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== Biographie ==
== Biographie ==
Née à [[Yssingeaux]], dans la [[Haute-Loire]], d'une famille de 8 enfants, elle reçoit dans sa famille une profonde formation chrétienne, et souffre en même temps de la séparation de ses parents. Sa [[première communion]] à 11 ans est décisive pour sa vocation.
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En 1895, elle est reçue chez les [[Sœurs de la Sainte-Famille du Sacré-Cœur]]. {{citation|''Mon enfant,'' lui dit alors sa mère qui l'accompagne, je vous donne au Bon Dieu. Ne regardez pas en arrière, mais devenez une sainte}}{{Refnec|date=27 mars 2023}}, et prononce ses vœux en 1897.
En 1895, elle est reçue chez les [[Sœurs de la Sainte-Famille du Sacré-Cœur]]. {{citation|''Mon enfant,'' lui dit alors sa mère qui l'accompagne, je vous donne au Bon Dieu. Ne regardez pas en arrière, mais devenez une sainte}}, et prononce ses vœux en 1897.|date=27 mars 2023}}


Entre 1897 et 1901, elle est envoyée comme [[catéchiste]] à [[Aubervilliers]], elle se dépense sans compter pour les enfants<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Maurice Dechaud|titre=Eugénie Joubert, vingt-huit ans de sourire|lieu=Le Puy-en-Velay|éditeur=Imprimerie Jeanne d'Arc|date=1994|pages totales=96}}</ref>.
Entre 1897 et 1901, elle est envoyée comme [[catéchiste]] à [[Aubervilliers]], elle se dépense sans compter pour les enfants<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Maurice Dechaud|titre=Eugénie Joubert, vingt-huit ans de sourire|lieu=Le Puy-en-Velay|éditeur=Imprimerie Jeanne d'Arc|date=1994|pages totales=96}}</ref>.


Sa communauté est frappée par son entrain, sa gaieté, sa [[piété]], et sa [[charité]]. L'une de ses devises : {{citation|Pourvu que Jésus soit content}}. Elle développe une relation toute filiale avec Marie : "Aimer Marie, l'aimer encore et toujours plus". "Enfance, vocation, vie religieuse, apostolat, souffrance et mort, tout dans la vie d'Eugénie sera marqué de la présence maternelle de Marie"<ref>(Dom Antoine Marie, osb., Abbé - Lettre Abbaye Saint-Joseph de Clairval, 22 août 1996).</ref>.
Sa communauté est frappée par son entrain, sa gaieté, sa [[piété]], et sa [[charité]]. L'une de ses devises : {{citation|Pourvu que Jésus soit content}}. Elle développe une relation toute filiale avec Marie : {{Citation|Aimer Marie, l'aimer encore et toujours plus}}. {{Citation|Enfance, vocation, vie religieuse, apostolat, souffrance et mort, tout dans la vie d'Eugénie sera marqué de la présence maternelle de Marie<ref>(Dom Antoine Marie, osb., Abbé - Lettre Abbaye Saint-Joseph de Clairval, 22 août 1996).</ref>}}.


À partir de {{date-|juin 1901}} commence la lutte contre la [[tuberculose]]. Elle est alors appelée à [[Liège]], où elle exerce sa mission de catéchiste dans la paroisse Saint-Gilles, puis à [[Rome]], où la Mère générale lance une nouvelle fondation.
{{Refnec|À partir de {{date-|juin 1901}} commence la lutte contre la [[tuberculose]]. Elle est alors appelée à [[Liège]], où elle exerce sa mission de catéchiste dans la paroisse Saint-Gilles, puis à [[Rome]], où la Mère générale lance une nouvelle fondation. }}

De retour à [[Liège]], elle meurt le {{date-|2 juillet 1904}}, à 28 ans. Si l'emplacement de sa tombe au cimetière Saint-Gilles à Liège est toujours marqué d'un cénotaphe, sa sépulture a été transférée en 1948 à Dinant, en même temps que la nouvelle Maison générale des Sœurs de la Sainte Famille du Sacré-Cœur<ref>{{Lien web|prénom=Yvan |nom=Tasiaux |titre=Doyenné de Dinant |url=https://www.doyennededinant.com/ |site=Doyenné de Dinant |consulté le=2023-03-26}}</ref>{{refins}}.


De retour à [[Liège]], elle meurt le {{date-|2 juillet 1904}}, à 28 ans. Si l'emplacement de sa tombe au cimetière Saint-Gilles à Liège est toujours marqué d'un cénotaphe, sa sépulture a été transférée en 1948 à Dinant, en même temps que la nouvelle Maison générale des Soeurs de la Sainte Famille du Sacré-Coeur<ref>{{Lien web|prénom=Yvan |nom=Tasiaux |titre=Doyenné de Dinant |url=https://www.doyennededinant.com/ |site=Doyenné de Dinant |consulté le=2023-03-26}}</ref>{{refins}}.
== Béatification et fête ==
== Béatification et fête ==
En 1983, le miracle de la guérison de Monsieur Emile Legaye, un belge, atteint d'une malade des voies respiratoires, survenu le 1er octobre 1928 en Belgique, est reconnu pour valider la demande de béatification<ref name=":0" />. Elle est [[Béatification|béatifiée]] le {{date-|20|novembre|1994}} par le pape [[Jean-Paul II]]. Il la donne comme modèle aux catéchistes lors de l'homélie de béatification : "(...) en vivant exemple de l'action de Dieu dans un coeur humain. Le Règne du Christ peut commencer dans le coeur d'un enfant. C'est ce qu'a compris Soeur Eugénie et c'est pourquoi elle mit tant de soin à préparer les plus jeunes à la première confession et à la première communion (...)". L'[[Église catholique]] la célèbre le 2 juillet.
En 1983, le miracle de la guérison de Monsieur Emile Legaye, un belge, atteint d'une malade des voies respiratoires, survenu le 1er octobre 1928 en Belgique, est reconnu pour valider la demande de béatification<ref name=":0" />. Elle est [[Béatification|béatifiée]] le {{date-|20|novembre|1994}} par le pape [[Jean-Paul II]]. Il la donne comme modèle aux catéchistes lors de l'homélie de béatification : "(...) en vivant exemple de l'action de Dieu dans un coeur humain. Le Règne du Christ peut commencer dans le coeur d'un enfant. C'est ce qu'a compris Soeur Eugénie et c'est pourquoi elle mit tant de soin à préparer les plus jeunes à la première confession et à la première communion (...)". L'[[Église catholique]] la célèbre le 2 juillet.

Version du 27 mars 2023 à 08:44

Eugénie Joubert
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 28 ans)
LiègeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Religieuse, catéchisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Étape de canonisation
Fête

Eugénie Joubert, née en France le et morte en Belgique le , est une religieuse des Sœurs de la Sainte-Famille du Sacré-Cœur.

Elle est déclarée bienheureuse à Rome par Jean-Paul II le , et fêtée par l'Église catholique le [1].

Biographie

Née à Yssingeaux, dans la Haute-Loire, 4e d'une famille de 8 enfants, elle reçoit dans sa famille une profonde formation chrétienne, et souffre en même temps de la séparation de ses parents. Sa première communion à 11 ans est décisive pour sa vocation.

En 1895, elle est reçue chez les Sœurs de la Sainte-Famille du Sacré-Cœur. « Mon enfant, lui dit alors sa mère qui l'accompagne, je vous donne au Bon Dieu. Ne regardez pas en arrière, mais devenez une sainte », et prononce ses vœux en 1897.

Entre 1897 et 1901, elle est envoyée comme catéchiste à Aubervilliers, elle se dépense sans compter pour les enfants[2].

Sa communauté est frappée par son entrain, sa gaieté, sa piété, et sa charité. L'une de ses devises : « Pourvu que Jésus soit content ». Elle développe une relation toute filiale avec Marie : « Aimer Marie, l'aimer encore et toujours plus ». « Enfance, vocation, vie religieuse, apostolat, souffrance et mort, tout dans la vie d'Eugénie sera marqué de la présence maternelle de Marie[3] ».

À partir de commence la lutte contre la tuberculose. Elle est alors appelée à Liège, où elle exerce sa mission de catéchiste dans la paroisse Saint-Gilles, puis à Rome, où la Mère générale lance une nouvelle fondation.[réf. nécessaire]

De retour à Liège, elle meurt le , à 28 ans. Si l'emplacement de sa tombe au cimetière Saint-Gilles à Liège est toujours marqué d'un cénotaphe, sa sépulture a été transférée en 1948 à Dinant, en même temps que la nouvelle Maison générale des Sœurs de la Sainte Famille du Sacré-Cœur[4][source insuffisante].

Béatification et fête

En 1983, le miracle de la guérison de Monsieur Emile Legaye, un belge, atteint d'une malade des voies respiratoires, survenu le 1er octobre 1928 en Belgique, est reconnu pour valider la demande de béatification[2]. Elle est béatifiée le par le pape Jean-Paul II. Il la donne comme modèle aux catéchistes lors de l'homélie de béatification : "(...) en vivant exemple de l'action de Dieu dans un coeur humain. Le Règne du Christ peut commencer dans le coeur d'un enfant. C'est ce qu'a compris Soeur Eugénie et c'est pourquoi elle mit tant de soin à préparer les plus jeunes à la première confession et à la première communion (...)". L'Église catholique la célèbre le 2 juillet.

Contemporaine de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Henri Brincard affirme qu'elle lui ressemble par "l'enfance évangélique" ; "elle souhaite mettre un grand amour dans les petites choses de la vie quotidienne" ; "ce n'est jamais petit ce que l'Amour demande"[5].

En 2016, le pèlerinage international des catéchistes à Rome est placé sous le patronage de la Bienheureuse Eugénie Joubert, patronne du pèlerinage des catéchistes français. Elle est citée en exemple parmi les "Saints évangélisateurs" lors du IIIè Congrès de catéchèse qui se tient à Rome en septembre 2022.[6].

Hommage

En l'Église Saint-Pierre, à Yssingeaux, sa ville natale, une sculpture de bois la représente, réalisée par Dominique Kaeppelin[7].

Références

  1. Nominis : Bienheureuse Eugénie Joubert
  2. a et b Maurice Dechaud, Eugénie Joubert, vingt-huit ans de sourire, Le Puy-en-Velay, Imprimerie Jeanne d'Arc, , 96 p.
  3. (Dom Antoine Marie, osb., Abbé - Lettre Abbaye Saint-Joseph de Clairval, 22 août 1996).
  4. Yvan Tasiaux, « Doyenné de Dinant », sur Doyenné de Dinant (consulté le )
  5. (Préface de Mgr. Henri Brincard, Eugénie Joubert, Une force d'âme, par Joachim Bouflet, éd. Saint-Paul, 1999, 187 p).
  6. (Article Bienheureuse Eugénie Joubert, catéchiste et "sourire de Dieu" auprès des enfants, Catéchèse et Catéchuménat, Conférence des Evêques de France - https://www.catechese.catholique.fr)
  7. « Une statue de la Bienheureuse en l’église Saint-Pierre », Article du journal Le Progrès, du 28/05/2014.

Liens externes