant l'annexion de la Palestine au Royaume de Syrie, mars 1920

Au cours de la Première Guerre mondiale, les Britanniques conquièrent sur l’Empire ottoman une bande de territoire limitée au sud par la ligne Aqaba à Bassora et au nord par la ligne Acre à Damas et à Mossoul.

Billet de 1927 sous mandat britannique.

La Grande-Bretagne publie la déclaration Balfour le 2 novembre 1917 et occupe la région à partir de la fin de 1917, puis l'administre de 1923 à 1947 dans le cadre d'un mandat de la Société des Nations. En 1920, lors de la Conférence de San Remo[1] et dans le mandat donné aux Britanniques sur la Palestine en 1922[2], les alliés redéfinissent les frontières de la région en la scindant en quatre mandats dont celui de Palestine qui comprend les territoires situés entre la mer Méditerranée et le désert de Syrie, territoires correspondant aujourd’hui à Israël, à la Cisjordanie, à la bande de Gaza et à la Jordanie. En 1923, lors de l’officialisation du mandat sur la Palestine, et avec la volonté de respecter les promesses formulées envers Hussein ibn Ali, les Britanniques créent un protectorat sur le territoire à l'est du Jourdain. Le territoire destiné à accueillir un « foyer national juif » est réduit à l'ouest du Jourdain, tandis que l’« Émirat hachémite de Transjordanie » est créé à l'est.

Le , l'Assemblée générale des Nations unies vote le partage de la Palestine entre un État juif, un État arabe et fait de Jérusalem et de sa région une zone internationale. Les Arabes rejettent le partage et la guerre éclate entre Juifs et Arabes de Palestine. Le 15 mai 1948, l'État juif déclare son indépendance sous le nom d'Israël avec la reconnaissance immédiate de jure des États-Unis et de l'URSS. Les États arabes voisins interviennent dans le conflit et envahissent le territoire de l'État juif, le lendemain. Le , le Haut Comité arabe palestinien se réunit à Gaza et proclame la formation du gouvernement arabe de toute la Palestine, sans reconnaissance internationale à l'exception de l'Égypte lors de son occupation de la bande de Gaza. À la fin de la guerre, Israël possède les territoires qui lui ont été alloués par le plan de partage ainsi qu'une partie du territoire initialement alloué à l'État arabe. Des territoires se situant principalement dans le désert du Néguev, le nord de la Galilée et autour de Jérusalem (« Jérusalem-Ouest »). Elle annexe l'ensemble. Le territoire de la Cisjordanie et une partie de Jérusalem (Jérusalem-Est) sont occupés et annexés par la Jordanie, tandis que la bande de Gaza est occupée et placée sous administration militaire égyptienne à la suite de l'armistice du [3]. Le , l'État d'Israël est admis comme État membre de l'ONU et devient membre de l'UNESCO le [4]. Du côté arabe, la guerre entraîne l'Exode palestinien de 1948, qui marque l'imaginaire collectif de la population arabe palestinienne comme la Nakba (arabe: النكبة, an-Nakbah, lit. « désastre » ou « catastrophe »), en plus de créer une large population de réfugiés palestiniens (entre 700 000 et 750 000 personnes), tandis que dans les années suivantes, les communautés juives des pays arabes, certaines multi-millénaires comme en Irak ou en Égypte, sont contraintes de les quitter et que beaucoup de leurs membres se réfugient en Israël.

Le 28 mai 1964 à Jérusalem, est fondée l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). Après les guerres israélo-arabes de 1967 et 1973, l'Organisation obtient le statut d'observateur à l’Assemblée générale des Nations unies le [5]. Le , l'OLP déclare en exil l'indépendance de l'État palestinien avec reconnaissance de 89 États les mois suivants ; l'ONU prend en compte cette déclaration.

Le , le Hamas prend le contrôle par la force de la bande de Gaza des mains du Fatah qui en avait hérité après le retrait d'Israël en 2005, dans le contexte du conflit Fatah-Hamas conduisant à la scission de facto de l’Autorité palestinienne en deux régimes politiques revendiquant tous les deux être les véritables représentants du peuple palestinien. Le Fatah dirige l’Autorité palestinienne en Cisjordanie, le Hamas contrôle la bande de Gaza. Le , la délégation palestinienne acquiert le statut de mission permanente d’observation à l'UNESCO. Le , l'État de Palestine est admis en tant qu'« État observateur non membre » à l'ONU[6]. Le vote de cette résolution a été acquis à une majorité de 138 voix pour, 9 contre et 41 abstentions. Le , la Suède est le premier membre de l'Union européenne à reconnaître l'État de Palestine. Le , l'ONU accepte la demande d'adhésion de l'État de Palestine à la Cour pénale internationale[7]. Le 1er avril 2015, l'État de Palestine devient officiellement le 123e État membre de la Cour pénale internationale[8],[9].

La région est le théâtre principal des conflits israélo-arabe et israélo-palestinien. Elle a connu plus de onze guerres (et insurrections) : la guerre d'indépendance d'Israël (1948-1949), la crise du canal de Suez (1956), la guerre des Six Jours (1967), la guerre du Kippour (1973), la guerre du Liban (1982), la première Intifada (1988), la seconde Intifada (2000-2005), le conflit israélo-libanais de 2006, la guerre de Gaza de 2008-2009, l'opération de novembre 2012 et la guerre de Gaza de juillet-août 2014.

Géographie et environnement

Un genre d'araignées a été nommé Palaestina par référence à la Palestine. D'autres espèces animales ou végétales, originaires — voire endémiques — de la Palestine, ont reçu l'épithète spécifique palaestinus, palaestina, palaestinum ou palaestinae Ce lien renvoie vers une page d'homonymie.

Démographie

Bas-relief réutilisé, trouvé en 1870 (aujourd'hui détruit) sur la Grande mosquée (anciennement église des Croisés) de Gaza, indiquant en hébreu puis en grec « A Hanania fils de Jacob »[10].

La population arabe, qui habitait en Palestine avant le début du conflit israélo-arabe[11],[12] a pris, dans l'histoire moderne, le nom de « peuple palestinien », en référence à l'appellation du lieu. En 1920, un rapport de la Société des Nations évalue la population globale à 700 000 personnes, dont 76 000 juifs[13]. En 1947, l'UNSCOP estime la population arabe à environ 1 200 000 personnes et la population juive à environ 600 000 personnes, soit une population globale de 1 800 000 habitants[14].

La population de la Palestine mandataire vit sur le territoire israélien et les territoires palestiniens (Territoires occupés et la Bande de Gaza). La population du territoire israélien comprend des Juifs (75 %), des Musulmans (18 %)[15] et dans une moindre proportion des Chrétiens. La population des territoires palestiniens est principalement arabe, comprenant une majorité musulmane, une importante minorité chrétienne et d'autres minorités ethniques et religieuses. En outre, il existe une certaine diversité de groupes ethniques : Circassiens (Adyguéens sunnites), Arméniens, Kurdes et Samaritains.

Parmi les musulmans, se trouvent des sunnites, des druzes, des alaouites, des Turkmènes[16], des Doms[17] - les bahaïstes sont séparés de l'islam. Parmi les chrétiens, se trouvent des catholiques orientaux, dont des maronites, des protestants, des orthodoxes grecs ou arabes et des arméniensetc.[15] La partie restante de la population palestinienne est principalement musulmane. La minorité chrétienne arabophone est en constante diminution[18],[19],[20]. En 2018, le nombre de ces chrétiens palestiniens s'élève à 47 000 et 98 % d'entre eux vivent en Cisjordanie, principalement à Ramallah, Bethléem et Jérusalem ; une communauté de 1 100 personnes vit dans la bande de Gaza[21], qui s'élevait à 3 000 en 2009[18].

Terre de religions

Terre promise et Terre sainte[22] du peuple juif et du judaïsme, Terre sainte des chrétiens, terre où se situe la mosquée al-Aqsa, un lieu saint de l'islam, la Palestine présente une importance majeure au sein des grandes religions monothéistes, le judaïsme, le christianisme, l'islam. Des lieux de culte et de vénération, souvent revendiqués par plusieurs de ces religions et parfois lieux de conflit entre leurs fidèles, sont éparpillés sur tout ce territoire historique : Jérusalem, Hébron, Bethléem, Safed, Jéricho, Haïfa, le mont Carmel, Acre, le lac de Tibériade

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Quarterly Statement, publication du Palestine Exploration Fund, 1900

Bibliographie

  • Louis Feldman, "Some Observations on the Name of Palestine", Studies in Hellenistic Judaism, Leiden, Brill, 1996, p. 553-–576, https://books.google.com/books?id=pACJYw0bg3QC&pg=PA553
  • Biger, Gideon (1981) "Where was Palestine? pre-World War I perception", in: AREA (journal of the Institute of British Geographers); Vol. 13, No. 2, p. 153–160
  • Gideon Biger, The Boundaries of Modern Palestine, 1840–1947, RoutledgeCurzon, , 272 p. (ISBN 978-1-135-76652-8, lire en ligne)
  • Samih Farsoun (en), Naseer Aruri (en) (2006) Palestine and the Palestinians; 2nd ed. Boulder CO: Westview Press.
  • Philippe Lemarchand, Lamia Radi, Israël/Palestine demain: atlas prospectif, éd. Complexe, 1996.

Articles connexes

Antiquité romaine

Liens externes

Notes et références

  1. (en) « The British Mandate For Palestine - San Remo Conference, April 24, 1920 » (lire en ligne)
  2. (en) « The Palestine Mandate », sur Yale Law School (consulté le ).
  3. (en) « Egyptian-Israeli General Armistice Agreement, February 24, 1949 », dans American Foreign Policy, Basic Documents 1950-1955, General Foreign Policy Series 117 (Department of State Publication 6446), Government Printing Office, , 1708 p. (lire en ligne)
  4. (en) « Israël Membre de l'UNESCO: 16/09/1949 » sur le ste de l'UNESCO (lire en ligne)
  5. « Le statut des mouvements de libération nationale à l'Organisation des Nations unies » sur le site Persée (lire en ligne)
  6. « États non membres auxquels a été adressée une invitation permanente à participer en qualité d’observateurs aux sessions et aux travaux de l’Assemblée générale et ayant une mission permanente d’observation au Siège de l’ONU » sur le site de l'ONU (lire en ligne)
  7. « L'ONU accepte la demande d'adhésion de la Palestine à la Cour pénale internationale », Le Monde, 7 janvier 2015 (lire en ligne)
  8. Stéphanie Maupas et Hélène Sallon, « La Palestine devient le 123e membre de la Cour pénale internationale », Lemonde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « La CPI célèbre l’admission de la Palestine en tant que nouvel État partie », sur Cour pénale internationale, (consulté le )
  10. Archaeological researches in Palestine during the years 1873-1874, Ch. Clermont-Ganneau, A. Stewart, J. Macfarlane, 1896, p. 393 et suivantes.
  11. Jihane Sfeir revient sur les conditions du départ de Palestine dans l'article « Le désastre et l'exode, imaginaire collectif et souvenir individuel de l'expulsion de 1948 », in. Nadine Picaudou (dir.), Territoires palestiniens de mémoire, Paris : Karthala - IFPO, 2006
  12. Voir aussi Elias Sanbar, Figures du Palestinien, identité des origines, identité du devenir, Paris : Gallimard, 2004
  13. (en) « An interim report on the civil administration of Palestine, during the period 1st July, 1920-30th June, 1921. » (lire en ligne)
  14. (en) « Report of UNSCOP - 1947 » (lire en ligne)
  15. a et b Oriane Huchon, « Cartographie des religions - Le Proche Orient », sur lesclesdumoyenorient.com,
  16. Roger Heacock, Temps et espaces en Palestine : Flux et résistances identitaires, Presses de l’Ifpo, , 329 p. (ISBN 978-2-35159-212-0, lire en ligne), « La situation actuelle des Turkmènes de Palestine »
  17. Sarah Lalou, « Des Tsiganes dans la ville d’Or », The Jerusalem Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. a et b (en-US) Larry Derfner, « Persecuted Christians? », sur The Jerusalem Post | JPost.com, (consulté le )
  19. (en-GB) « Guide: Christians in the Middle East », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. « Le pourcentage de chrétiens vivant en Palestine divisé par deux en 13 ans », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  21. (en) United Nations High Commissioner for Refugees, « Refworld | World Directory of Minorities and Indigenous Peoples - Palestine : Christians », sur Refworld, (consulté le )
  22. Zacharie, 2;14 : « L'Éternel rentrera en possession de Juda, son domaine sur la terre Sainte, et fera de nouveau choix de Jérusalem. »
  23. (en-US) « The Big Map of the Empty Land | The Logic in Madness », sur www.zeevgalili.com (consulté le )